Edifiante découverte dogmatique
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Description

Qui m'a suivie toute ma vie.
Elle a été un très important tournant de mon existence.
En toute franchise, j'y ai été préparé par mon éducation distillée par ma grand-mère.

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Publié le 09 mai 2014
Nombre de lectures 18
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

EDIFIANTE DECOUVERTE DOGMATIQUE
P a g e| 1
A la pension nîmoise de Ste Thérèse, j’étais hyper accro aux livres de la vie des Saints, présentés sous uns forme de petites bandes dessinées. Elles étaient disponibles sur une table ronde dans notre dortoir. Avant d’éteindre la lumière, nous disposions d’à peu près une demi-heure de libre. Il y avait : La Plus belle Histoire parlant de Jésus, D’autres racontant : la Vie de la Vierge Marie, de Marie-Thérèse de l’Enfant Jésus, de Saint Vincent de Paul, de Bernadette Soubirous à Lourdes, des 3 petits pastoureaux de Fatima au Portugal, du St Curé d’Ars. de Jeanne d’Arc. St Antoine de Padoue. De la conversion de Saul en Paul Sur St Pierre, le 1er apôtre de Jésus. de Don Bosco et son complémentaire à mon avis Dominique Savio, Et d’autres dont je ne me souviens plus. Quand j’ai lu la vie du St Curé d’Ars, que j’ai su que son action se déroulait en France, tellement j’ai été impressionnée et touchée par ce saint homme, sans savoir si elle serait réalisable, je me suis fait cette promesse qu’un jour j’irais en pèlerinage à Ars. Je devais avoir 11 ou 12 ans. Le parcours assez chaotique de ma vie a fait que j’ai pu malgré tout exaucer ma promesse en septembre 1999. Et même, à cette époque là j’étais à cent lieux de penser, d’imaginer cet intense cadeau que me préparait la vie. Pour moi je savais qu’Ars et son Curé existaient, mais il y avait bien longtemps que j’avais perdu leur localisation et que j’avais oublié ma pieuse intention. En plus les circonstances de ma venue dans la région n’avait rien à voir avec un pèlerinage. Je ne venais voir uniquement ma belle-famille. Comme l’on dit couramment : « Les Voies du Seigneurs sont impénétrables ». C’est au cours de cette occasion, que j’en ai fait l’expérience. Dès que j’ai su que nous allions à Ars, instantanément, je me suis souvenue de ce que je m’étais intimement dit. J’ai été totalement soufflée de ce qui m’arrivait. Et j’en ai remercié de toute mon âme et mon cœur, mes chers Bien-Aimés, sans oublier le principal intéressé Jean-Marie Baptiste Vianney,: le Saint Curé d’Ars.
Quand à Bernadette Soubirous, je n’ai pas eu à attendre longtemps pour aller la voir sur place, dans l’année 1975. Et depuis lors dès que l’occasion se présente et que je peux, je retourne là-bas le cœur toujours plein de joie.
P a g e| 2 Un jour que je visitais le Sanctuaire à Lourdes j’ai fait une prière à l’Immaculée Conception. Je lui ai demandé de ne plus bégayer. Je lui ai dit que je ne m’attendais pas à un miracle. Que j’étais parfaitement consciente qu’il me faudrait aussi faire ma part de travail pour la réussite de mon vœu. Bien que le délai ai été long, mais que représentent 24 ans dans l’Eternité : rien, je peux dire que ma prière a été entendue et exaucée. Pour moi le temps importe peu, c’est la finalité. Les détracteurs de la Foi ne verront aucune intervention divine à ma guérison. Soit ! Alors comment se fait-il que les 2 que je connais, et que je vois de temps en temps, bégayent-ils toujours, au bout de temps d’années de passées ?
Ma fascination pour Jeanne d’Arc me venait de plus jeune quand je l’ai rencontrée à l’école lors des cours d’histoire de France. A part Marie, c’est la première Sainte que j’ai connu hors contexte religieux et dont je me suis rendue compte de son État très Hautement Spirituel. Certes, il y avait eu St Louis que j’affectionne beaucoup, et d’autres Rois de France pieux. Mais j’ai été très sensibilisée par la condition modeste de son origine. Qu’elle ait entendu des voix et surtout qu’elle était une fille. Bien que sachant que je n’étais pas elle, je me suis complètement identifiée sa personnalité héroïque face à l’adversité. J’ai été subjuguée par sa détermination sans faille malgré la trahison de la plus haute autorité du royaume en la personne de Charles VII. Dans son parcours je retrouvais beaucoup de similitudes avec mon propre vécu, (contexte historique à part). Le seul point important que je ne comprenais pas c’était le silence audio. J’en suis venue à l’époque de penser que je n’étais pas assez: «Sainte »,pour entendre les Voix, (certes je n’ai pas été jalouse mais frustrée). Elle était missionnée par les Instances Célestes. Ce qui n’est vraiment pas mon cas. Comme tous Êtres Humains ici-bas, j’ai une mission à réaliser qui m’est personnelle. Celle de Jeanne était bien plus importante puisqu’elle engageait toute la nation. Jeanne a toujours eu la primauté d’être ma Référence, mon Guide, mon Modèle dans les moments les plus critiques et difficiles de ma vie. Intimement je me disais : mais pourquoi elle et pas moi ? Elle a été capable d’un dépassement de soi sacrificiel, pourquoi pas moi ? Bien que je ne sois pas une Sainte, puisque je le veux, je le peux. J’ai une âme de guerrière bien que je sois une VIP: Voyageuse Intemporellement Pacifiste. Je suis une battante gagnante. Bien que je sache perdre un combat. Que je sois diplomate. Dans notre vie tout est paradoxal et relatif. Quand tu le comprends et que tu gardes toujours cette vérité en ligne de mire, tu es presque arrivée à la perfection. Mais rassurez-vous mes chers lecteurs, le presque qui reste, est plus difficile à combler, que si vous vouliez remplir avec la meilleure volonté du monde, le plus vaste des trous noirs de l’univers.
P a g e| 3 Un jour à Marie-Thérèse, je me suis fait fustiger d’une manière dédaigneuse et vipérine par tout mon groupe. Pourquoi tantde flèches orales cinglantes et de mépris exécrables dirigées contre moi ? Pour moins que rien. Après le repas du midi, j’avais simplement demandé à mon éducatrice de me couper les cheveux. Mais où le bas blessait tout mon groupe, je voulais qu’elle me fasse celle de Jeanne d’Arc. Sur la BD, j’avais repéré une image où on la voyait avec une coupe qui me plaisait. Ma coiffeuse d’occasion a pris ma défense. Elle leurs a expliqué que si je voulais ressembler à Jeanne d’Arc, c’était mon droit. Qu’elles n’avaient rien à redire. De ne pas essayer de m’en dissuader par leur méchanceté gratuite, puisque c’était mon choix. J’ai eu ma coupe. J’en étais très fière. C’était ma revanche envers mes détractrices. Cela me permettait de me sentir comme investie de sa propre personnalité, face à l’adversité que je côtoyais de plus en plus chaque jour. Je me sentais plus forte, courageuse, et même invulnérable vis-à-vis de mes tourmenteuses.
Ma relation avec Marie est tout autre. C’est une autre facette de ma personnalité qui entre en résonance avec Elle. C’est une mère comme je le suis. Comme Elle, j’ai connu la perte de mon fils. Mon cadeau de baptême était une chaîne en or et sa médaille avec le visage de la Vierge au verso. Sur l’autre face mon nom et prénom ainsi que ma date de naissance. Chez ma Grand-Mère, dans ma chambre un médaillon de la Vierge à l’Enfant. A la tête de mon lit un Christ en croix.
J’ai toujours aimé lire et me plonger dans l’univers des Mystiques de toutes origines et de toutes religions. Leurs vies par certains aspects me ramènent à ma propre réalité. Me font me resituer avec exactitude et justesse dans ma vie personnelle. Grâce à eux je m’y sens bien. Ils m’apportent leur aide et soutien. Ils me rassurent, me stabilisent, au même titre, sur un autre plan que le classique. Je sais qu’une partie de moi leur est identique. Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour suivre au pied de la lettre leurs enseignements, sans pour autant être une grenouille de bénitier. Tout est question d’être le plus en adéquation avec soi-même et les autres. Sans tomber dans des excès qui jouent en notre défaveur au lieu de nous aider. Comme dans toute chose il faut trouver son juste milieu et savoir se tenir dans cette voie Royale ainsi définie et tracée. Un vaste programme pour le commun des mortels que nous sommes. Ce qui est très difficile dans notre monde moderne. Et bien que des fois, je m’éloigne d’eux, je sais qu’ils m’accompagnent toujours. Que moi-même je suis toujours très proche d’eux.
P a g e| 4 Et toutes nos retrouvailles où que se soit et dans n’importe quelles circonstances me ravissent toujours autant. Ils font partis intégrante de ma Famille, si ce n’est de sang, celle du Cœur, de l’Âme et de l’Esprit. Continuons de comprendre mon chemin dans la religion et spirituel grâce à mes souvenirs d’enfances et d’adolescente. Mon premier est associé à Sœur Jeanne pour ma préparation de ma première communion. Je me rappelle parfaitement de ma communion privée. Je me souviens d’avoir été réveillée aux aurores. Je me souviens du soin très particulier que l’on portait à ma jolie robe blanche de communiante. Je me souviens que Sœur Jeanne m’interdisait de bouger de peur que je ne la froisse. Je me souviens d’avoir eu les mains en cage dans des gants tout en dentelles. Je me souviens d’avoir été placée au premier rang, du côté droit de la chapelle, avec mes consœurs. Les garçonnets eux étaient assis sur ceux de gauche. Je me souviens de la longueur excessive de l’office auquel je ne comprenais strictement rien puisque dit en Latin. Je me souviens de m’être avancée jusqu’à l’autel. Je me souviens d’avoir été autorisée de tirer la langue au prêtre sans que cela soit considéré comme un pêché. Je me souviens que le petit rond blanc qu’il m’avait mis sur ma langue avait bon goût. Je me souviens de l’avoir mâché de bon cœur puisque j’avais l’estomac dans mes pieds tellement que j’avais faim. Après un petit trou de mémoire de quelques heures, je me souviens que j’ai eu en cadeau, une poupée mignonnette, aux cheveux très noirs, habillées avec une robe verte. Elle a été nommée : Murielle. Je me rappelle que je l’ai gardé très longtemps.
Premier bémol: l’école privée religieuse de St Denis à l’origine de bien de maux. Première dièse: La pension Ste Marie-Thérèse à l’origine d’un plus grand mal que ceux engendrés par l’école de St Denis.
Autre souvenir impressionnant ma confirmation à la Cathédrale St Pierre de Montpellier. C’est là qu’intervient ma première zone d’ombre. J’ai écrit qu’elle avait été faite en date du 10 Mai 1966. Nos écoles nous sont attribuées par secteur, suivant la rue ou nous résidons. Je présume par déduction que notre paroisse déterminant notre lieu de culte est régie pareillement. Il me faut qu’un saut de puce pour croire que l’école est un facteur du choix de la paroisse pour les grands moments importants de notre vie religieuse. Bien que cela fait depuis fort longtemps que l’État est séparé de la Religion. Donc suivant ma logique, j’ai longtemps cru que si j’ai fait ma confirmation à la Cathédrale St Pierre c’était parce que j’étais scolarisée à l’école d’Aigrefeuille donc en CM2 et donc en 1969. Quand j’ai commencé ce texte, j’ai eu en main une image pieuse.
P a g e| 5 Au dos de cette dernière, Grand-Bo avait d’inscrit deux dates importantes: celle du jour de mon baptême et celui de ma confirmation. Malheureusement je l’ai égarée. Mais je puis vous assurer que ce que j’ai écrit est vérité. Il est vrai que lorsque je l’ai lu, j’ai été déjà interpellée par ce détail. J’ai même mis en doute la bonne foi de ma grand-mère. Bien qu’elle a pu faire une erreur de chiffre, je suis arrivée à la conclusion qu’elle était la seule qui savait exactement la date de l’événement, bien que j’en ai été la principale concernée. Mais il y a aussi une preuve irréfutable que j’ai c’est que le 8 Juin 1969 je faisais ma communion solennelle. Deux cérémonies d’une telle importance en moins d’un mois, cela me parait invraisemblable. Vous comprenez maintenant mon flou. Pas artistique, mais dans ma petite caboche de ce temps là et d’aujourd’hui. Donc me basant sur l’exactitude de la référence de bonne-maman, Mai 66 nous renverrait à la fin de mon CE1 à Victor Duruy, un peu avant que ma photo de classe soit prise. Je ne sais pas si à 10 ans et demi, nous pouvons comprendre toutes les implications de cette confirmation. Pour le choix de la Cathédrale St Pierre pour la confirmation, j’ai une autre hypothèse, peut-être aussi farfelue que l’autre, mais qui me semble plus sensée. Pourquoi le diocèse ne réunirait-il pas tous les enfants préparés pour la confirmation de leur vœu de baptême de toutes les paroisses d’une ville dans le lieu le plus somptueux pour une cérémonie unique et faire d’une pierre deux coups. Car si je me souviens bien, c’est notre Évêque qui nous signe après que nous ayons dit notre propre volonté de continuer dans la voix du Christ. Voie qui avait été choisie en notre nom, par notre famille et nos parrains et marraines. Et personnellement, je vois mal cet Évêque qui ma foi doit avoir d’autres choses beaucoup plus importantes à s’occuper, se prendre pour un marathonien. Faire le tour de toutes les églises de Montpellier dans un laps de temps relativement court pour ne confirmer dans chacune que très peu d’enfants. Je reviens dans mon chemin religieux, bien que le chemin de traverse emprunté, en fasse aussi parti.
Petit rappel. Tous les catholiques savent qu’à chaque grande étape qui jalonne la vie d’un Chrétien, à savoir, le Baptême, la Communion Privée, la Confirmation du Baptême, la Communion Solennelle et le Mariage, il est coutume d’en garder une trace avec entre-autre des Images Pieuses achetées à cet effet et conservées dans son Missel. Je ne sais pas si Grand-Bo a été Baptisée. Par contre Maman et moi nous l’avons étés et élevées dans la religion. Ma fille Diane à moitié. Wilfried n’a pas été baptisé, mais vivant dans une famille d’accueil catholique il a suivit le mouvement et est allé à la messe régulièrement. Bien que mes moyens et les aléas de ma vie n’aient pas permis sa rentrée officielle dans la religion Catholique, je sais que dès sa naissance, il avait déjà le statut d’enfant de Dieu. Ce n’est pas parce qu’on est athée, ou d’une autre religion que la notre que ces Êtres Humains ne font pas partis de la grande famille des Enfants de la Terre qui ont été conçus dans l’Amour. Et l’Amour est l’Unique qui a engendré, donné naissance et représente dans l’Éternité et l’Infini, tous les autres innombrables Noms de Dieu terrestres et de toutes les confessions confondues.
P a g e| 6 Dans l’au-delà les religions n’existent plus, et il va de soi que les différentes appellations de Dieu aussi. Et dans cette réalité Spirituelle, nous tous sommes des Êtres de Lumières, au service de l’Amour. Assez de hautes voltiges, et bien que j’ai la tête dans les étoiles, j’ai aussi les pieds bien ancrés dans la terre. Puisque mon présent est ici et maintenant, en ce lieu terrestre de Castelnau-le-Lez sur notre belle Urantia-Gaïa.
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