MON ENVIRONNEMENT CULTUREL
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Description

Très très riche, et plus qu’intéressant.

Informations

Publié par
Publié le 23 janvier 2013
Nombre de lectures 33
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

P a g e|1 MON ENVIRONNEMENT CULTUREL Ma grand-mère non contente d’avoir des doigts en or, d’être un cordon bleu, avait une richesse culturelle hors pair. Elle était une érudite dans une multitude de domaines. Elle savait reconnaître le Beau. Un soir elle m’a emmenée à l’Opéra, place de La Comédie la bien nommée, à Montpellier, voir Tosca de Puccini, chanté en français. Toujours au même endroit : les Danses et surtout les Chœurs de l’Armée Rouge, ainsi que la pièce de théâtre: La Mama d’André Roussin, avec Elvire Popesco. Tiens j’ai une petite anecdote, intéressante sur l’Opéra.Bonne-maman avait dans l’entréeun cadre tout en largeur. Invariablement lorsque je le voyais, je lui disais que c’était notre opéra.Et invariablement, elle me contredisait, affirmant que c’était celui de Paris et que le notre n’en était que le modèle réduit.Ce n’est qu’à notre séjour dans la capitale pour mes 13ans,que j’ai pu constater la véracité de son propos. Et dès lors, l’information, est rentrée dans ma tête de pioche. Il est vraique l’architecte des deux est Garnier.A l’opéra de Toulon, j’ai vu l’opérette: Vienne chante et danse de Johan Strauss et Jack Ledru. En juillet 1969 au Châtelet: l’Auberge du Cheval blanc de Ralph Benatsky avec Fernand Sardou Petite parenthèse à son sujet. Il est décédé le 31 Janvier dans les coulisses du théâtre de Toulon d’une crise cardiaque. Et vous savez quoi ?Il répétait cette opérette. Je reprends mon histoire. A la fin du spectacle, à l’occasion de la distribution de ballons en baudruche, de couleur blanche et écrit en lettres bleues, j’ai eu l’honneur d’être remarquée par lui. Et il m’en a offert un en main propre.Du haut de mes 13 ans, dans le métro, j’étais fière comme Artaban, d’être en possession de ce précieux présent. Mais lepauvre, il n’a pas supporté le voyage et a éclaté.Sur le coup, j’en ai été très chagrinée.Finalement, j’en ai retenu et gardé que l’essentiel, une empreinte indélébile de cet instant magique et merveilleux. Quand j’étais là les dimanches matin d’hivers, j’allais voir les films documentalistes des grands explorateurs participants à Connaissance du Monde. Nous avions soit des livres dédicacés, des papillons, des 45 tours ou des petits objets souvenirs du pays. Ma famille donnant régulièrement leur sang, chaque année elle participait au voyage de fin d’année organisé en l’honneur et en remerciement de la générosité de [Tapez un texte]
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tous les donneurs du département. J’ai connu Carcassonne, et d’autres endroits grâce à leurs dons.Dans une de ces excursions, nous visitions un château. Arrivée dans son immense bibliothèque, dont les murs tout entiers étaient couverts d’innombrables étagères remplies d’une multitude d’ouvrages très anciens et très volumineux, j’ai fait cette réflexion à ma grand-mère : Que j’aimerais que le guide, m’oublie et m’enferme ici.» Et pourquoi donc ?» me demanda-t-elle toute surprise. Comme cela j’aurais le temps indispensable pour lire tous les livres.» répondis-je le plus simplement du monde. Ce qui l’a fit sourire.Ce n’est qu’un très léger tour d’horizon.Le reste sera dispatché dans mes différents récits.
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