Résonances
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)5$1&. /2=$& + RÉSONANCES 1 RÉSONANCES I 2 Quiseras-tu Qui seras-tuWX QH VDXUDV SDV TXL M¶pWDLV -H W¶DL FRQQXWUqV SHXSURGXLV-moi ! Par ces lignes, pareilles aux lignes de X 4XH OD PDLQ V¶DFWLYH GDQV OH MRXU GDQV OD QXLW Par-GHOj O¶LPSRVVLEOH j DWWHLQGUH j WUDQVPHWWUH Niant les mamelons, le pubis, les pieds des femmes Cherchant un sacre aléatoire, dérisoire, nombriliste Ton front large, vide, chargé de livres (W O¶D[H GH WRQ VH[H OLPLWH WHQGXH La femme est abstraite, irréelle, jambes longues, Ta bouche prophétique murmure quelques airs Virgiliens, davidiques, saloniques Vers moi, je descends, plonge, Les Dieux toujours devant mes yeux, -H UHPRQWH SRXU \ WLUHU GH O¶DQFLHQ Corde et puits, - plus tu lui prends, plus il est grand 0DOJUp PRL FRQVFLHQW GX ULHQ M¶LQVLVWH Pour peu de sexe peut-être Mon jourV¶HQIRQFH GDQV WD QXLW '¶pSLGHUPH GH ULGHV PDVFDUDV FKHYHOXUH Nous échangeons nos souffles Je me transfuse en toi. 3 Suis-je Suis-MH O¶DQJH GH PRL j PRL demoi à toi ? Il faut quoi ?

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Publié le 25 septembre 2016
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Extrait

FRANCK LOZAC’H RÉSONANCES
1
RÉSONANCES I
2
 Qui seras-tu Qui seras-tutu ne sauras pas qui j’étaisJe t’ai connu très peu produis-moi ! Par ces lignes, pareilles aux lignes de X Que la main s’active dans le jour, dans la nuitPar-delà l’impossible à atteindre, à transmettreNiant les mamelons, le pubis, les pieds des femmes Cherchant un sacre aléatoire, dérisoire, nombriliste Ton front large, vide, chargé de livres Et l’axe de ton sexe, limite tendueLa femme est abstraite, irréelle, jambes longues, Ta bouche prophétique murmure quelques airs Virgiliens, davidiques, saloniques Vers moi, je descends, plonge, Les Dieux toujours devant mes yeux, Je remonte pour y tirer de l’ancienCorde et puits, - plus tu lui prends, plus il est grand -Malgré moi, conscient du rien, j’insiste.Pour peu de sexe peut-être Mon jours’enfonce dans ta nuitD’épiderme, de rides, mascaras, chevelure,Nous échangeons nos souffles Je me transfuse en toi.
3
Suis-jeSuis-je l’ange de moi à moi de moi à toi ? Il faut quoi ? _____ rien Je te le dis : redescends
Et puis non : je ne sais here want to stay here Don’t want to ? ...Le désir d’être, sans paraîtrepour son propre règne, sa propre gloire ____grandeur
4
Je crainsJe crains de me décevoir de détester ce que je suis je souffre d’une envie la mémoire se déforme je jongle avec le vent le manquant s’impose le dérisoire succède au dérisoire ma lutte ne sera comprise de personne je refuse de parler je prétends penser n’est-je vous ennuie ce pas ridicule ? je vous ai dit d’entrer, et personne n’a franchi le seuil.Je te devanceJe te devance, tu me crois meilleur, m’espère Propose pour toi - de toi à toi. Un nouvel être mieux formé, plus précis. Une fièvre intérieure, d’aventure. Avançons, disais-tu. Je t’aide, t’aide ; il faut duencore, du mieux. Corrections, neurones, cerveau, ce mécanisme associatif. Cette volonté d’ajouter. Protège-toi, évolue, monte. Recueille des produits nouveaux. On saisit le fulgurant, au bord de son tremplin, de vide, de rien. Qu’est-ce que la pré-inspiration divine ? Cet impalpable de substance créatrice ? Oui, dans l’insécurité de l’invention où l’on cherche duvaloir.
5
 À nos z'actes marqués Je pense à ton échec, à tes manqués, à tous ceux que tu indiffères, -elles les ombres te connaissent, t’admirent, te crucifient. On se penche sur tes travaux qui n’excitent que ton habitude métroaniaque. Tu survies sans la fréquentation des autres, en parfaite egocratie -c’est ça- je suis un egocrate - esclave et dictateur de moi-même. Rends-toi compte : tu vas disparaître de chez les hommes, disparaître ! Et cette élévationEt cette élévation que je désire en exploitant ce que tu me concèdes. Je cherche autrement, par du peu varié, déplacé - enfin ! ... Il ne s’agit pas d’une imposture, c’était une vérité oubliée, rejetée mais vérité toutefois. J’avance dans ma certitude ? OK je doute.
6
MélangeJ’ai l’indécidable, des continues sans dérivées, être, ne pas être en alternance, inclus, exclu, contradictoire, j’ai besoin d’une philosophie ouverte et non figée d’après Bachelard,j’ai d’après Deguy le seul à seul, l’inusable, ma réplique grise, ou cervelle de résonance ? Le tri, le choix, le vol, Le rangement, l’enfilade, le côte à côte, une à une confondu,Je juxtapose son principe et le mien - connu de personne, témoin du silence, dessous - moi, quoi !
7
Yeats - translate  INon, ceci n’est pas une contrée pour hommes âgés, les jeunes, dans les bras l’un l’autre, les oiseaux dans les arbres- ces profusions d’effluves- et leur chant - les repères des saumons, les maquereaux en foule dans la mer, tout ce qui est poisson, ou plume célèbre tout au long de l’été ce qui va concevoir, naître et mourir.Emportée dans cette musique sensuelle, toute vie rejette les mouvements de la fluide intelligence.  IIUn homme qui a vieilli est bien pauvre chose, des lambeaux de guenilles sur un maigre bâton à moins que son esprit ne s’enthousiasme et ne chante toujours plus fort à chaque nouvelle écharde de son manteau de mort. Pourtant, il n’est pour le chant qu’une école, celle qui consiste à étudier les moments où l’âme resplendit de sa propre magnificence.Voilà pourquoi, je suis allé au-delà des mers pour atteindre la Sainte Cité de Byzance.
8
Ici vraiment peu Ici vraiment peu ou rien rien que du papier avec des droites avec des courbes quelques signes sans fonds sans forme qui veulent naître qui provoquent la nausée. Je comprends aisémentl’indifférencepuisque je vais vers le néant - mon néant
J’y vais seul je ne veux pas vous entraînerJe plonge dans mon Temple quelque chose de solitaire Parmi les déplaisirs d’un produit méprisé
9
Sans et honteÉcriture sans pensée, sans avenir, sans mémoire grecque ou latine, sans espoir d’un meilleur, sans règle, sans loi, sans invention, sans création, d’initiation, de rien peut-être. Quelle est ma certitude ? Certitude d’angoisse. Ma maîtresse- la science - faible esclave poétique, je suis soumis à la honte, à la médiocrité, et j’admire sa grandeur. Comment, comment puis-je me débarrasser des chaînes de la honte chargées de ridicule ?
EnculéOù vais-je prenant et prenant la Muse ? Où vais-chose de dur en moi, d’inverséje quelque - est-elle derrière moi ? Oui, essaie, essaie, encore plus loin -c’est ça. A genoux, soumis, puis - humilié, ridicule, éjaculant encore Bête et ange, premier et esclave La preuveest faite qu’il faut savoir évoluer
10
Du encoreOù seras-tu dans mille ans ? Suppose que ton avenir soit,  sous quel prince, quel dominateur sous quel régime ? Merveilles et apothéoses des sciences,  des sciences appliquées et toi, là-haut peut-être ! Tu es petit, je le sais  et tu vas disparaître Qu’importe...Et tu espérais finir à tout jamais,  dormir, dormir éternellement Ou mêler le passé au futur dans un étrange ballet était avec sera Le plus difficile est de s’admettre immortelQue peut-on faire du temps ?  il en reste partout, partout... J’ai une répulsion pour le vivant
11
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