Karine Giebel - Meurtres pour rédemption
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Publié le 15 novembre 2020
Nombre de lectures 16
Langue Français

Extrait

Karine Giebel - Meurtres pour rédemption
Une note de lecture par Jean-François Ponge
Marianne de Gréville, issue dune vieille famille aristocrate, croupit en Centrale, purgeant une peine de réclusion à perpétuité assortie dune période de sûreté de quarante ans. Une dangereuse criminelle, déjà trois meurtres à son actif, qui va subir la violence du milieu carcéral à tout juste vingt ans alors quelle naura connu de la vie quune sinistre et tragique équipée en compagnie dun jeune malfrat. Championne de karaté, elle connait les coups qui tuent mais ne sait pas toujours contrôler la bête furieuse qui sest fichée en elle. Et sa violence ne va faire que sexacerber tout au long de cette descente aux enfers où coups et tortures vont se succéder sans jamais lapprivoiser. Karine Giebel, dans ce thriller qui semble avoir été écrit dans un moment de profonde dépression ou de très grande colère, décrit avec complaisance des scènes dhorreur à faire pâlir un Jean-Christophe Grangé ou une Danielle Thiéry. On peine à supporter ce calvaire sans cesse renouvelé, où chaque situation nest que vengeance pour des sévices passés. Comme lenfer de Dante, celui de Marianne est fait de cercles où une force irrépressible lentraîne inéluctablement vers des souffrances toujours plus extrêmes. Lauteure a sans doute voulu dénoncer un univers carcéral pourri jusquà la moelle, au sein dun système politico-policier qui ne vaut guère mieux, mais la force de son cri aurait été plus forte si elle ne sétait pas complue dans la description répétitive de la souffrance physique et morale au fil de ces presque mille pages, dont la moitié aurait été largement suffisante pour nous convaincre. Mais quavait-elle en tête en rédigeant ce pensum ? Plaire à son éditeur, ou bien flatter un lectorat avide de scènes dhorreur ? Parfois la dénonciation frise la complaisance, comme dans ces films de guerre censés la dénoncer en faisant gicler lhémoglobine
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