Première Fois
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Description

1 La première fois on l'attend tous et toutes. Moi aussi je l'attendais. Mais avec de l'amour. Elle est arrivée au détour d'une rue à sens unique. On se dit que dans la ville rose, tout sera beau rien ne vous arrivera. La tromperie est si maligne dans son genre. Nous faire croire de la merde en boîte, ça, elle sait. Un peu trop d'ailleurs. Moi elle m'a eu. Me faisant croire que le prince charmant viendrait doucement prendre cette pierre précieuse qu'est mon vagin. La connasse s'est bien foutu de ma gueule quand elle m'a mit la réalité devant le nez. Me faisant sentir l'odeur putride de la vie. Elle a condamné mes rêves et mes désirs au détour d'une ruelle. Mise au pied du mur devant l'avidité. Je rentrais chez moi, un soir d'hiver. Les pieds dans la neige la tête remplie de musique avec mon baladeur. Je ne m'étais pas dis à ce moment là que je devais craindre cette sombre ruelle. J'avais pour habitude de passer par là. Croyez bien que maintenant il n'en est rien. C'est arrivé si vite. Une ombre derrière moi, une voiture sans phare. La musique trop forte dans mes oreilles m'a trahie. Le mec m'a chopé par les bras, un autre est descendu de la voiture et ils m'ont embarqué avant même que je ne comprenne. Quand j'ai voulu crier, ils m'ont asséné une gifle. Ma joue s'en souvient encore. Je ne sais pas pendant combien de temps on a roulé. Ils m'ont bandé les yeux avec ce qui me semblait être une ceinture. J'avais les mains attachés aussi.

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Publié le 25 mars 2013
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Langue Français

Extrait

1
La première fois on l'attend tous et toutes. Moi aussi je l'attendais. Mais avec de l'amour. Elle est arrivée au détour d'une rue à sens unique. On se dit que dans la ville rose, tout sera beau rien ne vous arrivera. La tromperie est si maligne dans son genre. Nous faire croire de la merde en boîte, ça, elle sait. Un peu trop d'ailleurs. Moi elle m'a eu. Me faisant croire que le prince charmant viendrait doucement prendre cette pierre précieuse qu'est mon vagin. La connasse s'est bien foutu de ma gueule quand elle m'a mit la réalité devant le nez. Me faisant sentir l'odeur putride de la vie. Elle a condamné mes rêves et mes désirs au détour d'une ruelle. Mise au pied du mur devant l'avidité.  Jerentrais chez moi, un soir d'hiver. Les pieds dans la neige la tête remplie de musique avec mon baladeur. Je ne m'étais pas dis à ce moment là que je devais craindre cette sombre ruelle. J'avais pour habitude de passer par là. Croyez bien que maintenant il n'en est rien. C'est arrivé si vite. Une ombre derrière moi, une voiture sans phare. La musique trop forte dans mes oreilles m'a trahie. Le mec m'a chopé par les bras, un autre est descendu de la voiture et ils m'ont embarqué avant même que je ne comprenne. Quand j'ai voulu crier, ils m'ont asséné une gifle. Ma joue s'en souvient encore. Je ne sais pas pendant combien de temps on a roulé. Ils m'ont bandé les yeux avec ce qui me semblait être une ceinture. J'avais les mains attachés aussi. Je les entendais rire de moi. M'appelant "leur nouvelle petite chienne". Les larmes coulaient le long de mes joues en continue. La peur s'emparait de mes entrailles. "aidez-moi".  Arrivéà l'endroit où ils avaient prévu je ne sais quelle torture à mon égard, ils me prirent comme un vulgaire sac pour me sortir de la voiture et me balancer à terre. Mes membres me torturaient sous le choc. Tant bien que mal, les mains toujours liées l'une à l'autre, j'essaie de me relever. Me débattant pour enlever la ceinture qui m'écrasait les yeux dans leur orbites. Observant l'endroit dans lequel je me trouvais, je cherchais vainement une issue de secours pour fuir ce lieu. Ils bloquaient la seule sortie possible. Leurs rires résonnaient dans l'entrepôt. Ils étaient quatre, et le plus petit, un brun, se ramena devant moi cherchant a me toucher. empoignant mes seins, je lui mis un coup dans les couilles en hurlant de rage. il se recroquevilla sous la douleur, gémissant comme un gosse en se tenant les boules. Les autres arrivèrent avec une ficelle cherchant a m'attacher sur une table. J'étais coincée. Je me mis à courir dans tous les sens, cherchant à fuir ces monstres. Les menottes me sciaient les poignets et je n'avais nul endroit où me cacher. A force d'épuisement, ils arrivèrent à me tenir. L'un enleva les menottes, j'essayais de leur donner des coups mais ca ne servait à rien. Ma force contre la leur de valait rien. Les deux autres m'étalèrent sur la table comme une vulgaire nappe. Ils s'affairaient à m'attacher avec la ficelle tendis que je gigotais en hurlant de haine. Mais ils étaient plus nombreux, plus fort aussi. Je me suis donc retrouvée attachée à cette foutue table, impuissante. J'avais les bras et les jambes écartés. Je ressemblais à une poupée gonflable sur laquelle on s'apprête à jouir. La porte ouverte à leur mauvaises intentions. Celui qui c'était pris un coup par mes soins se vengea d'une gifle qui mal placée me fit saigner du nez. Il ricanait, fier de lui, pendant que les autres s'acharnaient sur mes vêtements. En à peine trois minutes j'étais nue. Mes habits ne ressemblaient plus qu'à un tas de tissus déchiré à côté de moi. Les liens commençaient à me brûler la peau. Je pensais que là, c'était le fond de l'enfer et de l'humiliation. Mais je me trompais. Encore.  onpeut faire pire que l'enfer. On peut faire, eux. Ces cochons aimaient le sang, la violence. Je ne sais pas si j'étais leur première victime. A priori non, car le lieux était plutôt bien aménagé. Et au vu de l'aisance qu'ils avaient dans leurs gestes, je ne pense pas. les quatre mecs, mes bourreaux, me privant désormais de l'innocence, s'amusèrent d'abord à me cogner. coups de poings en mitraillettes dans le ventre, gifle à répétition sur le visage. Je crachais du sang pendant qu'eux bandaient devant ce spectacle. Pendant qu'ils me lacéraient de coups, un par
un, ils mirent à nu. Révélant ainsi leur queue dure. Le gout du sang et la vue de leur sexe me donna envie de vomir. Ils affichaient leurs verges fiers comme des taureaux près à saillirent la génisse que j'étais. Leurs mains me griffaient le corps rougis par les coups et le sang qui coulait. Je ne pu retenir l'envie de vomir. La gerbe recouvrait mon corps a présent. Se mêlant au sang et aux larmes. Ils savaient où frapper pour me faire mal sans pour autant m'endommager de trop. Je ne sais pas combien de temps cette torture inquisitrice à durée. Assez longtemps en tout cas pour qu'ils giclent sur moi, remplissant ma peaux de sperme. Après leur ébats, ils partirent, me laissant nue avec le petit nerveux que j'avais castré. Il se mit à m'insulter en discontinu sans se soucier du fait que j'étais remplie de leur substance, et de ce vomi nauséabond. "salope bonne qu'a être tronchée, tu vaut pas mieux qu'une pute..." Las de tout cela, la fatigue pris le dessus et je m'endormis, toujours accrochée à ma table.  Jefus réveillée par la nourriture qu'ils me balançaient à la gueule. Ils étaient installés autour de la table, deux chaises de chaque côté, et se servaient de mon corps partiellement nettoyé comme d'assiette commune. "Eh la connasse, t'as faim ma petite pute". Sans même que je réponde, l'un d'eux m'enfonça un bout de sandwich dans la bouche m'obligeant à manger. Un goût immonde se propagea dans ma bouche. Ils avaient pissés dessus. Bande de batards. Le castré appuya sur ma gorge pour que j'avale. Me forçant à mâcher cette nourriture. Le goût ne passait pas. Je vomis le tout instantanément. Couvrant mon visage de gerbe à la pisse. J'essayais une nouvelle fois de me débattre et de fuir, mais en vain. Ils m'assommèrent avec une batte de base-ball. L'évanouissement à du bon. Oubliant l'endroit où l'on se trouve, laissant vagabonder l'esprit ailleurs que dans cette nouvelle prison. Je me plaignais de mes parents; "ces vieux dinosaures qui ne pigent pas mes besoins de future femme." qui m'interdisaient de sortir où de traîner dans les rues avec mes amis. Je n'étais pas une enfant rebelle. J'exécutais leurs ordres en boudant car je ne comprenais pas leur réaction. Une prison dorée vaut mieux que tout ce qui se passe dehors finalement. J'aspirais à retrouver ma chambre, mon chat et mon chieur de petit frère. tout cela me manquait. Arrive alors le fameux mot : "pourquoi". Que veulent-ils, pourquoi moi ?! J'ai rien demandé à la vie pour mériter ça. Je voulais juste vivre encore innocemment pendant quelques années.  émergeantdu col-tard sans même savoir l'heure, le jour et combien de temps j'étais restée évanouie, je regardais autour de moi. Le petit nerveux que j'avais castré auparavant était encore tout seul, fumant sa clope devant l'entrée, les yeux rivés à l'extérieur. Le hangar vu de ma table n'avait pas l'air pas trop mal aménagé.Je me situais à peu près au centre de la pièce. Sur ma gauche je pouvais distinguer cinq lits. Quatre lits simples séparés par des petites commodes et alignés en rang contre le mur. Rien de particulier sur ceux-ci si ce n'est le bazar de fringue éparpillé ici et là sur chacun d'eux. Le cinquième me paraissait bien plus étonnant. C'était un grand lit double avec des armatures en ferrailles assez joliment faite. Le lit en soi n'étais pas inquiétant. Mais plutôt ce qu'il l'ornait. A chaque extrémité on pouvait voir des chaines avec des bracelets pour les pieds et les mains. pas de couette, juste un drap tâché. Coller à lui, une table de chevet où était posé différent instruments de tortures. Chaines, fouet, martinet, bougies, pince à linge... Rien de bien rassurant pour mon sort. Je détournais donc assez vite ma tête de cet endroit morbide pour me consacrer sur ma droite. Déjà un peu plus normale, car on pouvait y voir un canapé devant une télé qui avait un arrêt sur image d'un jeu vidéo. Un petit coin cuisine avec le strict nécessaire. Les murs par contre étaient placardés d'affiche pornos. A croire que mes bourreaux ne vivaient réellement que pour ça. Le petit nerveux a remarqué que j'étais réveillée et que je guettais partout autour de moi comme un animal apeuré. Il se ramena vers la table de chevet du grand lit, d'où il ouvrit un tiroir. Je pris peur, les larmes montaient de nouveau L'objet en main, il avança vers moi, lentement. Prenant le temps de garder le suspense, laissant cette horrible boule au ventre montrer jusqu'à ma gorge et me coincer la respiration. Et là, ce geste si précis, si net que je n'ai rien vu. A partir de ce moment, je portais un collier et une laisse. "Tu as bien dormi ma petite chienne ?" L'anse de ma nouvelles prison était noué à sa ceinture. Dieu, qu'ai-je donc fais pour mériter tel humiliation? Quand il m'aida à me relever, je me rendis compte que pendant mon inconscience, je m'étais pissée dessus. Ô Seigneur, vient en aide de ta créature. "Tu vas être sage ma petite chienne, sinon je te fou un coup de tazer dans le cul et tu vas le sentir passer, crois moi".Sortant le tazer, il me montra qu'il ne rigolait pas. "Ferme ta gueule connasse et exécute la moindre de mes envies". Il m'amena vers un coin de la pièce qui se situait dans mon angle mort quand j'étais encore sur la table. J'aurais préféré rester sur ma table. Dans le coin, il y avait juste un tabouret noir. Sur le dessus du siège élimé, on pouvait encore deviné l'idole qui était dessus. Marilyn Monroe. Encore un fantasme de mec sur une barbie. Il me soutenait sur le trajet entre la table et le siège de bar. Mes jambes ne pouvant faire leur travail. Je me mis à le regarder différemment avec cette attention qu'il avait pour moi. Il avait quelque chose... D'attachant il me semble. Il m'aida a m'asseoir, et m'apporta de quoi manger et surtout boire. Car j'avais très soif. Il se mit a me regarder manger; Allumant une clope et me reluquant en train de rassasié ce ventre torturé de la veille. Il commença à jouer au jeu du question/réponse, tout seul, toujours en me mattant, crachant sa fumée dans mon visage. "Tu as quel âge, 16ans,
17ans, à peine. On t'a choisi bien jeune. Mais ça me plait je dois l'avouer. Pas encore trop formé, j'aime les petits seins je trouve ça sexy. Mais par contre tu as un cul ma belle, à me faire bander direct. J'aimerais te la foutre. Te fourrer de ma queue par le cul. Mais on va attendre pour les présentation n'est-ce pas". Son sourire de requin m'ecoeura et le repas ne passait pas. Je revomis tout par terre, devant la chaise haute. Pour me faire passer le goût de ce vomi, il me proposa une cigarette. J'acceptais dans le simple espoir qu'il me laisse tranquille par la suite. Il se mit à continuer son monologue absurde de mec frustré. "On t'a jamais baisé toi. Ma petite chienne est encore pucelle. Je vais la souiller. Mais d'abord, on va jouer avec toi. Te montrer ton rang, que tu reste à terre à ramper. voilà ta place sale conne." La torture subie de ce qui me semblait être la veille, avait bien marcher sur moi. Je ne voyais plus signe révolte, mais plutôt une certaine acceptation de mon nouveau rang de "chienne". La cigarette me fit tourner la tête. Ça faisait du bien, ce brouillard dense qui s'accumulait devant mes yeux. Brouillant la réalité de ce qu'était devenu ma vie en l'espace de vingt-quatre heure. L'odeur que je dégageais commençait vraiment à me tordre les narines. Lui, il me reluquait encore. Ne cessant de passer ses yeux sur mon corps comme pour scanner mon image dans son esprit. Il plongea son regard dans le mien, je baissais la tête. Il s'agrippa à mon poignet et me traîna pour aller dehors. Il faisait jour mais gris. L'entrepôt était entouré d'arbres. Ma laisse toujours accroché à a son jean. D'un coup, alors que je regardais les arbres et prenais l'air frais, je sentis sur moi une chose glacée. Horrible sensation. Comme électrocuté par l'eau qu'il venait de me balancer au visage. Le froid pris mon corps d'assaut. Je grelottais, trempée et dehors en plein hiver. Alors qu'il me séchait dehors, il se mit à neiger. Le froid était une insupportable douleur. A l'intérieur, il m'habilla de sa veste et m'amena jusqu'au canapé où il se mit à jouer. Profitant de ce calme, je m'endormis, emmitouflé dans sa veste. Espérant juste de ne plus me réveiller. A mon réveil, je me rendis compte que le jeu était reparti. devant moi se tenait un miroir. On m'avait soigneusement bougé de place sans me réveiller. Je suis donc retrouvée sur la chaise haute, les jambes liées aux barreaux. les bras noués dans le dos. L'hargneux m'avait habillé d'une robe en latex rouge sang, avec un décolleté assez énorme d'où mes seins ressortais. A mes pieds, des chaussures bizarres, cadenassées au niveau des chevilles. Le talon était grand et fin, impossible de marcher avec. Si je me m'étais debout, je me serais retrouvée sur la pointe des pieds. Bonjour l'équilibre. Je ne vois pas en quoi ces artifices son "sexy". Maquillée comme une catin, rouge à lèvre de la même couleur que la robe, mascara crayon noir. Comment j'ai pu ne pas me réveiller. Il a dû me mettre un somnifère dans mon verre d'eau ou je ne sais quoi d'autre. Je me regardais dans le miroir. Une pute. J'avais toujours le collier. Dessus on pouvait lire " A jamais une chienne".Il m'expliqua que ce que j'avais au pied, c'était des ballets boots réservés pour les chiennes de mon espèce. Son visage avait changé. Il était devenu sévère et pervers. Quelles horreurs allait-il encore me faire subir? Je crois que, s'il est devenu comme ça, avec autant de haine envers les femmes, c'est qu'avant de rencontrer ses acolytes de torture, il n'a jamais eu l'amour d'une femme. Même pas de sa propre mère. En parlant d'eux, ils n'étaient toujours pas revenus. La télé indiquait vingt heure trente. J'ai dormis profondément pendant trois heures donc. Pourquoi m'infliger ce reflet de moi même. Je suis devenue contre mon gré un objet sexuel. Et lui, il restait me contempler comme une merveille du monde. Les yeux grands ouverts, il scannait encore mon image dans son esprit pour ne pas en perdre une miette. Puis il se leva en criant "Euréka!". En un seul pas il avait atteint le lit en fer et il se mit a fouiller frénétiquement dans le tiroir de la petite table de chevet. Il en sorti un autre collier avec une boule sur le milieu. C'était quoi ça encore ? Je ne tardais pas à le savoir. il m'enfonça la boule dans la bouche pressant sur mes lèvres pour la faire rentrer. Mes lèvres saignaient. La boule m'empêchait de déglutir. Son air de dépravé à l'abandon, épave raté d'une vie déjà consumé, avait enfin trouvé son chef d'oeuvre dans cette mise en scène où j'étais l'actrice principale. Il commença a se masturber devant moi. Mettant à vue sa verge gonflée par son imagination. M'obligeant à regarder son plaisir solitaire. D'un coup, la porte s'ouvrit a grand fracas, manquant de me faire tomber de ma chaise par un sursaut. Ils étaient revenus.Il continuait sa branlette. Pas du tout déranger par ses acolytes qui venaient de rentrer de leur périple. S'astiquant la nouille jusqu'à l'éclatement. Laissant son liquide se répandre partout sur le sol. Dans un bruit rauque de soulagement. Les bourses enfin vidées, il se leva l'air de rien pour les saluer. L'un d'entre eux, un rouquin aux tâches de rousseurs monstres, tenait un sac de course qu'il ouvrit fier comme un paon devant le petit hargneux. De ma chaise de pouf, je ne voyais rien. Ils se rapprochèrent ensemble du grand lit me laissant de nouveau seule, dans une sale posture. Bavant sur mes seins a cause de cette boule enfoncée dans ma gorge. Elle me brûlait les lèvres. Ces mecs là, ils ne pensent que la bite en érection. Leur masturbation cérébrale est devenue une drogue. Plombant leur crâne de piaf de cul, de nichons, de partouzes, de gang bang. Génération cocaïner par la liberté sexuelle. Il n'y a plus de charme, que des filles faciles. L'amour n'existe pas, juste le mépris de la "femelle". Et moi, j'étais leur chienne en laisse. Jouet faite de trous et de formes sur lesquelles ils font abruptement glisser leurs fantasmes. Le froid me sciait les membres, se glissant entre mes
chaines et ma peau fragile. Je ressemblais à une poupée. Ma mère me l'a toujours dit: "tu es ma jolie poupée et j'aurais toujours de l'amour pour toi". Sur le côté physique, c'est sur que j'ai été gâtée. Fine, avec des formes juste là ou il faut. Des lèvres pulpeuses et de grands yeux vert. Me cheveux était long. M'arrivant jusqu'au reins et chocolaté. Je sais que dans la rue on se retournait sur moi. Parfois, j'en jouais. Mais innocemment. Maintenant, je regrette d'être jolie. Je me dis que je paie pour la beauté que l'on m'a offert. Et je le paie cher. L'épuisement psychologique m'empêchait toutes rébellions. Ils avaient réussis à me casser. Il ne restait plus qu'à me façonner selon l'image qu'ils avaient de la femme. J'étais devenue leur nouveau meuble. Un jouet de leur perversion inhumaine. Un des quatre que je n'avais pas eu le temps d'observer s'approcha de ma chaise et la tourna vers le lit. Tout fier, il annonça tout haut: "Que le show commence.". C'est quoi ce délire encore. Il se passe quoi là?. Une scène de théâtre. Des caméras avaient trouvé leur place a chaque bord du lit, accompagnée de lumière dont les halos se braquaient sur le matelas. Les brutes se pavanaient devant leur nouvelles idées. Simulant des scènes et des positions de films pornos.Criant à tue-tête des orgasmes faux. C'était d'un pathétique. Je baissais les yeux, regardant les chaussures que j'avais aux pieds. Puis le petit hargneux se mit à crier "ACTION!" les autres arrêtèrent nette leur mascarade. La boule me donnait envie de vomir. La nausée frappait à nouveau à la porte mon estomac quasi vide. Et les voir interprété des scènes de ce genre, ça me retournait le l'appareil digestif. Quelle horreur. Le mot "action" me fit frissonner de terreur. Qu'allait-il encore m'arriver? Dans ma tête je hurlais "AU SECOUR!" mais dans ma tête, mise à part moi, personne ne m'entends. Dans un dernier espoir, j'essayais d'enlever mes liens. Mais ils étaient bien trop serrer et le froid n'arrangeait pas mon ultime force de fuir. Faite comme un rat dans son trou. Le gars qui avait auparavant tourné ma chaise pour me montrer leur oeuvre "sadienne" était blond. Il avait une tête de débile qui n'a jamais rien compris à la vie. Je suis persuadée que même additionner un plus un est contre nature pour lui. On aurait presque pu voir passer un poisson rouge entre ces deux globes oculaires. Une erreur de la nature qui ne devrait même pas avoir le droit de respirer. Surtout après ce qu'il fait en ce moment même.Il commença à défaire mes liens quand un grand musclé, impressionnant par sa hauteur vint le rejoindre pour l'aider. D'un seul bond je me suis levée pour me mettre à courir. Mais ces foutues ballet-boots me ramenèrent au sol éclatant mes genoux au sol. La gravité c'est vraiment pour les cons. Ils se marrèrent tous en coeur de cet étalage de merde dont je leur fis cadeau. Débile et musclé me prirent chacun sous un bras me brûlant les aisselles de leur mains sèches. Il me jetèrent sur le lit, m'attachèrent à nouveau. Écartelées par les chaines du lit. Les jambes ouvertes comme une salle de jeux gratuite. Puis il m'enlevèrent la boule. Ma bouche était ankylosée. Je n'avais plus aucunes sensations dans les lèvres. Je continuais de baver tout en cherchant à réveiller ma mâchoire. Le lit était moelleux. C'était au moins un bon point, mon dos appréciait cette "douceur" qu'on lui offrait enfin. Le petit hargneux s'approcha de moi, me donna un cachet en me disant: "prends, tu sentiras plus tes genoux te lancer, t'as dû sacrément te faire mal." Je pris le cachet et cinq minutes plus tard, pendant qu'ils discutaient une bière à la main, ma tête s'embruma. Je ne sentais plus mon corps comme si je le traversais, comme si je pouvais enfin fuir tout cela. Mon esprit se baladait dans mes souvenirs, dans cette époque où j'avais neuf ans. Mon premier baiser. J'allais tous les étés en vacances chez ma grand-mère. Entre les montagnes et les pleines verdoyantes. L'air n'y était pas étouffant mais il y faisait toujours très chaud. Heureusement qu'on avait les petits courts d'eau pour se rafraîchir. Je traînais toujours avec le petit voisin de ma grand-mère âgé de deux ans de plus que moi. On aimait se retrouver sur le bord de la rivière pour discuter de tout et parfois se baigner quand on avait vraiment trop chaud. A cette époque, fille ou garçon, ça ne compte pas vraiment encore. On s'amusait bien. On ne voyait pas autre chose qu'un copain ou qu'une copine pour jouer. Puis un jour, tout change. Et ce jour là, c'était avec lui. Bizarrement, on ne parlait pas. Il restait me fixer comme si j'étais une extra-terrestre qui venait de débarquer près de lui. Moi, j'étais gênée. Je regardais mes pieds dans l'eau, jouant avec le sable fin. Ça nous amusait bien avant de regarder nos doigts de pieds fripés par le courant d'eau glacé. Le soir, en rentrant on comparait nos orteils. On rigolait bien ensemble. Puis ce jour là où l'on ne parlait pas, il posa sa main sur la mienne. Surprise par le geste, je me suis mise a le regardée. quelque chose avait changé. Mon ventre formait doucement de petits papillons à l'intérieur de lui. Je le voyais autrement. Il a suffit d'un geste, puis d'un autre. De ses lèvres qui doucement se rapprochèrent des miennes. Et moi, comme Adam, acceptant le fruit du pêché que l'on m'offrait. La connaissance était là, dans ce baiser, entre ses lèvres douce. La vie changeait. Mon regard voyait ailleurs, autre chose. Je ne l'ai plus jamais revu après cet instant. Mais il a fallu d'un baiser au bord de la rivière. La rivière des souvenirs. Je venais de goûter à un nouveau bonbon, inconnu et que l'on savoure pleinement, rêvant d'en avoir un deuxième. Sucrerie d'antan à jamais gravée dans ma mémoire. Je n'ai pas cherché à savoir où il était parti et pourquoi il avait déménager. J'ai juste accepté son dernier cadeau. Son baiser d'adieu. Il s'appelait Andréa, Andréa mon premier baiser.Et voilàma première fois. Indescriptible douleur qui prend les entrailles. Comme si l'on vous arrachait le monde, la terre s'ouvrant en
deux sous vos pieds. Laissant apparaître les blessures, l'enfer et ses flammes qui s'en prennent à votre peau innocente. Consumant vos ailes lentement. On vous arrache à la nature humaine. On vous fait ombre. Le brouillard s'estompait. Le médicament se dissipait s'évaporant lentement pendant que je reprenais vie sur ce lit. J'aurais voulu rester dans mes songes, mes souvenirs doux sans aucunes larmes. Ils en ont décidé autrement. Depuis le début, ils décident pour moi. Ils s'affairaient ensemble devant moi. Deux de chaque côté du lit. La verge gonflée, leur baguette droite avec laquelle ils me giflaient en rigolant pour me réveiller. Me sortir de ma torpeur pour assister à ce théâtre dont j'étais leur actrice principale. Le petit hargneux leur fit signe que je reprenais conscience de l'endroit où je me trouvais. Écartelée pour l'heure de mon inquisition. Mon jugement allait donc arriver. Les trois s'écartèrent laissant place à mon bourreaux. Il monta sur le lit, me chevauchant comme une jument au sol et agonisant. Il s'entreprit de me lécher les seins. Faisant pointer mes tétons. Les mordillant jusqu'à y laisser une trace de sa mâchoire sur mes alvéoles.Avidement comme un enfant mort de faim il s'affairaient sur eux sans leur laisser le moindre répit. Il les torturait alors que je me tordais de douleur sous ces coups de dents. C'était désagréable ce picotement sur mes mamelons. Comme un choc électrique envoyé en pleine poitrine. J'allais en prendre pour mon grade. Je le savais. Je savais ce qu'ils voulaient et je ne pourrais rien y faire pour ne pas le leur donner. D'un coup il arrêta tout. S'occupant à présent de lécher mon ventre, me croquant les côtes. De la viande fraîche. Encore jamais utilisé. Le savaient-ils? Un escargot sur ma peau, bavant sur le moindre centimètre carré. Il ressemblait à ça. Il aurait pu être beau lui, s'il n'était pas comme ça. Il avait un certains charme, il faut se le dire. Mais il a choisis sa voie ne laissant aucune chance à ses proies. Si c'est ça faire l'amour, avoir un mollusque collé sur toi, décidément, je n'aime vraiment pas. Je n'étais pas au bout de mes peines. Apparemment, il y a pire que ça dans l'amour. Mais quoi? Sa langue atteignit mon pubis. Il se mit à le regarder, rentrant en lui son regard pour en observer les moindre détails. Moi, je l'ai déjà regardé dans une glace mon pubis. Et franchement, il ressemble à rien. Il est flétrit avant l'âge. Je n'ai pas encore de ride, que lui en a déjà. Je ne vois pas en quoi ça peut attirer ce trou qui plonge dans l'infini noirceur de chaque femme. Histoire de vice que je ne comprendrais pas. D'un coup, il l'inonda de salive en crachant dessus. Étalant sa bave de gastéropode sur mes lèvres flétrit. Beurk. Quel dégoût de sentir ça. Comment ça peut plaire aux femmes? Puis il se mit à le toucher. Je ne sais pas où exactement sa main est allée, mais j'eu un frisson presque de plaisir. Comme si je pouvais m'abandonner. J'avais la douce impression d'être dans des draps de soie où tout me paraissais voluptueux. Un bref instant de plaisir? C'était possible ça? Le débile lui dit que j'étais prête. Prête pour quoi? On peut m'expliquer avant d'agir? Non, ils ne pouvaient pas me dire. Ça leur aurait enlever tout le plaisir de souillure. Le petit hargneux s'engouffra entre mes jambes, la bite dans la main, en s'accroupissant juste devant mon vagin. Puis d'un coup sec, que ça fait mal! Il me pourfendu de son dard sans demander pardon. La déchirure était totale. voilà donc ma mort.Mon bûcher de leur vanité. Mon hurlement résonna dans tout le hangar. Ça les faisaient rire d'entendre ainsi ma souffrance. De part et d'autre, il me scalpa de son sexe. Ouvrant en grand les portes qui voulaient rester close à toutes choses. Les larmes me brûlaient à nouveaux les yeux. Puis dans son élan, il se mit à faire des va et viens de plus en plus rapidement. Introduisant la douleur dans cette acte que l'on dit magnifique. Un accord entre deux corps. La pure blague de l'année. Comme si cela pouvait être agréable! C'est comme les contes fées, alors. Le prince charmant, ce n'est qu'une pub pour connasse. J'étais donc une connasse. Et me voilà écartelée, se faisant comme ils le disaient en rigolant; "troncher". Ses à-coups coupait ma respiration. Si seulement j'avais pu arrêter de respirer à ce moment là. Avant que les autres arrivent, un par un, après avoir jouis en moi ou sur moi, ils passèrent. Enfonçant toujours plus loin leur sexe dans l'antre de leur plaisir et de mon enfer. eux au paradis, moi dans les flemmes entre Satan et Lucifer. Plus ils y passaient, plus le sang coulait. Il giclait même parfois quand ils y allaient trop fort. Ils trouvaient ça excitant. Je sentais des poignards s'enfoncer en moi, se déchaînant dans ce trou de malheur qui les attire tant. Soyez maudit bande d'enfoiré. Que la mort vous laisse souffrir à petit feu, vous ôte tout espoir, tout bonheur. Mourrez dans la souffrance comme vous faites mourir vos victimes. Alors que le débile s'activait dans mon vagin, le musclé se mit en tête de fourrer sa bite dans ma bouche. Me baisant la gorge et m'empêchant de respirer. La salive et les larmes recouvraient mon corps. Souillée jusqu'au dernier souffle. Crevez en enfer. Que Satan vous prenne le cul comme vous prenez la bouche. Enflures. Crevures. La rage m'empoignait le coeur. La haine me prenait le corps. Aucun échappatoire. Après avoir été une poupée-pute, me voilà maintenant en poupée gonflable ne pouvant répondre de rien, subissant simplement ce gang bang. Pour couronner cette scène, l'hargneux avait préparer un sceau au fer blanchit par le feu pendant que les autres jouaient sur moi. Il enfonça la barre dans ma cuisse. Je me crispais sous la douleur. Contractant mon corps, mordant dans la verge du musclé qui se mit à hurler. D'un coup, arriva sa main qui rencontra ma joue. Me giflant d'un aller-retour qui me sonna. Dorénavant sur ma cuisse, j'ai la signature "ma chienne" trônant insolemment sur moi. Ricanant. Ils me gardèrent encore trois jours. Léthargique,
je n'avais plus de force. Ils me laissèrent cependant tranquille dans un coin, enchaîné. M'apportant par moment à manger. Ils se regardaient la vidéo en boucle. M'obligeant à regarder mon "formidable dépucelage". Ça, c'était leur point de vue. Puis, les trois repartirent. Me laissant une journée entière seule avec l'hargneux. Il jouait. Scotché devant sa télé, tuant des zombies. Puis, il arriva vers moi, et il me dit : "Je ne savais pas que tu étais vierge. Je suis fier d'avoir été le premier. Tu verras, un jour tu aimeras ça toi aussi. Tu es une chienne après tout. Et les chiennes, elles ne savent que montrer leur cul pour en prendre un coup par derrière et l'autre par devant.". Connard. Les trois autres arrivèrent en fin de journée, une fille entre les mains, un sac sur la tête. Elle pleurait, comme moi. Elle avait peur, comme moi. C'était son tour. Le mien était terminé. Ils l'attachèrent à la table. Puis virent vers moi, défirent ma chaîne. Je me retrouvais alors dans leur voiture. A nouveau. La libération était-elle proche? Je n'imaginais même plus ce moment. Alors qu'ils roulaient, ils me balancèrent par la portière. Mon corps se mit à rouler sur la route, puis atterrit sur le bas côté. Balancée comme un mouchoir. Je pensais qu'une fois libérée j'aurais été soulagée. Que l'instinct de survit allait prendre le dessus. Que j'aurais pu retrouver la route de chez moi. Les rêves sont beaux. Mais vraiment illusoires. Au lieu de cela, je m'endormis dans le fossé. Exténuée. Quand je pris conscience qu'ils n'étaient plus là, je me rendis compte avec horreur que je m'étais habituée à eux. Qu'ils avaient été pendant tout ce temps un repère. J'étais perdue. Mon entre cuisse était encore en flamme. La brûlure me grattait sans cesse. Je me mis à enlever mes vêtements. Me retrouvant nue. Gardant les tissus dégueulasse dans les mains, j'avançais dans le bois. Pour aller où? je n'en sais rien. Il fallait que j'y aille en tout cas. Puis je vis un arbre. Et là, j'ai su ce qu'il me restait à faire. Avec ma ceinture, je me suis pendue dans ce bois. Je mis fin à mes jours en m'étranglant. Ça ne m'a pas fait mal. Je n'ai pas agonisé comme je l'ai fais pendant ce temps avec eux. je ne voyais que cette issue. Aucune reconstruction n'est possible après la destruction. Pas sur un sol meuble qui se transforme en sable mouvant. La mort est venue me chercher. Me libérant de leurs actes impunis. La justice n'a pas été faite. Ce sont les faibles qui partent les premier. Et le soulagement vint à ce moment là. Au moment ou la mort est arrivée. Au moment où je mis fin à mes jours. Je vous écris cette histoire post-mortem. Pour vous dire que la première fois n'est pas celle que l'on attend. On aura beau l'imaginer, la regarder sous tous les angles, la façonner, la rêver, ça ne changera rien. La première fois détermine qui vous allez être. J'ai rêvé de ma première fois comme un moment idyllique, en douceur, avec passion. Les rêves sont justes de faux espoirs. Eux, ils ont décidé de ma vie. Surtout de ma fin. Ils savaient d'avance qu'ils m'amenaient à la mort. Mon train de vie c'est arrêté à une gare d'où il ne repartira plus. Je suis partie l'âme torturée, cherchant la paix dans le silence. Je ne sais pas ce qu'est devenue la fille après moi. Peut-être avait-elle plus envie que moi de vivre. Peut-être qu'elle avait déjà connu l'amour pour s'en faire une idée et ne pas sombrer à cause d'eux. Peut-être qu'elle s'est battue. Ou pas.
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