Des adoptions à l'autre bout du monde
Les stars partent bien souvent à l'autre bout du monde pour adopter leur nouveau bout de chou. Cette démarche, toujours très compliquée pour n'importe quelle famille vivant loin des projecteurs semble être grandement facilitée lorsque l'on fait la Une des magazines people. Il semblerait que ce soit surtout une question de moyens, comme le souligne Adam Pertman qui gère une association d'adoption aux États-Unis : « Les adoptions de nourrissons et les adoptions internationales sont devenues très coûteuses, ce qui bloque un grand nombre de personnes ». « Est-ce que le pouvoir, l'influence, l'argent, peuvent faire une différence ? Oui, c'est le cas dans tous les domaines, mais un chirurgien riche obtient probablement le même genre de traitement qu'une star de cinéma riche, c'est juste que personne ne suit partout un chirurgien avec des caméras », explique-t-il pour minimiser l'importance de l'impact de la célébrité dans ce processus. Il explique ainsi qu'il s'agit d'une question de relations et de carnet d'adresses bien fournit. Plus une famille est riche, plus elle peut se payer les services d'un avocat ayant de bonnes relations avec les services sociaux, plus elle a de chances de voir le processus d'adoption s'accélérer. Aujourd'hui, il faudra en effet dépenser jusqu'à 100 000 dollars pour parvenir à adopter un enfant dans un pays étranger. On peut alors se demander si le fait de pouvoir adopter à coup de billets verts signifie le même engagement que celui des familles qui doivent suivre un vrai parcours du combattant avant de pouvoir serrer un enfant dans leurs bras. La question reste ouverte et ceux qui adoptent plus facilement arriveront toujours à démontrer qu'ils sont comme les autres. La dernière en date à avoir adopté un enfant africain, la belle Charlize Theron, séparée de son amoureux depuis 2010, explique qu'elle a toujours voulu adopter : « Ma mère a récemment retrouvé une lettre que j'avais écrite il y a 28 ans. Elle lisait : "Peux-tu s'il-te-plaît m'emmener à l'orphelinat pour que je puisse adopter un bébé ?" », explique-t-elle. « J'ai toujours su que je voulais adopter. Toujours. »
Qui adopte qui ?
Si on connaît tous aujourd'hui la famille cosmopolite d'Angelina Jolie et Brad Pitt qui ont adopté trois enfants et ont eu trois enfants biologiques, on oublie que Mia Farrow avait elle aussi, en son temps, fait preuve d'une « boulimie » en adoptant dix enfants, venus notamment de Corée, d'Inde et du Vietnam, en plus des quatre qu'elle avait eus naturellement. De même Joséphine Baker, décédée en 1975, avait, elle, adopté douze enfants du monde entier qu'elle appelait tendrement sa « tribu arc-enciel. » Georges Lucas, Steven Spielberg, Jamie Lee Curtis, Harrison Ford et Calista Flockhart, Michelle Pfeiffer, Diane Keaton, Julie Andrews, Meg Ryan, Nicole Kidman et Tom Cruise, Sharon Stone... la liste de toutes ces stars qui adoptent est longue, qu'ils soient ou non déjà parents d'enfants naturels comme Ewan McGregor, déjà papa de deux enfants qui a adopté une petite fille venue de Mongolie, ou Madonna, qui a adopté deux enfants du Malawi après avoir donné naissance à ses deux enfants, Lourdes et Rocco. En France aussi les stars n'hésitent pas à adopter, comme Johnny et Laeticia, mais aussi Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri qui ont adopté deux enfants brésiliens en 2008, ou Patrick Sébastien et sa femme Nathalie qui ont adopté une petite Lilly originaire de Polynésie (mais il semblerait que ce soit pour d'autres raisons). De plus, il faut savoir que les règles ne sont pas les mêmes dans tous les pays.
On peut aussi noter les adoptions faites par Elton John ou par Ricky Martin en raison de leur homosexualité et donc leur impossibilité d'avoir des enfants. Des adoptions en solo et par des couples homosexuels qui sont aujourd'hui impossibles en France mais qui ne posent aucun problème en Amérique, la loi française en matière d'adoption étant inflexible et comprenant beaucoup de critères d'éligibilité, alors qu'elle est plus souple outre-Atlantique. Autre pays, autres moeurs.
Pourquoi adopter ?