Renet complète le grand chelem français

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• Publié par: motorevue
• Publié le: 31 octobre 2012
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• Langue: Français

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Renet complète le grand chelem français

Après Antoine Méo (E1), Christophe Nambotin (E3) et Mathias Bellino (Junior), c'est au tour de Pierre-Alexandre Renet d'accrocher un titre, en catégorie E2, de champion du monde d'enduro 2012 ! Une incroyable vague tricolore aura donc déferlé sur une saison où les pilotes français ont remporté toutes les catégories lors des ISDE (les Six Jours, le championnat du monde par équipe), et presque toutes les couronnes en individuel, à l'exception du titre féminin. Si cette somptueuse brochette de titres était déjà quasiment cuite avant la finale qui se déroulait à Brignoles, il ne restait plus à Pierre-Alexandre Renet qu'à finaliser le boulot entamé par une victoire lors de la deuxième journée de course de l'épreuve d'ouverture au Chili. Avec sept victoires de journée avant la finale française, « Pela » se devait d'assurer au maximum sur les terres varoises. Laissant la victoire du samedi à Johnny Aubert, il s'inclinait devant le même Aubert et Salminen le lendemain. « La journée a été particulièrement longue et éprouvante. Je n'étais pas dans la course, il fallait absolument que j'aille au bout, que la moto aille au bout », déclarait au micro de motoverte.com le pilote Husaberg en sortant du parc fermé, alors qu'il était tout juste titré.

En décrochant cette couronne, Pierre-Alexandre Renet devient le premier pilote de l'histoire à décrocher un titre en enduro après avoir été champion du monde de motocross (en MX3) : « Si on a souvent dit qu'un titre en MX3 n'avait pas la même valeur que dans les autres catégories, je suis fier d'avoir décroché mon titre en enduro dans la catégorie qui était certainement la plus relevée cette saison, en ayant battu des champions du monde comme Juha Salminen, Johnny Aubert ou Ivan Cervantes. » L'ultime couronne restant à attribuer étant celle des femmes, il restait une mince chance à Ludivine Puy de clôturer magnifiquement la série masculine. Dominant sans partage, et avec une superbe victoire à la clé, « Lulu » s'est heurtée à la sagesse de Laïa Sanz, qui a très logiquement assuré une deuxième place pour décrocher son premier succès final dans la catégorie. Déjà championne du monde de trial cette année et vainqueur de la catégorie féminine au Dakar, la Catalane exultait : « L'année fut difficile avec une rivale comme Lulu, mais être championne du monde de trial et d'enduro la même année, c'est un sentiment exceptionnel ! »