Pour 44 - Supplément  n°1 de novembre  2012  N°78
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Journal de la section départementale de Loire-Atlantique de la FSU Supplément n°1 de novembre 2012 N°78

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Publié le 30 mars 2013
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Langue Français
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Extrait

  
Section de Loire-Atlantique
 
Supplémentn°15 novembre2012auN°78septembre2012ISSNFédération1249-2051SyndicaleAbonnement annuel 2 eurosUnitaireFSU-8 pl de la Gare de l’État, case postale n°8, 44276-Nantes CEDEX 2 - tel : 02 40 35 96 55-fax 02 40 35 96 56Site internet :http://www.fsu44.org - e mail : fsu44@fsu44.org  La « règle d’or » c’est le rétablis- Dispensé de timbragedéposé le 5 novembre 2012 sement du servage financier Nantes ROLLIN   Ce que le gouvernement en la édécesseur             p ce et son pr POUR 44 viennent d’adopter (en dépit d’un cosmétique volet social non contraignant en annexe) avec le traité bud-8 pl de la Gare de l’Étatgétaire européen sur la stabilité, la coordination et lacase postale n°8gouvernance (TSCG), c’est tout bonnement de passer44276-Nantes CEDEX 2 des menottes aux dépenses publiques, mais surtoutaux investissements publics. En 2011, les admi- nistrations publiques ont réalisé plus de 60 mil- liards d’euros d’investissements, soit 15% duvolume national. Ce ne sera plus possible. Les17 articles du traité sont sans équivoque sur laconvergence et le renforcement de la compétiti-vité, sur le pacte « euro plus » qui commande lasurveillance du coût du travail et la promotionde la « flexicurité ». Notre modèle social appa-raît condamné et avec lui notre civilisation (lemot est choisi à dessein) basée sur une dépensepublique en faveur du développement des servi-ces publics.SOMMAIRE p 2 ÉditoLa règle d’or préempte tout. Elle fixe un cap intenable Chantiers STXs ap 3-4 Congrès FSU mode d’emploippoéeurn s.l aI l Fersat nicrreé, alciostme. mMe apiso ular  vleosl oantuét redompinyasn tee udreos- P 5-11 Rapport d’activité fédéral départementalgouvernants, en bons relais des marchés qui dirigentp 12 Contribution Unité et Action p 13 Contribution École Émancipéenotre mondep 14 Contribution Émancipationsociaux po, cuesitl s des ofiaeinrte  aédvaopltuéesr  tào ulas  lceos mmpoétditèiloens  p 15 CHSCTur q Dette publiquesement ublicp 16 EVS aux Prud’hommesmondiale. La disparition de l’investis p Etats généraux du second degréouvrira la voie à une nouvelle économie, ultra libéra-le.Les réformes à venir, y compris la refondation de l’É- Savoir lire cela n’est pas faire de la poli i politicienne :cole, seront soumises « au plein respect et à la stricte t queobservance » des règles communes de déficit. On cgneestm êetnrte  nleu cpideeu t sêutrr el eq fait dquupni tsuylnatdiiocna lissurm lee sd aaccqcuoims psao--comprend parfaitement pourquoi on ne reviendra pas ciaux de ces dernièresu e déec ecaies. Le changement, pour sur la contreréforme des retraites, sur la RGPP, sur nnnombre d’aspects néfastes de la LRU pour l’Universi- qu’il advienne, suppose une réorientation profonde. Or lesté, y compris sur des volontés d’alignement du public logiciels du libéralisme, dans une version un peu plus so-sur le privé qui font bouger les lignes du code du tra- ciale, sont toujours aux manettes.vail (journées de carences…).Didier Hude1
ChantiersSTX de Saint-Nazaire : quand la navale coule !  Le lundi 15 octobre, le ministre Arnaud Montebourg asreofluutsi odne neGraD Fp ads l'aviesanigre rd lea  lca ocmomnsatnrudcet idoen  mnéatvhaalen.i erLse,  rencontré à la mairie de Bouguenais, en marge d’une’envvisite du Premier Ministre, les 8 organisations de l'in-lfeesr ricehso, ipxl odme blea ntS lNa CreMp ridsee  gdeul etrra lvaa ilc odnesst rcuhcatioine rds.e  car-tersyndicale, dont la FSU, mobilisées pour la défensentdes chantiers. Il manque aux Chantiers un actionnaire de référence. Il Le Ministre connaît le plan de charge de STX. Il n’igno- faut de vrais actionnaires, qui s'investissent réellement,re rien des problèmes de financement des bateaux com-neta lniseé ss odieepntu ips ads esd easn n« ébeos.u lLeetss  »A. llLeems aIntadlsi eonnst  sleosn t mnêamtio-mandés, des niveaux de compétitivité avec l’Allemagne, eslItalie et la Corée. Il comprend le problème des com-patrons depuis des cahnannégees.m eAn tsS aiinnt-Nazaire, il y a des mandes : un "gros trou" début 2013, cessants. Les Co-dans un contexte de dépression de l'éco- réens ont mis en vente la filière euro-nomie européenne. péenne de STX. Il n’y a pas de poli-tique industrielle suivie. Que signifie Dans tous les dossiers industriels la formule : "Mutation de la cons-(métallurgie, robotique, chimie…), on truction navale" ? La “mutation”évoque la nationalisation, mais ce n'est vers l'éolien ne répond pas aux be-pas elle qui fera les commandes. Par soins du pays. Rayer la constructionailleurs, plus le poids du public aug- navale est une incohérence.mentera dans le capital, plus la France chantiers navals sont en train desera sous la surveillance de la Commis- Lession Européenne. cqouuelse. r,C ahvaeqcu ed eesm cpolonisépqeurednuc es tragi-  entraîne L'intersyndicale ne sent pas, dans la la perte de 5 ou 6 autres emplois, yprésentation du ministre, de dynamisme compris dans les services publicsindustriel. Le gouvernement considère- (écoles, hôpitaux). Des milliers de sous-traitants ont étét-il que la France a besoin de conserver un chantier de la sacrifiés depuis 2012. L'année 2013 est morte pour lestaille de celui de Saint-Nazaire (le dernier), et s'en don- salariés. Les ateliers devront fermer en décembre. C'estne-t-il les moyens ? "Tenir l'outil de travail" sans com- tout le bassin de l'estuaire qui est menacé, et risquemandes, c'est très difficile. On ne peut pas accepter de d'être rayé de la carte. C’est 10 000 emplois directs oucontinuer le chômage partiel, ou d'échanger, comme induits, dont la moitié en Loire-Atlantique.avec Airbus, des salariés : déplacer la main d'œuvre ne Yves Castel 
La dettepublique, c’est bon pour lesmarchés financiers ! En juillet 2012 la dette publique française était – selon aux riches ont parallèlement privé l’État de ressources.Bruxelles – de 1 833 milliards d’euros. Elle a augmentéde 43,2 milliards au cours du deuxième trimestre 2012 Le traité budgétaire européen stipule désormais queLe produit intérieur brut de la France est de 1 996,6 mil-. lorsque la dette publique dépasse 60% du PIB les États doivent la réduire « à un rythme moyen d’un vingtièmebl donc à 91% du PIB.liards. La detetse ipmuoirque équivaut par an ». Pour la France cela équivaut à 30 milliards !  qCuelea l eess te cmeprrtunts qpui tcaonmt. poMsaeinst  lila  cdoetntve iseontn t dàe  dpersé ctiasuexr  Au vu des intérêts à payer, cest impossible. emt oéycehnénaen ceests  dvea r7i aabnlse se,t  à1 3cojourutr so. u long terme. La durée La BCE (banque centrale européenne) a les moyens  d’intervenir mais elle n’a pas le droit de prêter directe-a dette r - ment aux États. Le marché est organisé pour qu’ellecLiee rfsi innatnecrenamtieonnt aduex  lcoûte chearu. pLèess  sdeeuslsmianrtcéhréêst sfidnea lnapas sde ipnatré rdêetss . gCroeus pgerso fuipneasn cpireêrtse nqt uai llouris  vaeurxs eÉntt atesn vài rdoens  dette représentent 49 milliards d’euros en 2012. C’est 1%le deuxième poste du budget de lÉtat, derrière léduca-tmaeunxt ,a vloai ssinpaénctu llaetsi o4n% .s Suir  lla a BdCeEtt ep ocuovûatite rparitê tenre tdtieremceten-t tion nationale.moins cher. Mais ça, le TSCG ne l’a pas prévu.La dette française est passée de 2007 à 2011, de 1 152,2 La dette publique c’est l’État, les collectivités… et lamilliards à 1 688,7 milliards, soit une augmentation de536,5 milliards (46,6% en 5 ans). Face à la crise, la sméocyuerintsé  dseo cniaolse  p! olTitoiuqtu enso tprue brliéqguiemse  soden t sporliisdaàr ilté et les  puissance publique mondiale s’est mobilisée, y compris a gorge.en France, pour éviter une faillite généralisée. Les ca- Peuple de France, tu peux dormir tranquille.deaux fiscaux du régime Sarkozy aux grands groupes etDidier Hude
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 3ventuelle de syndi eifancnèieré ol scilie.té acidn stoitaxuanre pa êtableréalloqiysbmuorreup ntrepax 'a lets med tnemua eédnaL .ep seneraa stonurà t évprr oielr pesap uo ral restauration du20 enohp9 53 04 l') 556 s dee âgtn sneafreénoccn leus etm-brr nocor riuvr.ieou Pleutrf s'd rnevécueil, uais d'acbituoi nenc nort. SU Flaà i id mnoitpircsni seL ses  prironts seajvn1  6'uuaujqs euxcalocaenl't vérp ,li sel rios desoinccue l'aimentére seb relesgu A. n fi ddeva éd cec seèlloilitant, organis tcaucie lesarm élét uo gro.44us@f44su felriurcoUS( alF d  eirtaréta sece auaîtr erinnoc sésaf ànt iesérsiesesstsec norgivotsnl  nous indrement,DE IRERCNAIV32J  Le ER eil consNAFNE SEOC ED STISSSRENG MLES TEACCUEIL Dcred mere duurné .eCivrej na i32esgron ces dtsanoj al rus setsisil possiun accuel see fnlb eoprutaen(Cl padéemrtdicé'd é)DFDd a 
 ORGANISATION DU CONGRÈS DE LA FSU DE LOIRE-ATLANTIQUE  1. COMPOSITION DU CONGRÈS DÉPARTEMENTAL  6ème congrès départemental de laEn application des statuts et des décisions du CDFD le congrès départe-mental est composé :- pour moitié de délégués des syndicats nationaux existant dans le départe-FSU 44 ment, désignés en tenant compte du vote fédéral d'orientation dans le syn- Maison des Syndicats - 8, place de la Gare de l’État - Nantesdicat à ce niveau ; - pour moitié de représentants désignés par le vote des syndiqués, à la pro-23 et 24 janvier 2013portionnelle à la plus forte moyenne, selon des modalités délibérées dansle département, en respectant les choix d'orientation exprimés dans le dé-partement. Aucun syndicat ne peut avoir, au congrès départemental, plus de 49% des délégués des syndicats affiliés. Les votes se font à main levée ou parmandats. Un vote par mandat ne peut être organisé que sur les questions qui ont été préalablement soumises à la consultation individuelle des syn-diqués.  Collége des syndicats nationaux :  Le CDFD et les congrès antérieurs de la FSU ont arrêté le principe de constitution du congrès en recherchant la plus large prise en compte des di-versités et du pluralisme syndical, d'où un nombre important dedélégués. - 2 délégués pour une tranche complète ou entamée de 50 syndi-qués ; - 1 délégué supplémentaire par tranche complète ou entamée de50 adhérents pour un effectif de 51 à 500 ; - 1 délégué supplémentaire par tranche complète ou entamée de100 adhérents au-delà de 500 adhérents. Le nombre de mandats a été arrêté par le CDFN à partir des infor-mations données par les syndicats nationaux, sur la base de lasyndicalisation 2009-2010, 2010-2011, 2011-2012. Nous sommes tenus de respecter les règles fédérales de composi-tion. Nous avons donc ainsi une convocation du congrès qui s’éta-blit sur la syndicalisation arrêtée au 31/08/12 mais c’est unemoyenne basée sur les trois dernières années de syndicalisationqui établit le nombre de mandats.C’est cette moyenne qui servi-ra de référence aux votes demandés pour l’orientation et lesrapports d’activités. Il y aura donc 69 représentants des syndicats nationaux aucongrès. Les délégations départementales de chaque syndicat doi-vent prendre en compte, pour leur composition, le résultat du votenational d’orientation exprimé par leurs adhérents en Loire-Atlantique. Sur la base du vote d’orientation, chaque syndicatnational recevra vers le 20 décembre, par voie informatique, laventilation de sa délégation au congrès départemental (nombre dedélégués par tendance dans la section départementale du SN).  Collége des "tendances": Le deuxième collège du congrès (69 délégués) est composé à partir desrésultats globaux du vote d'orientation national exprimé par les adhérentsdetous les syndicats composant la FSU en Loire-Atlantique. Les résultats de ces votes seront transmis par les syndicats nationaux et validés au niveau national par une commission électorale pluraliste qui seréunira le 13 décembre. Le congrès départemental est composé sur la base de 138 délégués. Les syndicats nationaux et tendances devront faire connaître au plus tôt (débutjanvier) le nom de leurs délégués dans le respect des dispositions de l'article 13 des statuts (respect pluraliste des délégations et moins de 50% descongressistes issus d’un même syndicat).
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