Benchmark synthèse 4 p.fc

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• Publié par: Sawyung
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• Langue: Français

Extrait

Nombre d'hôtels

ETUDES, PROJETS, MARKETING


LLLL’’’’hhhhôôôôtttteeeelllllllleeeerrrriiiieeee ddddaaaannnnssss llllaaaa mmmmééééttttrrrrooooppppoooolllleeee lllliiiillllllllooooiiiisssseeee
Sa place dans le paysage hôtelier français (Synthèse de l’étude – Février 2009)

Aujourd’hui plus que jamais, l’hôtellerie de la métropole lilloise doit susciter l’intérêt des acteurs
économiques locaux. Trois raisons à cela :

Le tourisme dans son ensemble est un véritable facteur de croissance économique. En France, il
génère 6,3% du PIB. L’Hexagone est le premier pays d’accueil de touristes internationaux.
èmeCependant, il se situe au 3 rang en termes de recettes et le pays perd progressivement des
parts de marché. Il est donc nécessaire de faire évoluer ce secteur.

L’hôtellerie française est en pleine mutation et pour cause, le plan de modernisation du secteur
Tourisme, lancé par l’Etat en juin 2008, met l’accent sur la rénovation de l’hébergement. Elle se
concrétise par un nouveau référentiel de classement des hôtels. La grille actuelle date de 1986 et ne
répond plus aux normes de qualité attendues par le consommateur. Les principaux objectifs sont
l’adaptation de l’offre à la demande et l’alignement du pays sur les classements internationaux avec,
entre autres, la création d’une cinquième étoile et la suppression de la catégorie « 0 étoile ».

Dans ce contexte, l’hôtellerie lilloise peut s’appuyer sur un
Quelques repères…..
cercle vertueux intégrant une augmentation de la demande,
un développement de l’offre et une promotion de la ville
A partir de 1980 : remise en valeur des
assurée notamment par l’APIM (Agence pour la promotion
quartiers historiques
internationale de Lille Métropole). 1993 : accessibilité par le TGV
En une décennie, la capitale nordiste a su s’affirmer 1993 : création d’Euralille
2001 : Label « Ville touristique » comme une authentique destination touristique. L’un des
2002 : Championnat du monde
éléments clef de cette évolution fut bien évidemment
d’athlétisme handisport
l’élection de la ville au titre de Capitale européenne de la 2004 : Label «Ville d’art et d’histoire »
culture en 2004, mais d’autres évènements ont contribué à 2004 : Capitale Européenne de la culture
2006 : Bombaysers de Lille (Lille 3000) ce succès (cf. encadré ci-contre) et perpétuent le
2007 : Création du Bureau des congrès
phénomène. Ainsi en 2008, les hôteliers de la métropole ont
2009 : Europe XXL (Lille 3000)
réalisé un taux d’occupation record, comparable à celui de
l’année 2004, soit 67,3% !

Compte tenu de la place de plus en plus stratégique du tourisme en métropole lilloise, activité
principalement portée par le tourisme d’affaires, il importe d’apprécier son parc hôtelier (structure
1
de l’offre et taille) en le comparant à ceux d’autres grandes agglomérations françaises .

Le parc hôtelier des grandes métropoles françaises
Chambres Hôtels
12 000 200
180
Lille : 6 700 chambres et 106 hôtels classés 10 000 160

140
8 000 Avec 6 700 chambres, les capacités d’accueil 120
de la métropole lilloise sont comparables à 6 000 100
80 celles de Strasbourg, mais elles sont
4 000
60 sensiblement inférieures aux autres grandes
40 villes telles que Lyon et Marseille. Par ailleurs, 2 000
20 Lille se situe en dernière position pour le
0 0
nombre d’hôtels.

1 Deux critères ont dicté le choix des métropoles de comparaison : le nombre d’habitants et la taille du parc hôtelier en
nombre de chambres.

Lille
Marseille A-P
Lyon
Bor eaud x
Toulouse
Strasbourg
N t san e
Nombre de chambresLes caractéristiques du parc hôtelier de la métropole lilloise


Une structure davantage axée sur l’offre
économique
Structure de l'offre
Dans la métropole comme dans l’ensemble
(% du total de chambres)
de l’Hexagone, l’offre intermédiaire (2
7% 23% étoiles) prédomine. En revanche, Lille se
27% distingue par rapport aux autres grandes
agglomérations par la place importante de
l’offre économique : les chambres sans 5%
étoile et une étoile regroupent 28% du
parc. En moyenne, cette part est estimée à 38%
24% pour les sept agglomérations. La
structure de l’offre lilloise se rapproche sans * 1 * 2 * 3 * 4 *
alors de celle de Nantes.
A l’inverse, seulement 7% des chambres
classées à Lille le sont en 4 étoiles, alors
que la moyenne des métropoles s’élève à
13%. Cependant, le développement de
l’hôtellerie haut de gamme suit son cours et
au terme des différents projets (Hôtel
Casino Barrière et hôtel MGallery), cette
part atteindra 10%.

41% des chambres dans Lille intramuros
Plus de 2 700 chambres (41% de l’offre
métropolitaine) sont localisées à Lille
même et cela avec un niveau de gamme
supérieure (seulement 12% de chambres
dites économiques). Les implantations se
situent ensuite essentiellement autour des
axes autoroutiers, à Lesquin ou Villeneuve
d’Ascq par exemple (entre 550 et 600
chambres)

Le groupe Accor leader sur le marché
Avec 2 500 chambres et 27 établissements,
le groupe nordiste occupe une place
majeure (38% de l’offre). A travers 8
enseignes (Ibis, Mercure, Novotel…), la
force du groupe réside dans son
positionnement sur tous les créneaux.
Les hôteliers indépendants représentent
également une part relativement (% du total de chambres)Les offreurs
importante dans le paysage hôtelier de la
12% métropole, soit 23% des chambres. 6%
On retiendra également le Groupe du 38%
6%
Louvre (plus de 1 000 chambres à travers
notamment Campanile et Première
Classe), le groupe Inter Hôtel (410
15%
chambres) ainsi que la Société lilloise
23% d’investissement hôtelier (SLIH). Cette
Accor Indépendants
dernière se positionne exclusivement sur Groupe du Louvre Inter Hôtel
SLIH Autres
les créneaux 3 et 4 étoiles (près de 390
chambres au total).
Evolution de l’offre et du taux d’occupation en métropole lilloise entre 2000 et 2007

600 chambres supplémentaires
Entre 2000 et 2007, le parc hôtelier
Taux d'occupation (%) Chambres métropolitain s’est élargi de près de
600 chambres, soit un accroissement
de 9%. Cette évolution comprend une
augmentation des capacités en
6 700
3*-4*(+600 chambres) et sur le 66 54400
66666666,,,,6666%%%% ++++9999%%%% créneau 0-1* (+285 chambres), ainsi
qu’une réduction de l’offre 64,1% +3%67,0% intermédiaire (-300 chambres en 2*).
6 110 65,9%6 190 Excepté le repli en 2002, la
croissance du parc s’est faite de 63,2% 62,1%
manière régulière.

Taux d’occupation : gain d’1,8 point
Durant cette même période, le taux
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 d’occupation de l’hôtellerie
métropolitaine est passé de 64,1% à
Source : Bilans OHM annuels - CCI Grand Lille/ Hôtellerie classée Préfecture du Nord
65.9%, soit une hausse de 3%. Le
niveau le plus haut est atteint en
2004 lors des festivités culturelles.
Les deux indicateurs évoluent positivement
Nombreux facteurs déterminent le niveau de fréquentation des hôtels (prix, contexte économique
évènements culturels….). Néanmoins, d’une manière générale, on observe sur la période étudiée la
tendance suivante : lorsque l’offre s’accroît, le TO décline dans un premier temps, puis une fois
le parc stable, il se redresse progressivement. Ce principe est, en tout les cas, vérifié dans les
catégories extrêmes de la gamme. Par ailleurs, les indicateurs évoluent positivement dans les
différentes catégories, hormis le nombre de chambres pour le parc 2 étoiles (-10%) et le TO pour
l’hôtellerie 3 étoiles (-3%).

Comparaison des activités hôtelières

Taux d'occupation (année 2007) Un TO parmi les plus élevés
%55 60 65 70 75 En 2007, le taux d’occupation enregistré
en métropole lilloise s’élevait à 65,9%. Il
Marseille 71,3
se situe au troisième rang après Marseille
66,6Lyon
(71,3%) et Lyon (66,6%). Par ailleurs, les