Dark Santa
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Description

- Mais qu'est-ce que je fous ici moi ?! Se demande Yves. Il reprend conscience, la nuque douloureuse, dans une sordide ruelle en plein milieu de la nuit sous un ciel de pluie. Il se lève difficilement en se massant légèrement le cou de sa main gauche tout en prenant appuie sur l'autre bras. Les jambes tremblantes, il se redresse tel un humanoïde découvrant la bipédie. Ça pue dans cette ruelle. Il y a des odeurs de pisse, d'ordures.. de merdes quoi ! Il marche, boitillant jusqu'à la rue face à lui, avant de dégueuler cette puanteur. Il y a du monde dans cette rue. Des voitures passent, des gens parlent fort en faisant de grands gestes au rythme des clignotements des décos de noël. Il est plus de quatre heures du mat et la ville vit comme-ci il était deux heure de l'aprèm. En errant ci et là, de droite à gauche, titubant, il se demande où il est jusqu'à ce qu'il croise son reflet dans les vitres d'une boutique. - Mais qu'est-ce j'fous habillé en père noël ?! C'est quoi c'bordel ! Pense t-il tout haut en ne comprenant rien à ce qui se passe. Dans le reflet de cette vitrine il voit un panneau de rue. Il se retourne pour lire Rue De la Somme. En un instant il se situe et part d'un pas digne d'un marathonien. Il arrive devant sa porte d'entrée à peine essoufflé. Pour quelqu'un qui n'a pas fait de sport depuis des années, ça l'étonne. Il ouvre ce bout de mur amovible, surpris de constater que ce n'est pas verrouillé.

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Publié le 25 décembre 2013
Nombre de lectures 28
Licence : En savoir +
Paternité, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français

Extrait

 
 Mais qu'est-ce que je fous ici moi ?! Se demande Yves. -
Il reprend conscience, la nuque douloureuse, dans une sordide ruelle en plein milieu de la nuit sous un ciel de pluie. Il se lève difficilement en se massant légèrement le cou de sa main gauche tout en prenant appuie sur l'autre bras. Les jambes tremblantes, il se redresse tel un humanoïde découvrant la bipédie.
Ça pue dans cette ruelle. Il y a des odeurs de pisse, d'ordures.. de merdes quoi ! Il marche, boitillant jusqu'à la rue face à lui, avant de dégueuler cette puanteur. Il y a du monde dans cette rue. Des voitures passent, des gens parlent fort en faisant de grands gestes au rythme des clignotements des décos de noël. Il est plus de quatre heures du mat et la ville vit comme-ci il était deux heure de l'aprèm.
En errant ci et là, de droite à gauche, titubant, il se demande où il est jusqu'à ce qu'il croise son reflet dans les vitres d'une boutique.
- Mais qu'est-ce j'fous habile noël ?é en pèruqioc b' !'Cse tnsPet-e deor! l tuah ne t li tuo ne comprenant rien à ce qui se passe.
Dans le reflet de cette vitrine il voit un panneau de rue. Il se retourne pour lire Rue De la Somme. En un instant il se situe et part d'un pas digne d'un marathonien. Il arrive devant sa porte d'entrée à peine essoufflé. Pour quelqu'un qui n'a pas fait de sport depuis des années, ça l'étonne. Il ouvre ce bout de mur amovible, surpris de constater que ce n'est pas verrouillé. A peine entre t-il qu'une odeur âcre s'invite dans ses narines. Cette odeur lui pique les yeux, ça sent comme la mort. Un début de mort... Prit de panique Yves monte les escaliers quatre à quatre pour aller voir sa femme. En un instant son imagination crée une scène de crime digne d'un thriller. Il ouvre la porte, le cœur battant pour s'apercevoir que la chambre est vide. Totalement vide. Plus de lit, plus d'armoire, plus de tableaux. Plus rien. Seules les portes du placard ouvertes insistent sur le néant de la pièce.
- Mais que se passe t-il.sap soislb eejr  c'est puelu à rn aleuque êvMa!  sisdoa  fai luit sentir qu'il est bien réel.
Il sort de la pièce en laissant la porte ouverte sur l'absence de sa compréhension. Il ouvre toutes les pièces une à une. Celle de la chambre d'ami, tout y est. Les toilettes, rien a bougé. Mais son bureau... c'est le bureau d'un professeur de philo, ambiance chaleureusement boisée, orné de livres empilés partout dans la pièce mais là, il est sur le cul de découvrir une chambre d'enfant peinte en rose. Plus d'ordinateur, plus de cendriers débordant de mégots de cigares, plus la bouteille de bourbon sur le plateau en bois accompagné de deux verres. Plus rien ! Sauf un lit vide de petite fille, des poupées, un coffre débordant de jouets...
- C'est pas possible je délire, dit-il en frottant les yeux par trois fois. Je n'ai pas d'enfants je m'en souviendrais quand même. A peine a t-il terminé sa réflexion qu'un cadre photo attire son attention. Dans ce cadre garni de papillons, il se voit avec une fillette souriante qui l'enlace. D'incompréhension il lâche le cadre pour sortir de cette pièce devenue tout à coup oppressante. 
Encore une porte, la salle de bain. Hésitant il pose sa main sur la poignée et ouvre d'un coup net. Une ambiance jasmin, le saisit agréablement, jusqu'à ce qu'une flaque sombre retienne son attention. D'un pas vigilant il avance pour découvrir que cette flaque suivie d'autres gouttes plus ou moins importantes n'est rien d'autre que du sang. Effrayé, il tira d'un coup sec le rideau de douche pour regarder dans la baignoire, mais personne n'y est. Hébété , il se laisse glisser à terre et s'adosse contre la paroi froide de la baignoire.
Il n'y pige plus rien. Une fillette dont il ne se rappelle pas, sa chambre vide, une femme disparue et maintenant du sang. Un éclair de réflexion, lui fait penser à appeler la police mais, il n'a plus rien sur lui. Ni papier, ni téléphone, rien qui lui donne une piste de cette nuit de dingue.. à pars ce déguisement.
Un bruit venant du salon réinjecte une dose d'adrénaline. Il se redresse dans la douleur de son corps, avance en évitant le sang et, descend telle une souris les marches de l'escalier. Dans sa descente son ouïe aperçoit un râle.
- Martine.q 'ulis d  eomtrde débute odeur  snattecdnamd re-i tdel  ?oisa Ost t C'e ittaen en arrivant. Aucune réponse se fait entendre. Il imagine le pire, cette enfant trucidée, sa femme en train d'agoniser dans un bain de sang.
Yves est fort, il peut comprendre beaucoup de choses, dans les situations difficiles, on peut compter sur lui mais là, se serait insoutenable. Il avance en direction de l'ombre du feu de cheminée qui crépite funestement. Il ne se rappelle pas avoir vu le feu en arrivant tout à l'heure. Mais il continu.. il avance.
- Martine.àl se uT io.semf xuèi eedl un t-ienta ? T Sur le côté de la cheminée il aperçoit une ombre tenant un objet à la main. - Martine.! ? La clarté d'une flamme montre le visage sombre de sa femme. - Martine.ssap ec euq siaMuorqou P ?ilt-e  i tu ne me réponsdp sa.asi u -tdévi p uoqrou notre chambre et, c'est quoi tout ce sang dans la sale  det einba.ec ,te ,mearhbc  ùeot t sont mon bureau, mes livres.mprenje ne coraiten ,?M . siaM. teet coique ttec siam tenue ? Pourquoi tu es aussi habilia sdans ta main ? MtE ?e'c q ts iou eéepèn  nrel oë bordel de merde qu'est ce qu'il se passe à la fin !? S'énerva t-il constatant son impuissance à comprendre et à contrôler quoique se soit. Tout dans sa tête est embrouillé. Il n'arrive plus à raisonner face au silence obscur de sa femme.
Il tente un pas en avant, il a chaud, il a peur de découvrir le corps inanimé de cette enfant, mais au lieu de ça il voit clairement une hache dans la main de sa femme. Son avancée s'arrête net. Sa femme avance à son tour, sous ses pas, un bruit humide se fait entendre. Yves n'a qu'à étirer le cou pour confirmer cette horreur qu'il est en train de vivre. Il observe effectivement la présence de sang mais toujours pas de corps.
Martine se rapproche de Yves, le regard droit, décidé à agir, sans raison, sans cohérence. Yves recule, bute sur la table basse qui le fait plier et perdre l'équilibre. Sa
femme se rue sur lui en levant la hache, prête à lui fendre la tête comme elle le ferait d'une bûche ???
- Joyeux Noël chéri ! Cria t-elle sinistrement.
_______ _______ …...
Yves se réveille en sursaut, liquéfié de peur.. Il repose sa tête sur l'oreiller, passant les mains sur son visage et respirant profondément, longuement.
- Putain, j'ai horreur de Noël !
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