RIKIKI (VERSION 2002)
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Images fugaces de ma toute petite enfance.

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Publié le 16 janvier 2013
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

P a g e|1
RIKIKI (VERSION 2002) L’un de mes premiers souvenirs précis à l’âge de 21 mois, que je peux prouver est celui là : Je ne sais pas comment elle s’y prenait mais chaque fois que maman essayait de m’apprendre àmarcher elle tombait sur moi. Ce qui a faitque mes premiers pas je les ai fait à l’occasion de la Fête des Mères de 58, à 22 mois. Je me revois quelques temps auparavant en une fin d’après midi, très ensoleillée, dans le couloir, bonne maman avec moi, notre voisine à un bout, me stimulant pour que je me lance seule. Les autres d’avant, me furent induits par la vue des photos prises.J’avais un landau dont la planche de dessous était percée de gros carreaux. Je m’en suis parfaitement souvenue.Ainsi que les jouets. Je vous parle de cela parce que j’ai une image que je ne pourrais associer qu’avec mon père.Ce qui me parait invraisemblable à l’âge que j’avais lors de notre séparation.Et pourquoi le lieu plutôt que son visage. Je me trouve au fond d’une pièce sombre, très enfumée ayant commeseule ouverture un vasistas, en haut à gauche. A l’autre bout des personnages attablés discutent éclairés par une lampe.C’est tout.A moins que cela a un rapport avec un endroit où m’a emmenée mon beau père. Mais le lieu auquel je pense ne correspondpas à la disposition de l’endroit.Ma vision n’a aucun rapport avec ce que je sais de mon beau-père. Par contre elle correspond tout à fait à ce que je sais sur mon Papa. Un jour, je me vois traverser une route toute seule au milieu de la circulation avec en prime une fessée magistrale donnée par ma mère lorsqu’elle a pu me rejoindre sur mon trottoir. Une autre fois dans la rue appeler un inconnu Papa. Pendant les soirs d’étés ma grand-mère me mettait dans ma poussette et elle m’emmenait promener dansle jardin du Pêyrou. Je m’y vois parfaitement.À l’époque la municipalité avait mis des Haut-parleurs cachés dans les feuillages des arbres et diffusait de la musique classique. Un soir je lui ai faite cette réflexion que c’était de la musique qui tombait du ciel. Et d’après les dires de bonne-maman cela m’intéressait plus que tout.Déjà à cet âge le classique m’enchantait l’ouïe en me transportant vers les étoiles. Je me revois dans ma chaise haute, m’amusant des heures et des heures avec les franges des rideaux de ma grand-mère. J’ai toujours été une enfant très agréable à garder.J’étais seule dans mon coin et je jouais avec n’importe quoi sans m’ennuyer.D’après les souvenirs de bonne-maman, même à la Maternelle du Chapeau
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Rouge, j’étais hyper sage.Il parait qu’elle n’avait pas beaucoup de lessives à faire, bien que tous les jours elle m’habillait comme une princesse, tout en blanc.Telle qu’elle m’y mettait le matin, telle elle me retrouvait à son retour. Comme j’étais incompatible avec la vie commune avec ma mère, j’ai été placé dans une maison d’enfants Le Poussin Bleu dans les environs de Grenoble jusqu’à 4 ans.De ma vie là-bas qu’un seul souvenir. Par une journée ensoleillée, je me vois dans le bureau de la directrice face à une dame que je ne connaissais pas. D’après ce que m’a raconté maman je lui ai dit :« Bonjour Madame ». Le plus rigolo, est lorsque je vivais séparée de ma mère j’étaissage comme une image. Mais après quelques jours avec elle une vraie petite peste. A croire que ma mère avait une influence néfaste pour moi. Ce qui à plusieurs reprises a été décisif. Lors de mes séjours en pensionnat j’ai été dans d’autres régions.Par contre ma fille Diane, elle a été sur Montpellier.
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