Une saoudienne aux JO?
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Une saoudienne aux JO? Dimanche 25 mars 2012 à 13h49. L'Arabie saoudite a vaguement promis d'envoyer, pour la première fois, une athlète féminine aux ...

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Une saoudienne aux JO?
Dimanche 25 mars 2012 à 13h49
L'Arabie saoudite a vaguement promis d'envoyer, pour la première fois, une
athlète féminine aux jeux Olympiques de Londres cet été mais les résistances
sont fortes dans ce royaume ultra-conservateur où le sport féminin n'existe
pratiquement pas.
Selon la presse, le prince héritier, Nayef Ben Abdel
Aziz, a donné le feu vert à la participation de
Saoudiennes aux JO-2012, mais les instances sportives
n'ont encore rien annoncé officiellement.
En juillet 2011, la présidente de la commission
femmes et sport du Comité international olympique
(CIO),
Anita
DeFrantz,
avait
stigmatisé
l'Arabie
Saoudite, le sultanat de Brunei et le Qatar pour n'avoir jamais envoyé de
femmes aux Jeux. Mais le 13 mars, le CIO a annoncé travailler de "manière très
étroite" avec ces trois pays pour qu'ils envoient des femmes à Londres. "Ces
trois pays sont très coopératifs et tentent de trouver une solution avec nous, y
compris l'Arabie saoudite", a déclaré le directeur général du CIO, Christophe de
Kepper.
Le Qatar, candidat à l'organisation des JO 2020, a déjà annoncé sa ferme
intention d'envoyer des sportives à Londres, et le sultanat de Brunei s'est
engagé à présenter au moins une athlète. Outre la pression des instances
sportives internationales, les autorités saoudiennes font face aussi aux
organisations de défense des droits de l'Homme.
"Envoyer des femmes aux jeux Olympiques de Londres ne change pas le fait
que les femmes et les jeunes filles restent exclues des activités sportives", a
ainsi réagi Human Rights Watch (HRW) dans un communiqué publié vendredi.
Une cavalière aux JO?
L'Arabie saoudite interdit les cours d'éducation physique dans les écoles de
filles. Et même en dehors, la pratique du sport féminin reste confidentielle et
les autorités ont même fermé ces dernières années des gymnases pour
femmes, a rappelé HRW.
Anita DeFrantz, le présidente
de la commission femme et
sport du CIO
La pression de la hiérarchie religieuse ultra-conservatrice reste forte dans un
royaume où les femmes n'ont pas le droit de conduire et qui interdit la mixité à
l'école. Une Saoudienne ne peut pas voyager seule à l'étranger et a besoin d'un
tuteur (père, fils ou mari) pour toute démarche administrative.
Samedi, le quotidien saoudien Al-Charq a affirmé que Dilma Milhess, une
cavalière de 18 ans qui pratique le jumping et s'entraîne à l'étranger,
représenterait probablement l'Arabie aux Jeux de Londres. Elle avait
discrètement participé à titre individuel à un tournoi en 2010 à Singapour.
Jusqu'à présent, les instances sportives saoudiennes n'ont jamais présenté de
femmes lors de compétitions sportives internationales. "La question de la
participation des Saoudiennes aux jeux Olympiques fait débat depuis vingt
ans", avait reconnu fin 2011 le chef du Comité olympique saoudien, le prince
Nawaf Ben Fayçal.
"On va y participer avec des athlètes hommes mais il n'est pas question d'y
envoyer une délégation de femmes, le sport féminin n'existant pas en Arabie
saoudite", avait-il affirmé. Il avait seulement laissé la porte ouverte à la
participation de Saoudiennes à titre individuel, si "elles sont invitées
officiellement et si leur démarche est conforme aux lois islamiques et aux
législations saoudiennes". Reste à savoir si le CIO saoudien acceptera d'intégrer
Dilma Milhess à sa délégation officielle.
Sources :
http://www.rtbf.be/sport/londres-2012/
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