Marquez démarre fort
3 pages
Français

Marquez démarre fort

Cet ouvrage peut être téléchargé gratuitement
3 pages
Français
Cet ouvrage peut être téléchargé gratuitement

Description

Marquez démarre fort S'il les a longtemps attendus, Marc Marquez n'a pas raté ses premiers tours de roues en MotoGP. À Valence, le nouveau pilote officiel du HRC a fait forte impression au guidon de la Honda RCV. IL AVAIT commencé à ranger ses affaires et s'apprêtait à rentrer chez lui quand le ciel s'est éclairci. « On ne voulait pas le laisser sortir sous la pluie, explique Cristian Gabbarini. Marc a beaucoup de choses à découvrir et s'habituer à toutes les commandes de gestion électronique sur le mouillé comportait trop de risques. » L'ex-chef mécanicien de Casey Stoner, aujourd'hui devenu ingénieur de piste du champion du monde Moto2, a alors fait comprendre à son nouveau protégé que les conditions météorologiques pourraient finalement s'arranger et lui laisser ainsi la chance de pouvoir faire quelques tours avec la RCV de Casey Stoner, vêtue de blanc pour l'occasion. « On ne pouvait pas mettre tous les sponsors avec lesquels Marc est sous contrat jusqu'à la fin de l'année », explique Livio Suppo. Le champion du monde Moto2 a donc rongé son frein jusqu'à ce que l'asphalte sèche enfin pour qu'il puisse mettre les gaz. « On est content qu'il ait pu sortir, poursuit le responsable du service course Honda. Il était important que Marc puisse faire quelques tours pour prendre ses marques avant les trois jours de tests que nous avons programmés à la fin du mois en Malaisie. La piste de Sepang est beaucoup plus compliquée que le tracé de Valence.

Informations

Publié par
Publié le 29 novembre 2012
Nombre de lectures 15
Langue Français

Extrait

Marquez démarre fort

S'il les a longtemps attendus, Marc Marquez n'a pas raté ses premiers tours de roues en MotoGP. À Valence, le nouveau pilote officiel du HRC a fait forte impression au guidon de la Honda RCV.

IL AVAIT commencé à ranger ses affaires et s'apprêtait à rentrer chez lui quand le ciel s'est éclairci. « On ne voulait pas le laisser sortir sous la pluie, explique Cristian Gabbarini. Marc a beaucoup de choses à découvrir et s'habituer à toutes les commandes de gestion électronique sur le mouillé comportait trop de risques. » L'ex-chef mécanicien de Casey Stoner, aujourd'hui devenu ingénieur de piste du champion du monde Moto2, a alors fait comprendre à son nouveau protégé que les conditions météorologiques pourraient finalement s'arranger et lui laisser ainsi la chance de pouvoir faire quelques tours avec la RCV de Casey Stoner, vêtue de blanc pour l'occasion. « On ne pouvait pas mettre tous les sponsors avec lesquels Marc est sous contrat jusqu'à la fin de l'année », explique Livio Suppo. Le champion du monde Moto2 a donc rongé son frein jusqu'à ce que l'asphalte sèche enfin pour qu'il puisse mettre les gaz. « On est content qu'il ait pu sortir, poursuit le responsable du service course Honda. Il était important que Marc puisse faire quelques tours pour prendre ses marques avant les trois jours de tests que nous avons programmés à la fin du mois en Malaisie. La piste de Sepang est beaucoup plus compliquée que le tracé de Valence. » Sous les yeux de Julià et Roser, ses parents, et de son frère Alex, le pilote Honda a ainsi pu effectuer quatre séries de sept tours pour finir sa première séance d'essais MotoGP à une petite seconde du meilleur temps réalisé par Dani Pedrosa, son nouveau coéquipier. Il y a trois ans, pour ses premiers tours de roues avec la Yamaha M1, à Valence, Cal Crutchlow avait fini à 1,471 seconde de Lorenzo, alors meilleur temps. En 2009, pour ses débuts avec la Honda RCV, Simoncelli avait pris 1,9 seconde dans la vue par Casey Stoner. Bautista avait lui fini à 2,2 secondes avec la Suzuki GSV-R. « Il y en a qui ont du souci à se faire », annonce Randy de Puniet, impressionné comme d'autres par la performance du jeune pilote catalan. « C'était génial, commente pour sa part l'intéressé. Les cinq premiers tours ont été difficiles car je n'arrivais pas à garder la roue avant au sol. Quand je me suis arrêté, j'avais le bras droit tétanisé ! J'ai pris la mesure de la puissance petit à petit. Au début, je ne tirais même pas tous les rapports à fond. Il y a tellement de chevaux là-dedans, ça n'a vraiment rien à voir avec tout ce que j'ai pu piloter jusqu'à présent. » Pour le reste, Marc n'a pas vraiment été surpris. Les freins en carbone ? « Ils ne m'ont pas dérouté. En revanche, les entrées en virage sont très différentes de celles en Moto2. La dimension et la rigidité du pneu avant sont plus importantes et cela nécessite un peu d'adaptation. » Quant aux assistances électroniques, inexistantes en Moto2 et pléthoriques en MotoGP, elles n'ont pas plus perturbé que ça le gamin : « Je me suis rendu compte qu'il ne fallait pas non plus trop les utiliser pour exploiter le maximum de la puissance. » Avec sa fraîcheur, son sourire et son enthousiasme, Marquez n'a pas mis longtemps à se mettre l'équipe Honda Repsol dans la poche. « Non seulement Marc possède un immense talent, glisse Suppo, mais il a aussi beaucoup de charisme. » Le HRC aurait-il engagé, avec le prodige espagnol, le nouveau Valentino Rossi ? « Ils ont pas mal de points communs, estime le responsable italien. Mais il nous faut garder la tête froide. Ce qu'a fait Marc aujourd'hui est très impressionnant mais peut-être que si tout le monde avait roulé deux jours sur le sec, Dani aurait fait beaucoup mieux et l'écart avec Marc aurait été alors plus important. » Quoi qu'il en soit, le podium de Marquez rêvé par Shuhei Nakamoto pour le premier Grand Prix 2013 au Qatar ne relève certainement pas que du mirage. « Comme disait Stoner, lance le patron du service course Honda, il ne faut pas longtemps pour voir de quoi un pilote sera capable en MotoGP. »

IL LEUR FAIT DÉJÀ PEUR

Marc Marquez avait à peine achevé ses premiers tours de roues avec la Honda RCV que sa performance était déjà largement commentée, et saluée. Notamment par certains de ses futurs adversaires. De son Texas natal, où il se remet de son opération de l'épaule, Ben Spies utilisait son compte Twitter pour demander à Marquez d'y aller mollo : « Seulement 30 tours et déjà à une seconde du meilleur temps, prends ton temps, Marc ! » Nul doute que l'ex-coéquipier de Jorge Lorenzo aura bien du mal l'an prochain à contenir les assauts de Marquez au guidon de sa Ducati D16. Idem pour Nicky Hayden qui, malicieusement, confiait, lui aussi sur son compte Twitter, que « Marc aurait dû effectuer une saison de plus en Moto2 ». Les deux Américains ne sont certainement pas les seuls à devoir s'inquiéter de l'arrivée du prodige espagnol en MotoGP.

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents