Dordogne n°33

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Comment bien manger?

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• Publié par: jamie
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• Langue: Français

Extrait

D O S S I E R

Gastronomie : Une force économique

Le foie gras, la truffe bien sûr ! d’agriculture et les instances professionnelles, Jean-Pierre Saint-Amand, vice-pré- nous fixons des objectifs à trois ans et des sident du Conseil général, en charge des Le caviar maintenant. Et aussi les moyens (crédits du Département, aides de la dossiers agricoles, agro-alimentaires confitures et les gelées, les vins et Région, fonds d’intervention, etc). Certains et de la forêt. plans en sont à la 2ème génération (veaux de les liqueurs, les fromages et les boucherie, caprins, ovins) ou vont l’être Comment lier agriculture et gastronomie ? noix, les pommes et les chocolats, (bovins viande, production laitière, châ- L’agriculture de la Dordogne est l’une des etc. La Dordogne gastronomique taignes). D’autres sont en préparation (pal- plus diversifiées qui soient. On y trouve l’essen- mipèdes gras, pêche professionnelle) ou en pro- tiel de ce que peut produire l’agriculture. Nous n’est pas figée dans le temps. jet (le soutien aux associations de sommes le premier département intérieur pour Tradition et innovation peuvent remplacements, l’installation des jeunes, avec l’agri-tourisme qui réunit agriculture, touris- une attention particulière à ceux qui sont se partager la même assiette et le me, gastronomie. J’y ajouterai l’environne- hors cadre familial). ment. Ce sont les composantes de la qualité même verre. Les fêtes de fin “Périgord”. Nous partons de cette marque On voit de plus en plus de produits “inter- d’année sont passées, mais la “Périgord” que le Conseil général défend pour aller vers les signes officiels de reconnaissan- filières” ? découverte paisible et heureuse ce : les Labels Rouges et les Appellations On peut effectivement croiser les produits d’un bon produit “made in d’origine contrôlée pour la France, les issus de plusieurs filières avec pour finalité la Appellations d’origine protégée et les Indications création de nouveaux produits, en apportant Périgord”, et de ses producteurs géographiques protégées pour l’Europe. une touche personnelle et un savoir-faire péri- est d’actualité gourdin. C’est le moyen de conforter ou de déve- toute l’année. Quel est le mode d’action ? lopper des activités qui dynamisent le marché. J’ai préconisé un engagement du Conseil géné-Je dis cependant qu’il faut veiller à respecter ral par filières avec la création de plans les parfums et les goûts du Périgord. La départementaux. Nous en avons une dou-Dordogne gastronomique ne doit pas oublier zaine aujourd’hui sur les 21 filières agricoles ses valeurs. À cet égard, je salue le travail des de la Dordogne, avec, pour chacun, une confréries qui se battent pour promouvoir connaissance pointue des particularités,ces produits et qui se sont regroupés en Union des faiblesses et des points forts, aussi bien départementale, sur nos conseils, pour appor- JeanPierre dans les aspects variétaux ou génétiques que ter un poids supplémentaire. Ainsi, nos pro- SaintAmand : dans les modes de transformation, de négo-duits de qualité pourront être reconnus par- “défendre la marque Périgord” tout où cela est possible. ce et de consommation. Avec la Chambre DORDOGNE LE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL 5 9 JANVIER 200