Jonny Wilkinson : " Trois défaites en finale, ça suffit !"
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Déçu de ne pas avoir remporté son premier titre avec Toulon la saison dernière malgré deux finales, Jonny Wilkinson repart pour une nouvelle saison avec la motivation d'un junior et l'envie d'entrer définitivement dans l'histoire du club en soulevant un trophée.

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Jonny Wilkinson : " Trois défaites en finale, ça suffit !"

Vous venez de vivre votre première année sans matches internationaux. Cela vous a-t-il manqué ? Ça a toujours été un honneur pour moi de porter le maillot anglais. Il m'a apporté beaucoup de satisfactions. Mais après la Coupe du monde j'ai décidé de dire stop. C'était une décision mûrement réfléchie donc je ne regrette absolument pas. Puis j'ai quand même vécu de belles choses avec Toulon même si ça ne s'est pas bien terminé avec deux défaites en finale.

Vous en êtes à trois finales perdues avec Toulon après la finale du Challenge Européen en 2009. Cela vous pèse-t-il ? C'est vrai que depuis que je suis arrivé à Toulon il y a trois ans, j'ai disputé trois finales, sans en remporter aucune. J'espère que ça va changer (rires). Depuis que je suis ici j'ai vécu beaucoup de grandes choses, mais aussi un peu de déception à la fin des saisons. Mais bon, c'est le sport, il faut accepter les défaites, mais ne pas s'en contenter. Je veux remporter des titres avec Toulon.

Comment jugez-vous l'évolution du Top 14 ? Le Top 14 est le meilleur championnat au monde aujourd'hui. Vous avez vu tous les bons joueurs qu'il y a ? La saison dernière, de grandes équipes se sont retrouvées en difficulté, c'était très serré pour le titre et pour la descente. Se retrouver en finale d'une telle compétition c'était déjà une grande chose pour nous. Malheureusement, on n'a pas réussi à la gagner. Cela aurait été énorme, c'est dommage. Mais Toulouse a mérité son titre aussi. Les Toulousains ont beaucoup d'expérience, de très bons joueurs et de la puissance. Ils ont réalisé une très bonne saison.

"Depuis que je suis à Toulon, je suis plus sociable (rires)" Justement, à propos de Toulouse, quel est votre avis sur Luke McAlister qui a été le grand bonhomme de la finale ? Luke McAlister est un très bon joueur. Ça, tout le monde le savait. C'est une des grandes stars qui est arrivée dans le championnat. Balle en main, sur les plaquages, sa vitesse, ses appuis, il peut tout faire. En plus, il peut jouer à plusieurs postes, ouvreur ou au centre avec le même bonheur. Il amène un plus dans cette équipe qui ne manque pourtant pas de très bons joueurs. Si Toulouse est à ce niveau, ce n'est pas étonnant.

Etes-vous toujours un bourreau de travail comme par le passé où vous vous imposiez même des séances d'entraînement le jour de Noël ? C'est quelque chose qui est toujours en moi, mais j'essaie de trouver le juste équilibre. J'ai toujours fonctionné comme cela. C'est en m'entraînant que je me sentais le mieux après pour les matches. Mais depuis que je suis à Toulon, j'ai fait de grands progrès à l'extérieur du terrain, je suis peut-être plus sociable (rires). Je sais que je peux passer du bon temps avec mes proches tout en restant efficace sur le terrain.

Vous êtes un buteur très fiable, mais parfois il vous arrive de passer à côté d'un match. Comment arrivez-vous à gérer ce genre de situation très rare pour vous ? J'ai intégré très tôt dans ma carrière que le rôle de buteur était très particulier. On est avant tout des hommes et on peut avoir des jours sans. Il faut donc s'y préparer afin de ne pas couler psychologiquement le jour où ça arrive. Il faut se dire que c'est difficile, mais ça arrive de temps en temps. Par exemple, cette année, j'étais très content avec mes coups de pied et puis au stade Mayol en barrages face au Racing j'étais nettement moins bien. Heureusement, il y avait Matt Giteau qui a assuré comme un chef, mais ce n'est pas étonnant, c'est un grand buteur et un grand joueur. Après ce match du Racing, j'ai réfléchi à ce qui n'avait pas marché. Je me suis concentré sur la préparation de la demi-finale de Clermont, j'ai fait la même préparation qu'avant le match du Racing, mais là les ballons sont allés tout droit, entre les perches.

Jonny Wilkinson Né le 25 mai 1979 à Frimley (Angleterre) 1m85 - 90 kg - Demi d'ouverture

Clubs successifs : Newcastle (1997-2009, Angleterre), Toulon (depuis 2009)

Palmarès : Champion d'Angleterre (1998), vainqueur du Tournoi des Six Nations (2000, 2001, 2011), vainqueur de la Coupe d'Angleterre (2001, 2004), champion du monde (2003), vainqueur du Grand Chelem (2003), finaliste de la Coupe d'Angleterre (1999), finaliste de la Coupe du monde (2007), finaliste du Challenge Européen (2010, 2012), finaliste du championnat de France (2012) International anglais

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