Récit Marseille. MA
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Description

Mélanie Abourizq nd2 8 Récit d’un de mes voyages J’étais sur la route, je revenais d’Espagne, mes parents avaient prévu d’aller chez des amis à Marseille. Je n’étais pas plus emballée que cela. Arrivés là-bas, nous sommes arrivés chez les Durand et nous nous sommes installés. Le lendemain matin, nous sommes partis nous balader pour visiter cette ville encore inconnue mais où je me sentais déjà chez moi… Nous avons visité Notre Dame de la Garde, cette statue monumentale de la Vierge était juste magnifique, elle domine la ville de Marseille, elle attire tous les regards puis il y a la colline. On y monte lentement, avec effort, dos à la cité et courbé par l’effort. Des yeux, on cherche son quartier, le vieux port, la si célèbre Canebière…. On n’est plus seul. J’appris en discutant avec quelques personnes présentes et Marseillaises, qu’on l’appelait la Bonne Mère, ce n’est certainement par un hasard… il n’y a pas de mot pour décrire un endroit pareil, ce que l’on peut ressentir à ce moment. J’eus le souffle coupé. Puis nous sommes rentrés dans la cathédrale, il y a un très grand contraste entre la basilique et la crypte. D’un côté, c’est un édifice assez haut et très orné et de l’autre, un édifice très bas et sans décoration. La sobriété du lieu offre un cadre très favorable à un recueillement, je me suis sentie remplie de mélancolie mais poussée par une force très spéciale.

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Publié le 23 mai 2014
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Langue Français

Extrait

Mélanie Abourizq nd 2 8 Récitd’un de mes voyagesJ’étais sur la route,je revenais d’Espagne, mes parents avaient prévu d’aller chez des amis à Marseille. Jen’étais pas plus emballée que cela. Arrivés làbas, nous sommes arrivés chez les Durand et nous nous sommes installés. Le lendemain matin, nous sommes partis nous balader pour visiter cette ville encore inconnue mais oùje me sentais déjà chez moi… Nous avons visité Notre Dame de la Garde, cette statue monumentale de la Vierge était juste magnifique, elle domine la ville de Marseille, elle attire tous les regards puis il y a la colline. On y monte lentement, avec effort,dos à la cité et courbé par l’effort. Des yeux, on cherche son quartier, le vieux port, lasi célèbre Canebière…. On n’est plus seul. J’appris en discutant avec quelques personnes présentes et Marseillaises, qu’on l’appelait la Bonne Mère, ce n’est certainement par un hasardil n’y a pas de mot pour décrire un endroit pareil, ce que l’onpeut ressentir à cemoment. J’eusle souffle coupé.Puis nous sommes rentrés dans la cathédrale, il y a un très grand contraste entre la basilique et la crypte. D’un côté,c’est un édifice assez haut et très orné et de l’autre, un édifice très bas et sans décoration. La sobriété du lieu offre un cadre très favorable à un recueillement, je me suis sentie remplie de mélancolie mais poussée par une force très spéciale.Quand nous sommes sortis de la cathédrale, nous avons pu contempler un autre panorama : les calanques,d’un coté la ville exubérante et de lautre le calme, les pierres, un endroit un peu dépouillé et à ce moment même, j’ai ressentiun sentiment de puissance et de bienêtre que je garderais, à tout jamais, gravé dans ma mémoire. On ne peut pas oublier un endroit pareil…Ensuite, ma mère, ma sœur, Brigitte et moi sommes allées faire une petite visite en ville pour voir les boutiques, bien sûr nous sommes passés par la Canebière, cette artère principale si typique et commerçante, nous attendions surtout la navette qui nous amèneraità l’ile du Frioul. Mon père nous a rejoint, il nous annonça qu’il avait un de ses amis, Marco, un ancien collègue, qui habitait maintenant à Marseille, qu’ilpossédait un voilier et que celuici venait de se proposer de nous faire la traversée jusqu’àlile. Nous avons donc rejoint le vieux port, un endroit mythique et pittoresque de Marseille, où comme dans les films de Marcel Pagnol, les marchandes de poissons avec leurs accents si particuliers étaient là, ventant toutes les qualités de leurs poissons mis en vente. Quand j’ai découvertle bateau qui allait nous transporter,j’avais des étoiles plein les yeux.C était un magnifique voilier de 15 mNous avons donc quitté le port, Marco m’a proposéde prendre la barre, c’était extraordinaire, un sentiment de puissance, de liberté et de vitesse silencieusem’envahinous étions là, tous réunis, mafamille etdeux personnes que j’appréciaisénormément, la mer bleue avec juste comme arrêt l’horizon. Nous nous sommesarrêtés dans un coin reculé du Frioul. C’est une ile avec un relief composé de criques sablonneuses, plage, l’eau y est transparente et elle semble être un lieu préservé et authentique. Du voilier, nous pûmes aussi apercevoir plein d’espèces d’oiseaux marins. Ce coin de paradis est un havre de paix pour eux.
A cet instant, je me suis sentie heureuse, vraiment heureuse, je crois mêmeque c’est une desrares fois où je me suis sentie ainsi, remplie de plénitude.J’aurai voulu arrêter le temps pour que ce sentiment si puissant ne cesse jamaisLa femme de Marco nous avait préparé une salade de riz,c’était pourtant un plat simple, mais il avait une saveur incomparable ; ce qui restait,ma sœur et moi l’avonsjeté à la mer et en exactement 15 secondes une vingtaine de poissons de toutes les couleurs sont apparus, le spectacle était àcouper le souffle pour mes yeux d’enfant de 11 ans,je vivais un vrai rêve. Les filles bronzaient et les hommes pêchaient,je m’étaismise àl’écartpour rentrer dans une forme de méditation, pour arrêter le temps, pour être en communion parfaite avec ce lieu magique. Après ce moment, cette pause dans le temps…nous sommes rentrés au port. Nous avons passé une bonne partie de la soirée à parler de tout et de rien. Je me sentais comprise à ce moment là. Le lendemain matin, nous mettions les valises dans la voiture, Brigitte était là et quand nous avons quitté la résidence,j’ai vu une larme couler sur sa joue, j’ai ététouchée par sa fragilité et une larme coula sur ma joue également puis lorsqueje me suis retournée vers la vitre arrière de lagorge nouée par l’voiture, laémotion, jel’ai vuerepartir chez elle…Après ces 3 jours très riches en découvertes et émotions, nous avons repris la route. Le cœur lourd,j’ai quitté cette ville, celle quireprésente encore aujourd’huià mes yeux, le symbole d’une vie meilleure.Je me suis promise en quittant Marseille que je reviendrais un jour...peutêtre même pour toujours….
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Notre_Dame_de_la_Garde_(Marseille).jpg
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