Ma ballade d autres fois
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Ma ballade d'autres fois

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Description


En leurs temps,
Il y eu : l'Épopée Gilgamesh.
Il y eu : l'Iliade et l'Odyssée d'Homère.
Il y eu : l'Énéide Virgile.
En son temps,
Il y a eu : La Chanson de Roland
Il y a eu : Le Petit Testament de François Villon

En cet instant,
Il y a : Ma Ballade D'autres fois

Et maintenant,
Permettez-moi de vous présenter, sans commune mesure, et sans aucune volonté de comparaison avec mes illustres prédécesseurs : mon Épopée Épique .

C'est le plus long de mes poèmes, mais je suis persuadée que vous le trouverez rikiki, quand vous aurez relu les autres avec la passion des connaisseurs.

Informations

Publié par
Publié le 13 novembre 2012
Nombre de lectures 54
Langue Français

Extrait

P a g e | 1


MA BALLADE D'AUTRES FOIS


" Oyez, oyez, bonnes gens !
Écoutez cette CHANSON,
Belle chanson de ce temps
Joli temps de la moisson ! "


" C'est l'histoire d'un GARCON,
Issu d'une FAMILLE
Méchante et désunie.
Ses Parents battaient sa sœur ;
Interdiction de JOUER,
Et, encor' moins de DANSER.
Ils étaient toujours punis !
Tous deux aigris dans leurs LITS,
Ils gémissaient sans un cri.
Ils ne vivaient que de peurs,
Subissaient que la terreur,
Et côtoyaient que l'horreur.


Leurs vies étaient un enfer :
Noir était leur univers.


Un beau jour l'enfant s'enfuit
A la faveur de la nuit :
Très, très loin de sa MAISON. P a g e | 2

Géant était son bonheur !


L'aube pointe, scintille
De mille et une couleurs.
Une douce MUSIQUE
Réveille Dominique :
C'est le tendre gazouillis
D'une nichée d'oisillons.
Sur la branche près du nid
Chante la maman pinson.
Une divine brise
Tiède, réconfortante,
Caresse son visage.
Tout doucement, la forêt
S'éveille et l'enchante.



Mais il ne peut s'empêcher
De penser à Élise.



Soudain, un parfum dans l'air
L'attire et l'enivre.
Là, au pied du grand ARBRE,
Où il s'était endormi,
Il tombe sous le charme
D'une magnifique FLEUR,
Irisée de tons Parme. P a g e | 3

La trouvant vraiment jolie,
Il la cueille et la met
Sur un tapis de mousse,
Arborant différents verts.



D'un coup, au fond de son cœur,
L'enfant est émerveillé.
Une émotion inouïe
Sensation d'exaltation,
Ivresse de possession
Naît et surtout le pousse
A être très fier de lui.

Loin derrière : le pire
Et devant lui : L’évasion.

Descendant vers la ville
Il va trouver du travail.
Pour sa fleur il veut le mieux :
Un fin vase en Marbre.
On lui fera bon accueil.
Et quand il sera bien vieux
Liberté, gloire, passion
Formeront sa devise
Dédiée à Élise,
A son regard de velours !

Marchant d'un pas allègre,
Au détour de son chemin P a g e | 4

Il voit une chapelle
Et entre s'y reposer.
La chaude clarté du jour
Pénètre par un vitrail,
Illumine l'intérieur.
De nombreux rays de soleil
Jouaient à cache-cache
Avec les somptueuses
Statues de Saints qui l'ornaient.
La plus belle d'entr' elles
Est celle de la Vierge
" L'immaculée Conception "
Femme, Mère heureuse.
Son visage est radieux.
L'Enfant dans ses bras souri.
Sa candeur juvénile,
Son regard franc, sans orgueil
Sublima tout son être.


Tragique fut son Destin !
Pour sauver l'humanité
Dans l'Étable il est né.
Il est mort Crucifié :
C'est " Jésus, notre Seigneur "
C'est bien " Lui notre Sauveur " !


Sa " Foi " toujours en éveil
Marie vécue sa " Passion "
Puisant sa Force en Dieu, P a g e | 5

Faisant fi de son Malheur.
La Douleur lui arrache
De lourdes Larmes de Sang.
Sur ses frêles épaules,
Pèse le terrible poids,
De la Non-Compréhension,
Et l'Erreur de Jugement
Des dirigeants du Pays.


Mais, Elle ne leurs en veut pas !


Son Fils n'a-t-il pas prêché
L'Amour, la Tolérance,
La Bonté, l'Humilité,
Le Respect et le Pardon ?

" Là où rien n'est illusion
Lieu de Paix et de Repos
Que l'on nomme " Paradis "
Ou bien par d'autres noms :
- Tous les Peuples sont Égaux,
Qu'elles que soient leurs religions
Courant philosophique,
Implication mystique :
Juifs, Athées, Taoïstes,
Protestants, Hindouistes,
Musulmans et Bouddhistes...
- Personne n'est différent,
Qu'elle que soit sa condition : P a g e | 6

Grand, Laid, Malade ou Bon,
Jeune, Gay, Vieux, ou Triste...
-Les Uns unis aux Autres :
Noirs, Jaunes, Rouges et Blancs,
De Sang : Pur ou Métissé
- Amis et Belligérants...
- Dignitaires de Haut-rang,
Venus de tous Horizons.
Serfs, Chevaliers et Hérauts,
Manants, Marauds. Et puis : Toi !
Dans la Mort, dans l'Au-delà,
Sont abolis les Pêchés ;
Rien que la Félicite,
Cela pour l'Éternité.

Dominique, ébloui,
Étonné et sidéré
- Par tant de Révélations :
Vision des Temps Modernes ;
- Par tant de Connaissances
Reçues instantanément,
Lors de son Recueillement ;
- Puis par sa Transformation,
- Son Accession soudaine
Dans la Voie de la Piété
Voulu mettre un Cierge
A la Mère, à l'Enfant,
Tous deux meurtris dans leur Chair,
Tous deux Nimbés de Gloire
Et, il est vrai Réunis
Là-haut, dans le Firmament. P a g e | 7

Présents : Ils le sont en nous
Pour nous Aider, nous Guider,
Et surtout nous Protéger
Contre toute Tentation
Envoyée par le Démon.


Il était parti sans sous.
Alors en Remerciement
Il Leurs Offre en Cadeau,
Sa Fleur : son Bien le plus Cher.


Au grand jamais leurs parents
Leurs dévoilèrent le Beau
A Élise et à Lui.

Et sa vie d'ignorance
Sans aller à l’école,
Rude vie d'endurance
De très grande souffrance,
Ternissant son Enfance :
Lui revint en mémoire.
Une vague de Douleur,
De Haine le submergea.

Puis se fut le Calme plat,
Dans sa Tête, dans son Cœur.
Et puis, survint la Douceur.
La Plénitude suivit :
Ses merveilleuses Amies, P a g e | 8

Il les voulut pour sa Sœur.

Alors, il donne bien plus.
Dans ce Lieu Sacré et Saint,
Il fait Quatre Promesses,
Surtout à l'Enfant Jésus :
-De ne faire que du Bien,
A tout instant de sa Vie ;
-D'Aimer toujours son Prochain ;
-D'aider les plus démunis :
Leurs offrir sa Jeunesse, ir sa Vieillesse,
Dans la Joie, l'Allégresse ;
-De retourner chez les siens :
Il y va pour les sauver
Tous, du cruel ravage,
De la terrible emprise
Qu'exerce le Mal sur Eux.

Quand ils seront libérés,
Et quel que soit leur âge,
Il les emmènera là,
Les ramènera ici,
Lui l'enfant, leur tout petit,
Vers ce Pèlerinage.

Durs seront ces Voyages :
Ils prieront à chaque pas
En expiant chaque année,
Leurs pêchés et leurs fautes.
P a g e | 9

Ce sera au mois de Mai,
Mois de la Vierge Marie,
Et une fois arrivés :
Leurs Âmes purifiées,
Seront ici les Hôtes.

Pour sa Sœur, il fait ce vœu :
Il sera toujours Présent,
A ses côtés : c'est Juré !
Oubli de Soi, tous les jours,
Lui offrant sincèrement
Sa Vie et sa Liberté,
Sans un regret, par Amour.

Très Chère, Tendr' Élise !
Son Adorable Passion,
Qui fait son admiration.
Elle seule est restée.
Ses suppliques n'ont rien fait :
Lui ne l'a pas écoutée !

Il n'a pas su accepter
Des parents si sauvages.
Il n'a pas pu supporter
De voir Élise marquée.
Mais, il l'a abandonnée,
La laissant à la fureur,
De leurs horribles parents.


Il s'en fut heureux et gai, P a g e | 10

Lui le vil, l'insouciant !
Mais que pouvait-il faire ?
Un petiot allait naître !


Puis, quand il y réfléchit,
Il sait que c'est mieux ainsi,
Car c'est au Cadet, bien-sûr,
De prouver sa Loyauté,
De savoir se débrouiller,
D'apprendre un bon métier,
De donner l'argent gagné,
Pour le foyer, aux parents :
Qu'ils sachent que tu es grand,
Que tu es responsable,
Et puis indispensable.


Élise, ça il le sait
Devait rester au foyer
Pour s'occuper du Bébé :
C'est elle la fille aînée !

Il est vrai les temps sont durs
Pour qui ne peut pas lutter.
Ils ont pieds et mains liés :
Les hères, serfs et vassaux,
Écrasés par tant d'impôts :
Gabelle, Dîme, autres ...
Éprouvant pour les Pauvres.

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