Haute trahison

Description

- Entre ! crie Pierre du salon. Il entend la porte s'ouvrir et voit apparaître Jérôme, son ami d'enfance. Ils se saluent et Pierre va chercher deux bières comme à l'accoutumée. - Ça y est, je me suis enfin décidé. Pierre s'éclaircit la voix, j'ai demandé la main d' Adeline. Jérôme avala de travers et, manqua de s'étrangler en entendant cette nouvelle. Le temps de rependre sa respiration et il lui demande s'il est sûr de lui ? - Oui, répond Pierre quelque peu déçu de la réaction de son meilleur ami. - Bien, écoute... Ce que j'ai à te dire est difficile mais Adeline n'est pas la femme que tu crois... En fait elle... Elle est... Avant tout, je veux que tu saches que j'ai fais ma petite enquête et que si je suis ici aujourd'hui, c'est pour te montrer ça. Il sort de la poche de sa veste une enveloppe marron et en sort des photographies. Hésitant, Pierre saisit les photos. Il les passe une à une et, tel un roman photo, il voit celle qui l'aime, celle avec qui il veut passer le reste de sa vie, dans les bras d'autres hommes. Au fur et mesure, il la voit se dévêtir, se dénuder pour finir dans des positions sexuelles qu'elle n'avait jamais voulu pratiquer avec lui. Il n'arrive pas y croire, « Ce n'est pas possible, ce n'est pas Adeline ! », s'énerva t-il en jetant les photos sur le sol. - Je suis désolé... dit Jérôme. Il posa une main apaisante sur l'épaule de son ami mais celui-ci le rejeta avec violence.

Sujets

• Polar
• Pulp Fiction

Informations

• Publié par: popgun.ebooks
• Publié le: 26 octobre 2013
• Nombre de lectures: 92
• Licence : En savoir +
  Paternité, partage des conditions initiales à l'identique
• Langue: Français

Extrait

-Entre ! crie Pierre du salon.   Il entend la porte s'ouvrir et voit apparaître Jérôme, son ami d'enfance. Ils se saluent et Pierre va chercher deux bières comme à l'accoutumée. -Ça y est, je me suis enfin décidé. Pierre s'éclaircit la voix,j'ai demandé la main d' Adeline. Jérôme avala de travers et, manqua de s'étrangler en entendant cette nouvelle. Le temps de rependre sa respiration et il lui demande s'il est sûr de lui ? -Oui, répond Pierre quelque peu déçu de la réaction de son meilleur ami. -est difficile mais Adeline n'est pas laBien, écoute... Ce que j'ai à te dire femme que tu crois... En fait elle... Elle est... Avant tout, je veux que tu saches que j'ai fais ma petite enquête et que si je suis ici aujourd'hui, c'est pour te montrer ça. Il sort de la poche de sa veste une enveloppe marron et en sort des photographies.

Hésitant, Pierre saisit les photos. Il les passe une à une et, tel un roman photo, il voit celle qui l'aime, celle avec qui il veut passer le reste de sa vie, dans les bras d'autres hommes. Au fur et mesure, il la voit se dévêtir, se dénuder pour finir dans des positions sexuelles qu'elle n'avait jamais voulu pratiquer avec lui. Il n'arrive pas y croire, «Ce n'est pas possible, ce n'est pas Adeline !», s'énerva t-il en jetant les photos sur le sol. -Je suis désolé...Jérôme. Il posa une main apaisante sur l'épaule de son amidit mais celui-ci le rejeta avec violence.Je comprends que tu sois en colère, reprit- il,mais le méchant de l'histoire n'est pas le messager, précisa t-il.

Quelques minutes après le départ de Jérôme, Pierre s'assied par terre et étale les photos à la suite. Il ne sait plus quoi penser... En entendant la voiture de sa fiancée, il les ramasse, les range dans l'enveloppe et les cache sous un coussin du fauteuil Chesterfield.

- Bonjour mon futur mari, chantonne Adeline en rentrant. -Bonjour ma chérie, répond Pierre. Il a décidé que ça ne se passerait pas comme ça. Elle le prend pour un con, et bien elle va voir qui est Pierre Grunberg !

Pendant toute la soirée, Pierre joua l'homme éprit de sa femme. Lorsqu'elle partit se coucher, il déroba son portable, récupéra les preuves de l'adultère et s'enferma dans son bureau. A force de recherches, il découvrit que sa femme avait un site internet sur lequel elle offre des services sexuels. Elle se fait appeler Ambre et, Ambre aime les hommes bien « M..Ambré » . En voyant les commentaires laissés par les clients, Pierre sentit la haine prendre place dans son coeur.

Le lendemain matin, Adeline était absente. Pierre mit son plan en action. -Ambre pour vous servir, je vous écoute. Répondit-elle d'une voix suave. -Bonjour Ambre, je découvre votre site et je suis très intéressé par votre offre « tout inclus ». Pouvons-nous nous rencontrer ?Demanda Pierre en se faisant passer pour un nouveau client. -Bien, Monsieur... -Appelez moi Marc, répondit Pierre  . -Bien, Marc, si vous voulez que l'on se voit aujourd'hui j'ai mon après-midi de libre. -Parfait Ambre, j'ai hâte de vous rencontrer. Elle lui précisa l'adresse où la retrouver et elle raccrocha.

Quatorze heures Pierre est fin prêt. Grimer d'une moustache et de lentilles de contact de couleur marron, Marc fait son apparition. -Entrez Marc,dit Ambre en l'accueillant dans un déshabillé noir et rouge.

Dans les reflets d'un verre de champagne Ambre lui demanda sensuellement de la payer, avant de commencer la prestation. Ce qu'il fit en retenant son ressentiment mêlé de rage. Alors qu'elle partit mettre l'argent en sécurité Pierre sortit de sa poche un morceau de ficelle et, dans un geste rapide il passa la corde autour du cou de sa femme. Il serra la gorge juste le temps pour elle de s'évanouir.

Adeline reprend ses esprits, elle veut crier mais un bâillon l'en empêche, elle veut bouger, mais elle s'aperçoit que ses pieds et ses poings sont liés. Ses jambes sont écartées et surélevées, ses poignets sont attachés aux barreaux du lit. La peur, l'effroi se lisent dans son regard. Puis Pierre se présente devant elle. Pendant un instant elle ne bouge plus, elle ne comprend pas ce que son fiancé fait ici. -se fait sauter, baiser, tringler par tous les mecsAmbre, c'est ça ?! Ambre qui qui passent... c'est ça !!! Ma future et douce femme qui se fait défoncer depuis des mois et des mois. Et moi... Moi qui croyais que tu m'aimais, moi qui croyais que tu me respectais.. Hein.. quoi... Tu veux parler !!?

Adeline s'égosille pour essayer de parler au travers de sa muselière. Pierre s'avance vers elle et lui détache le foulard. - Ce n'est pas ce que tu crois Pierre, je t'aime je te le jure, je t... - Oh non Adeline ! coupa Pierre, ne jure pas que tu m'aimes, surtout pas ! - Mais c'est la vérité mon chérie, je te le jur... Elle n'eut pas le temps de reprendre son souffle que Pierre la re-bâillonna. Il ne voulait pas l'entendre.. Il ne voulait plus l'entendre.

Après quelques lourdes secondes, d'un calme étrange, Pierre s'approche de Adeline, lui fait un dernier baiser sur le front et lève au-dessus de la poitrine de sa femme un couteau qui l'avait gardé de l'armée. Un souvenir de sa vie patriotique et droite. Adeline essaye de crier tout en implorant du regard son futur mari, mais l'heure du jugement a sonné..