The life is a dream, but to dream is not to live.
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Description

Mélange d'actions et de suspenses avec des touches d'humour. Les avides de lectures fraîche seront heureux.

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Publié par
Publié le 19 août 2011
Nombre de lectures 638
Langue Français

Extrait

Chapitre I scène 1 : La parole est l'ombre de l'action.
Non, C'est vraiment sérieux ? Encore une fois il eu un lag, c'est-à-dire un
ralentissement du serveur. Ce qui permit à mon ennemi de m'exploser avec une grenade
à fragmentation.
Je faisais une partie de jeu vidéo sur ''
call of duty : black ops
'' avec des amis
comme à mon habitude. Après une journée de cours il me fallait toujours quelque chose
pour me détendre, et les jeux vidéo répondaient le mieux à ce besoin. Je suis un cadet
typique, 1m75 couronné de cheveux bruns noirs ne tombant pas sur mes yeux mélangés
de vert et de bleu, un regard malicieux. Même si je suis un sacré joueur de jeux vidéo
j'avais une corpulence qui ne laissait pas à désirer. Je pouvais me plaindre néanmoins de
perdre cette partie, ce qui me déplaisait car perdre n'était pas dans mes options. Cet
échec me fit quitter la console pour aller me coucher, le lendemain restait ma dernière
journée de cours de la semaine, alors patience gagnera son dû. Je me coucherai tard le
lendemain.
En sortant de ma chambre je croisai ma sœur qui m'expliqua ne vouloir entendre
aucun bruit car elle s’apprêtait à dormir. Comme si c'était moi, faire du bruit le soir...
Après avoir pris mes rations nocturnes de boissons j'imitai ma sœur. Une fois bien
tamisée dans mon territoire de repos de longue durée je laissai vaguer mon regard dans
le noir et songea, une des choses que la vie me permet de faire à plein pot sans besoin
d'argent. Je pensai au lycée, à la femme que j'aime le plus au monde, à mon meilleur ami.
Bref, des sujets banals pensais-je presque dégouté. J’aurai aimé que ma vie fut plus
tangible d'un genre plus mouvementé, comme ''
fable
'' le jeu vidéo par exemple. Vivre
une vie plus intéressante que l'actuelle en tout cas. Je m'éclipsai dans mon sommeil sur
ces dernières pensées.
Le réveil fut tôt. Trop même. Il était 5h, soit une heure et demi avant ma sortie
obligatoire du monde des rêves. Par manque de motivation j'échouais à me rendormir, et
je senti un besoin plutôt motivé en revanche. Je sortis de mon lit avec pour habit
seulement mon pantalon, les nuit étant chaude l'été je dormais déjà rarement avec autre
chose que mon caleçon. Ainsi je me dirigeais vers les W,C, j'avançais doucement pour ne
pas faire un bruit inopportun pouvant réveiller ma, si fragile du sommeil, sœur. Il faisait
calme dehors, très calme même. Après brève réflexion je me suis dis qu'en vacances il y a
bien moins de voitures que la normale bien que la normale soit elle même relativement
calme. Une fois mon besoin satisfait j’eus envie d'aller sur la terrasse sentir et voir les
gouttes de pluies si légères tomber. Après 10mn d'attente sous cette douce pluie, d'une
oreille à l'écoute, je n'entendis toujours aucune voiture passer, ce qui m'inquiétait de
plus en plus. Un sifflement bref me fit sursauter dans mon dos, sauf que dans celui-ci je
n'y trouvais personne, la chair de poule me gagna et je savais que ce n'était pas à cause de
la pluie. Je décidai de rentrer pour prévenir que j'avais des doutes sur le fait que la
maison soit bien verrouillée. Je toquai à la porte de la chambre de ma sœur, chambre se
trouvant parallèlement à la mienne. Il n'y eu, bien sûr, aucune réponse, elle devait
dormir, forcément. Seulement j'étais pressé par la peur de ne pas être en sécurité, j’ouvris
la porte.
Il faisait noir donc j'avançai jusqu'à son lit et effleura doucement sa surface pour pouvoir
sentir sa présence et la réveiller en la secouant. Le hic c'est que je touchais une surface
très plate. En fait, tout le lit avait la couverture aplatie. J’allumais sa lampe de chevet et
vis avec stupeur que ma sœur n’était pas dans son lit. Je regardai à travers le vitrage
trouble du salon si une lumière aux W,C se distinguait, mais rien. En partie troublé et
effrayé je décidai in petto d'alerter mon père de la disparition inexplicable d'Amandine.
Je pris au passage mon Kunaï toujours posé sur ma table de chevet (voir des films
d'horreur ne m'ont pas aidé à avoir un esprit plus rationnel) et le glissa dans ma poche
arrière de pantalon. J’entendis un craquement qui me fit presser le pas jusqu'à sa
chambre, ma sœur était peut-être sortie en douce, je frappai et entra. Le velux était
grand ouvert et la lumière du premier croissant de lune éclairait la pièce. Lit vide et
esprit plein, mais d'angoisse. Plusieurs sentiments gonflaient en force dans mon esprit et
je finis par décider sur un dernier bruit suspect qu'il y avait un très gros problème à
résoudre et que plus je m'étalerai à réfléchir plus je prendrai le risque que le prochain
bruit soit de mon fait dans une éructation assassinatrice.
L'escalier grinça de nouveau, était-ce mon père ? Par précaution je sorti mon
kunaï pour le garder en main. J’avançais prudemment vers la porte et me penchais vers
l'escalier, je distinguais seulement un papier posé sur les marches, d'où sortait-il ? Je
descendis, toujours prudent, vers ce papier mystérieux. Arrivé à la bonne marche, je me
penchais pour le ramasser quand un bruit de glissement au dessus de ma tête me figea.
Mon cœur battait un solo de John Bonham et mes mains devinrent moites. Je me
tournais pour découvrir l'origine de ce bruit, le plafond était noir comme nuit, et qui
plus est, nous étions en pleine nuit. Quelque chose fit du bruit de nouveau et je
redoublais de frayeur, je ramassais le papier, le pliai en 4 et le rangea dans ma poche.
C'était un papier épais et il était rebelle, ce qui ajoutait de l'énervement en sentiment au
panier.
Un objet tomba du plafond juste à coté de moi. A l'entendre j'en déduisis que
c'était une bille, en revanche, comment une bille pouvait tomber du pl....
Une silhouette apparu et ma peur avec, je pointai le kunaï dans sa direction mais
j'étais mou d'angoisse et la silhouette me sauta dessus, son poids me fit chavirer de
plusieurs marches mais par chance je réussis à me rattraper à la rambarde. Je pivotai lors
de l'accrochage pour balancer l'individu au sol, ce qui fonctionna à merveille. Il tomba
chamboulé sur le sol du salon, sautant à terre, je tentai de le maîtriser, seulement il sortit
lui aussi un couteau, me faisant reculer aussitôt. On était maintenant à armes égales.
L'individu, ou meurtrier, je ne savais quel nom lui donner, se releva agilement et rangea
son couteau. Fidèle des jeux vidéo comme j'étais, je savais que je ne devais baisser ma
garde pour autant, Mais cela n'empêcha pas à un nouveau gars de m'attraper par derrière
en me bloquant les bras et la nuque.
__ Qui êtes vous bordel ?! Lâchais-je
Le premier criminel gloussa d'un rire qui me fit frissonner, son rire était aigu
comme une gonzesse ! Quel honte de me battre contre des voleurs/tueurs efféminés.
Il s'approcha et me regardait attentivement. Ce qui me permit d'en faire autant. Il portait
une cagoule, des yeux verts et des vêtements noirs, il n'avait rien de professionnel. Celui
dans mon dos devait sûrement être vêtu de même. Le souffle de mon observateur était
chaud et à mon grand étonnement, il avait l'haleine de mentos. Je sentais le rapide poul
dans le bras de celui qui me maîtrisait, rapide à cause du stress ou de l’excitation
compulsive d'un meurtrier ? L'autre gus me tira de mes interrogations par une question
d'une forte perspicacité :
__ Tu es bien Benjamin ?
Sa voix me fit trembler de nouveau, c'était celle d'une fille, non, celle d'une jeune
femme. Je me sentais de plus en plus bête de ne pas avoir été sur mes gardes... Mais je ne
laissais paraître aucune émotion dans mes propos :
__ Peut-être. Vous êtes qui ?
__ Ici c'est moi qui pose les questions mon garçon, réponds moi !
__ Seulement si vous dites ce qu'est devenue ma famille.
Elle haussa un sourcil et soulevait ses mains d'indignation, n'en savait-elle rien ?
__ Comment je peux le savoir ?
__ Parce que ça m'étonnerait qu'ils soient partis en pleine nuit comme ça sans raison !
Tonnais-je
__ J'en sais rien, et je m'en fiche. Mais tes réponses confirment bien qui tu es, et tu es
Benjamin Steïner-Kämpfer, alias
Neo Kämpfer VII
. Elle marqua une pause, laissant
place à un silence acre. Elle s'éclaircit la voix et poursuivit. Heureux d'être arrivé?
__ Hein ? Arrivé où ? Ça veut dire quoi le fait que toi et ton pote vous débarquiez chez
moi en pleine nuit en même temps que mon père et ma sœur disparaissent !?
__ Je suis pas son pote mais SA pote répliqua la deuxième. Et je te prierai d'être moins
simple à capturer une prochaine fois.
__ Parce que tu es une fille toi aussi ? Après concentration de mon sens du toucher, je
pouvais sentir que mon agresseur avait effectivement de la poitrine. Qui vous envoie ?
Continuais-je, Une extrémiste féministe ?
__ Alice
__ Alice ?
__ Pourquoi tu lui à dit ? Beugla la première
__ Qu'est-ce que ça change qu'il sache ou non ? Maintenant qu'on l'a attrapé il pourra
accomplir le rituel. Sa voix fut tellement dénuée d'intérêts dans ses propos que mon dos
dénudé frissonna hardiment, quel rituel ??
__ C'est pas faux, répondit l'autre d'un ton faussé. Elle retira sa cagoule et laissa tomber
de long cheveux reflétant leur teinte d'or à la lumière de la lune qui passait à travers la
porte vitrée du salon. Son visage restait à contre jour (enfin, à contre nuit en quelque
sorte) mais je discernais ses formes, elle semblait bien belle !
__ Tu montres tout de même ton visage ? Dis-je comme si cela ne me touchait
aucunement.
__ Il est vrai qu'il ne sert plus à rien de le cacher, en plus ça me gratte.
Elle marqua une pause tout en m'observant de nouveau et continua en me touchant le
visage
__ Quel dommage qu'elle soit la seule ayant ce droit au rituel, tu es tellement plus
mignon qu'en image.
__ C'est quoi ce rituel ? Pourquoi vous vous voulez me kidnapper moi et pas un autre et
si vous n'y êtes pour rien à la disparition de ma famille comment ont-ils disparus ? On va
m'expliquer un peu ce qu'est tout ce bordel ?!
__ Tu penses qu'on peut lui dire ? Questionna celle dans mon dos
__ Après tout je vois pas pourquoi on ne pourrait pas après tout ce que l'on a révélé dit-
elle sur un ton typiquement féminin. Dis-lui si tu veux
__ Pour faire simple, après le rituel tu seras sien.
__ Je ne pense pas être vraiment à son goût, j'ai de l'acné, j'suis pas musclé, j'ai pas de
style, j'ai … Attendez... D'où je me justifie là ?! J'ai pas envie d'être sien !
__ Et pourtant tu le seras beaugoss, alors profite de cette chance fit celle qui me tenait en
prisonnier en me léchant mon dos. Je frissonnait de nouveau et je commençais à en avoir
aussi plein le dos des frissons.
__ Eh ! Il n'est pas pour toi me défendait l'autre, on à aucun droit selon...
__ Justement, j'en profite.
__ Oh ! Profiteuse ! Moi aussi j'ai envie d'en profiter, pousse toi un peu !
Malheurs ! Maintenant voilà que les deux me léchaient comme si j'étais une glace, quel
honte. Malgré cette guerre psychologique je réussis à rester concentré, et dieu merci,
mon pantalon cacha la Tour de Pise sous ma ceinture dont j'étais pas fier du tout. Par
ailleurs je sentis que ma prise lâcha légèrement. La première léchant mon visage charnu
je lui transmettais ces quelques mots :
__ Tu donneras un message à ta patronne : Je ne ferai pas son rituel de merde !
Sur ces dernier mots je tentais ma chance pour m'échapper de mon emprise, je
donnai un coup de boule à la première et à la deuxième. La première, prise de surprise
recula, de plusieurs pas avant de trébucher sur le canapé et de s'affaler de nouveau par
terre. La deuxième ayant bien desserré sa prise me permit de donner un coup de coude
dans ses côtes et me redonner une complète liberté. J'en profitai pour me retourner tout
en tordant son poignet, la mettant dans une posture de faiblesse, je lui assénais un coup
de genou dans le ventre puis un autre coup de coude derrière la tête, la laissant
comateuse par terre.
__ Bonne nuit salope ! Dis-je tout bas avant de me tourner vers la blonde qui était déjà
debout prête à en découdre, elle m'asséna un coup de poing que je pus parer avec mon
poignet gauche, mais elle ré-attaqua aussitôt avec un autre coup de poing que j’eus à
peine le temps d'esquiver en me baissant. Je répliquai d'un coup de poing en faucheuse
qu'elle esquiva sans difficulté apparente et me prit par la taille en m'envoyant par terre
avec elle sur moi, j'eus juste le temps de sortir mon couteau de combat avant qu'il ne
m'embroche l'arrière-train. Dans l'action je tentai de lui lancer un coup au visage, mais
rapide comme une furie elle me désarma d'un geste agile et l'envoya se planter dans le
mur. Malgré son agile désarmement, cela lui fit baisser sa garde et j'en usais pour lui
asséner un coup dans le menton la déséquilibrant. La pousser était maintenant chose
aisée; je la poussais donc pour me relever, elle essaya de m’attraper à l'épaule mais je
repoussais son geste en tordant son poignet (tordre était tellement efficace), la retourna
et lui laissant son dos à découvert que je martelais d'un coup de pied puissant ce qui
l'envoya contre le mur en pierre, je saisis l'opportunité pour la maîtriser avec une
technique classique qui consiste à tordre le bras de son adversaire dans son dos tout en
lui bloquant le torse contre quelque chose. Ici mon beau mur de pierre qui griffe la peau.
J’appuyais sa tête contre le mur et la questionna :
__ Maintenant c'est moi qui pose les questions ma p'tite. Pourquoi moi ?
__ Mmh, j'aime la façon dont tu me tiens.
__ Arrête les conneries et réponds-moi !
__ Parce que tu es le seul qui convient
__ Pour votre rituel à la con ?
Elle garda le silence, je forçais un peu sur son bras ce qui engendre forcement une aigüe
douleur
__ Aie ! Même violent je te trouve toujours à croquer tu sais.. Mais pas besoin d'en faire
plus, tu veux des réponses tu en auras, reste ici encore deux minutes et tu sauras, athlète.
__ Pourquoi attendre ici me donnerait-il des réponses ? Dis-je d'un ton menaçant ?
Elle ricana comme une fille excitée et m'expliqua :
__ Parce que j'ai pas attendu pendant que tu te battais, j'ai envoyé un signal au 22.
__ Au 22 ? Explique toi si tu tiens à ton bras.
__ Ce sont nos collègues, il vont venir très bientôt, tu as déjà du retard mon cher.
Sur ce dernier aveu, je décidais de la faire dormir, je lui cogna violemment la tête
contre le mur. A présent je revenais un peu à la réalité, il y avait deux disparus et deux
comateuses, et mieux encore, d'autres fous allaient arriver me faire la peau. Dans ma tête
l'enchaînement d'un plan se formait et je me lançais dans son accomplissement. Je pris le
téléphone fixe, fis le 17 et m’élança dans la fouille des deux filles, elles n'avaient rien
sauf un papier identique à celui que j'avais ramassé dans l'escalier. Je repris mon kunaï et
la bille puis fonça dans ma chambre. J'allumais quelques lumières et décidai de prendre
le nécessaire. Je mis dans mon easy pack mes armes blanches transportables, c'est-à-dire
mes kunaï (sauf celui en poche déjà) avec le tanto (un genre de katana plus petit mais
aussi tranchant), churikens au mur, en boite, une bouteille d'oasis pleine, une boite de
gâteaux, le grand couteau, mes clés, portable, argent, mouchoir, papier d'identité. Le 17
sonnait déjà depuis un moment et je n'avais aucune réponse. Je terminais en m'habillant
en noir, jusqu’à la veste, et pris en dernier katana. Il n'y eu aucune réponse au téléphone
ce qui m’agaçait énormément.
Je vis un gyrophare dans la rue lorsque j'y jetais un œil depuis la fenêtre, un espoir de
voir des flics, mais je vis un tout autre monde depuis le 1er étage. 3 voitures roses avec
des gyrophares bleus venait de débarquer et je compris aussitôt que c'était des ennuis qui
débarquaient avec.
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