RÉVÉLATION: SÉDUCTION (PROLOGUE) (EN ÉCRITURE)
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RÉVÉLATION: SÉDUCTION (PROLOGUE) (EN ÉCRITURE)

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Description

Voici le texte d'introduction du deuxième tome de Révélation: Séduction
(Projet en écriture)

Informations

Publié par
Publié le 02 décembre 2013
Nombre de lectures 49
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

RÉVÉLATION : SÉDUCTION
PROLOGUE
Non loin de la petite ville d’Aksoum, sur les terres qui aujourd’hui seraient appelées l’Éthiopie, le soleil se lève
déjà avec toute sa puissance. Les rosées matinales s’évaporent rapidement sous la chaleur de l’été. Les âmes s’agitent déjà tout autour de la ville à transporter de l’eau. Plusieurs ont déjà quitté leur demeure pour les champs afin d’y cueillir des dattes et des olives avec lesquelles ils feront de l’huile qu’ils vendront pour la plupart au marché. Les routes commerciales de du Moyen Orient offrent des opportunités immenses depuis que les romains ont séparé les grandes régions d’Arabie en trois. Toutefois, ils sont partout et nul ne peut échapper à leur contrôle.
Ce matinlà n’est pas ordinaire pour le petit Tamihj. D’ordinaire il erre ici et là ne cherchant qu’à faire les cent coups. De toutes les époques les jeunes enfants ne changent pas. Son espièglerie le mena à l’endroit où réside un homme mystérieux. Cet homme, on dit de lui qu’il n’est pas d’ici, de la région. Il a le teint plus pâle que les autres et il parle des langues bizarres. Tamihj et ses amis ont souvent tourné autour de cet endroit, mais ils avaient trop peur pour s’en approcher. Pourtant, ce matin il est là tout près. Pourquoi donc? Il n’est sait rien. On ne se questionne pas trop à cet âgelà. On suit son instinct, point à la ligne.
Tapis dans des buissons à l’affut du moindre mouvement, il attend. Cet homme finira bien par donner un signe de vie, s’il est bien là, car depuis un certain temps ce vieil homme n’apparaissait plus au village. Il n’y venait pas souvent, mais bien même son absence a été remarquée de tous. Certes, il était vêtu comme tout le monde avec sa longue chamma, une sorte de toge tissée en lin et ceinte d’une étoffe de lin à la taille. C’est plutôt sa longue barbe blanchâtre et sa peau très pâle qui ne le laissait pas passer inaperçu. D’où venaitil s’il n’était pas des nôtres se demandaitil. Tamijh avait entendu dire par ses
parents qu’il venait du nord. Arrivé il y a de cela quelque dizaines d’année, seul. Il s’était installé non loin du village avec l’accord des chefs. On le disait bizarre, car chaque matin lorsqu’il était vu, il s’assoyait sur une
roche et levait les bras vers le ciel et criait des mots que personnes ne comprenait. Bref, pour Tamijh il était tout simplement bizarre.
Ce matin, il ne le voyait pas encore, mais à un moment quelque chose attira son attention de l’autre côté de la maison de l’homme bizarre. De la poussière s’élevait du sol, mais il ne pouvait pas voir de quoi il s’agissait. Il resta immobile voire ce qui allait arriver. Des chevaux, il entendit des chevaux. Au bruit qu’ils faisaient, ils étaient au moins cinq se disaitil. Il ne voyait toujours pas qui les montait. Puis, il entendit la voix de l’homme bizarre crier des paroles qu’il ne comprenait pas comme celles qu’il prononçait lorsqu’il s’assoyait sur les roches. Subitement il vit sortir le vieil homme qui semblait affolé de chez lui. Il courait avec peine, il fuyait. Il fuyait quoi? Deux hommes sortir derrière lui et le suivait, mais ils ne couraient pas. Le vieil homme n’avait plus la force de courir. Ces hommes marchaient et ils semblaient aller aussi vite que lui. Puis deux autres et finalement un dernier apparu au travers des rayons du soleil qui perçait à travers le toit en roseau qui surplombait le devant de la petite maison. Il l’entendit crier « Ramenezle moi! ».
Les deux premiers hommes l’avait rattrapé sans effort et ils le poussaient jusqu’à l’homme qui semblait leur chef. Le vieil homme n’offrait aucune résistance, mais il continuait de parler en cette langue étrangère. Le chef lui posait des questions, mais le vieil homme ne semblait pas lui répondre. Il tenait ses bras serrés contre sa poitrine. Il tenait quelque chose enveloppé dans du tissus de lin brut. Il le serrait si fort que même lorsqu’un des hommes voulu lui enlever tout le corps du vieil homme suivait le mouvement de tiraillement. Sans avertissement, le chef
sorti une épée de sa ceinture et sans hésitation, d’un grand mouvement s’élança et trancha la tête du vieil homme. Son corps et sa tête tombèrent sur le côté et de la couleur
donnait une nouvelle teinte à ses vêtements. Tamihj n’avait juste une envie, celle de courir de s’enfuir, mais il n’arrivait pas à bouger un seul de ses petits doigts. Il était cloué sur place.
Un bruit soudain vint briser le silence de cette horreur dont il venait d’être témoin. Le petit Tamihj n’avait jamais été témoin de violence. Son peuple ne souffrait pas de cela. C’était un peuple pacifique. Quelque chose bougeait non loin d’où il se tapissait juste à sa gauche. Puis un autre bruit à sa droite. Il tremblait, mais il garda le silence. Il entendit le bruit presque silencieux d’un sifflement puis d’un autre et encore un autre. Des flèches puissantes étaient tirées de par les buissons pas très loin. Elles atteignirent les hommes du premier coup, chacune d’elles. Leur corps s’affaissa lourdement sur le sol poussiéreux juste à côté du vieil homme. Ceux qui avaient tiré ces flèches sortir des talus. Ils étaient grands. Ils portaient des habits noirs et des capuchons couvraient leur visage, mais il put en distinguer un parmi les autres. Il avait la même teinte de visage que le vieil homme. Ils se dirigeaient tout droit vers ceux qu’ils venaient d’abattre. Ils fouillaient leur corps, mais ne toucha pas à celui du vieil homme. Puis un des hommes parla aux autres et ils s’en allèrent sans rien apporter avec eux. Tamihj comprit tout de suite que ce n’était pas des voleurs. Des assassins? Bien qu’il n’en ait jamais vu auparavant, il avait entendu des histoires qui parvenaient
de l’autre bout du monde que les caravaniers racontaient lorsqu’ils passaient par le village.
#
Quelques mois plus tôt dans la capitale de la Phrygie, aujourd’hui la Turquie, se tenait le concile du même nom que la ville, Laodicée. À quelques kilomètres de la mer Égée, Laodicée était une ville très ouverte intellectuellement et culturellement puisqu’elle se situait sur la route de l’est entre Colosse et Éphèse. De plus, elle était une des premières églises du début de la chrétienté dont Paul, un des disciples de Jésus, avait accusé d’être tiède dans sa foi, du fait même qu’elle
accueillait en elle des gens qui provenait de beaucoup de région et de cultures différentes. Elle devait être
conciliante.
La dernière réunion de ce concile fut aussi sombre que le temps du jour. Il faisait froid pour cette période de
l’année. Derrière les portes de cèdres d’un des offices où avaient lieu les réunions se tenait un dernier entretient. Les Évêques de la jeune Église s’étaient mis d’accord sur un point. Les écrits qui n’avaient pas été retenus afin de constituer le cœur de la doctrine chrétienne allaient devoir disparaître. Les anges qui étaient l’idée maitresse de certains étaient menaçants pour les premiers croyants aux yeux des Évêques. Ils craignaient que les chrétiens ne s’écartent de Jésus le Christ et surtout de leurs enseignements. Pour eux, le salut des Hommes passaient par la foi en le Christ et son message. Tout ce qui pouvait entraver cela devait être éliminé.
Ils conclurent que les écrits apocryphes, ceux qui n’avaient pas été retenus par le concile devaient être retrouvé et leurs auteurs traiter avec la plus sévère attitude. Ils envoyèrent des ordres de chasseurs aux quatre coins du territoire chrétien et de toutes les régions qui cernaient la Méditerranée. Leur retour ne devait s’effectuer selon que leurs missions avaient été accomplies, pas avant ou pas du tout. C’est ainsi qu’un de ses groupes d’hommes se rendirent à Alexandrie, puis empruntèrent la route de l’orient du Sud jusqu’en Arabie Saoudite. Traversèrent la mer et se rendirent à Aksoum. Ils avaient eu vent qu’un de ces auteurs se trouvaient dans cette région. Ce dernier dont une partie des écrits se trouvait entre les mains des Évêques avait fui Éphèse plusieurs années. Sans doute avaitil eu la vision du sort qui l’attendait suite aux vérités qu’il couchait sur ses parchemins. Il savait que la visite qu’il avait reçue d un Être exceptionnel le rendait fragile aux jugements des dirigeants de la jeune Église du Christ. De plus, cet Être venu d’ailleurs lui avait dicté son chemin. Le vieil ne pouvait que mettre sa confiance en ce destin inspiré des choses qui le dépassait et il avait foi en Dieu.
#
Encore de longues heures avant le midi. L’astre du jour ne l’attendait pas pour briller de tous ses feux. Toutefois Tamihj resta dans les ténèbres encore un moment. Il demeurait assis la tête sur ses genoux. Ses vêtements mouillés de ses larmes séchaient presqu’instantanément. Ce dont il avait été témoin alla l’accompagner le reste de sa vie.
Néanmoins, outre l’horreur dont il avait été témoin, quelque chose en lui s’éveillait. La curiosité est cette chose qui vient nous souffler aux oreilles et ce peu importe les circonstances. Il essuya ses yeux trempés puis se leva. Il descendit la butte sur laquelle il avait été témoin de toute la scène. Le cri des oiseaux, le sifflement des insectes, ni même les mouches qui l’assaillaient n’existaient. Il était subjuguer à la fois par la peur et l’insatiable curiosité qui s’emparait de lui. Il s’approcha lentement. Ses yeux avaient peine à rester ouvert tant son esprit tentaient de s’éviter de voir ces corps mutilés étendus devant lui. Il marcha parmi eux un petit pas à la fois. Il avait peur, oh oui il avait peur. Encore plus fort était son désir de savoir. Le corps du vieil homme allongés, baignant dans une mare de sang n’avait pas lâché ce qu’il tenait avant sa mort. Ses bras croisés sur la toile de lin étaient sa dernière garde, le dernier message que leur propriétaire leur avait dicté avant de partir.
Le jeune Tamihj s’enfonçait à la surface de cette terre boueuse par la vie des hommes qui l’avaient quitté. Soudainement, il glissa et tomba sur le corps du vieil homme. Ses petites mains avaient rejoint celles de l’homme. Elles étaient encore chaudes et presqu’en vie. Au touché il comprit ce qu’il tenait aussi ferme. Un livre, du moins cela lui ressemblait beaucoup. Il n’en avait jamais tenu un dans ses mains, mais il savait les reconnaitre. Il l’empoigna et tenta de le retirer de la garde du vieil homme, mais il ne lâchait pas prise. Il s’appuyait sur son corps et poussa d’une main tandis qu’il poussait de l’autre. D’un ultime effort il l’arracha brusquement. Sous l’effet de l’effort, il bascula en arrière et tomba assis
sur le sol boueux. Il avait la victoire, il le tenait. C’était à lui maintenant. Tenant le paquet de lin sur ses genoux, il le libéra de ses habits.
L’odeur du sang s’élevait et lui empoignait le nez, malgré la petite brise qui faisait vaguer les bandes de lin tissé qui couvraient les fenêtres la petite maison de chaux. Il resta néanmoins cloué sur place comme s’il était envouté par une force invisible. C’était un livre. Une pile de papiers aux bords inégaux étaient attachés par un mince cordage qui liait aussi les deux pièces de cuir d’agneau. Ce cuir avec dû être martelé longtemps pour être aussi souple. Il y avait des inscriptions sur le dessus, mais il ne pouvait pas les lires, même s’il avait su le faire. Un assemblage étrange de symboles qu’il n’avait jamais vu auparavant. Il glissa ses petits doigts sur la couverture, puis l’empoigna. Il ouvrit le livre et l’intérieur, ses pages étaient écrites avec d’autres symboles, différents des premiers. Tout cela restait un mystère pour lui. Même s’il ne pouvait en déchiffrer le contenu, il demeura subjugué par lui. Il resta quelques minutes à contempler cette œuvre. Cette dernière lui appartenait maintenant. Il se leva finalement et quitta ce lieu maudit, sans jeter un seul regard derrière lui.
Il marcha quelques minutes vers l’ouest. Pas tout à fait en direction de son village. Un petit détour s’imposait. Ce livre, ce trésor il le garderait pour lui seul se disait il. C’était sa découverte et personne ne lui enlèverait, non personne. Non loin de son village était situé les collines de Mahège. Ils les avaient découvertes il y quelques mois et c’était son endroit préféré, car personne n’y venait. Curieusement il n’y avait pas d’arbre, par de verdure, pas de vie qui couvrait cet endroit. Son père lui avait raconté qu’une source d’eau à ses pieds était si aigre que rien ne pouvait s’y abreuvé. Aucun animal, aucune plantes ne survivait plus de trois heures après s’en être abreuvé. Tamihj connaissait les moindres recoins de ces collines et surtout où cette source coulait.
Après avoir grimpé quelques mètres, une ouverture brisait la paroi rocheuse. À peine plus grosse que lui. Il se
glissa à l’intérieur. C’était son palais royal, son refuge personnel. L’espace intérieur de l’endroit n’était pas très grand, mais pour un petit de cet âge cela semblait immense à ses yeux. Il y avait apporté tous ses trésors, ses découvertes. Parmi eux, une jarre d’eau que des caravaniers
avaient laissé tomber par hasard sur la route qui menait au village. Heureusement elle ne s’était pas brisée dans sa chute. Il l’avait ramassé et amener dans son palais. Tamihj, y versait de l’eau qui se conservait à la fraiche. C’était d’une grande valeur en ces journées chaudes de l’été.
Après s’être rafraichit de son eau, il agrippa les deux anses puis fit basculer la jarre. Il vida son contenu sur le sol. Il prit le livre de cuir et le tordit péniblement en le forçant dans la jarre. Il prit soins de ne pas le laisser tomber à l’intérieur complètement sinon il n’allait pas pouvoir le récupérer sans devoir la briser. Il replaça le linge sur le goulot et enfonça le bouchon de bois bien en place. Sans attendre il quitta pour se rendre à au village. Ses parents bien qu’habitué à son absence allaient quand même s’interroger à savoir où il était bien passé.
Le soir venu, Tamihj fut en proie à une intense fièvre. Sa mère resta auprès de lui toute la nuit, mais il ne vit pas
l’aube du lendemain. Personne n’aura jamais su ce qui était responsable de cette fièvre morbide. Ce genre de malaise était bien courant en ces temps, mais celleci avait été agressive hors du commun. Le pauvre petit Tamihj a quitté ce monde avant même de pouvoir jouir de ses fruits. Il emporta avec lui le secret du massacre du vieil homme et de ses assaillants. Le livre quant à lui allait demeurer caché aux yeux des hommes pour des milliers d’années. Le village nourrit par l’évolution des hommes s’agrandi et la cachette de Tamihj fut enseveli sous poids de la cité qui la recouvrait.
Des écrits de même nature ont été découvert tout long du vingtième siècle à plusieurs endroits dont le moins populaire site de Nag Hammadi en Égypte et celui de Qumrân sur la rive nordouest de la Mer morte qui avaient exposé des manuscrits qui font encore aujourd’hui de forts
intéressants sujets de recherche partout dans le monde. Ils provoquaient aussi de nombreuses controverses notamment dans le milieu religieux. Certains auteurs s’étaient emparés de cette manne d’attention mondiale pour en exploiter le sujet dans leurs créations. Toutefois, ils n’étaient pas les seuls à s’y intéresser. L’Église s’étaient engagé à trouver tous ces vestiges du passé et soit de les discréditer ou de les faire disparaître, selon ce qui semblait le plus pratique et le moins dommageable pour l’assurance de son pouvoir sur les Hommes. Néanmoins, il existait des groupes bien plus sombres et bien plus secrets qui ne demandaient qu’à en dévoiler les contenus à des fins plus qu’évidentes même aux yeux des profanes.
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