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Description

Zone of the Enders est un jeu vidéo d'action développé par Konami CE Japan, sorti en 2001 sur la console PlayStation 2. Le jeu a été dirigé par Noriaki Okamura et produit par Hideo Kojima.
Le jeu fait partie de l'univers fictionnel Zone of the Enders.

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Publié le 24 novembre 2011
Nombre de lectures 127
Langue Français

Extrait

ZONE OF THE ENDERS(2001) / PlayStation 2
Sorti timidement en 2001 avec la démo de Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty, Zone of the Enderss’est rapidement imposé comme l’un des titres majeurs de la ludothèque de la PlayStation 2 en Europe. Plus qu’un simple petit jeu accompagné de la démo du bébé tant attendu d’Hideo Kojima,Zone of the Enders a réussi, grâce à ses nombreuses qualités novatrices, à trouver son public et à se faire une place parmi les grands. XXIIème siècle, la conquête de l’espace bat son plein: Mars ainsi que les satellites de Jupiter sont colonisés en partie grâce à la découverte sur Callisto du Metatronminerai renfermant une précieuse énergie un etdu développement desLaborious Extra-orbital Vehicle (LEV), des robots industriels capables deforer pour récupérer l’inestimableNéanmoins, cette minerai. découverte ne profite pas à tous. Les habitants du bout du monde, surnommés les «Enders», sont régulièrement la cible des groupes indépendantistes et terroristes qui sévissent contre le pouvoir restrictif appliqué : larmée des activistes de Bahram est au centre de ce conflit. Ces mercenaires ont réussi avec le temps à développer des robots de guerre, nommés lesOrbital Frame, capables d’exploiter pleinement leMetatron. Les Nations-Unies, conscientes du danger, vont alors dérober lesméchasà Bahram puis prendre le contrôle de la colonie Antilla sur Jupiter. Quelques semaines plus tard, le jeune Leo âgé de 14 anset ses camarades se font surprendre en train de jouer près d’un complexe militaire. Au même moment,l’armée deBahram décide de lancer un assaut terrible sur la colonie pour récupérer leur dû. Pris dans les feux meurtriers malgré eux, les amis de Leo décèdent devant ses yeux. Offusqué, il essaye de se réfugier dans un entrepôt. Au milieu de ce bâtiment caché réside un gigantesqueOrbital Frame, le Jehuty…Quand Hideo Kojima produit un jeu, le joueur sait pertinemment qu’il doit s’attendre à un script fouillé et complexe.Zone of the Enders ne déroge pas cette caractéristique particulière et baigne le joueur dans un scénario entier et bien ficelé qui démarre sur les chapeaux de roue. L’histoire du jeune Leo prenant le contrôle du Jehuty équipéde l’intelligence artificielle ADA, capable de décider,d’apprendre et de communiquerson pi aveclote, rappellera sûrement à certains l’histoire du manga et de la japanimation Evangelion. Les amateurs du genre seront donc ravis avec Zone of the Enders car le scénario offre tous les éléments nécessaires pour passer un agréable moment à contrôlerl’énormemécha danscette aventure palpitante qui file à deux cents à l’heure. En effet, il faut bien le souligner, rares sont les jeux d’action qui proposent une véritable narration, de surcroît bienœuvréeet réussie comme celle-ci, avec des personnages aussi bien travaillés. Le joueur y appréciera les nombreux rebondissements, les nombreuses références, les protagonistestorturés et tout ce qui fait la richesse de ce type d’histoire japonisée :comme il est difficile de résister au petit Leo, totalement bouleversé après le décès de ses camarades! Les scénaristes ont su multiplier les thèmes et les valeurs fortes de la japanimation et de ce point de vue-là, Zone of the Enders est uneréussite surprenante, même s’il s’avère qu’au bout d’un moment, certains trouveront des passages trop clichés, tandis que d’autres en feront abstraction.Globalement, l’influence du géniteur deMetal Gear est palpable tout au long de la trameet s’étale notamment sur un point de vue métaphysique plutôt déroutant pour ce type de jeu. Eneffet, même si dans l’ensembleZone of the Endersn’égale pas les autres productions de Kojima, le soft illustre quelques thèmes touchants, réfléchis et aboutis. Plusieurs scènes, dont la finale renferme quelques messages captivants sur la mort et d’autres thèmes, décidément chers à Kojima, sur la guerre, les machines etc. Zone of the Enders remplit merveilleusement son rôle scénaristique, même si beaucoup de personnes ne l’attendaient pas forcément sur ce point : un véritable tour de force, donc. Après un tutoriel plutôt longuet, le joueur peut enfin débuter sa mission et piloter le Jehuty pour fracasser les autres robots.Le système d’attaque repose sur un ciblage plus ou moins automatique, à la troisième personne,selon la position de l’ennemi. En fait, le Jehuty est encadré par unHUDqui indique par des cercles verts la distance de l’adversaire. A proximité, et surtout si le Jehuty est attaqué, ADA (son IA) ciblera elle-même l’assaillantet alignera l’angle de vue pour une meilleure lisibilité de l’action, même s’il faut bien le reconnaître, la caméra est souvent capricieuse. Bien entendu, le joueur aura toujours la possibilité de changer de cibles’il estime plus propice de détruire un autreLEVplutôtque celui sélectionné d’office.De plus, le Jehuty est capable de gérer les attaques à longue-portée et au corps-à-corps avec une artillerie précise selon la situation: boule d’énergie, mitraillette laser, sniper, lance, sabre laser, divers coups circulaires, projections, parades, etc. Ainsi, le joueupossibilité en utilisant la vitesse d’accélération du robot d’enchaîner des combinaisons de loin et de près etr aura la d’inventer tout un tas de combos dévastateurs. Zone of the Enders développe ici un côté tactique relativement riche et
intéressant. Par exemple, le joueurpourra choisir d’entamer le combat enmitraillant son rival, une fois au corps-à-corps, utiliser la vitesse du Jehuty pour tourner autour de son lui tout en l’assaillant de coups de sabre meurtriers et l’annihiler par une projection au sol ou dans un immeuble.Bien entendu, cette débauche d’énergie est corroborée par une fluidité, une animation et une maniabilité sans faille, vraiment jouissif ! En outre, au fil des combats, le colossal mécha obtiendra de l’expérience qui l’améliorera sensiblement. Il faut dire que ce gain d’expérience sert avant tout à stabiliser son robot avec la difficulté croissante de l’aventure. LesLEVennemis augmentent aussi de leur côté et deviennent de plus en plus résistants. Il faudra donc veiller à accroître son robot pour ne pas suffoquer trop vite. Toutefois, même si dans son concept le jeu se révèle plutôt brillant, le constat n’est pas tout à fait le même du côté dulevel design. Les niveaux se ressemblent clairement tous, même si parfois le relief change plus ou moins. Ils sont relativement petits et peu inspirés. La plupart du temps, les combats ont lieu dans des arènes délimitées empêchant de déplacer librement le Jehuty. Quant aux ennemis, il faut noter qu’il n’yen a que trois types pour tout le jeu et que même s’ils changent d’armes, le tout devient vite redondant. Même les boss ne parviennent pas à casser la monotonie. D’ailleurs, la durée de vie en dit longsur ce bâclage car il faudra compter entre six et huit heures pour voir le générique de fin selon la difficulté choisie. Ainsi, Zone of the Enders possède un très bon concept degameplay, bien pensé, tactique, jouissif mais quelque peu entaché par la monotonie dulevel design, les petits problèmes de caméra et sa durée de vie désavantageuse. Graphiquement, là encore le jeu affiche du bon et du moins bon. Dans l’ensemble, c’est le même constat quecelui dulevel design» puisque la. Les textures sont ternes, monotones et peu détaillées surtout que le jeu se déroule toujours « de nuit colonie d’Antilla se situe sur Jupiter, donc, dans l’espace. Les développeurs n’étaient clairement pas très inspirés sur les décors… Par contre, ils n’ont pas lésiné sur les effets spéciaux.Zone of the Enders est clairement impressionnant de ce point de vue-là. Les combats sont tous aussi spectaculaires les uns que les autres grâce à un déluge d’étincelles, d’explosionset d’effets en tout genre qui remplissent bien leur rôle. De même, lecharacter design, signé Yoji Shinkawa (Metal Gear Solid), est somptueux. Les Orbital Frame possèdentdes courbes magnifiques et fourmillent de détails fabuleux. Le créateur du Metal Gear Rex a encore une fois mis son talent à rude épreuve pour créer de superbes pièces artistiques, un sans-faute. Enfin, il faut souligner que Zone of the Enders fut un tremplin, voire un essaia posterioripour Norihiko Hibino et sa troupe, lui permettant de transcender son style qui de nos jours, et depuis sa collaboration avec Harry Gregson-Williams (sa source d’inspiration pourZone of the Enders : the Second Runner), est devenu excellent. Dans l’ensemble, l’OST se révèle être plutôt répétitive avec des musiques techno assez inégales. Certains thèmes sont néanmoins splendides et brillants. Par exemple, «Kiss me Sunlights» ou les paroles de la chanson dfurent enregistréee l’écran titre quisà l’envers pour dissimuler leur sens. Au niveau des bruitages, le tout est relativement cohérent mais parfois un peu répétitif. Zone of the Enders est au final un concept intelligent mais trop jeune, renfermé dans ses défauts. Le titre brille principalement pour son côté scénarisé à souhait, pour son côté novateur mais n’arrive clairement pas à être à lui seul un jeu culte, malgréson grand potentiel. Toutefois, il a su se faire une place dans la ludothèque de la jeune PlayStation 2, il a su trouver son public et se faire apprécier parmi les ténors du genre. Bref, on en redemande ! K. VENTOLINI.
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