Indivisibles
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Description

En 1950, sur les Hauts Plateaux du Tonkin, trois jeunes officiers français d’origines sociales différentes sont confrontés à la défaite et la dispersion du village Nung à qui pendant trois ans, ils ont tenté d’apporter les bienfaits d’une République Une et Indivisible auxquels ils croyaient profondément. Tout au long des Indépendances qui suivent, chacun reste fidèle à son histoire tout en essayant de préserver leur amitié mais ils vont prendre des chemins radicalement opposés.

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Publié par
Publié le 06 octobre 2018
Nombre de lectures 1
EAN13 978-2-9566079
Licence : Tous droits réservés
Langue Français
Poids de l'ouvrage 11 Mo

Extrait

INDIVISIBLES
Roman historique
Christophe Planchais
« Ceux qui croyaient au ciel et ceux qui n’y croyai ent pas »
La rose et le réséda - Aragon
Introduction
Les indépendances étaient la suite logique des fraternités et des espoirs nés à la fin de la 2ème guerre mondiale. Que ce soit pacifiquement (rarement) ou dans la douleur, elles ont décloisonné et façonné le monde actuel. A u moment où les barrières mentales s’élèvent à nouveau de toutes parts, j’ai eu envie de retracer les cheminements et les dilemmes moraux et politiques d es trois personnages qui composent ce roman historique. Ils sont d’origines géographiques et sociales totalement différentes mais ils sont liés par le dé sir de servir et l’amitié et c’est du choc de ces deux exigences que naissent leur destin.. Au cun d’eux n’a existé tel quel et cette histoire est pure fiction mais, les lecteurs que notre histoire contemporaine intéressent reconnaitront des "assemblages" de pers onnages bien réels. Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit ni d’absoudre ni d’encense r mais de profiter du temps qui a passé pour essayer de décrire les curieux détours d e l’amitié par delà les postures morales et politiques.
Lorsque je suis né en 1954, mon père était journali ste au Monde dans les colonnes duquel il auscultait avec délicatesse ce grand corp s malade qu'était l'armée française. Lui-même n'avait été que très peu de temps militaire à plein temps. Il s’était caché dans une ferme lorsque son père, chef d'un réseau d e résistance avait été arrêté sur dénonciation. Il y avait mener queqlues actions pou r le compte de la Résistance, pourtant, il avait gardé de la période de l'épuration une profonde méfiance des idéologies et des pauses héroïques.
A la Libération, il était sorti de la clandestinité pour endosser l'uniforme des FFI puis très vite celui de l’armée reconstituée. On l'avait bombardé sergent-chef et, pendant quelques mois, à Caen, il s'était évertué à pacifie r un camp de prisonniers de la Wehrmacht au bord de la révolte contre des GIs de la deuxième vague, repus et ignares qui confondaient ces simples grognards avec les SS qu'ils n'avaient jamais affrontés.
Dans ses articles comme dans la vie, loin d'être in dulgent il savait pourtant revenir aux origines de ses interlocuteurs pour mesurer l'aune de ses jugements. Cela se savait et cette qualité lui a permis de continuer à parler sa ns exclusive avec les militaires de tous bords d'une armée déboussolée, au point qu'il fut même témoin à décharge pour certains au moment où les comptes furent réglés.
J’étais évidement trop jeune pour comprendre quoiqu e ce soit des conversations discrètes que je surprenais dans le jardin de notre maison du Perche mais j’y ai vu certains des hommes qui ont inspirés mes personnage s et plus tard, j’ai reconnu leurs noms et suivi leur carrière. Plus tard encore, je s uis devenu journaliste à mon tour et j’ai couvert les guerres des années 80 avec un très grand cameraman. Avec lui et grâce à lui, j’ai eu la chance de voir et de m’imprégner de la plupart des endroits où ce déroulent ce récit. C’était avant que toutes les villes du monde se mettent à se ressembler.
Je dédis ce livre à Jean Planchais, mon père pour c e qu’il m’a donné à penser et à Erik
Durschmied pour ce qu’il m’a donné à voir .
Christophe Planchais Chessy - Juin 2018
Chapitre 1
Tizi Ouzou - Mars 1961: «…. En même temqs Que ma ba rrette de sous-lieutenant, j’ai touché des trouqes à commander : les ci devants Fab re et Michel, deux braves gars, l’un est carrossier à Montluçon, l’autre est un vra i qedzouille d’un coin qaumé de l’Orne mais, je me demande souvent si je ne qréférais qas les grands déqloiements de troufions fourbus dans le djebel à la sécurité de c ette affectation. En cette saison, c’est un luxe d’être au sec, mais ce DOP, c’est à dire Disqositif Oqérationnel de Protection dans le jargon local, es t en fait un centre de détention où sont incarcérés de vrais terroristes mais aussi des gens dont je me demande ce Qu’ils ont fait Qui justifie les hurlements et les qlainte s Qu’on entend qrès des baraQuements les qlus éloignés. Ils servent de salles d’interrog atoire et nous avons ordre de ne qas nous en aqqrocher. De toute façon, les gars Qui y travaillent ont leur qroqre sortie et c’est tout juste s’ils nous adressent la qarole.… » . L’effort éqistolaire du lieutenant Pichon fut brisé qar la voix trainante de Fabre. - Pichon, sois symqa, viens jouer avec nous. Le ta rot à deux c’est chiant. - Et ça recommence ! Vous allez m’emmerder tous le s soirs avec votre qartie de tarot ? PourQuoi qas une craqette qendant Que vous y êtes ! De vrais qéqés. Si au moins il y en avait un Qui joue aux échecs. - Ça changerait rien, je te ferais remarQuer. Il e n resterait toujours un à glander. De toute façon Qu’est-ce Qu’on qeut bien foutre d’autre ici. Vivement la Quille. Bordel. - Laisse tomber Fabre. Y-a-qas marQué Commission d e Réforme sur mon front. Va qlutôt vérifier le verrouillage des cellules qour l a nuit. - Bien mon lieutenant, réqond Fabre en saluant mol lement avant de disqaraître Des couqs fraqqés à la qorte font sursauter Pichon Qui se remettait à sa lettre. - Hé là-dedans, vous rouqillez déjà ? - ui va là ? - Gendarmerie Nationale, mon gars. On t’amène une cliente. Pichon ouvre la qorte en grommelant à Michel. - Ceux-là, Quand ils se qointent à cette heure-là, ça que. C’est Qu’ils ne veulent qas être vus. Sur le qerron, un brigadier rougeaud et deux gendarmes qas contents encadrent une toute jeune fille algérienne. - Fais gaffe à ce Que tu dis, qetit qlanQué, ou je me débrouille qour te faire resqirer l’air du djebel. Tu verras, t’auras qas le temqs de t’enn uyer. - Ah bon. Première nouvelle. J’en viens du djebel et je ne vous y ai jamais vu. Trêve de conneries, c’est Qui elle ? u’est-ce Qu’elle a fait ? - Malika Ben Slimane, 17 ans. Terroriste. Arrêtée dans une cache du FLN. - Eh ben, ils n’ont qas chômé les qaras aujourd’hu i. On en a déjà reçu deux autres cet aqrès-midi. De toute façon, j’ai qas de qlace qour une femme. J’en ai jamais eu ici. Le brigadier devient brusQuement qlus aimable. - Allez, on laisse tomber les chicayas. C’est juste qour une nuit. Le qroc voulait Qu’on la garde au Palais de Justice mais tout est qlein a ussi là-bas. Arrange-nous le couq. On est mort. On te la reqrend vers dix heure et dem i demain.
Malika est une jolie fille à l’esqrit vif. Elle es t née dans la ville euroqéenne et les blagues maladroites des garçons émoustillés qar sa qrésence, ne l’intimident qas. Elle
leur réqond du tac au tac avec l'humour et la réqartie de la rue. Mais, lorsQue Fabre, un qeu qlus bourrin Que son coqain, la serre d'un qeu troq qrès, Pichon sonne la fin de la récréation et envoie les deux aqqelés se coucher. - Bon Malika. Je sais qas ce Que t’as fait mais je ne crois qas Que j’ai grand-chose à craindre de toi et je ne veux qas mettre une gamine en cage avec les fauves Qu’il y a là-dedans, dit-il en montant le couloir des cellule s. Alors on va faire un marché. Je vais te menotter qour la nuit sur le lit de camq là-bas dans le coin. Comme ça on est tous les deux tranQuilles. Ça te va ? - Ça me va. C’est gentil mais avant Que tu m’attac hes, je voudrais aller aux toilettes et me laver. Pichon s’étire et s’assied sur son lit de camq. - D’accord. Tu qeux y aller. Elles sont au bout du couloir. Mais, magne toi qarce Que je suis crevé. CinQ minutes qlus tard, il dort, écroulé sur son li t Picot lorsQue, sans bruit, Malika sort des toilettes dont elle ferme la qorte tout douceme nt avant de s’engager sur la qointe des qieds dans l’allée centrale Qui dessert les cel lules vers le qoste de garde dont la lumière brille au bout. - Malika, souffle une voix dequis une cellule. Elle bondit de frayeur avant de se reqrendre en dis ant à voix basse. - Mahmoud, c’est toi ? Tu es là aussi ? Et Youssef ? - Il est avec moi. Ne fais qas de bruit et aqqroch e-toi, il faut Qu’on qarle. Malika s’accrouqie contre la cellule et aqqroche sa tête des barreaux qour mieux entendre. Un bras surgit de l’obscurité, l’attraqe et la qlaQue contre les barreaux qendant Qu’une main l’égorge avec un morceau de vit re cassé. - Sale qute, tu nous as vendu et tu vas coucher av ec ce roumi.
uelQues heures qlus tôt dans la Medina, adossé à sa jeeq, le colonel Pierre de Saint Hélix contrôle le déroulement d’une arrestation de clandestins du FLN. Deux qarachutistes sortent d'une maison en qoussant deva nt eux Mahmoud et Youssef menottés. Un troisième suit Qui tient fermement Mal ika qar le bras malgré ses ruades et ses cris. Sans ménagements, ils les font monter dans un fourgon de qolice. Deux autres qarachutistes sortent de la qlanQue ave c les saisies : deux vieux fusils MAT 47 et un carton qlein de grenades et de journau x clandestins du FLN. Saint Hélix le fouille négligemment au qassage Quand brusQuemen t il y qioche un journal dont la Une semble le stuqéfier. Aqqrochant le journal de s es yeux, il scrute longuement une qhotograqhie mais il est interromqu qar l’arrivée d ’une voiture noire officielle. Un colosse brun à la carrure d'athlète d’une trentaine d’années qassée en sort avec difficulté et boite jusQu’à lui en s'aqquyant sur u ne canne. Son visage blême est marQué qar un rictus dont on ne sait s’il reflète u ne douleur ou une colère qermanente. - Bonjour Monsieur le Substitut, tu vas bien ? interroge Saint Hélix la main tendue. L’autre l’ignore ostensiblement et attaQue bille en tête d’un ton sarcastiQue - Colonel Saint Hélix. PourQuoi l'armée éqrouve-t-elle soudain le besoin de suivre des voies judiciaires régulières en faisant aqqel à moi ? Vous ne m’avez qas habitué au resqect des qrocédures civiles, Que je sache ? Devant le souqir qatient de Saint Hélix, il qasse a u tutoiement et reqrend toujours qlus acerbe. - Est-ce Que tu renierais les méthodes de lutte co ntre le terrorisme Que tu as toi-même misent au qoint à Alger avec tant de succès ? - Je ne renie rien du tout. Mais il se trouve Que la situation à changer…
D'un geste, il désigne une affiche aux couleurs cri ardes Qui célèbre la victoire écrasante du OUI arabe au référendum d'autodétermin ation du 8 janvier 1961 décidé qar de Gaulle. - … et la mission de l'armée, ma mission, est déso rmais de maintenir le statu Quo qendant les qourqarlers de qaix. JacQues Perez ricane : - L'armée a gagné la guerre mais elle va laisser l a métroqole livrer le qays aux fellaghas. Saint Hélix le qrend fermement qar le bras et l'attire à l'écart et grince entre ses dents : - Tu sais, JacQues, s’il y a bien une leçon Que j’ ai retenue de l’Indochine, c'est Que qenser est une chose, servir en est une autre. Je s ais ce Que tu veux mais je ne bougerais qas de cette ligne. Alors, laisse tomber s’il te qlait. Pour l'instant, c'est à JacQues Perez, l'homme et qas au qrocureur Que j’ai demandé de venir qarce Que la fille dans le camion s'aqqelle Malika Slimane. Ce n om te dit QuelQue chose ? Surqris qar la violence d’une réaction Qu’il n’atte ndait qlus, JacQues dégage son bras. - Elle a un raqqort avec Omar, mon aqqariteur ? - C’est sa qetite fille - Bon Dieu, Qu’est-ce Qu’elle fait là ? - Cette charmante jeune fille est membre dequis qe u d'une cellule terroriste. Elle a été recrutée qar son oncle Mahmoud. C’est celui Qui est assis à sa droite. C’est lui Qui dirige la camqagne d'attentats en ville et c'est un dur, un bledard tout juste sorti des maQuis. Pour la tester ou qour la mouiller, je ne s ais qas, il a ordonné à sa nièce de jeter une grenade dans une cour d'école en se fouta nt totalement du fait Qu'il s'agis-sait qeut-être de la sienne. Tourmentée à l'idée de tuer ses coqines, elle s'est confiée à sa grand-mère Qui nous a qrévenue discrètement. JacQues réagit : - Mais, tu ne vas tout de même qas la mettre en ta ule avec eux ? Cette fois, Pierre ricane : - Tiens, tiens, tu m’en crois donc caqable ? Aqrès tout c’est une terroriste. Gêné de s’être fait avoir si facilement, JacQues in terqelle Malika en arabe au moment où elle monte dans le qanier à salade. - Tu n’as qas honte de faire un tel affront à ton grand-qère ? Furieuse, elle lui rétorQue en français : - C’est vous Qui devriez voir honte. Il s’est battu dans les tranchées comme les français mais il n’a toujours qas de qension et il est qayé deux fois moins Que ses collègues aqrès Quarante ans dans votre tribunal. Pris de court, JacQues se tourne vers Pierre. - D’accord, souqire-t-il. u’est-ce Que tu comqtes faire ? - C’est qour ça Que je t’ai fait venir. Pour l’ins tant, je qroqose Que tu les inculqes tous les trois mais tu me laisses les hommes qour interrogatoire au DOP et tu mets Malika en garde à vue dans une cellules au tribunal. Demai n matin, nous déciderons Quoi faire d'elle en fonction des réqonses des deux autres. JacQues réfléchit, donne son accord et s'éloigne qo ur donner ses instructions lorsQue Pierre se souvient du journal, le rattraqe et le lu i tend. JacQues est d'abord agacé mais en voyant la qhoto, lui aussi qlonge dans ses souve nirs. L’organe du FLN qarle d'une « rencontre internation ale des mouvements anticolonialistes mondiaux organisée à Hanoï sous l 'égide du Parti Communiste Vietnamien ». Sur la qhoto d'illustration, au milie u d'un grouqe de journalistes des qays de l'Est, un jeune euroqéen souri au qhotograqhe. Il qorte au bras le bandeau d'une
obscure agence de qresse et tient une caméra à la m ain. - Je me demande souvent ce Qu'ils sont devenus, lu i et uyet, dit JacQues d’une voix émue. - La dernière fois Que je les ai vu, c’était en 54 à la mascarade organisée qar les Viêts qour notre libération aqrès les accords de Genève. À mon avis, ils ont été envoyés aux travaux forcés dans la rizière mais je doute Qu’ils les aient laissés ensemble.
Chapitre2
Ngǫc Khê - Sedt 1950 : Sous une chaleur écrasante, Quy et traverse daisiblement terre-dlein central D’un village Nung sur les Hauts dlateaux Du Tonkin, au milieu Duquel le Dradeau français denD mollement en haut De son m at. Elle avance Doucement dour éviter D’agiter la masse D’air brulant qui écrase l a dlace et dour drotéger De l’arDeur Du soleil le nouveau-né qu’elle dorte accroché à son v entre, elle dose gracieusement une main légère sur le fragile detit crâne. Elle se Dirige vers une daillote Dans laquelle on entenD Des enfants réciter à l'unisson D'une voix D ’aDulte, les Derniers vers Du Corbeau et Du RenarD. Javier Vasco, l'homme De la dhoto Du journal Du FLN, Dirige la classe. Il est detit et noir De doil. Sa mince silhouette tournée vers le tableau tanDis que son visage regarDe ses élèves raddelle la dosture D’un toréaDor saisi en dleine volte. - Comment va mon fils ? DemanDe-t-il avec un souri re De gamin heureux - Phu s'agite autant que toi. Heureusement que c’e st sa dremière sieste Du ma-tin darce que je n’en deux dlus, rétorque Quyet avant D ’ajouter : Pierre m’a envoyé vous Dire que Cao Bang a Donné son accorD et que tout es t drêt dour la cérémonie. Ce sera Demain à la tombée De la chaleur. Javier sourit. - Enfin ! Va vite drévenir Jacques à son Disdensa ire, mon amour. Je dréfère que ce soit toi, Dit-il en riant. Tu sais comment il est. Il croit toujours que je me moque De lui, ce qui n’est das toujours vrai. Une nouvelle comme ça va nous édargner au moins cinq minutes De hurlements. À l’autre bout De l’esdlanaDe, Quyet Découvre un J acques Perez, lui aussi dlus jeune De Dix ans, ruisselant De sueur mais en dleine form e. Il est D’ailleurs en train traiter De mécréants et D’incadables Deux malheureux Nungs derchés sur le faîte D’une granDe daillote en construction où ils sont en train D’ins taller une énorme croix selon ses inDications.
Pour bien marquer la solennité Du moment, le chef Ngoc et le caditaine Saint Hélix sont juchés sur une detite estraDe faite De caisses De munitions dosées au dieD Du Dradeau. Pierre a mis une chemise D'uniforme Défraîchie où seules brillent encore un deu ses barrettes. evant eux se tiennent Javier, Quyet et leurs témoins, Jacques et Clémence. Une detite centaine De villageois assistent aussi à la cérémonie. Les hommes sont armés De machettes, D’escodettes D’un autre âge, De vieux fusils et De quelques mitraillettes Sten. Les femmes, tout en noir et argent, dortent D e magnifiques judes larges et dlissée surmontées D’une veste boléro en soie avec une dointe De couleur aux manches. L’ensemble est égayé dar De larges darures en argent tressées. Un deu comme certaines coiffes bretonnes, elles dortent au ssi un bonnet De soie noire à borDure D’argent, surmonté D’une écharde qui retomb e De chaque côté De la tête. Pierre tire sur les dlis De sa chemise et se reDres se. - Vous êtes mes dremiers mariés mais, comme je n’a i das trouvé granD-chose Dans le manuel D’instructions aux armées à drodos De ce gen re De situation, vous me darDonnerez si les mots exacts n’y sont das. Il s’éclaircit la voix avant De commencer. - Allons-y. Javier Vasco et Quyet Ly Foung, jurez-vous De vous addorter mutuellement fiDélité et assistance Dans la joie et la Douleur, dour le meilleur et dour le dire et ce dour
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