LES FELICIEN 1

Andree Amadei

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HISTOIRES D,AUTREFOIS

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• Publié par: adami
• Publié le: 27 octobre 2011
• Nombre de lectures: 51
• Langue: Français

Extrait

**les félicien** 1

Quelques part dans la belle et sauvage Ardêche, où la bûrle

de Décembre, hûrlant de toutes ses forces, vient gifler le

paysage qui résiste, et courbe le dos, espérant un

printemps prochain, qui le fera, sourir de toutes ses fleurs,

de torrents, et de riviéres, bondissants de rochers en

gorges profondes, où l,ombre et la lumiére, se poursuivent,

au grés des nuages blancs qui, poussés par le vent du

nord, de courts instants, masque le soleil

C,est içi que demeurait, le **Domaine des Chênes** gardien

muet des secrets des souvenirs, et des odeurs du passé

Le **Domaine des Chênes** attirait désormais, la méfiance,

et la curiosité des passants, faut dire que l,histoire du

**Domaine des Chênes** n,était pas ordinaire

Chez les * félicien*, ont était riches, et paysans de pére en

fils, les patrimoines s,additionnaient, mais ne se divisaient

pas

**Le Domaine des chênes** que deux siécles honnoraient,

était là, imposant, campé sur ses solides fondations,

indifférent au temps qui passe

Prét pour l,éternité

Combien de jours avaient éclairé ces vielles pierres ?

Et combien de soirs obscurs avaient sur elles fait danser

les ombres de la nuit ?

Sur le flan gauche de la maîtresse batisse, les écuries aux

lourdes portes de chêne, abritaient un important troupeau

de vaches laitiéres, et deux énormes boeufs roux,

condamnés a tirer la charrue, qui inlassablement, retournait

la terre en sillons, brillants et réguliers, où pousserait, le

blé

l,orge, et l,avoine

On les attelaient aussi aux lourdes charrettes en bois, aux

roues cerclés de fer, qui craquaient, et grinçaient à chaque

tour, alourdies du poids des foins , qu,on engrangeait, en

prévision de l,hiver

Venait ensuite l,écurie des cochons, eux, on les

engraissaient pour qu,en Février ils finissent dans la

cuisine, sur de longues perches de frêne

IL y avait enfin l,écurie de **Fleur** la jument grise, elle

n,était là que pour la calèche, et les promenades du

Dimanche matin, où la famille *Félicien* assitait à la messe ,

.Chez les **Félicien**on coyait en Dieu