Voyage dans les départemens du midi de la France

A Clener, A. L. (Aubin Louis) Millin, The Getty Research Institute Research Library

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• Publié par: apryo
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• Langue: Français
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Extrait

x^.^ mm T.. ih&i^«.j«JÉi>^ >f'-:.^^., ^"SM'VOYAGE DANS DÉPARTEMENSLES DU MIDI DE LA FRANCE. TOME III.Paris,Se trouve à fils, Libraire,Chez l'Éditeur TOURNEISEN 12.RUE DE Seine, n.°, ,, VOYAGE DANS MIDILES DÉPARTEMENS DU DE LA FRANCE; Par Aubin-Louis MILLIN Membre de l'Institut et de la Légion d'honneur, Conservateur des médaifles , des pierres gravées et des antiques de la Bibliothèque impériale , Professeur d'antiquités, Membre de la Société royale An sciences de Gœttingue , de l'Académie italienne, de celle Açs curieux de la nature à Erlang, des sciences physiques de Zurich, d'histoire naturelle et de minéralogie d'iéna, de l'Aca- démie royale de Dublin , de la Société linnéenne de Londres, de l'Acadeniie impériale des naturalistes de Moscou, de l'Académie royale des antiquités de Copenhague; des Sociétés d'histoire galvaniquenaturelle, philomathique , celtique médicale , d'émulation , de l'Athénée Aei arts de Paris ; des Académies et Sociétés des sciences de Turin Abbeville Boulogne Poitiers , Lyon ,Rouen , , , Niort, Nîmes, Marseille, Alençon, Caen, Grenoble Colmar, Nanci, Gap, , Strasbourg, Mayence, Besançon, Lille, &c. &c. &c.Nantes, Soissons, TOME III. A PARIS, DE L'IMPRIMERIE IMPÉRIALE. M.DCCC.Vm.. VOYAGE DANS LES DÉPARTEMENS DEDU MIDI LA FRANCE. CHAPITRE LXX. DÉPART de Nice.— Saint-Laurent.—Le Var. L'Anguille est prise par les Anglois. — —Nerusii. — Château. — —Gagnes. Peintures. Cérémonies — —des funérailles. La Colle. Saint-Paul. — — Inscriptions. — Taurobole. —VenCE. Sarco- phage chrétien.—Colonnes données par les TJ^^^^////. — Fontaine. — Inscription —provençale. Templiers. — Commerce. INICE devoit être le point le plus éloigné de notre alors partieGènes ne faisoit pas de l'Em-voyage ; n'entroitfrançais , d'où il pas dans notrepire plan de songeâmes donc au retour.sortir : nous Nous avions la côte de Marseille; nousvisité toute voulions reve- par la montagne : nous nous séparâmesnir de nos lebraves matelots i et 22 juin nous( ; prîmes) (i) Nous n'avions eu qu'à nous louer de leur complaisance, de leur probité et de leur bonne conduite : leur chef, M. Roussel, lieutenant des douanes est un jeune homme , actif, brave et in- telligent, qui probablement a reçu aujourd'hui l'avancement qu'il Tome ÎJI ACHAPITRE LXX.2 mulets pour nous rendre à Grasse. II a unedes y directe et beaucoupplus plus courte; maisroute intention étoit de passer par Vence, quenotre parce ville renferme des monumens antiques.cette jusqu'au pont du Var est très-bienLe chemin et la mer, que i'on a constamment k saentretenu ; gauche forme un agréable coup-d'ceil. Après une, demiede marche, on arrive à Saint-Laurent,heure et l'on fait un excellent vin muscat : c'étoit autrefoisoù du comté de Nice c'est aujourd'huila limite ; celle Alpes-Maritimes.département desdu appelé par les Romains nomLe F^r étoit Varus, probablement celtique. On regardoit ce fleuvequi est la limite entre la Gaule et l'Italie , en con-comme dernière la contrée au-delàfondant avec cette des Alpes-Maritimes qu'on appeloit Hespérie. H prend des Alpes-Maritimesdans le département :sa source très-rapide, sur-tout après les orages, et en-il est avec lui des quartz, des granits, destraîne grès, ses courans se déplacentpierres ollaires; à lades On le passoit autrefois à guémoindre crue. ; et cette d'apprendre que, le lendemaineu le regret de notremérite. J'ai gens furent attaqués par une chaloupe angloisc, nosséparation et qu'après s'être fait échouer à la côtevingthommes ; etannéede ils se virent obliges d'a-vainement du secours,avoir attendu contenoit. Jechaloupe avec tout ce qu'elle rcn-bandonner leur par cette occasion, les minéraux, les plantes,à Marseille,voyois été pris par lejnous avions recueillis i tout ales insectes quç Anglois.