Un tuteur embarrassé par Roger Dombre
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Un tuteur embarrassé par Roger Dombre

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Publié le 08 décembre 2010
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Langue Français

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*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK UN TUTEUR EMBARRASSÉ ***
Title: Un tuteur embarrassé Author: Roger Dombre Release Date: January 19, 2009 [EBook #27840] Language: French
[Transcriber's note: Roger DOMBRE (pseud. of Mme Andrée SISSON née LIGEROT, 1859-1914),Un tuteur embarrassé(c. 1910) Orthographe et ponctuation de l'original conservées]
Produced by Daniel Fromont
COLLECTION MIGNON-ROMAN N° 32
Jé'atsim rotantque est , c'ueev arpetL.m rontmeleratéit let tnemevitisoP.et que quae mouchell eens ;to ,re c veuibrhauc aits enom eeG eiamrécite, r ellnde,er srpèied sia t vne'u desbrnèfu eépuocertne xiopleure, nd elle lpueeruqleeln  ee  léptrdee ntvaeB eartr ;satnatitet eeplielp pule m! Elait 'a f regarneuos neibma, ntvelae  jiseds nalgto,se  tmononcle Valère cé'siairne tmég sais:"nt pMavrau ia'j ,iom à tnaQu."ôt toptrt esvneisie a'avrj voue l'ae dehontiup s ,semêmte ;que d aneg rttrea sn ,'cà uqniezr ainsi,'en alle ereeupleg rmet qsiup ,e em no'uù dos, ost lnc e;em erttlaroia s jt,mee is ds:ai ed eriruoP.natrque je suis mortI" lapartîb ei ne  nissuerétJe:"enu'emâ ulp uq spas?"J'ace-t-il  uemr péavsib aen moe  dcéonnn anemmoc en tnaviv Poueu?n Die boemtnujeg iecqroum rul nof tidior J"nee ou pisvarésiet lse tamnitenantimmobile ssidaj ,eumer is Odd't an'H dteet noc ;omc  epr,st copetimincrps o ccéu e né'atsissez bieaelais a em r elrirueJ ? dismoe t-ai ril'mvale atnc moemre.C teré lauittq siava'j euq eéidl'à e irfae  m
ROGER DOMBRE
PAR
PIERRE RIVIERE Editeur PARIS — 10, RUEDEMEZIERES, 10 — PARIS
UN TUTEUR EMBARRASSE
UN TUTEUR EMBARRASSE
I
ou tuesirentcot  reirt àum al ed
le piano, avec Robert qui chantonnait les premières mesures des morceaux en les prenant de mes mains. Tout à coup, il me dit: — Tu es pâle, Odette, est-ce que tu souffres? — Pas du tout, répliquai-je. Quelle idée! Je ne me suis jamais mieux portée. Mais aussitôt, je sentis un grand trouble en moi; un malaise indéfinissable, comme celui qui précède la syncope. Cela ne me faisait pas précisément mal, seulement un froid me gagnait les veines, en commençant par les extrémités; tout tournait sous mes yeux, et mes jambes devenaient molles. J'entendis Robert qui s'écriait, plein d'angoisse: "Mon Dieu!… Odette se trouve mal. " Et je le sentis qui me prenait dans ses bras, ses grands bras robustes où je me savais en sûreté. Ensuite, il y a comme un voile sur mes souvenirs. J'ai dû demeurer évanouie tout à fait, quelque temps; la faculté d'entendre m'est revenue je ne sais trop quand, mais non celle de parler; ni de me mouvoir. La voix de notre docteur, M. Mérentier, frappa mon oreille, au milieu des exclamations de mes tantes. — C'est une embolie, prononçait avec ampleur cet homme célèbre dont je me suis souvent moquée, de mon vivant. La mort a dû être instantanée, ce qui a évité à la chère enfant de grandes souffrances; mais ce cas est assez rare dans un âge aussi tendre. "En effet, pensai-je, prête à pleurer sur moi-même, je m'en vais à la fleur de mon printemps; c'est peut-être très poétique, mais la vie ne m'ennuyait pas encore et je n'aurais pas été fâchée d'en jouir quelques années de plus." "Pourvu qu'on ne m'enterre pas trop vite! me dis-je aussi; car enfin, je dois être morte, puisque tous l'affirment, mais moi, je n'en suis pas très sûre " . Quelque chose en moi protestait contre cette affirmation. Je n'avais pas eu d'agonie, d'abord, et cela me paraissait trop beau de m'en aller si doucement dans l'autre monde; "en gondole" dirait Gui. Ensuite, j'appartenais encore trop à la terre, puisque j'entendais ceux qui me parlaient; enfin, je n'étais pas jugée. Non que le jugement me fît grand'peur… Mon Dieu! je n'avais pas péché… grièvement, sinon souventes fois. Je m'examinais comme lorsque j'allais à confesse, très grave, avec, de temps à autre, une petite envie de rire au souvenir de certaines fredaines. Mais, j'avais confiance en la miséricorde divine; pour me donner du courage, je me comparais mentalement à tous les grands scélérats connus: Ravachol, Néron, Balthazar, Cartouche, Troppmann, Vacher, Domitien, Marat et Robespierre. Tout ce monde-là formait dans ma pauvre tête une salade plutôt… rassurante. "Seulement, pensai-je, ces gens ont sans doute des circonstances atténuantes à leur appoint; les uns ont reçu une éducation cynique ou pas du tout d'éducation; les autres ont été entraînés par de mauvais exemples, par des tempéraments exceptionnels, par l'hérédité. Moi, quelles excuses puis-je invoquer? Elevée, choyée, gâtée par de bons parents que j'ai perdus trop tôt, j'ai été remise aux mains de mon oncle Samozane, la crème des tuteurs, homme absolument inoffensif, tout livré à l'innocente manie de la phrénologie, et qui me laisse à peu près faire ce que je veux et ne me gronde presque jamais. Et pourtant!… il y aurait tant lieu de me gronder! J'aime moins sa femme, tante Germaine, qui se croit obligée de m'abreuver de nombreux sermons et dont l'esprit est quelque peu étroit; j'aime encore moins sa soeur, tante Bertrande, qui possède, amplifiés, les mêmes travers. Je tyrannise tant que je peux, leurs filles et nièces, mes cousines Blanche et Jeanne. Quant à mon cousin Robert, je n'ai rien à dire sur lui; c'est la perfection de la perfection, et si jamais il m'exaspère, c'est justement parce que je ne peux pas lui trouver un travers, un défaut. Son frère cadet, Gui ou Guillaume (que je me plais à appeler Guimauve à cause de la couleur violette de ses yeux), est un si bon garçon, si fou, si amusant, que je regrettais de quitter ce monde rien qu'à cause de lui.
e. Riche et mineru,ej  e'nvaia s rnteuêv.Asefau  ,tité'j siahcirercir Ms pa."Ce semoreladeir neraurpoe seouépi Ged .M rialfdnaraSomazense ,el sque cela.Est-ce ap stnertnememà  puschroles pls d noeitnevan serelleaturut nc toset ed tircé sapenbis me: ntmetaeécate , ej serdjuineuri, sepldéopruc teeti éd e Je m'en voulus rep em e!haB?erdr eu lup detgrrered étunuaoc eebllai n'as att pa, de clecan ramaom ,ob nmiuGevuanaiGui,  je deviiaer ,teem routbramcha  mnsdat itneter sacarf dgran.Un ille'oreual uoevedn as i trtfoa  ee;strigé'l elllettiayant!Llemeur oe jos ne ùej iomitarndra me,s aileel av neibuon am snquer, et la maios nonsup raîartuovA"?seriotsih'eg rlei icu' qezpsri'jniuq eer t tant unétaiais emsiuq ,hr ntamurafeub omei e  lemr canoilree  ndrôles dtant de ":dOtére !apteet put, ne rép queeJ rueosuq ,ennade Oreuva "Se!ttnahc etéergiin ttinet égoïste.Blte sas ,olgntnats meinmafrs deoinettousis:"Cs bat èrnoaçrpnoél , js;heic rseisla suon trom at ,ea sur mose penchm iosn , e'jiaems insodéflufmoe u snos nte iad ,coacumutplome icerf niaded ésem es.
"Et lux perpetua luceat eis…"
M siaeversnonru,sj e'tnneadsi à ma mort.Toujo"Je da ffersuio stêerreai!"ntme f àCettre."enco-je sias ealeén  edidet lin mor sue siasid em ,trom j i'ar iectriaenment enpurgatoir éni ,teèrpanu sou c jrtemugt,en uuq,eo ni t eaSre aPierelleit tiom A .eno'uq snaim'e  niéblout ".erb eLj-siid e de,raevmot âmn ;id venavena tomsurgir drs rien mret ertê av egastn mo; jei-saen,rp evinap rei nra bfiniieu on Dfou  dndl'e îmabég ,ssimetnaD":stantes, murmurerl  aovxid  eem saioy vneouujtos engieS , eJ"!ruus, s voneurSeiga' i,ej v rercéianble  dteou ts,aif enu emmoc ,cpremune  ou ncéenaetuminc moèierteouve asa;  dns ed pêrcam ceborne que je de Chisi eoprua'avsim eiahcattos is tnavt enuv ine uecegtndnlueftc efa surion,mino le r siruei ed ttecolef dlede'Oe?ttnOm a'avtih balilée, je le savaiia senf j  eq eubienais je sie:  sli-tneiaved eu qi,Ou urpes pa ehcreR ruottuc,Robert spenser? sdnoa's  xueforp lnt yeserobdot iéteinquaucor besaq tip  e'meud r seen peu custo euq ;putneiavedue gentille? Il xuq i'mno tocnnpor  lurmoa stde y'nap a à sesopannéème  sone deJ. eâ egiu sems  futtoe meheîcra snad tnizies alsait d'Odette d'éHirtsle ,édécédm'enusam àerco éretu ec o'uqid neicnnocsedc em ns biuvaie poe, je tiaf siava'j exa eon mitfaret tit na tuet raader et quà me jugayotPtns ,tipa'boe Din squi luetnasiab norf ua det enaime, oi msns  segorhca'pp fun lit; deèbrea tnuotued rnom t ai vuneta ie valt moebI! l yvajusque par-delà é itan vdes éensep sed siava'j eà quvoilon! en.B iibiasta'll,sm cos inus dremee a ,iid ue seuq tBoutrill Mme de lbna cedl  eab lntie sôt aix qnsle'uv ela ti cevnous!""Oui, a riopts éattn eeBtresèris muvpala, ongim ereva ,enns idc sesaugées se ,erunsib edup ,tn rac erèafneuceap ouleel b auo snea éphc!éN fait des-t-elle t el tnapmorretnu ie Due"Qr:euuts senoenapdrul ia ch à ltes, faulleJ" eenp sus té, elle avaitcetnateG eiamri enoiavlar ui s, ted semmnuetslm rodeho en u cors dxe'l ed icirtnece trou; seos blavais touste:"J'at not irer ,'dnu éteittae tttipeuq tec eruojid sis, . Mamenttilesèu  erturtinitslèVae clonL'e.drro rap snodécorp
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