Mgr Doré: les clefs d une cathédrale
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Mgr Doré: les clefs d'une cathédrale

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/ Région
CONFÉRENCE GUTENBERG/ DÉNI DE GROSSESSE « Cesfemmes ne sont pas des monstres» « Il y a 3 ou 4 ans, cette confé-rence n’aurait certainement pas pu avoir lieu, l’opinion n’était pas prête » relève le professeur Israël Nisand, face au public venu nombreux lundi soir à l’amphithéâtre de la fa-culté de médecine de Stras-bourg pour l’entendre dissiper les nombreuses zones d’om-bre autour du déni de gros-sesse. Le déni de grossesse, explique le gynécologue-obstétricien à l’assistance composée pour partie d’étudiants en médeci-ne, concerne une grossesse Le professeur Israël Nisand.(Photo sur 250... Sans rentrer dans le DNA) détail de son livre qui sortira en mars, Israël Nisand revient préféré stigmatiser ces mères sur les nombreuses causes au lieu de les comprendre, le psychiques qui expliquent professeur Nisand l’explique comment une femme peut ne en rappelant l’image sacrali-pas être consciente d’être en-sée de la mère idéale et la fa-ceinte, malgré les symptômes ble de l’instinct maternel. Loin physiques. Certaines grosses-du réel des salles d’accouche-ses peuvent se terminer en ment mais si rassurantes, IVG tardives. pour chacun et en particulier e Au 3trimestre, l’accouche-pour les hommes.« Professeur ment en solitaire fait porter Nisand, êtes-vous féminis-des risques mortels à l’enfant te ? »lui demande le journalis-(25% des cas) et à la mère.te des DNA Christian Bach. Lorsque ces cas sont pris en« Oui ! D’ailleurs, il y a autant charge à temps, pédopsychia-de femmes que d’hommes fé-tre et psychologue doivent en-ministes. Ma mère a eu 5 gar-tourer le bébé et la mèreçons et elle nous a transmis « pour que cette femme sentecela. Dans la vie, on avance qu’elle n’est pas un monstretous mais certains dans des mais quelqu’un qui a besoinwagons de première classe et d’aide ».d’autres de deuxième classe. Pourquoi le corps médical etLes femmes sont en deuxième les magistrats ont longtempsclasse... »M. B-G
GUNSBACH/ « QUI VEUT ÉPOUSER MON FILS ? » Sarah sur TF1 Sarah Sutter, originaire de Gunsbach, dans la vallée de Munster, participe à l’émission «Qui veut épouser mon fils», diffusée chaque vendredi depuis le 29 octobre sur TF1. Le principe :cinq jeunes hommes célibataires doivent choisir entre plusieurs prétendantes, conseillés par leurs mères chez qui ils vivent toujours. L’Alsacienne de 23 ans semble pour l’instant en bonne voie pour conquérir le cœur d’Alexandre, l’un des candidats, et de sa maman. Présentée comme une comédie par la chaîne, l’émission gagne des té-léspectateurs de semaine en semaine.
STRASBOURG/ ALSACE TECH ENTREPRISES Un salon du recrutement et des stages La troisième édition du Forum Alsace Tech entreprises se tient aujourd’hui au Parc des expositions de Stras-bourg. Co-organisé avec les 10 grandes écoles d’ingénieurs et de management d’Alsace, ce salon du recrutement et des sta-ges est ouvert à tout étudiant ou jeune diplômé grandes éco-les et universités, de niveau master. Plus de 3000 visiteurs sont attendus pour rencontrer les représentants de 108 en-et organismes. Plusieurs espaces, un village des entreprises, un village de l’emploi, un village des associa-étudiantes, un espace coaching, un speed business da-permettront aux étudiants et jeunes diplômés d’aller à la rencontre des entreprises, d’assister à des présentations de techniques de recherche d’emploi... de sensibiliser le public à la problématique de la contre-qui intéresse notamment les écoles du réseau Alsace Teck, les constructeurs automobiles français organisent une opération de destruction de pièces contrefaitesavant l’ouverture d’une conférence sur le thème: «Contrefaçon : dangers, impacts, lutte »
o N 273- Mercredi 17 novembre 2010REF TE 02
Région 2
Édition/ Reims après Strasbourg Mgr Doré: les clefs d’une cathédrale Trente-trois auteurs, 546 pages, 4260 grammes: dans la collection «La grâce d’une cathédrale», le second volume, consacré à Reims, est un pavé. Mais un beau pavé, dans l’esprit qui a fait le succès du livre sur la cathédrale de Strasbourg, publié il y a trois ans, que rappelle Mgr Joseph Doré, ancien archevêque de Strasbourg, qui dirige cette collection.
– Monseigneur, dix mille cinq cents exemplaires, un nouveau retirage cet autom-ne :c’est d’abord le succès du Strasbourg qui a permis d’envisager cette collection? LeStrasbourga dépassé nos espérances! Son premier tirage, paru début novembre 2007, était épuisé dès Noël! Pourquoi ?La cathédrale de Strasbourg est un monument de référence, longtemps le plus haut bâtiment de la chrétienté bâti de main d’homme, une merveille d’ar-chitecture qui provoque l’en-thousiasme. Le livre, lui, est extraordinaire :le savoir-faire des éditions La Nuée Bleue, la maquette, la qualité des tex-tes, la splendeur des illustra-tions, tout cela a joué. D’au-tant plus qu’il est de prix mo-dique, par comparaison avec des ouvrages semblables. En-fin, il n’y avait pas d’ouvrage comparable sur la cathédrale de Strasbourg, une somme traitant à la fois l’histoire, le patrimoine et la vie de l’édifi-ce. – Quand vous est venue l’idée d’une collection sur les cathédrales? Quand j’ai lancé cet ouvra-ge, j’étais archevêque de Strasbourg et pensais le res-ter. Finalement, j’ai quitté Strasbourg pour des raisons de santé. Quand l’éditeur, dé-but 2008, a lancé une promo-tion nationale duStrasbourg, nous avons organisé une séance à La Procure, la gran-de librairie générale et reli-
e L’ange au sourire de Reims (sculpté au XIIIsiècle, démoli et restauré e au XX ) s’est posé sur la couverture du second volume de la collec-tion.(Document La Nuée Bleue)
gieuse parisienne. Et c’est là que je me suis interrogé: ce qu’on a fait sur Strasbourg ne mériterait-il pas d’être fait sur d’autres cathédrales? J’avais pu reconstituer ma santé, re-prendre des activités, j’ai été
tenté, j’ai proposé le chantier à La Nuée Bleue. A ma joie, Bernard Reumaux a été par-tant. Mais nous changions d’échelle... – Pour Reims, comment avez-vous opéré?
Reims, c’est une superbe cathédrale, celle des sacres, celle qui a été gravement at-teinte par la Grande Guerre, celle qui a vu la rencontre De Gaulle-Adenauer, celle qui a accueilli Jean-Paul II. Le concept, c’est que le livre est dirigé par l’évêque. Quand j’ai sorti leStrasbourgde ma sacoche, Mgr Thierry Jordan, que je connais bien, a été im-pressionné. Il s’est engagé et a été merveilleux. Nous avons constitué l’équipe, avec les universitaires, les musées, les archives, etc. en gardant les trois parties qui sont le cachet de la collec-tion :l’histoire de l’édifice, son état actuel, et ce qui s’y passe et qui s’y est passé. En deux ans, nous avons conduit le bateau au port. – Cette collection insiste donc sur le fait que les ca-thédrales sont aussi des lieux d’Église... Nous, catholiques, sommes affectataires de ces monu-ments hérités de nos pères. Nous y célébrons le culte. Mais ce sont des monuments qui intéressent bien au-delà -et qu’on ne comprend bien que si on peut faire le lien avec le culte. Ce sont donc ces clefs – celles de la beauté et de la foi – que nous propo-sons pour rendre le monu-ment intelligible. Qu’on les partage ou non, bien sûr. Mais ce qui est fruit de la foi peut devenir aussi chemin vers la foi. Propos recueillis par Jacques Fortier
e Cadeau pour un 8centenaire En mai 1211, l’archevêquede titres sont en ébauche ouUn premier ensembleCes images d’une cathédra-Albéric de Humbert posait laen chantier. Pour 2011 sontle sans toiture au milieu d’unchronique les seize siècles de annoncés Amiens, Lyon et première pierre de la cathédra-quartier ruiné ne sont qu’unchantier, depuis l’église pa-Rouen, pour 2012 Chartres, le gothique. Le «Reims »de laaspect de la riche iconogra-léo-chrétienne jusqu’aux res-Nantes ou Quimper, puis Pa-phie duReimsde la collec-taurations contemporaines. collection «La grâce d’une ca-eris. «Pour La Nuée Bleue, c’est tion «La grâce d’une cathé-Un second recense ce qui fait thédrale »ouvre ce 8centenai-une collection de fierté régio-drale ».Ce monument de pa-de Reims «un chef-d’œuvre re avec le livre le plus ambi-nale», explique son directeur pier est richement illustré.du patrimoine mondial» et qui tieux écrit sur «ce grand vais-Bernard Reumaux ; c’est aussi Architecture, vitraux, orfèvre-ne se limite pas à l’Ange au seau qui rassemble ». un tournant historique pour rie, statuaire, manuscrits sontsourire ou aux vitraux de l’éditeur régional qui se lance Les photos les plus saisis-ainsi montrés et commentés.Chagall. Enfin, un troisième ainsi dans toute la France sur santes de la cathédrale de Comme pourStrasbourgsuit «, lela vie de la grande égli-le chemin des cathédrales. Reims sont celles de ses bles-livre a été découpé en trois.se», qui connut les sacres des J.F. sures. Plusieurs fois bombar-Patrick Demouy, professeurrois (jusqu’à Charles X), dée durant la guerre de Reims, éditions La Nuée Bleue, d’histoire du Moyen Age àJean-Baptiste de La Salle, fon-26 x 34,5 cm, 544 pages, 600 il-1914-1918, notamment à Reims et à Paris, en a assurédateur des écoles des Frères lustrations, 79. l’automne 1914, elle émergedes Églises chrétiennes, et, la direction scientifique, du conflit meurtrie. Il faudraépaulé par Hervé Chabaud,plus récemment, les futursLe 27 novembre.Lancement l’architecte Henri Deneuxrédacteur en chef deL’Unioncardinaux Suhard et Marty.public à Reims.Le 11 décembre pour la relever en un chantieret le père Jean-Marie Guerlin,La collection va adopterà Strasbourg, présentation de la colossal qui durera jusqu’àarchiprêtre (curé) de la cathé-son rythme de croisière, an-collection avec Mgr Doré et Mgr l’aube de la Seconde guerre.drale. noncel’éditeur. Une dizainesJordan (Fnac/ 14 h30).
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