Baromètre sectoriel des délais de paiements clients et fournisseurs : premiers enseignements de la LME, actions clés à engager
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L'étude tente de dresser un premier bilan d'un trimestre d'application de la LME, et de mesurer l'évolution des délais sur la période 2003-2007.

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Langue Français
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Extrait

Baromètre sectoriel des délais de paiement clients et fournisseurs Premiers enseignements de la LME, actions clés à engager
Mai 2009
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Panorama 2008 Méthodologie Principales conclusions La loi de modernisation de l’économie (LME) : constats et bilan au ertrimestre 2009 L’impact de la crise économique et financière et la LME : le point de vue d’un assureur-crédit Evolution des délais de paiement et LME : le point de vue de l’Association française des credit managers (AFDCC) L’optimisation du besoin en fonds de roulement : le point de vue d’un directeur financier Evolution des délais de paiement et LME : le point de vue d’un fonds d’investissement La nécessité de mettre en place un programme de réduction et d’optimisation du BFR Tableaux de bord sectoriels des délais de paiement clients et fournisseurs BFR Leverage : une équipe pour accompagner l’entreprise dans l’amélioration de sa trésorerie et de sa performance financière Altares
Sommaire
3 4 5 6 2 4 5 6 8 25 54 56
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(*) analyse conduite par l’équipe BFR Leverage de Deloitte Finance sur un panel de plus de 22 500 sociétés dont le chiffre d’affaires est compris entre 10 et 500 M€ pour un total cumulé d’environ 380 Mds€.
Guillaume Cornu Philippe Héry Benjamin Madjar Thierry Asmar Associé Associé Directeur adjoint Directeur général Deloitte Finance Deloitte Finance Deloitte Finance Altares
Panorama 2008
Face au constat établi par l’Observatoire des délais de marchés financiers, ont vu dans la mise en place de ce paiement selon lequel la moyenne des délais de paiement dispositif une bouffée d’oxygène destinée à leur permettre en F an ’établissait à 67 jours en 2008, le législateur a d’améliorer leur trésorerie. Elles ont intégré la loi dès sa r ce s décidé d’encadrer le crédit interentreprises en votant le 4 promulgation et semblent l’appliquer depuis sa date août 2008 la loi de modernisation de l’économie (LME) qui d’entrée en vigueur. prévoit, à compter du 1erjanvier 2009, le plafonnement du délai de paiement entre entreprises à 45 jours fin de mois Néanmoins, le tableau n’est pas aussi flatteur qu’il n’y ou 60 jours calendaires. Seules les entreprises issues d’un paraît : les renégociations des conditions générales de secteur ayant signé des accords dérogatoires, avec une vente portant principalement sur la facturation et la mise en place progressive des délais de paiement, peuvent tarification se développent tandis que la mise en place déroger à ce principe jusqu’au 1erjanvier 2012. progressive des accords dérogatoires et le flou relatif à l’application pratique de la loi compliquent les relations Au-delà de cette volonté de contribuer à ramener d’ici interentreprises. 2012 la moyenne des délais de paiement à 60 jours nets maximum, le législateur avait notamment pour objectif de La loi, corrélée à un environnement de plus en plus réduire les risques de défaillances, notamment ceux liés à complexe, aura eu néanmoins comme impact immédiat de des besoins de trésorerie : est-il inopportun de souligner faire réfléchir les entreprises à leurs flux de trésorerie et à dans le contexte économique actuel que les retards de leurs processus sous-jacents. Quel que soit le secteur paiement sont la première cause de défaillance des d’activité, les entreprises doivent désormais s’adapter à entreprises françaises, 21,6% des défaillances leur étant l’évolution réglementaire ainsi qu’à celle du comportement imputables ? On sait aujourd’hui qu’un retard supérieur à de leurs partenaires financiers qui exigent plus de 30 jours multiplie par six le risque de défaillance d’une transparence et parfois le respect de certains covenants. entreprise. Les délais de paiement que s’accordent les Dans ce contexte, elles n’ont d’autre voie que de devoir entreprises, s’ils sont une source de financement capitale, développer une véritable culture cash. peuvent en revanche s’avérer pernicieux dès lors que leur longueur finit par générer pour l’entreprise des besoins de L’étude qui suit (*) tente de dresser un premier bilan d’un trésorerie qui la fragilisent et peuvent mettre en danger sa trimestre d’application de la LME à travers les entretiens pérennité. qui ont été menés avec des professionnels de la finance, de mesurer l’évolution des délais sur la période 2003-Inutile de dire à quel point les entreprises, fortement 2007, par secteur d’activité, taille d’entreprise et zone éprouvées par les tensions de trésorerie auxquelles elles se géographique, et d’évaluer les possibles effets sur trouvent confrontées depuis les premiers soubresauts des l’économie française.
Méthodologie
Altares et Deloitte Finance ont analysé la durée des crédits clients et fournisseurs sur une période de 5 ans (2003-2007)
4
Deloitte Finance et Altares tiennent à remercier Monsieur Francis Picot (Atradius), Monsieur Jean-Louis David (Association française des credit managers et conseils), Monsieur Denis Cerisier (Ratiopharm) et Monsieur François-Xavier Mauron (Activa Capital) qui ont bien voulu participer à cette étude. Nous remercions également Thierry Millon (Altares), Charles Plasse, Antoine-Marie Collot, Sophie Mastoras et Florence Sunder (Deloitte) pour leur contribution.
La présente étude a été réalisée à partir d’un échantillon La réduction des délais de paiement à 60 jours a de 22 500 sociétés dont le chiffre d'affaires TTC est également été évaluée sur la base des délais sectoriels compris entre 10 et 500 M€. analysés dans l’étude. Depuis 15 ans, Altares collecte et analyse l’ensemble des Le ratio « durée du crédit clients », également appelé bilans des entreprises publiés aux greffes des tribunaux DSO (Days Sales Outstanding), rapporte les créances afin d’alimenter ses outils de scoring et les systèmes de clients (effets escomptés non échus inclus) au chiffre gestion des risques de ses clients. Environ 900 000 d’affaires TTC, multiplié par 360, pour être exprimé en bilans sont ainsi intégrés, chaque année, dans les bases nombre de jours de chiffre d’affaires. Altares. DSO = créances clients + effets escomptés et non échus Altares et Deloitte Finance ont analysé la durée deschiffre d'affaires HT + TVA collectée crédits clients et fournisseurs en prenant en compte les critères suivants : Le ratio « durée du crédit fournisseurs », également • la taille des sociétés : chiffre d’affaires compris entre appelé DPO (Days Payables Outstanding), rapporte les 10 et 30 M€, 30 et 50 M€, 50 et 150 M€, 150 et dettes fournisseurs (et comptes rattachés) aux achats 500 M€ ; TTC (de marchandises, matières premières et autres • la zone géographique : classement par région ; charges externes), multiplié par 360, pour être exprimé • les secteurs d’activité suivants : en nombre de jours d’achats. DPO = fournisseurs et comptes rattachés Secteurs dactivitéCodes NAF associés ach. march. et mat. prem. + aut.ach.ext + TVA Bâtiment 45 Immobilier 70Les durées des crédits clients et fournisseurs sectoriels Commerce, dont :calculées sur la base de médianes. Laont été  dceo mvémhiecruclee set réparation 50modélisation de l’impact de la LME a été réalisée • grossistes 51entreprise par entreprise puis consolidée en prenant en • détaillants 52les entreprises pour lesquelles les délais clientscompte Industrie, dont :et fournisseurs sont supérieurs à 60 jours en 2007. • agroalimentaire 15 ; 16L’étude ne tient pas compte d’un éventuel allongement • biens de consommation 18 ; 19 ; 22 ; 244 ; 245 ; 297 ; 323 ; 334 ; 335 ; 36clients et fournisseurs à 60 jours (pour lesdes délais • biens d'équipement 281 à 283 ; 291 à 296 ;délais inférieurs à ce seuil). 30 à 311 ; 322 ; 331 à 333 ; 35 • biens intermédiaires 17 ; 20 ; 21 ; 241 à 243 ; 246 ; 247 ; 25 à 27 ; 284 à 287 ; 312 à 321 ; 37 • automobile 34 Service aux entreprises 64 ; 71 à 74 ; 90 ; 921A à 921D ; 922B Transport 60 à 63
CA supérieur à 105M  +(,2%6 * à pser ouselerentsirpa setnay nu , onurs)stat con een enuahsutt e srseussstret onelbatsséoj 05( ser3  0te eACe tnAvec une 50 M. nocenreccifivitaorég dielae at ch ua ,alsiseerrpsignlus la psse el ruoP.)sruoj15nt eux acevier siganassed til et8 3  8urjo Ss.psceitevemtnà 8 sétablissent re ,sruess ic-xuec etsenliniurfot ed s%4 *sic édalssancroie 2,ce dve aunc iecls,ntléd  sial edsruede 7,1%* hausse nounu enMo tnc 0  5et0  3rent esirpmoctse AC elont es dprisntresee ,rl lieimmbontsaisagédcru  dnruof ti,sruessil l seubiliimmo3+j re(  ) auosrenimirta(+e jo2 )sru te s elivrece aux entreprisse+( 3ojru)s .S siort sec rus e cusno, rseuctseisuepsultanonots. Lncesendars tah eessunnocnu utica sveig sfiniirdo.eiSrul  aép focalis lon se séd eedc ilalsiir usortaussne hap ,ec tèilucitr2 (+tsen es)urjortpeires sedl iéchantillon denatne eritiafser usndietrroagimal le Dans07).n 20sre j uo t74s ioniurfos aiél desl is ,spmet emêm un CAcoes ayantuo reclleremtnp 1,(+*,7%30t   M erte 01irpmne sienti orainsest érudnu ere seév tea  Le.udétls  elarénég ecnadn Chaque  étudié.s geemtnestcue,rél ds aiioctesndmiréertè rusp eltun  nepiosnaémnrere faitir ssorlliat edrtned es seriepioég rouédatli sedl éutdepour chacun de sedlovéoitud snféifntre. ess Leéffid nosiarapmo cdetsenéméldt tunatna  eoslasydanles  ang sesML as ,E tcal ed ldempii qut esoPruc  eeltcue.rnnés au rents dorseussniieérup sstneilc ruof te e leomptlaiss dénop  ile cnerdneptrserides ecsstatsuq eel ene sfin 2007, on conru s à06ojru s àe  d à35as pgesaus s alr 64 ruojétudiée.période odtnl  eC leel s eisprom cst eCAM 005 te051 ertneur ur lt po onena unu c noaptremgutatn noieleds urladé cisenlistd  e,5%3 *3( 5à 43 jours). Enf sel ,niofsialédeussniurr ou prsgeemels  eACtnd pris comre 3 ent e75à 6 apssséd M sont 0 et 50 4ed *%1,ah eessuoi sunt jo7 s,urp rasysenalaeL sode.péri la  surruetces rap liatdér oi(vn ioég ressortir des rés )epvune tafrirequs soi  àntet matluc strtnoétsaec le avmbree noneeprt etcvisrep cens seanedptomicos ed irp sétéla trésos, avec arçniaespeiresfss letrentéror geop dp ruertnnerpil e quuressmes seld naimétigitléa  lteou turtealsigél ua tiarec noesvreé todnnnsi généralementL als EMiareia tspet rimemêe  ded soi nsiL.édales dtermducte réat-nemél ne seriuvnœmae mpcos re à tsulpp iuneiarsouu  oe  d j60sisea aye tnerrplients qnt des c002 nif à sruoj es lntmeueiqun7(uesrinssofrue  tà 60urs érie sup ldeLMa suE ler éd ssialilc stneMesru eedl ipmca te  daltre néanl.9002e porerionnésitimm e eocctneuseji lrtpaà s Mi. sorued sdrailli18M (-5airementaoila rgrteidnsular ME Lsépopas nememi ted siap et 5,7 M-ment 6 psceitevp uo rerelapicniifénéb str êntieprs lee oidnudtcléiased res ciaia réde l xuartneirpe sesurte« s rvSee icH ro sAI Ad»vear» et « Industriesiesuonruof tn srs àrieuinféurs ixe li ,sruoj 06 desrgmas dee strtpeires eap rneque pour montre a rutnaysnu etces aiiecles dél dent eraibénédes psuoifecrut  relriresoréair Pae. ,sruellsylanal), tous les autrses ceetrurspeérntse déss anttceté e edur neriteervi   Sux ece a649,1-2 656,  3  ,503 6 0 5,6reilibom1  0,24026,4Transport*5  - 899,4 0  65 10,02 4 ,080ertnsirp78se  0,surtI dn4,  762,7   466 -60,0 9  2,391 7  0,88ntmetiBâ)M,8 2  mI0,  -15 -1 579  50,0 0 18,0644er  0,meliaint aieoagr34 33-3,46 98,3371,9-2 620,  8To   l5ta 3499,54,A7IAs or Hietr7  2,817 61  0,0-1,150 4483,01dnsu,8I56,530 980 4,10 ceer 3**,44  0990   1,0 994,5 2,0  -1 7  oCmm  527,3riférseu 6 àjo0 uof sinrruesni ses marges de manru,si  lxesietd er tens  rdes memi ervuœetnatropClais.ntieitnodécud léd seuessà srof sinrut enurlei quglrèesp rae L)aanyl60 joursplus de ces nu ruop euq rentmoe isprrent suoeitn slcléiaes dnt d ayateurD)rueéd  urcdétifournisseursen20( 70j nesruopmI)t ac ldeLMa urEsd tel seuonretfsurs(isse)Ien Mcapmen tEMLt n e( urnis ForsSesseusDréeurtcuelc ttneic udidér jou7(en 200s enl  a tedpmcasrI)anré ces lurEsLMM ne(stneilcsec
Principales conclusions
* Sous-secteurs : industries automobile, des biens intermédiaires, des biens de consommation, des biens d’équipement. ** Sous-secteurs : grossistes, commerce et réparation de véhicules, détaillants.
* Taux de croissance annuel moyen entre 2003 et 2007.
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