Rossi chez Ducati, stop ou encore ?
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Rossi chez Ducati, stop ou encore ? Je pense sincèrement que si Rossi avait perdu tous ses moyens, Ducati balancerait pas tous ces millions pour faire joli.

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Publié le 23 août 2012
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Langue Français

Extrait

Rossi chez Ducati, stop ou encore ?

Je pense sincèrement que si Rossi avait perdu tous ses moyens, Ducati balancerait pas tous ces millions pour faire joli. Que ce soient les patrons d'Audi ou de Ducati, ce sont des personnes qui sont là pour faire de l'argent, pas pour faire du sponsoring. Rossi n'est pas le seul pilote Ducati et il n'est pas le seul à essayer de faire fonctionner cette machine. Le problème des Rouges est certainement plus complexe que ce qu'on peut en voir de l'extérieur. Outre les problèmes techniques, il doit certainement y avoir des problèmes humains, financiers et d'organisation. Avoir Rossi dans ses rangs permet de reporter sur lui l'absence de résultats, d'en faire une sorte de bouc émissaire, même si, je dis bien « si », le pilote n'est pas le seul responsable. Mettre la faute sur Rossi permet à Ducati de temporiser en évitant de jeter un doute sur la compétitivité de la marque, ce qui aurait des retombées néfastes sur les ventes. Et payer 17 millions de dollars plutôt que de voir les ventes baisser de 30 % et l'image de sportivité de la marque ternie, c'est peut-être pas exorbitant. Je ne suis pas un fan de Rossi, j'ai horreur du star system, mais j'essaye de rester objectif. Taper sur Rossi n'est peut-être pas complètement justifié. Il est sur le déclin, ça c'est sûr, mais on passe pas des podiums au fond de grille en trois mois sans raison. Et la mise au point de la Ducati est peut-être freinée par une méthode de travail complètement différente entre les Japonais d'un côté et les Européens de l'autre. Les Japonais sont d'une réactivité extrême et ont une capacité de travail et d'investissement que Ducati n'a pas. Rossi ou pas, si j'étais patron de Ducat', y a longtemps que j'aurais viré un mec qui me coûte 17 millions par an, si j'avais pas certaines satisfactions en retour. À mon avis, il nous manque pas mal d'infos pour juger objectivement. L'avenir nous les amènera sans doute. Bonne route à tous. (Maître Yoda)

La réponse de la rédac'

L'Italie, fin juillet, était suspendue aux lèvres de sa star interplanétaire. Depuis, c'est officiel : il retourne chez Yamaha (voir p. 74) !

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