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Octobre 2016Baromètre de l’entrepreneuriat en Île-de-France Quel dynamisme et quelle résilience des entreprises en Île-de-France ? L’OCED et le CROCIS, deux observatoires de la CCI Paris Ile-de-France, ont réuni leur expertse pour r- éali ser conjointement avec Ellisphere, une étude sur la dynamique entrepreneuriale en Île-de-France, de la créaton à la dispariton de l’entreprise. C’est une première.Avec la participation des observatoires Il s’est agi d’analyser des moments partculiers de la vie des entreprises, au cours desquels celles-ci sont soumises à de fortes turbulences : la créaton, la survenue de difcultés nécessitant l’ouverture d’une procédure collectve et la survie de l’entreprise après celle-ci. Le premier temps consacré, à la créaton, s’est ataché à en retracer les grandes évolutons, à décrire quelques caractéristques importantes des entreprises nouvelles et à déterminer le profl des porteurs èrede projets et leur environnement (1 parte). Pour le deuxième temps, il est apparu nécessaire de suivre les entreprises qui sont confrontées à des difcultés metant en jeu leur capacité à perdurer. Là encore, au-delà des évolutons, le profl des entreprises a été dressé notamment au regard de la procédure collec - èmetve retenue (2 parte). Enfn, le troisième temps porte sur la capacité des entreprises à franchir le cap des difcultés, autrement dit sur leur taux de survie.

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Publié le 29 juin 2017
Nombre de lectures 168
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Octobre 2016Baromètre de
l’entrepreneuriat
en Île-de-France
Quel dynamisme et quelle résilience
des entreprises en Île-de-France ?
L’OCED et le CROCIS, deux observatoires de la CCI Paris Ile-de-France, ont réuni leur expertse pour r- éali
ser conjointement avec Ellisphere, une étude sur la dynamique entrepreneuriale en Île-de-France, de la
créaton à la dispariton de l’entreprise. C’est une première.Avec la participation
des observatoires
Il s’est agi d’analyser des moments partculiers de la vie des entreprises, au cours desquels celles-ci sont
soumises à de fortes turbulences : la créaton, la survenue de difcultés nécessitant l’ouverture d’une
procédure collectve et la survie de l’entreprise après celle-ci.
Le premier temps consacré, à la créaton, s’est ataché à en retracer les grandes évolutons, à décrire
quelques caractéristques importantes des entreprises nouvelles et à déterminer le profl des porteurs
èrede projets et leur environnement (1 parte). Pour le deuxième temps, il est apparu nécessaire de suivre
les entreprises qui sont confrontées à des difcultés metant en jeu leur capacité à perdurer. Là encore,
au-delà des évolutons, le profl des entreprises a été dressé notamment au regard de la procédure collec -
èmetve retenue (2 parte). Enfn, le troisième temps porte sur la capacité des entreprises à franchir le cap
des difcultés, autrement dit sur leur taux de survie. Si celui-ci varie en foncton des caractéristques des
enttés, le choix de solliciter l’ouverture d’une procédure en amont des difcultés, comme en sauvegarde,
ème ou plus tardivement, comme en redressement judiciaire, n’est pas indiférent (3 parte). 143 620 entreprises
ont vu le jour
en Île-de-France
en 2015
LA CRÉATION D’ENTREPRISES   
1. L’évoluton des créatons sur longue période
La mise en place au 1er janvier 2009 du régime de l’auto-en- En décembre 2014, le régime de l’auto-entrepreneur est
remtrepreneur a profondément bouleversé le paysage de la créa- placé par celui de micro-entrepreneur, plus contraignant.
L’efton d’entreprises en Île-de-France comme en France. En efet, fet de cete mutaton est immédiat, le régime enregistrant une
la simplicité des démarches à efectuer pour créer une entre - baisse des créatons en 2015. C’est ainsi que 143 620 entreprises
prise sous ce régime, l’absence de charges à payer lorsqu’aucun ont vu le jour en Île-de-France, dont 46 % sous le régime du
chifre d’afaires n’est réalisé et le fait qu’il soit ouvert à tous micro-entrepreneur. Les créatons d’entreprises « classiques »
(salariés, fonctonnaires,…) expliquent son succès immédiat. sont dès lors devenues majoritaires, une première depuis 2009.
Cete tendance se confrme au 1er trimestre 2016 : désormais
De 2009 à 2014, les auto-entrepreneurs ont représenté la majo- 54,5 % des créatons sont des entreprises « classiques », niveau
rité des créatons franciliennes : entre 51 % et 56 %. jamais ateint auparavant.
160 000
entreprises « classiques » (hors 140 000
auto et micro-entrepreneurs)
120 000
toutes entreprises
Évoluton du nombre
100 000
d’entreprises créées
80 000
en Île-de-France
60 000 depuis 2000
40 000
20 000
-
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Source : Insee, répertoire des entreprises et des établissements.
90 000 auto-entrepreneurs puis
microentrepreneurs
85 000
entreprises « classiques » (hors auto et
micro-entrepreneurs) 80 000
75 000
70 000Évoluton du nombre
65 000d’entreprises
créées en Île-de-France 60 000
depuis 2009 55 000
50 000
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Source : Insee, répertoire des entreprises et des établissements.
22. Les caractéristques des entreprises nouvelles
Des disparités selon les secteurs d’actvité ailleurs, trois catégories d’entreprises individuelles totalisent
Près des trois quarts des créatons sont des entreprises de ser - 96 % des créatons sous ce statut : les professions libérales
vices (74 %), viennent ensuite le commerce (15 %), la construc- (44 570, soit 52 %), les commerçants (20 760, soit 24 %) et les
ton (9 %) et enfn l’industrie (3 %). artsans (17 030, soit 20 %).
La part prise par les micro-entreprises varie fortement selon Parmi les sociétés commerciales, deux formes sociales
reles secteurs d’actvités : 29 % pour le commerce, 34 % pour groupent 99 % des créatons : la SAS (31 350, soit 56 %) et la
la constructon, 47 % pour l’industrie, 51 % pour les services. SARL (24 490, soit 43 %).
Comme on peut le constater, le régime des
micro-entrepreneurs rencontre un succès plus important dans les actvités Depuis 2000, le nombre de sociétés progresse de manière cont -
n’ayant pas pour objectf d’employer des salariés (prestatons nue et régulière (en moyenne, + 3,6 % par an), alors que les
de services) que pour celles dans lesquelles l’embauche de entreprises individuelles ont été fortement impactées par les
salariés peut s’avérer indispensable en cas de croissance du évolutons juridiques. Elles ont connu une expansion en 2009
chifre d’afaires (commerces). enregistrant une multplicaton par 3 du nombre des créatons
qui passent de 27 950 à 83 160 en un an. Durant l’année 2015,
Le statut juridique des entreprises nouvelles un efet de vase communicant s’est opéré au sein des entre -
Deux statuts juridiques sont généralement privilégiés par les prises individuelles, en lien avec le passage du régime de l’auto-
créateurs : l’entreprise individuelle (85 900, soit 60 % des créa- entrepreneur à celui de micro-entrepreneur qui a, comme on
tons) et les sociétés commerciales (56 530 créatons), ceux-ci l’a vu, entrainé une baisse de 5 560 créatons sous ce régime au
regroupant 99 % des entreprises créées. proft de celles d’entreprises individuelles « classiques »,
c’estLes micro-entreprises (66 630, soit 78 % des créatons) contri - à-dire hors auto ou micro-entrepreneur (augmentaton de 4
buent fortement au succès des entreprises individuelles. Par 120 créatons).
LES CRÉATEURS (hors auto/micro entrepreneurs)
50 % des créateurs ont 40 ans ou plus ;
Avant la créaton, 58 % des créateurs étaient salariés, indépendants ou déjà chefs d’entreprise (hors auto/micro
entrepreneurs) ;
31 % des créateurs ont un diplôme inférieur au baccalauréat et 55 % sont diplômés de l’enseignement supérieur.
LEURS OBJECTIFS ET MOTIVATIONS
56 % des créateurs ont pour objectf principal d’assurer leur propre emploi ;
56 %éateurs souhaitent être indépendants ;
44 % des créateurent entreprendre et afronter de nouveaux défs ;
27 %éateurs souhaitent augmenter leurs revenus.
LEURS ENTREPRISES
21 % des entreprises créées en Île-de-France le sont avec au moins 40 000 euros ;
6 créatons d’entreprise sur 7 se font sans embauche de salariés.
LES DIFFICULTÉS À LA CRÉATION : 79 % des créateurs franciliens déclarent avoir rencontré des difcultés à la créaton
4 créateurs sur 10 déclarent éprouver le besoin d’être accompagnés pour le choix du statut juridique de leur entreprise ;
16 % des créateurs ont eu des difcultés à embaucher du personnel qualifé ;
23 %éateurs onés à établir des contacts avec la clientèle ;
20 % des créateurs onés à obtenir un fnancement.
LES SOUTIENS À LA CRÉATION : 70 % des créateurs ont bénéfcié d’appui en termes de conseil, d’informaton, de souten
logistque ou fnancier pour créer leur entreprise
32 % des créateurs ont bénéfcié de l’aide de leur entourage personnel ;
20 % des créateurs ont bénéfcié de l’aide de leur conjoint ;
73 %éateurs n’ont reçu aucune formaton pour réaliser leur projet ;
1 créateur sur 5 a recours à une structure accompagnant les créateurs d’entreprises telle que les chambres de commerce et
d’industrie ou les chambres des méters.
Pour en savoir plus A :vec le régime de l’auto-entrepreneur, les profls des créateurs d’entreprises franciliens ont été modif

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