Chaque matin ce poids qui pèse Un lourd couvercle qui m’oppresse M’enferme un peu plus dans ce malaise Encore une fois tout se délaisse Un je ne sais quoi du quotidien Qui m’étreint dans un souffle violent Me pliant sur le présent sûrement
Je ne sais pas si c’est mal Mais autour de moi je ne vois rien Ici bas trop brutal Ici haut incertain Et mon paradis n’est pas ici…
Où trouver la lumière à suivre ? Je me perds à vivre Aux yeux de tous je me déguise D’être moi je m’enlise
Je ne me souviens pas du bonheur Quête absolue semble t-il pourtant Les paradis artificiels leurrent De simples mortels voués au tourment De ce je n’sais quoi du quotidien Peint en sombre camaïeu de gris D’un poème de Baudelaire serti
Je ne sais pas si c’est mal Mais autour de moi je ne vois rien Ici bas trop brutal Ici haut incertain Et mon paradis n’est pas ici…