Paris-La Défense, le 5 juin 2013 Les investisseurs lancent un « dernier appel » pour une France plus attractive et plus en phase avec la mondialisation.
RemerciementsEn 2013, Ernst & Young présente le baromètre de lattractivité du site France pour ladouzième année consécutive. A cette occasion, nous aimerions remercier les centaines dedécideurs français et internationaux ainsi que les équipes Ernst & Young qui ont participéet pris le temps de partager leur point de vue sur lattractivité du site France au sein de lagrande Europe.Nous tenons à remercier particulièrement Erik Orsenna (Ecrivain, membre de l'Académiefrançaise), Antonio Tajani (Vice-président de la Commission européenne en charge del'Industrie et de l'Entrepreneuriat), Boris Johnson (maire de Londres), Bruno Luisetti(Président-directeur général de Mondelez France), Olivier Campenon (Vice-présidentBT Global Services, en charge du développement et de la croissance), Pascal Sabrié(Président de Heineken France), Bertin Nahum (Président de Medtech), Hervé Gisserot(Président du Leem - Les Entreprises du médicament), Alain Rousset (Président duConseil régional d'Aquitaine), Kumar Narayanan (Directeur général de TCS France), AlainDehaze (Président-directeur général dAdecco France) et Stéphane Rozès (politologue,Président de Conseils, analyses et perspectives (Cap), professeur à HEC et à Sciences-Po).Pour plus dinformations sur les baromètres Ernst & Young de lattractivité :www.ey.com/attractiveness
Quelques mots sur la comptabilisationdes investissements étrangersDepuis 1997, Ernst & Young, en partenariat avec le cabinet Oxford Intelligence, recensele nombre dimplantations de projets dinvestisseurs étrangers sur chaque territoire,en prenant en compte uniquement les annonces publiques et fermes dinvestissementsporteuses de créations demplois nouveaux.Dautres méthodes peuvent être utilisées pour le recensement de ce type de projets,telle celle de lAgence Française pour les Investissements Internationaux (AFII). Outre lesemplois créés, lAFII recense les emplois « maintenus » par les investisseurs étrangersen France. De plus, elle présente les créations et les sauvegardes demplois projetéessur 3 ans quand l'European Investment Monitor (EIM) se concentre sur les données audémarrage des projets et ce, dans tous les pays européens. Enfin, les écarts observéssexpliquent par la nature des projets retenus par lAFII qui ne le sont pas forcément parl'EIM (hôtellerie, distribution, restauration...).Globalement, les tests de qualité et les croisements réalisés auprès des entreprises pourla constitution de la base de données EIM permettent de garantir un niveau dexhaustivitéet de comparabilité unique en Europe.
du site France.44La société française avance plus vite avec sesjambes qu'elle ne le croit avec sa têteStéphane Rozès, Politologue, Président de Conseils, analyseset perspectives (Cap), professeur à HEC et à Sciences-Po
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et depuis l'étranger : opinions, projets et attentes.
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France : dernier appel
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Sommaire
6LL'aaRFtrtarnaccéeti fvaitcaéeeànslepsiervtoteisidneséveituerosspeéens : performancecomparée, origine des projets, secteurs porteurs etactivités clés.
www.ey.com/attractiveness
2Editorial3Il fut un temps...Erik Orsenna, Ecrivain, membre de l'Académie française5dLuesbcarhoiffmrèetsrecl2és013
EditorialEditorial
France : dernier appel
Jean-PierreLetartrePrésidentd'Ernst & Youngen France
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Marc LhermitteAssocié,Ernst & YoungAdvisory
Baromètre de l'attractivité France 2013
Sujet médiatique et polémique sil en est, nourri par lentre-soi, le repli, celui dunelattractivité de la France sest imposée, Franceintra-muros et léconomie globaliséecette année, au cur du débat public, - à laquelle participent pourtant grandsfranchissant les frontières, emportant groupes et PME, entrepreneurs, chercheursavec elle les stéréotypes sur le fameux et talents français. Ainsi, nous verrions le« modèle français », supposément isolé, monde tel quil était et non plus tel quildéclinant ou à contre-courant Face à ces est et sera. Un monde en croissance queépisodes houleux, nous, Français, avons nous croyons en récession parce que notresouvent entretenu et la controverse et pays et lEurope traversent une périodela désaffection pour notre territoire : qui dincertitude et de transition.na pas, en effet, cédé à la tentation duFrench Bashing ? Qui ne sest pas apitoyé Cependant, le baromètre 2013 metsur la perte de confiance, d’aucuns diraienten lumière les termes possibles dunde sens, dun pays embarrassé de ses rebond, lorsquon analyse en détail lesparadoxes ? réponses des 212 dirigeants qui nous ontconfié leurs opinions et leurs projets. LeEn conséquence logique, leBaromètre demaintien, en nombre mais pas en emplois,lattractivité de la France 2013 donne à voir des implantations industrielles et desune désynchronisation de la destination investissements américains, dont la FranceFrance (471 projets dimplantation en 2012, est la 1ère destination en Europe et unen diminution de 13%) par rapport à ses dynamisme des grandes agglomérationsdeux principaux concurrents européens, le dont les stratégies de développementRoyaume-Uni et lAllemagne. Mieux ancrés économique et de promotion desdans la mondialisation, jugés plus flexibles et territoires, témoignent de l’efficacitéplus compétitifs, ces deux pays sinscrivent des solutions locales au service dunedans une compétition mondiale que notre attractivité nationale.territoire a du mal à suivre. Ce duo a suattirer les pays émergents, les entrepreneurs Les résultats duBaromètre de lattractivité deinnovants et tous ceux qui font bougerla France 2013 indiquent clairement que lesléconomie quand nous émettons des signaux investisseurs étrangers adressent un dernierdéfensifs voire répulsifs qui préoccupent appel à la France pour quelle devienne unentrepreneurs et décideurs. acteur à part entière de léconomie mondiale.Cet appel pour une France « extra-muros »Autre paradoxe : le contraste saisissant doit être porté, avant tout, par les 20 000entre les entreprises implantées sur notre entreprises à capitaux étrangers employantsol, particulièrement insatisfaites, et le près de 2 millions de salariés sur notre sol.point de vue externe des « futurs » clients Cest delles que viennent notre diagnostic,de la France qui, de loin, nous prêtent des lucide et constructif, et les propositions quiqualités en lesquelles nous ne croyons pas en ressortent. Nous les remercions de noussuffisamment : stabilité, créativité, capacité avoir livré, en confiance, leurs exigences et,à entreprendre dans ladversité. Notre dune certaine manière, leur attachement àbaromètre 2013 souligne donc un certain lattractivité du site France.décalage entre le pessimisme ambiant,
Editorial
Avant-proposIl fut un temps...
Erik Orsenna
www.ey.com/attractiveness
lI'léfluetcturnontieqmupesalolùailt'orennpdernesianuqtuileelhumain.Élargissonslavision.Une crise, quelle crise ?Nous avons longtemps cru que la TerreQuel besoin de se rencontrer vraiment était homogène. Qu'importe la localisationNous avons depuisdes productions !puissequuel'onéchangeaitsibiensurlatoile?Peuàpeu,noussommesrevenusàlalongtemps comprisLcealledleesg"éréosgeraaupxh"i.equivailleétaitdevenueraison. Je veux dire à l'efficacité.qu'il s'agit d'uneet sPiulies,copnetua àctp veéur,ituanblseo éutpaçitonfingarlaenmdietn:tL'énergie se perd quand elle est tropmétamorphise.dispersée.irremplaçable ? Si entre deux ou Lesterritoires ont repointé le nez. Ils seplusieurs êtres humains rassemblés se sont rappelés à notre bon souvenir. « Nousdégageaient des forces qu'aucune fibresommes là, mesdames et messieurs, etoptique, qu'aucun satellite ne pourront voicice que nous vous offrons : le bonheurjamais transmettre ? Forces de rires ou d'être ensemble, de travailler ensemble,d'angoisse, forces de sympathies ou de de s'angoisser ensemble, de trouverrépulsion, l'énergie de la vie même ... ensemble, de faire la fête ensemble etDes managers malins commencèrent d'élever nos enfants dans un climat quià regarder dun autre il la machine àdonne confiance ! café. Et si ce point de ralliement était Est-ceà dire que les territoires sontessentiel dans l'entreprise ? Non le lieu entrés en concurrence ?où l'on perd son temps (on le perd aussi), Vous avez bien deviné.mais l'endroit où se posent les bonnes Certains, faute de projets, fautequestions et commencent à sélaborer d'ambition, déjà déclinent car ils n'attirentles réponses. Alors, ces managers malins plus personne. D'autres, quand on leurdonnèrent à ces machines plus d'espace parle de « crise », s'étonnent. Une crise,et des environnements plus joyeux. Et quelle crise ? Nous avons depuis longtempsdes chercheurs astucieux, comme ceux compris qu'il s'agit d'unemétamorphise. Et,du M I T, réussirent à mesurer l'impact dans ce monde nouveau, nous bataillonssur la dynamique économique de ces pour nous trouver notre place.rassemblements « physiques ». Au lieu de toujours vitupérer l'époque.
France : dernier appel
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3rE242Europeets138ProjEtats-Unis201214BRICSource :European Investment Monitor, Ernst & Young, 2013.
Emplois IDE2011 20122002 2004 2006 2008 2010 2012Source :European Investment Monitor, Ernst & Young, 2013.Source :European Investment Monitor, Ernst & Young, 2013.471 projets dimplantation internationale ont été enregistrés en Alors que la France reste à la 3ème place européenne, le Royaume-UniFrance en 2012, soit un recul de 13% du nombre de projets par rapportconfirme son leadership historique avec 697 projets annoncésà 2011. Les 10 540 emplois associés sont en diminution de 20%. en 2012, et l'Allemagne conforte sa 2ème place avec 624 projets.La France conserve ainsi sa 3ème place au classement, mais passe Si ces deux pays enregistrent une hausse en nombre de projets,au 5èmerang en termes d'emplois créés, derrière le Royaume-Uni et creusant l'écart avec la France, l'Allemagne marque néanmoins le pasl'Allemagne, mais également la Russie et la Pologne. avec 12 508 créations d'emplois, tandis que le Royaume-Uni poursuit Plus sur la performance de la France en 2012,p.12sàacpelruoigerensresigoisnt,raéveencFurnanncoem.bred'emploiscréés3foissupérieur Plus sur les nouveaux visages européens,p.11I4pnudisussatrnicee:unmoteursansImplantations industriellesen France en 2012+-1er rang 13ème rangpar nombre de projets par nombre demplois créés(127 projets) (3 605 emplois)Source :European Investment Monitor, Ernst & Young, 2013.
Royaume-UniFranceAllemagne
369254153
697624471
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La France reste la destination européenne la plus attractive aux Si la France reste sur la première marche du podium desyeux des investisseurs américains (138 projets). En revanche, elle implantationsindustrielles étrangères, celles-ci accusent un fort reculperd du terrain tant auprès des investisseurs européens, notamment (-25,3%) : passant de 170 projets en 2011 à 127 en 2012, le siteallemands et britanniques, que des investisseurs venus des BRIC France est menacé par le Royaume-Uni (121). Une faible puissance(14 implantations en 2012 contre 23 en 2011). D'une manière qui se traduit par un manque de compétitivité dans les projets degénérale, les investisseurs émergents privilégient le Royaume-UniR&D, où la France figure en 3ème position (26 projets), derrière le(70 projets) et l’Allemagne (63).Royaume-Uni et lAllemagne (respectivement 54 et 31). Plus sur l'origine des projets,p.16 et 17 Plus sur les activités et les secteurs clés,p.13 et 29
Source :Baromètre Ernst & Young de lAttractivité du site France 2013(149 répondants implantés en France et 63 répondants non implantés en France).Seules 9% des entreprises étrangères non implantées sur lesol français estiment que lintérêt présenté par la France pourlimplantation et le développement de leur entreprise va se détériorerdans les cinq années à venir. Cette proportion atteint 34% parmi lesentreprises déjà installées en France. Plus sur les prévisions des investisseurs,p.21
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Doute exprimé par les investisseurssur lavenir de lattractivité du site France
270102%-10%
5Confiance et exigenceConfiance dans la capacité à surmonter la crise
Source :Baromètre Ernst & Young de lAttractivité du site France 2013(212 répondants).63% des investisseurs étrangers restent confiants dans la capacitédu site France à surmonter la crise actuelle (70% en 2012).Mais 69% de ceux qui y sont implantés estiment que notre paysne met pas en uvre une politique dattractivité intéressante pourles investisseurs étrangers. Plus sur les attentes des investisseurs,p.26
63%2013
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7pLoesurin2v0e1st3isseursprudents8lEProjets dinvestissement pour lannée à venirLes leviers de la compétitivité pour les investisseurs50%59%Capacité dinnovation+4%43%36%15%Esprit dentreprise+10%Spécialisation sectorielle-12%OuiOuverture internationale4%-7%5%NonNSPFormation et attraction de talents+6%2012 2013Sources :Baromètre Ernst & Young de lAttractivité du site France 2012Source :Baromètre Ernst & Young de lAttractivité du site France 2012 (205 répondants),(208 répondants en France),Baromètre Ernst & Young de lAttractivitéBaromètre Ernst & Young de lAttractivité du site France 2013 (212 répondants).du site France 2013 (212 répondants en France).36% seulement des investisseurs interrogés envisagent d'établir ou 30% des investisseurs interrogés pensent que la France doit miserde développer des activités en France en 2013, contre 43% l'an dernier, sur lentrepreneuriat et lesprit dentreprise pour renforcer son rôleconfirmant une posture attentiste des investisseurs qui s'observedans léconomie mondiale. Associer innovation et entrepreneuriatégalement dans les autres pays européens. Pour les entreprises apparaît comme une voie incontournable pour renforcer lattractivitédéjà implantées, la tendance est au maintien des activités actuelles française.((1720%%cdoenstpreer2s5on%nl'easnindteerrnrioegr)é.es),davantagequ'aurenforcement Plussur les leviers de la compétitivité,p.34 à 45 Plus sur les projets des investisseurs,p.19
p.8 L'économie mondialen'est pas réglée à l'heureeuropéennep.9 Europe 2012 : moins deprojets, plus d'emploisp.11 Un continent, quatrevisages
Baromètre de l'attractivité France 2013
p.12 France 2012 : unep.17 Rendez-vous manqué avecdestination en arrière-plan les économies émergentesp.13 L'industrie en France,p.19 Projets 2013 : le pointun moteur sans puissanced'inflexion ?p.16 Les Américains apprécientla France, les Européensregardent ailleurs
Les résultats de la France sont d'autant plus décevants lorsqu'ilssont observés à la lumière des résultats européens.Quand lEurope nenregistre, dans un contexte économique etfinancier pourtant mouvementé, qu’un léger fléchissement desimplantations internationales (-3%), la France accuse un net recul,non seulement en termes dimplantations (-13%), mais aussi,et surtout, en termes demplois créés (-20%).Si la France conserve sa 3ème place sur le podium des pays européensles plus attractifs, et le premier rang en matière dimplantationsindustrielles, elle se voit distancée par un duo de tête composé duRoyaume-Uni et de lAllemagne, qui ont accueilli en 2012 plus du tiersdes projets dimplantation internationale sur le continent européen.Le rendez-vous manqué de la France avec les économies à croissancerapide expliquerait-il un tel décalage ? Avec seulement 14 projetsdimplantation venus des BRIC (contre 23 en 2011), l'Hexagone naattiré que 6% du total européen des investissements étrangers enprovenance de ces économies à forte croissance en 2012.
Chiffres clésInvestissements étrangers en Franceen 2012471implantationsinternationales en France, en reculde 13% par rapport à 2011.10 542créationsdemplois annoncées, en recul de 20%.3èmeau classement européen delattractivité pour la deuxième annéeconsécutive, derrière le Royaume-Uniet lAllemagne.1eropéen pour lesrang eurimplantations industrielles, avec127 projets.14projets en provenance desBRIC, contre 23 en 2011.
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Réalité
Léconomie mondiale nest pas réglée à lheure européenne
Attractivité européennesur les grands projets internationaux, de nombreuses entreprisesPensez-vous que l'attractivité européenne pour les trois prochaines années...adoptent actuellement une posture attentiste. Les économiesmatures ont fait les frais de ces inquiétudes et représentent prèsde 90% de la baisse de 294 milliards de dollars observée l'an dernier39%37%pour les investissements directs étrangers (IDE) au niveau mondial.23%Surtout, lannée 2012 a marqué un tournant, puisque, pourla première fois, les économies émergentes ont dépassé les paysmatures comme premiers bénéficiaires du flux des investissements1%étrangers.Va saméliorer Va rester stable Va se détériorer NSPTout en faisant preuve de réalisme, les investisseurs étrangersSource :Ernst & Youngs 2013 European attractiveness survey (808 répondants).se montrent cependant optimistes quant à l'avenir delattractivité de l'Europe3.Au niveau mondial, les investissements étrangers ont totalisé1 300 milliards de dollars en 2012. Un chiffre en baisse de 18%Une majorité dentre eux (76%) est convaincue que l'attractivitépar rapport au niveau record atteint en 2011 (1 600 milliardsde l'Europe va s'améliorer, ou au moins demeurer stable, dansde dollars)1.les trois prochaines années, tandis que moins d'un investisseursur quatre estime quelle va se dégrader. La part dinvestisseursLes projets d'investissements greenfield 2 et les fusions- anticipant une amélioration n'a guère évolué depuis 2012acquisitions transfrontalières ont chuté, en 2012, respectivement (39% contre 38%). Les investisseurs originaires des BRIC sede 34% et 41%. Des indicateurs qui reflètent bien le manquemontrent plus optimistes sur les perspectives de la région : ilsde confiance des investisseurs dans un contexte remplisont 55% à estimer que l'Europe deviendra plus attractive pourdincertitudes, tant sur le plan économique que politique. les investisseurs étrangers dans les trois années à venir, contre33% des investisseurs en provenance dEurope de lOuest. LaPar ailleurs, la dette américaine, mais aussi la pression fiscale accruecrise de l'euro n'aurait donc pas profondément entamé leuret la crise de leuro, sont autant de sujets macroéconomiques quiconfiance. Les politiques, qui paraissent maintenant plus engagéspèsent lourdement dans l'esprit des investisseurs. Plus prudentes dans la résolution de la crise et la restauration de la croissanceéconomique, semblent leur donner raison.1.Global Investment Trends Monitor, Conférence des Nations Unies sur le commerce et ledéveloppement (CNUCED), janvier 2013.2. Le greenfield investment désigne un IDE nouveau , où l'investissement direct se matérialisepar linstallation de nouveaux moyens de production et le recrutement de nouveaux employés.3.Ernst & Youngs 2013 European Attractiveness Survey, 2013.
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Europe 2012 : moins de projets, plus demploisEn 2012, lEurope a attiré 3 797 projets dimplantationEvolution du nombre d'implantationsinternationale. Un chiffre en recul de 2,8% par rapport à 2011,internationales en Europemais qui reste au-dessus du niveau davant-crise (3 531 projets(2008-2012)2007 .3 720 3 757 3 907 3 797en 2006 et 3 712 en )3 303+13,7%2,+4%- 8%Ces implantations ou extensions ont créé 170 434 nouveaux-11,2%emplois en 2012, soit 8% de plus que lannée précédente.Le nombre moyen demplois par projet a légèrement augmenté,passant de 40 en 2011 à 45 en 2012.Dans une certaine mesure, ces résultats permettent de nuancerle bilan d’une année marquée par les déficits, le chômage et lafaible croissance du continent. Dans l'esprit des investisseurs, les2008 2009 2010 2011atouts histo ilit cinstitutions)r,iqmuaeissadueslsEiusroonpeba(sstsainbdeéc,onosmopmétmeantcioens,,qseuamlibtléendtesSource :European Investment Monitor, Ernst & Young, 2013.avoir atténué l'impact des turbulences économiques, financières etsociales qui secouent la zone euro. Malgré son pessimisme persistant,la communauté internationale des affaires croit en ces atouts et voittoujours l'Europe comme une valeur sûre et de long terme.