Ils te construisent mais finissent toujours par te détruire .
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Description

Suite de la 1ere publication " L'inaccessible m'attire" .

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Publié par
Publié le 22 mai 2011
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Langue Français

Extrait

Bingo ! Jackpot !
J'ai tiré le gros lot . Surprise, j'accepte mon cadeau. Cadeau volé, coeur brisé. A quoi bon gagné si ce n'est que pour pleurer ? Cadeau ensanglanté, ensorcelé, piégé. On ne peut refuser un cadeau, ni le revendre ou le donner, ni même l'oublier dans un coin du placard à balais. On ne peut que vivre avec, souffrir, agoniser, suffoquer mais ne jamais l'oublier. On ne peut pas, non, faire ça à cette personne là. On lui sourit, la remercie. On se rend soudainement compte de notre incroyable talent d'actrice. J'entends déjà l'acclamation du public lorsque je reçois mon premier césar de la meilleure actrice. Meilleure menteuse. Le premier césar, mais pas le dernier. J'en aurait profité pour la remercier, cette personne qui m'offre se si merveilleux cadeau. Un faux sourire, de fausses larmes de joies, une belle robe, mais trop serré car en tan que star on connait les meilleurs restaurants de la capitale , et les régimes miraculeux ne sont pas autant rapide que l'on voudrait. J'aurai fini mon discours en lui avouant que finalement, son cadeau, elle pouvait se le garder, que je n'en voulai pas. Je ne le supporte pas, garde-le, reprend-le, détruit-le, et même mange-le. Fais de lui ce que bon te semble, puisque de toute façon il ne m'a jamais vraiment appartenu. Tu étais son seul bourreau, son seul maître. Tu es et tu resteras son propriétaire. Alors reprend ce qui t'appartient, reprend-le et fuis-moi. Laisse moi m'anéantir. Laisse (moi là, comme ce chien abandonner. Que la pluie s'abbate sur moi, que la foudre me contemple, que les passants m'évitent comme la peste. Evites-moi comme la peste, le choléra, le sida. Je ne suis pour toi, qu'un fardeau. Fuis-moi tant qu'il en ai encore temps. Reprends ce foutu cadeau, je n'en veux pas, pas plus que de toi. Mais, en réalité, je ne serai jamais sur scène pour récupérer mon césar, non bien trop froussarde, bien trop minable. Alors, je reste là, devant toi, à te sourire, à te regarder, t'admirer, t'aimer et te regarder m'offrir ce cadeau qui compte tan pour toi. De nous deux, tu es sans doute celle qui éprouve le plus de plaisir à offiretandis que moi, receveur menteur, je ris et remercie salement, dans un hélant de talent hollywoodien naissant. Naissant tout comme moi. Petit bébé, qui se voit confié un coeur, mais qui n'est pas réellement le sien. Reprend-le, il ne m'appartient pas, tu es son créateur, alors reprend ta créature, ta création. Maman, reprend mon petit coeur de bébé, car une fois que tu l'auras remplis d'amour, tu le détruiras et je ne serai au finale que détruite et abandonner. Maman, reprend ce cadeau empoisonner, prend le tant qu'il est encore temps de sauvr ta fille. Prend le et sauve moi. Prend le et épargne moi. Mais maman est bien trop fière, bien trop aveugle pour comprendre qu'elle va détruire sa propre fille. Alors, sa petite fille va grandir, l'aimer, l'admirer et puis finalement, s'auto-détruire.
Je ne suis née que pour mourir. Je ne suis là, que pour toi. Et je partirai à cause de toi.
 ** * *
Dans un élan de bonté tu me regarderas, m'aimeras mais tu finiras par me laisser là. Comme un vulgaire petit chien que l'on abandonne si souvent sur le bord de
la route. On le laisse là, sans se retourner, sans lui expliquer qu'il ne représente rien pour les personnes qu'il aime démesurément. Non, petit chien, tu n'étais, n'est et ne seras jamais rien pour eux. Car tu n'es que toi. ça ne leur suffit pas, ils en veulent plus, toujours plus. Jamais satisfait. Jamais assez. Se ne sera pas toi, l'élu de leurs coeurs. Non, petit chien, tu n'es rien. Rien de bien. Alors, parfois, quand le coeur y est, tu cours après la voiture qui s'enfuit à toute vitesse. Tu aboies jusqu'à vider tes petits poumons si fragiles de l'air que tu respires qui est empoisonné par le pot d'échappement de cette satané voiture qui roule toujours plus vite devant toi. Cours, cours derrière elle, cours à en perdre haleine. Cours. Toujours plus loin. Mais peu à peu tes pas se font moins grands, moins rapides, tout comme ton espoir, qui diminu au fur et à mesure que cette voiture s'éloigne. Car oui, tu n'arrives pas à la rattraper, tu n'es pas assez rapide, pas assez convainquant avec tes jérémiades d'enfants. Tu n'es pas assez "tout", et trop "rien". Vilain chien. Alors reste là, sur la route. Reste là, avec le peu que tu as, le peu que tu es. Tu n'es rien. Tu n'as rien. Rien de Rien.
Chien abandonner. Sale Chienne ! Sale Chienne ! Tu n'es qu'une chienne ! Oui, je sais. Je ne suis qu'une chienne, à présent abandonner. Sale Chienne ! Je sais. Tu n'as cessé de me le répéter. Comme un discours d'au revoir, d'adieu douloureux. Tu étais là, moi pleurant et toi criant. Nous étions là, ensemble et pourtant si éloigner, si indifférent l'un de l'autre. Comme de vulgaires étrangers. Vulgaire chienne ! Vulgaire, vulgaire, vulgaire. Tu as dû me le dire 3 fois, oui, 3 fois. Moi aussi, avant tout ça, je t'avais répéter quelques mots 3 fois. Maman m'avait toujours dit : "si c'est vraiment la vérité, alors regarde-moi dans les yeux et répètes-le 3fois" 1, 2, 3. Pas plus, pas moi. Juste trois fois, juste la vérité. Alors je m'étais plonger dans le vert de tes yeux, et d'une voix timide et fragile : je t'aime, je t'aime, je t'aime. Doucement, amoureusement, craintivement. A toi et seulement toi, je ne l'avais dit que 3 fois. Toi, mon trois, mon tout. Moi, ton trois, ton rien. Je ne veux plus jamais te revoir, plus jamais ! Jamais, tu m'entends ? Oui, jamais. Trois fois. Jamais. Je sais. Jamais plus de coeur qui palpite en te voyant, de regard émerveiller et fier en te regardant, de papillon dans le ventre, de jambes guimoves à chacuns de tes baisers. J'ai compris. Jamais plus de moi heureuse. Adieu mon amour. Prends mon bonheur , mon honneur et mon coeur. Prends les, ils t'appartiennent. Non, je ne le redirais pas, pas une 3eme fois. Car je sais, qu'au fond de moi, je ne veux que toi, toi et moi à jamais. Toi et moi pour toujours. Mais toi tu es plutôt "jamais" que "toujours", contrairement à moi. Toi tu es de ceux qui abandonnent sur la route. Tandis que moi je suis de celle qui sont abandonnées. A notre façon nous sommes complémentaires. Nous avons au moins ça. & pourtant ça ne me suffit pas. Sans toi rien ne va. Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai.
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