BEGAIEMENT, OU T’ES-TU CACHE ?
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Description

Pourquoi ce titre ?
A l'origine lorsque j'ai écrit ce texte, je voulais parler du Bégaiement, qui était mon handicap.
Je l'avais nommé : Commentaires.
Puis à la fin, il a viré sa cuti et s'est transformé en autobiographie et en ; Comment ; Terre ?.
Ce que je vous propose de lire présentement, peut-être considéré comme un avant propos ou une introduction.
Ce mémoire couvre les périodes de mon enfance et adolescence.

Informations

Publié par
Publié le 16 janvier 2013
Nombre de lectures 36
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

P a g e | 1


BEGAIEMENT, OU T’ES-TU CACHE ?



Je pars du principe qu'à la naissance de chaque être humain tous nos pôles sont
intervertis :

-l'esprit devient matière, d'état éthéré nous nous retrouvons en état solide.
-d'indifférenciées au départ nos cellules souches nous font devenir un être
complexe.

Nous sommes à la fois faits dans la conformité du moule du genre humain.
Nous avons tous deux jambes, deux bras, un corps, une tête, sauf cas exceptionnel.
Surtout, nous sommes aussi un être unique, à part entière étant une parfaite
synthèse plus importante que la rencontre des deux cellules reproductrices de nos
parents.
Les vrais jumeaux sont le parfait exemple de mon affirmation : à la fois si
ressemblant, mais aussi si différent.

Je me pose cette question.

Que se passe-t-il, quand il y a double changement de pôle ?

C'est ce à quoi je vais essayer de répondre me basant sur mon expérience
personnelle.

Comment peut-on vivre avec cette singularité, dans un milieu qui nous est
apparemment hostile ?
Où nous ne devrions pas être, en tout cas pas en l'état actuel des choses ?
Dont les repères sont tout à fait à l'opposé de notre façon de concevoir, de
ressentir ?

Notre premier changement de pôle est naturel.
Tout être humain y passe.
Cela fait partie intégrante de notre vie.

C'est la condition sine qua non pour notre naissance, notre entrée dans le monde
matériel celui de la terre, monde de la concrétisation, de la réalisation, des actes et de la
récolte des fruits de notre labeur.
Ce qui compte le plus ici-bas sont nos actes.
Ce que nous créons.
Ce que nous laissons comme trace tangible, de notre passage sur terre que ce soit
bon ou mauvais peu importe.

Alors que dans l'au-delà ce sont les connaissances spirituelles et nos actions
désintéressées, générées dans, par, pour l’Amour Universel, qui sont les plus
fondamentales.
Nos acquis terrestres qui nous donnaient un certain statut aux yeux de la société,
ne nous sont plus d'aucuns recours.
Le plus substantiel est ce que l'âme a appris de son passage sur terre pour son
évolution.
Sa finalité est de retourner pour fusionner, dans le grand tout originel, sans toute
fois perdre son identité.
C'est avec toute cette originalité, toute cette expérience que l'univers dans son
entier peut évoluer.

Chacun a besoin de son double pour exister.
Le monde matériel divise, tandis que le monde de l'esprit ajoute. riel réduit, tane l'esprit augmente.
Et cela à l'infini. P a g e | 2


Quoique si l'univers soit en mesure de recevoir à l'infini, à un moment donné
malgré toutes les découvertes scientifiques de notre temps moderne, l'homme ne pourra
plus réduire faute de matière visible.
Et l'homme s'ennuiera.
Et que fait l'homme quand il s'ennuie, il tourne en rond.

L'Univers ou les univers participant à notre existence sont inimaginables pour nos
esprits du monde matériel, de la terre.
Sur terre tout ce qui participe au plan divin comme la nature n'est qu’infinie
pléthore.

Prenons comme exemple l'eau : une goutte plus une goutte, etc. …, donne la
pluie.
Elle va suivant le terrain s'enfoncer au plus profond de la terre, se chargeant au
passage d'éléments enrichissant sa constitution.

Là deux solutions soit il y a intervention humaine et tout se dégrade ou la nature
suit son cours et tout va pour le mieux.

Un petit ru provenant d'une source, devient un ruisseau ou torrent qui se
rejoignant avec d'autres cours d’eau forme une rivière.
Là si le terrain le permet un lac plus ou moins grand peut apparaître.

Mais rien ne pouvant arrêter l'eau, notre rivière et d'autres ne s'unissent pour
devenir qu'un fleuve se jetant dans l'immensité de la mer ou de l'océan, d'où nos chères
petites gouttes du début sont nées.

Mais quand l'homme y met son grain de sel rien ne va plus.

L'eau de notre petite source est d'office emprisonnée dans une multitude de
récipients.
Elle est séparée, conditionnée, et suivant sa teneur en tel ou tel minéral, offerts
gracieusement par Gaïa, est cataloguée pour soigner telle ou telle affections.
Et la voilà partie, dans un plus ou moins long périple qui se terminera
invariablement de la même façon.

Elle en ressortira souillée, dégradée, elle qui était destinée à finir son parcours
dans sa patrie d'origine.
Il lui en faudra du temps pour retrouver sa pureté originelle.
Pour reprendre sa place initiale dans le grand carrousel de Dame Nature.
Pour recouvrer son apostolat primordial qui est d’octroyer la Vie, qui sans elle
n’existerait pas, en tout lieux de notre Univers.

Certes elle y arrivera, mais à quel prix ?

Celui d'industriels accaparés à s'enrichir honteusement sur le dos d'une Terre
généreuse, qui ne pourra jamais leurs demander de s'acquitter des dettes qu'ils font vis à
vis d'Elle.

Bien sûr il leur est facile de s'en prendre Dame Nature, puisqu’elle n'est pour
beaucoup qu'une idée, un concept sans corps.
Là où ils se trompent c'est que leurs façon de voir la chose n'a de valeur que dans
le monde matériel, que notre origine à tous n'est pas en ce bas monde.

Notre point de chute est au-delà du monde terrestre, car si tel était le cas à quoi
servirait notre mort.
Ici ce n'est qu'un monde transitoire, un lieu de passage, comme à l'école ou le
travail.
Même notre maison familiale ne nous appartient pas.
La maison où l'on est née, où l'on a grandit, où l'on a vécu et où l'on a vieilli, le P a g e | 3

jour de notre mort, immanquablement, on passe la main.

Tout ce qui est palpable, cassable, que tu peux rompre, toucher, tout ce qui est
concret, est périssable.

Une relation, un sentiment le sont-ils ?

A croire que oui !
Subtilité quand tu nous tiens.
Il est aussi vrai que lorsque l'on meurt nos sentiments et toutes les relations que
nous avons eues s'effacent.
Comme le pense la plupart des terriens.
Tant que quelqu'un se souvient de toi, tu vis tout en étant physiquement plus là.
Quelle est mince la frontière séparant les différentes limites du monde tangible et
intangible !

" Je pense donc je suis " a dit Descartes.
Plus cartésien et rationaliste que lui, tu meurs.
Ce à quoi je lui réponds : « Je suis donc je pense ».
Sans pour autant réfuter son affirmation.

Personnellement, ce sont le cotés pile et face d’une seule et même Réalité
authentique qu’est l’Amour Inconditionnel, notre unique Créateur.

Donc si je l'ai bien compris, le fait de penser donne la preuve évidente de ton
existence, parce que si tu n'es pas né, il t’est impossible d'émettre ou de faire quoique se
soit puisque ton enveloppe physique est inexistante.
Que sans cette enveloppe charnelle, le monde des pensées ne peux accéder à celui
de la réalisation concrète.
La pensée est un facteur essentiel pour la concrétisation efficace d'une réalité
solide.
Mais la pensée, à part la fleur, n'est pas quantifiable, tandis que les réalisations
dans le monde de la matière le sont.

Déjà il est difficile à un homme normal de comprendre, les notions parfois
imperceptibles de notre vie terrestre.
Pour quelqu'un de différent que tout le monde considère comme normal, cela se
révèle parfois comme une mission impossible.
Sauf s'il peut s'adapter.

Ce que le monde a mis des milliards d'années à apprendre, notre personnage
d'après certains mettent qu'une vie pour l'apprendre, le comprendre et le mettre en
pratique.
J'en doute.

Notre savoir et notre connaissance, nous viennent d'une accumulation fantastique
de vies du passé.
Nous avons la faculté de nous souvenir de choses qui ne nous appartiennent qu'à
peine.
Et tout ça nous devons le distiller et le purifier pour ne retenir que l'essentiel qui
te donnera ton billet sans retour vers la perfection.
Il est vrai que mon discours peut sembler disparate, mais j'écris sans trier tout ce
qui me passe en tête.


Ma conception est le fruit d'une erreur de diagnostic.

Mais est-elle le fruit du hasard, je me le demande ?

Tout ce que j'ai lu, les su

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