The life is a dream, but to live is not to live.(suite 4)
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Publié le 27 août 2011
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Langue Français

Extrait

Scène 4 : La vérité de demain se nourrit de l'erreur d'hier.
Bip bip ! Bip bip ! Cria mon portable, il fallait toujours qu'il sonne quand je dors ?
Malheureusement oui, puisqu'il me sert de réveil.
Je me retournais flemmardement pour voir l'heure : six heures trente. Il est
effectivement temps que je me prépare pour aller au lycée. En me levant je me sentis
patraque, j'avais l'impression d'avoir oublié quelque chose d'important. Quel jour
sommes-nous ? Je me creusais les neurones fraîchement sortis du monde des rêves que
j... Mais oui ! Ça me revenais enfin, l'histoire des folles qui me pourchassaient. Mais je
suis chez moi, et il me semble m'être endormis dans un appartement ou quelque part
comme cela pourtant... Ça signifie que j'ai rêvé ? Alors quel rêve pardi !
Le soleil n'était pas prêt de se lever, étant en milieu de printemps il dédaignait pointer
son nez trop tôt. Il adorait bosser à l'envers du rythme scolaire, quand il fallait se lever
tôt, lui il était long et vice versa en été. Merci bien. Étant soit peu remarquable il ne
manquerait plus qu'il me démotive pour me préparer. Organisé comme je suis, tout, ou
presque du moins, était prêt depuis la veille. J'eus juste à faire les actions quotidienne
jusqu'au bahut. Manger, nettoyer, déplacer et enfin, apprendre.
Pendant mes heures de cours barbantes je repensais à mon rêve. Ne m'étais-je pas dis
hier que, justement, je « rêvais » de vivre une vie plus motivante que la mienne ? Enfin
puisque ce n'était qu'un rêve, que pouvais-je souhaiter à présent, sauf re-rêver celui-ci
peut-être. La réalité était une autre ''paire de miches'', si je voulais vivre dans
l'adrénaline il me restait peu de solutions. Sport extrême, l'armée et etc... Je posai ma tête
sur ma main montrant involontairement que je ne m’intéressais guère au cours de
français. Erreur de ma part, la prof sauta sur l'occasion pour me faire une remarque
désagréable (comme si elle pouvait faire autre chose de toute manière)
__ Benjamin ! Concentre toi un peu !
On peut comparer sa voix à celle d'un canard essayant de chanter
figaro
avec quelques
sifflet dans la gorge et je pouvais garantir que c'était moche. Je répondis sur un ton très
décontracté.
__ J'écoute, mais je n'enregistre pas car cela ne m'apporte rien du tout.
Elle me regardait d'un air choqué, je ne lui laissais pas le temps de me répondre et
continua
__ On parle du
tour de France
! Où est le cours là dedans ?
__ Non mais dis-donc, c'est qui le professeur ici ?!
__ Je me le demande...
__ Comment ?!
Mon voisin en rit, je répétais un chouilla plus fort :
__ J'ai dit, pourquoi vous me le demandez ?
__ Parce que tu es insolent. La classe a choisi de parler de l'actualité, si tu n'es pas
content, tu dégages ! Fit-elle en pointant son doigt vers la porte. Elle n'avait aucune
autorités sur moi ou les autres élèves. Elle était moche, arrogante et sans envergure
intellectuelle. En règle générale je ne suis pas un écolier rebel, mais avec elle, c'était une
autre paire de manches.
__ Je n'en ai pas le droit donc ne m'incitez pas à faire ce qui est interdit.
__ J'ai le droit de te virer de cours, si !
Plus elle parlait, plus elle me tapait sur les nerfs... J’essayais tout de même encore une
fois d'être clair et perspicace dans mes propos.
__ Bon, je n'ai commis aucune faute donc vous commettriez une l'injustice arbitraire si
vous me virez.
__ J'ai tous les droits dans cette salle lâcha-t-elle incrédule
__ Ok, j'me casse.
Je me levais et rangeais en vrac mes affaires dans mon sac. Elle tenta vainement de
me stopper mais elle était douée que dans un domaine non pédagogique : Briser les nerfs.
En sortant de la salle elle me menaça d'heures de colles. Je m'en contre fichais
éperdument, qu'elle se les cale là où je pense tiens ! Je finis ma matinée en heures
d'études.
L’après-midi était plus relax, j'avais sport. Ce fut éprouvantable de courir de-ci de-là
pendant plusieurs heures, mais cela me laissait libre de réfléchir sur mon rêve et de
l’interpréter. La disparition des membres de ma famille voudrait dire que je recherche
l'autonomie ? Puisqu'ils s'évaporent dans la nature, en quelque sorte, et reste seulement
moi même et le mobilier. Les filles qui tentent de me tuer, mais que mon inconscient
pervers transformerait presque en viol, serait un peu comme une recherche de diversité
sexuelle ?
Je m’arrêtais de courir pour reprendre haleine et m’asseyais sur une souche pour
continuer dans mon élan de grand penseur. Que voulait dire la bille d'acier ? Ou surtout
qu'était-ce que ce rituel ? Un rituel est une pratique coutumière, donc j'en déduis que
ceci impliquerait une séquence primordiale sur le fait que je dois accomplir quelque
chose dans ma vie, mais que je dénie (puisque dans le rêve je n'en ai aucunement envie)
de le faire. Peut-être que si je racontais ça à un psy il m'aiderait mieux.
La fin de la journée marqua le point quand le crépuscule dominait le ciel, de ses
couleurs chaudement soporifiques qui assommeraient un fonctionnaire dopé à la caféine.
De retour au foyer il me restait une action du quotidien à faire. Travailler les devoirs.
C'est peut-être la cerise sur le gâteau, quoi de mieux que de demander de se creuser les
méninges encore chez soi ? J'étais harassé et me demander ce petit plus était un gros plus
en fin de compte. Malgré tout je m'appliquais à la tache, en feignant bien entendu.
La paperasse terminée je pu souffler. L'odeur du riz cuit à la vapeur se détourna dans mes
naseaux, réveillant mes papilles et mon estomac. J'avais faim et ça tombait bien, le repas
fut servis. Je pus la satisfaire. Les repas du soir était d'habitude le passage à confession de
la journée de chacun. Mon père travaillait en temps que professeur dans les écoles
supérieurzs technologiques, donc côtoyait le milieu scolaire. Ma sœur étudiante en
psychologie pour devenir psychiatre, appartenant aux scolaires supérieurs forcément. Je
pensais raconter mon rêve à celle-ci pour qu'elle me dise ce qu'elle en pense, puisque ce
domaine la connaissait bien. Mais, pas de bol, la télé était allumée. Donc pour obtenir sa
concentration je pouvais me gratter... Tant pis, je lui conterai mon récit une autre fois. Je
finis le repas quelque peu déçu.
La labeur d'une journée devait son nectar à la récompense pensais-je, sauf qu'au
lycée on est récompensés que par des notes, plus ou moins bonnes selon le contenu du
travail rendu. moi je souhaiterais des récompenses plus concrètes. Pas des sucettes ou des
bonbons, mais quelque chose qui confirme le niveau du travail. Je me trouvais moi
même un réconfort dans ce genre de journée, je jouerai à un jeu vidéo. En outre
Halo –
Reach
pour m'amuser et réfléchir. Oui réfléchir, car je ne geek pas en étant concentré à
cent pour cent, je pense à tout et à rien.
Je dus jouer bien plus longtemps que je l'avais prévu, minuit avait filé sans demander son
reste. Remarque, le vendredi soir c'est quartier libre songeai-je avec un sourire
malicieux, je quittais l'écran pour m'installer devant un autre, celui de mon PC portable.
Je tapais les mots habituels dans la barre de recherche :
facebook ; ikariam ; deezer ;
youtube ; skyblog
et visionnais les nouveautés ainsi que mes mails. Je n'étais pas un
addict des réseaux sociaux, ils me servaient plus à m'informer des activités de mes « amis
» et de leur vie si passionnante à les écouter. Passé l'actualisation je sentais la fatigue et le
sommeil prendre sur moi, j'éteignis l'ordi.
Je ne pris pas la peine de préparer quoi que se soit pour le lendemain et me jetais dans
mon lit. Tous les individus disent et répètent la même chose. Que c'est agréable d'avoir
un lit où s'allonger quand on crève de fatigue ! Je me sentais me détendre et m'endormir.
Mais je me posais cette dernière question qui me vint à l'esprit, pourquoi un foyer est-il
si doux après tout ? Après quelques minutes de réflexion, j'en déduis que le foyer est un
feu dont la fonction consiste à réchauffer le corps avant que l'âme ne réchauffe la vie
toute entière, en devenant le foyer de cette vie.
Je m'endormis
Quand je me sentis me réveiller je feignis d'ouvrir les yeux. Je sentais la chair de
poule me gagner. Il faisait froid ! Pourquoi, j'avais fermé la fenêtre hier soir, et j'avais
une grosse couverture que je... Elle puait, c'était une odeur désagréable que je ne
reconnaissais pas. Et la grosse couverture était petite d'ailleurs, je le sentais car j'étais
torse nu. Mais ça voulait dire quoi ce bordel ?! J'ouvris les yeux et vis une table basse
avec des armes blanches dessus ainsi qu'une bille d'acier à fleurs de lys que je reconnu
aussitôt.
__ Oh putain...
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