Stratégie Internet n° 103 - mai 2006
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Tous les mois, l’essentiel de l’Internet : des informations et des conseils pour les dirigeants.

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Publié le 07 juin 2012
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Langue Français

Extrait

La distribution automobile déstocke sur Internet
La vente sur Internet de véhicules neufs est encore l’affaire de spécialistes multimarques qui multiplient les accords de distribution avec les leaders de l’ecommerce. De leur côté, les constructeurs amènent leurs clients au plus près de l’acte d’achat mais les orien tent vers leur réseau pour la finalisation de la transaction.
’ensemble des acteurs de la filière automobi L le font preuve de dynamisme sur Internet. Selon le panel Médiamétrie//NetRatings, plus de 8 millions d’internautes ont consulté des sites d’au tomobile au premier trimestre 2006 (construc teurs, services, médias spécialisés…), soit une pro gression annuelle de 55 %. Même s’ils amènent le consommateur au plus prêt de l’acte d’achat, les constructeurs ne finalisent pas directement leurs ventes sur leur site. En revanche, ils fournissent aux concessionnaires de plus en plus de contacts qualifiés, enregistrés à partir de leur site de marque. Ainsi, pour la vente en ligne, ce sont les reven deurs indépendants  mandataires qui tiennent le rôle principal.
La vente directe de véhicules neufs sur Internet Ces acteurs rachètent aux concessionnaires français ou aux constructeurs des lots de véhicules neufs. C’est notamment le cas lorsqu’un conces sionnaire ne parvient pas à remplir les objectifs de vente prévus avec le constructeur, ou bien lorsqu’il a accumulé un stock trop important pour un modèle dont la demande chute. En effet, face à la réduction des marges sur les véhicules, les conces Audiences de sites de vente de véhicules neufs Sites Nb de visiteurs uniques Croissance er (1 trimestre 2006) 20052006 Autoies.com 1 365 000 103 % Eliteauto.fr * 1 007 000 181 % AutoEvasion.com *1726 000 120 % Webcarcenter.com *1106 %561 000 Aramis1455 000 117 % Source : Médiamétrie//NetRatings  Panel France  Domicile et/ou lieu de travail  Copyright Médiamétrie//NetRatings  Tous droits réservés. * Vendent aussi des voitures d'occasion.
sionnaires peuvent difficilement se passer des primes mises en jeu par les constructeurs. Il leur est généralement plus avantageux d’écouler à tout prix les voitures invendues, quitte à réduire forte ment leur marge, le versement des primes com pensant le manque à gagner. De leur côté, de plus en plus, les constructeurs nationaux et les impor tateurs leur cèdent des lots de véhicules, notam ment afin de réduire leurs coûts de stockage. La vente en ligne de voitures neuves a ainsi démarré avec des sites d’intermédiaires multi marques tels queAutoIES.com,EliteAuto.frou Aramisauto.com. Ces marchands séduisent les consommateurs avec des remises moyennes de 17 % par rapport au prix catalogue des construc teurs. Sur leurs sites, l’internaute peut configurer son véhicule, demander un devis, commander, choisir le lieu de livraison et payer en ligne ou par chèque une provision d’environ 10 % du prix de vente. ChezAutoIESun client sur cinq n’hésite pas à payer en ligne. En 2005, ce mandataire a ainsi vendu 3 785 véhicules neufs à des particuliers et presque autant à des professionnels. Chaque mois, le site enregistre 200 000 simulations de tarifs et 10 000 demandes de confirmations écrites. En effet, un nombre croissant de consommateurs s’informent et comparent leurs choix sur ces sites avant de se rendre chez un concessionnaire. Pour les autres acteurs proposant la commande de véhicules, on trouveStockauto.com. Ce site est un intermédiaire entre le concessionnaire et le consommateur. Le véhicule est livré par le conces sionnaire. Il en va de même pour le siteAuto Evasion.com. En revanche,Webcarcenterse contente de mettre en relation internautes et dis tributeurs en publiant leurs annonces. Pour pouvoir entrer sur ce marché, les leaders de l’ecommerce se sont rapprochés de ces distribu
N°103
Mai 2006
SOMMAIRE
FocusP. 3 Achat en ligne : les critères de choix d’un marchand
Etude de casP. 4 Packard Bell guide ses clients vers les loisirs numériques
SolutionsP. 5 Des outils pour l’intelligence économique
Chiffres La téléphonie mobile en France Tableau de bord
P. 6
JuridiqueP. 7 Le contrôle du crédit d’impôt recherche A lire... / Carnet
ActualitéP. 8 FAI, Finance, Médias, Télécoms, eCommerce : l’essentiel des informations sur le Net Evénements
Une publication
Stratégie Internet n° 103  Mai 2006
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Les marques automobiles aiment l’ePub Les constructeurs demeurent parmi les principaux annonceurs en ligne. Ainsi, selon AdNetTrack et TNS Media Intelligence, en mars 2006, l’automobile s’est maintenue à la première place du classement des créations diffusées en ligne par les 200 premiers annonceurs plu rimédia, avec 26,5 % de bannières supplémentaires en mars et 344 créations différentes. Renault en a aligné à lui seul 109, suivi de Volkswagen (23), Opel (22) et Smart (22).
BMW vise 2 millions d’emails ciblés Chez BMW, la publicité en ligne devrait représenter 7 % des inves tissements médias en 2006. Le constructeurs mise notamment de plus en plus sur le marketing direct en ligne, avec plus de 2 mil lions d’emails ciblés prévus en 2006. Diverses actions déclen chent l’envoi d’une offre person nalisée par email dans les 72 heures : la réalisation d’une cote de véhicule, un devis d’assu rance, la vente d’un véhicule d’oc casion… Le client reçoit alors une offre pour un nouveau véhicule accompagnée d’une proposition de financement.
Yahoo partenaire du Mondial de l’Auto 2006 Yahoo réalisera un site en cinq langues pour couvrir l’évènement. Conçu sur le modèle web 2.0, ce site permettra aux utilisateurs d’insérer du contenu et de com menter les différentes sorties de voitures. Le site offrira également du contenu vidéo et une visite guidée.
En couverture
L’audience des sites de marques automobiles
Marques Nb de visiteurs uniques Croissance er (1 trimestre 2006)20052006 Renault 1 619 000 66 % Peugeot1915 000 46 % Citroën1864 000 32 % Ford1116 %513 000 Volkswagen141 %492 000 Opel1483 000 48 % Toyota1479 000 29 % BMW1432 000 127 % Honda1170 %391 000 Volvo1335 000  * Audi1304 000 88 % MercedesBenz154 %292 000 Fiat1 *282 000 Source : Médiamétrie//NetRatings  Panel France  Domicile et/ou lieu de travail  Copyright Médiamétrie//NetRatings  Tous droits réservés. * Audience non communiquée car échantillon non représentatif
teurs. Ainsi, en novembre 2004,Mistergooddeal s’est lié àAutoIES. Le marchand se rémunère par un système de commission à la vente. A son tour, la plateforme de vente en ligne PriceMinistera lié un partenariat en marque blanche avecStockauto. Dernier en date, Cdiscount, s’est également lancé sur ce marché. Comme ses prédécesseurs, le marchand s’appuie sur un spécialiste,EliteAuto.
Transformer l’internaute en acheteur offline Les constructeurs ont pris conscience du poten tiel d’Internet en termes de prospection et de ges tion de la relation client. Toujours selon Médiamétrie//NetRatings, 4,8 millions d’inter nautes ont consulté un ou plusieurs des principaux sites de marques automobiles entre décembre et mars 2006. La marqueRenaultdomine large ment ce classement avec plus de 1,6 million de visiteurs uniques sur cette même période. Les sites des marques ont pour objectifs de pro mouvoir les ventes en aidant au choix des pro duits. PourBMW, l’objectif premier du site est de générer des contacts qualifiés ayant un projet d’achat. Désormais, un client sur deux est passé par le site Internet de la marque. Sur son site, Renaultprésente ses modèles neufs et occasions et l’ensemble de ses concessions. La marque au
losange a fait de son site un véritable outil de recrutement clients. Un quart des contacts quali fiés finissent par une vente. Pour transformer le visiteur online en acheteur offline, les constructeurs ont connecté les conces sions au système d’information de leur site afin qu’elles puissent être rapidement informées des demandes des internautes pour y répondre. Ce délai de réponse est volontairement très court, de 24 heures à 48 heures, afin d’instaurer de bonnes relations avec le client et l’amener à acheter, grâce à une politique de marketing adaptée. Dans la majorité des cas, l’intéressé est rappelé directe ment par le concessionnaire sélectionné, sinon par le centre d’appel de la marque. ChezBMW, l’ensemble des rappels font l’objet d’une requali fication de la demande. Par ailleurs, le callcenter rappelle systématiquement le client afin de mesu rer sa satisfaction. PourBMW, la réussite d’une campagne se mesure désormais par le nombre de ventes générées en concessions. La remontée des informations tend à se généraliser. Environ 80 % des concessionnaires ont bien intégré le canal Internet dans leur approche commerciale. Ils ont compris que loin de les courtcircuiter, le canal web développait du trafic dans les concessions. Pour capter l’attention des visiteurs, les sites web des constructeurs apparaissent désormais comme des showrooms virtuels, des halls de véhicules neufs configurables à souhait. Pour amener l’in ternaute au plus prêt de l’acte d’achat, l’ensemble des marques ont doté leur site d’un module inter actif permettant de configurer son véhicule. Les immatriculations de voitures neuves en France Marques Immatriculations en voitures neuves en France en mars 2006 Renault 47 279 Peugeot 35 151 Citroën 26 992 Volkswagen 12 728 Opel 11 632 Ford 10 360 Toyota 8 240 MercedesBenz 5 931 Fiat 4 742 Audi 3 864 BMW 3 683 Nissan 2 938 Seat 2 774 Source : CCFA
Tous les mois, l’essentiel de l’Internet : des informations et des conseils pour les dirigeants d’entreprise (direction générale, direction de la communication, direction marketing, direc tion commerciale, direction des systèmes d’information...)
Edité parBenchmark Group,www.strategieinternet.com,4 rue Diderot 92156 Suresnes Cedex Téléphone : 01 41 44 94 40  Fax : 01 41 44 94 52. PDG/directeur de la publication : Corinne Delaporte.Rédaction : Stéphane Loire (benchsi@benchmark.fr), Xavier Fiquemo, Marc Mironneau, Julie Marétheu et Gilles Blanc. Flashage/impression : Indica, Colombes (92), 01 47 82 32 32.Dépôt légal : Mai 2006 ; ISSN : 1270 9301. Prix du numéro : 49 euros. Prix de l’abonnement annuel (10 numéros : France 460 euros / Etranger 490 euros). Copyright :toute repro duction même partielle, par quelque procédé que ce soit, du contenu de la revue, est interdite par la loi du 11/3/1957 sans l’autorisation écrite préalable de la direction de la revue. © Benchmark Group.
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Stratégie Internet n° 103  Mai 2006
Focus
Achat en ligne : les critères de choix d’un marchand
Benchmark Group s’est inté ressé aux raisons qui condui sent un acheteur en ligne à choisir un marchand plutôt qu’un autre... Un équilibre entre la compétitivité des prix et la qualité de service.
ans le cadre de son étude “Commerce élec D tronique : performance comparée des sites”, Benchmark Groupa réalisé entre juin et août 2005 une enquête en ligne auprès de 3 692 inter nautes afin de mieux connaître les critères que les acheteurs en ligne retiennent pour choisir un marchand. Voici, par ordre décroissant d’impor tance, les quatre principaux critères énoncés.
L’expérience d’achat chez le marchand Une expérience précédente d’achat réussie chez un marchand en ligne joue un rôle considérable dans le choix de celuici. En effet, ce critère est dominant sur l’ensemble des secteurs, excepté celui de la hightech pour lequel le facteur déter minant est le prix. Sur ce dernier secteur, laFnac se démarque très largement. En effet, 73 % des acheteurs de produits hightech interrogés ont indiqué avoir choisi ce marchand du fait d’un précédent achat satisfaisant, tandis que la moyen ne du secteur sur ce critère se situe à 46 %.
Le compromis “prix services” Le compromis entre un prix compétitif et les ser vices proposés s’avère être un critère important, en particulier dans le secteur de lahightech. Pixmaniase démarque des autres marchands. Près des deux tiers des acheteurs de produits hightechinterrogés l’ont choisi parce qu’ils considéraient qu’il offrait “le meilleur compromis
prixservice”. Dans les domaines desbiens cultu relet dutextile,Cdiscountest le marchand le plus souvent cité.
Le prix Pour les acheteurs de produitshightech, le prix est primordial dans le choix d’un marchand. A l’inverse, ce critère n’apparaît pas du tout décisif dans le choix d’unhypermarché en ligne. La recherche du meilleur prix constitue une motiva tion très importante chez les internautes ayant acheté surCdiscount, tant dans l’achat detextile que debiens culturels. Dans ce secteurci, il est même le seul à être audessus de la moyenne : 67 % des répondants l’ont cité tandis que la moyenne pour l’ensemble des marchands de biens culturelsplafonne à 33 %. En revanche, le prix joue un rôle relativement marginal pour des acteurs tels queFnacouAlapage.
La notoriété Le critère de la notoriété dispose de la même importance dans tous les secteurs. Près d’un quart des acheteurs en ligne interrogés choisis sent d’acheter chez un marchand du fait de sa notoriété.Fnacest le marchand le plus reconnu dans le secteur de lahightech% des ache: 59 teurs interrogés l’ont choisi pour cette raison. Dans le textile, c’estVertbaudetqui s’impose, cité par 39 % des répondants concernés.
Quant aux autres critères de choix mentionnés par les cyberconsommateurs, celui des “offres promotionnelles” est surtout cité par les ache teurs de produitstextile(45 % d’entre eux). En outre, 34 % des acheteurs de produitshightech interrogés déclarent choisir un marchand en fonction de “la disponibilité des produits”.
Les comportements avant achat suivant les secteurs
Critères de choix
Un achat précédent satisfaisant Le prix Le compromis “prix/service” La disponibilité des produits La notoriété Les services (livraison express, 3x sans frais...) Une réduction, une offre promotionnelle Source : Benchmark Group, 2005
Biens culturels 66 % 33 % 32 % 29 % 27 % 17 % 14 %
Hightech
46 % 51 % 45 % 34 % 23 % 20 % 12 %
Hypermarchés en ligne 51 % 5 % 20 % 7 % 23 % 20 % 15 %
Textile/ Habillement 61 % 33 % 28 % 32 % 22 % 18 % 45 %
Méthodologie de l’enquête L'enquête en ligne a été réalisée entre juin et août 2005. Les inter nautes étaient invités à témoigner sur une ou plusieurs expériences d'achats en ligne s'étant déroulées au cours des trois der niers mois. Après nettoyage de la base, 3 692 témoignages d'achat ont été retenus et traités. Certains marchands (Cdiscount, Fnac, La Redoute…) commercialisent différentes catégories de produits. Pour pouvoir comparer la perfor mance des différents distributeurs sur un marché, ces marchands diversifiés sont évalués plusieurs fois selon les catégories de pro duits achetés.
Ecommerce : 20,4 mil lions de paiements CB Au premier trimestre 2006, le nombre de paiements réalisés par carte bancaire auprès des ecom merçants a progressé de 56 % sur une année, selon l’indice réalisé à partir des chiffres d’Atos Origin, Caisse d’Epargne, PayBox et Experian. Les indicateurs du premier tri mestre 2006 et leur évolution annuelle sont les suivants :  20,5 millions de paiements par CB (+ 56 %) ;  1,7 milliard d’euros de chiffre d’affaires (+ 47 %) ;  Un panier moyen à 85,71 euros ( 6 %). Cet indice trimestriel du ecom merce, construit par Le Journal du Net, agrège le nombre et la valeur des paiements par carte bancaire enregistrés et validés par les ser vices de paiements sécurisés en ligne pour le compte de mar chands en ligne français.
Etude Commerce électronique : performances comparées des sites, chiffres clés Septembre 2005, 390 pages www.benchmark.fr
Stratégie Internet n° 103  Mai 2006
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Packard Bell Créée en 1991, Packard Bell est la marque grand public du japonais NEC Computers International. Depuis sa création, le construc teur a misé sur la grande distribu tion pour commercialiser ses microordinateurs et toucher avant tout une cible grand public. En janvier 2006, sa part de mar ché sur les ordinateurs grand public en France était de 16 % selon IDC.
Packard Bell mène ses enquêtes en ligne Packard Bell mène régulièrement des enquêtes en ligne à partir de sa base client. Lors d’une récente enquête sur les usages et atti tudes des clients de la marque, ceuxci ont été invités à prendre en photo leur ordinateur dans leur environnement quotidien. Résultat : en un weekend, plus de 2 000 photos ont été col lectées. Fort de ce succès, Packard Bell souhaite décliner ce mode de collecte d’informations sur l’ensemble de ses produits.
Des codes barres dans les mailings Toujours dans une double logique de fidélisation de sa clientèle et de remontée d’informations pour alimenter sa base, Packard Bell expérimente actuellement la pos sibilité d’intégrer des codes barres promotionnels directement dans les mailings. Une fois imprimé, le code barre doit per mettre au client de bénéficier d’offres promotionnelles spéci fiques.
Site www.packardbell.fr
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Stratégie Internet n° 103  Mai 2006
Etude de cas
PackardBell guide ses clients vers les loisirs numériques
Pour accompagner sa diversifi cation vers les loisirs numé riques, Packard Bell mène depuis 2003 une opération de marketing relationnel exclusive ment en ligne auprès de ses clients, acquéreurs de PC.
ace à un marché du microordinateur très F fortement concurrentiel et à faibles marges, Packard Bell, spécialiste du PC, a cherché dès 2003 des relais de croissance sur le marché des loisirs numériques. Constatant que le PC était quasiment l’unique plateforme d’accueil pour l’ensemble des périphériques de loisirs numé riques (TV, HiFi, vidéo…), la marque a décidé de se développer sur ces nouveaux segments de marché en capitalisant sur le parc d’ordinateurs installés. Pour cela, elle a décidé dès le début de mener un programme de relations clients exclusi vement en ligne auprès des possesseurs de PC, sous la forme de campagnes d’emailings. Encourager et rassurer les clients Dans ce contexte d’innovations et de ruptures technologiques, la marque se diversifie et incite ses clients à franchir le pas du tout numérique. Les messages diffusés par emails se veulent pédagogiques et rassurants pour accompagner au mieux le client dans son appropriation des nou velles technologies. Le programme d’emailing promeut également l’offre “historique” de PC. En améliorant la notoriété de la marque et en renforçant la relation de confiance avec le consommateur, Packard Bell veut devenir, aux yeux du consommateur, l’option évidente pour un deuxième achat, un multiéquipement ou un rééquipement. Optimiser l’exploitation des bases Audelà de l’offre, la performance des opérations d’emailing a reposé sur une segmentation inno vante de la base clients : selon la date d’achat de l’ordinateur, ses spécificités techniques et en fonction du comportement du client face aux emails déjà envoyés (analyse des taux d’ouvertu re, taux de clics et taux de transformation). L’enjeu est de proposer à l’utilisateur final les produits et services complémentaires les plus per tinents en fonction des caractéristiques tech niques de son PC, mais également en cohérence avec son niveau d’expertise informatique et sa sensibilité aux opérations de mailings. Les utilisa
teurs néophytes se voient donc proposer des for mations à domicile, alors que les utilisateurs avancés reçoivent des offres commerciales pour des périphériques ou des composants spécifiques. L’identification du client et l’alimentation de la base est la seconde clé de voûte du programme. Dès que le client Packard Bell allume pour la pre mière fois son PC, il est invité à s’enregistrer en ligne : un client sur trois répond à cette invitation. Au premier trimestre 2006, la base client comp tait 1,2 million de contacts en Europe, dont plus de 250 000 en France. Ce programme de fidélisation européen est cen tralisé autour d’une solution CRM commune éditée parNeolane. La ligne éditoriale des mai lings, définie et programmée à l’échelon européen, est ensuite déclinée dans chaque langue. Packard Bell automatise les mailings en fonction de l’actualité des produits (nouveautés, mises à jour, abonnements…) et selon une typo logie client définie à partir de critères d’identifi cation des attentes et du niveau d’expertise. Un accompagnement réussi et une meilleure connaissance des clients L’accompagnement du client permet de le rassurer dans son acte d’achat. Il favorise ainsi son multiéquipement. Pour preuve, le panier moyen des clients participant au programme de relation client est de 50 % supérieur au panier des clients et prospects noninscrits. Autre ensei gnement de ce programme, la sensibilitéprix des consommateurs internautes semble beaucoup plus forte qu’en magasin. Les meilleurs taux de transformation ont été enregistrés sur des opéra tions très clairement promotionnelles. Internet est donc devenu aujourd’hui, chez Packard Bell, un canal privilégié pour promouvoir des offres promotionnelles fortes.
Les chiffres clés en France (Septembre 2004  Août 2005)
Taux d’ouverture des emails Taux de clics uniques sur emails Meilleur taux de transformation
35 %  60 % 10 %  15 % 3 % (en 3 jours)
250 000 clients identifiés et sollicités 3,5 millions d’emails envoyés 20 emails maximum par clients et par an 4 103 actions marketing différentes lancées 834 contacts sollicités en moyenne par action marketing Source : Packard Bell
Solutions
Des outils pour l’intelligence économique
Les applications de collecte, de traitement et de visualisation de l’information constituent un sup port essentiel à toute démarche d’intelligence économique. Un domaine dans lequel les acteurs informatiques français sont largement présents.
’économie numérique donne accès à un nou L veau creuset d’informations dont les volumes sont en croissance constante. Des contenus qui n’en demeurent pas moins pertinents pour l’en treprise. Face à l’afflux des sources à suivre au jour le jour (sites spécialisés, journaux en ligne, bases de données, etc.), comment permettre aux services de veille de travailler dans de bonnes conditions, et lui éviter notamment les tâches répétitives de supervision et de traitement d’informations... C’est là le nouvel enjeu de l’intelligence écono mique. Un chalenge auquel certains acteurs informatiques tentent de répondre en proposant des applications combinant fonctions de collecte, de traitement et de visualisation de l’information. Dans ce domaine, “l’industrie logicielle française est composée de nombreux acteurs industriels et de laboratoires dont les technologies, perfor mantes et souvent innovantes, demeurent, pour le moment, mal connues”, constate le Cigref en introduction d’un rapport sur les applications de veille. Le Club informatique des grandes entreprises françaises passe en revue les technologies françaises (voire le tableau), en catégorisant les offres au regard de leur étendue fonctionnelle. Dans ce cadre, plusieurs champs applicatifs sont passés au crible :
La fonction de veilles’appuie généralement sur des agents de collecte de contenus web. Elle exploite également des technologies XML comme les flux (RSS) d’agrégation de données.
La gestion des connaissancess’articule autour d’une base de gestion documentaire. Associée à des possibilités de traitement automatisé de données, et de collaboration (comme le travail de groupe), elle a pour but d’archiver tout type de documents utiles à l’entreprise, qui peuvent être à la fois des informations tirées de la veille ou des contenus internes.
L’indexationconstitue le socle technologique des moteurs de recherche, l’interface d’accès la plus souvent privilégiée pour les portails de veille. Cette méthode passe par l’exécution d’un fichier, mis à jour régulièrement, regroupant les coor données de l’ensemble des contenus archivés.
Le datamining et le textminingcherchent à mettre en relation les données à l’aide d’une ana lyse sémantique et statistique plus ou moins poussée, notamment en vue d’en proposer une catégorisation automatisée.
La représentation visuellegénère une cartogra phie documentaire, et facilite ainsi la vision glo bale d’une problématique. Ce mécanisme se base notamment sur les liens sémantiques ou logiques existants entre les documents. A cette palette fonctionnelle peuvent venir s’ajouter d’autres possibilités d’analyse de l’infor mation, comme la traduction ainsi que le traite ment de la parole, ou encore celui de l’image (fixes ou animées)  qui passe par des dispositifs de reconnaissance de couleurs ou de formes.
Les outils de collecte, de traitement et de visualisation Editeur Veille Indexation Text Data Traduction Traitement Traitement KM mining mining de l’image Graphique Amowebax x x x Bertin Technologiesx x xx x Cœlisx x x x Datopsx x x x x EADSx x x x x x x Exaleadx xx x France Telecomxx x x x Iscopex x xx x Qwamx xx x Thales Communicationsxx x x x x x Source :Journal du Net ,2006
TPE : un fort potentiel de croissance Le marché informatique des TPE dispose d’un très fort potentiel de croissance, supérieur à celui de tous les autres marchés profes sionnels. C’est la conclusion d’une étude publiée par l’IDATE, réalisée en lien avec IPSOS auprès de 800 entreprises françaises de moins de 5 salariés. Comparé aux PME, les TPE demeurent encore en retrait au niveau de l’usage des nouvelles technologies. Face à ce retard, elles affichent des intentions d’équipement relative ment importantes. Pour l’heure, 72 % des TPE disposent d’au moins un ordinateur. Un niveau relativement faible que l’IDATE explique par la complexité perçue de l’outil, et par son coût. “De 27 % aujourd’hui, le taux de péné tration des ordinateurs portables sur le créneau des TPE devrait continuer à progresser à la faveur de la baisse des prix des machines”, estime l’IDATE.
Les équipements applicatifs des TPE Antivirus 88 % Messagerie 82 % Groupware 60 % Gestion financière 54 % Pare feu 54 % Sauvegarde 50 % Antispam 43 % Messagerie instantanée 43 % CRM 27 % Gestion des stocks/achats 26% SourceIDATE, ,2006
Seules 10 % des TPE relient plu sieurs machines en réseau. Un niveau qui devrait progresser à la faveur du développement des infrastructures sans fil Wifi. “40 % des TPE dépendant d’un groupe sont épaulées informati quement par leur maison mère, la moitié des applications fournies étant disponibles via un extranet”, précise l’IDATE. “Ces applications concernent tous les domaines applicatifs, en dehors de la mes sagerie instantanée.”
Stratégie Internet n° 103  Mai 2006
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Sources : Benchmark Group, ComScore NetWorks, Forrester Research, IAB, Internet World Stats, Médiamétrie, Nielsen NetRatings, TNS Media Intelligence.
EtatsUnis 160 70 % 120 102 64 % 8 5,8 %
France 44 38 : 21 93 39
Usages des internautes Home panel Mediametrie//NetRatings (Mars 2006) Nombre de sessions par mois Nombre d’heures passées par mois sur le PC Nombre de domaines visités par mois Temps consacré par page en secondes
Stratégie Internet n° 103  Mai 2006
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CSP + 21 34 CSP  31 24 Source Médiamétrie –Observatoire des Usages Internet – 2ème trimestre 2005  Copyright Médiamétrie – Tous droits réservés
4 3,5 %
Parc multimédia Trafic sortant de SMS Source : ARCEP
Télé 2 190 000 clients actifs fin mars 2006 NRJ Mobile 125 000 clients fin mars 2006 Debitel 70 000* clients (40 000 en septembre 05) Breizh Mobile 63 000* clients (45 000 en septembre 05) Sources : Déclarations opérateurs  * Estimations Journal du Net
e nombre de clients des trois opérateurs a L progressé de 7,8 % entre décembre 2004 et décembre 2005, contre 6,9 % un an plus tôt. Malgré un taux d’équipement déjà élevé, la péné tration du mobile en France a accéléré sa crois sance en 2005. 79,7 % des Français possèdent un téléphone mobile (78,4 % pour les clients actifs). La part des clients consommateurs de services multimédia (Wap, iMode, Vodafone Live, Orange World, MMS, email...) s’est également accrue, pour atteindre 30,2 %. En décembre 2005, les nouveaux opérateurs vir tuels (MVNO) comptaient 279 800 clients selon l’ARCEP, ne représentant encore que 0,60 % du marché. Toutefois, sur ce dernier trimestre, 9,3 % des nouveaux clients se sont orientés vers ces nouveaux opérateurs en Métropole. En outre, les offres se multiplient, avec de nouveaux opéra teurs (Virgin Mobile, NeufCegetel) et de nou velles marques (M6 Mobile, TF1 Mobile).
Croissance 20042005 + 34 % + 18 %
Europe (UE) 230 50 % 52
Pub sur mobile : les annonceurs sont prêts Une étude de la société Visiongain affirme que la mpublicité va décoller en 2006, surfant sur la vague de la vidéo mobile. De 255 millions de dollars en 2005, le marché passerait à plus d’un milliard de dollars en 2009, selon Visiongain. La société se base pour cela sur l’augmentation du parc de terminaux multimédia, qui démultiplie les cibles potentielles de la publicité sur mobile. Selon l’étude, l’année 2006 devrait surtout être mise à profit par les annonceurs pour effectuer des tests et rechercher le meilleur modèle possible.
Décembre 2005
13 829 300 clients 3 556 091 000
Les services multimédia
Parc clients de quatre MVNO
Décembre 2005 Croissance 20042005 Parc de radiotéléphones 48 058 400 + 7,8 % Taux de pénétration 79,7 % + 7,8 points Parc en mode forfait 30 509 700 + 11,3 % Poids des forfait 63,5 % + 3,2 points Nb de clients actifs * 47 313 200 + 7,9 % Taux de pénétration 78,4 % + 7,9 points Source : ARCEP  * Clients ayant passé ou reçu un appel téléphonique pendant les trois derniers mois.
EtatsUnis 35 32 : 11 65 48
Profil des internautes(France) Population totale Internautes % % Part des femmes 52 48 Part des 1124 ans 20 34 Part des 2534 ans 15 20 Part des 3549 ans 25 27 Part des 50 ans et plus 40 19
Tableau de bord
Chiffres
Le nombre d’utilisateurs de télé phones mobiles a progressé de 7,8 % en 2005 selon l’ARCEP, dépassant ainsi les 48 millions. Les services multimédia et les MVNO dynamisent le marché.
L’équipement en téléphonie mobile
ePub : Baromètre AdNetTrackJDN Nombre de créations diffusées par les 200 premiers annonceurs plurimédias Mars 2006 3 158 Février 2006 2 770 Décembre 2005 3 642 Septembre 2005 3 499 Août 2005 2 208 Juin 2005 3 713 Mai 2005 3 381 Mars 2005 3 071
Chiffres La téléphonie mobile en France
France, Europe, EtatsUnis : Indicateurs clés de l’Internet France Nb d’internautes (en millions) 27 % de la population 52 % Marché du ecommerce B to C (en milliards d’euros, en 2005) 7 Nb de cyberconsommateurs (en millions, en 2005) 13 % d’internautes ayant acheté en ligne (en 2005) 53 % Marché de l’ePub (en milliards d’euros, en 2005) 1,1 Part du Web dans les investissements publicitaires (en 2005) 6 %
A LIRE
Wikipédia S. BLONDEEL Comprendre et participer. Editions Eyrolles, 152 pages, 5,90 euros.
Le haut débit M. HADDAD, A. TOMASI Un enjeu pour les collectivités territoriales ? Presses de l’Ecole des Mines de Paris, 110 pages, 15 euros.
Democratizing Innovation E.VONHIPPEL Comment se diffuse les innovations. The MIT Press, 204 pages, 15,90 euros.
Communiquer efficace ment sur le développe ment durable B. COHENBACRIE De l'entreprise citoyenne aux collectivités durables. Editions Démos, 134 pages, 28 euros.
Travailler avec les Japonais O. DEMUSSAT Connaître les codes pour bien communiquer. Editions d’Organisation, 238 pages, 29 euros.
En bref
LESFAQ DU JURISTE
Le contrôle du crédit d’impôt recherche
’administration a indiqué, dans une instruction du 22 avril 1991, L que les dépenses de conception de logiciels éligibles au crédit d’impôt recherche sont, d’une part les dépenses qui portent sur un logi ciel nouveau ou constituant une amélioration substantielle, d’autre part celles de programmation, de tests et de jeux d’essai, afférentes à des logiciels dont les coûts de conception ont pu entrer dans l’assiette de ce crédit d’impôt. En raison sans doute des difficultés techniques qui peuvent apparaître dans le contrôle du crédit d’impôt recherche des entreprises qui ont exposé des dépenses de conception de logiciels, l’administration fiscale tend à s’appuyer, pour accomplir celuici, sur l’avis d’un expert agréé par le ministère de la recherche. Elle peut aussi faire appel à un agent de la brigade de vérification des comptabilités informatisées (BVCI), plutôt qu’à l’agent du ministère de la recherche (C. adm. Paris, 19 sept. 2005, n° 014070, Cegid SA). Le Conseil d’Etat considère que lorsque, dans le cadre d’une vérifica tion de comptabilité, le vérificateur se fait assister d’un agent de la BVCI, l’intervention de ce dernier ne fait pas partie du débat oral et contradictoire que l’administration fiscale doit avoir avec le contri er buable (Conseil d’Etat, 1 juin 2005, n° 256296, Société informatique de gestion financière). La même règle doit logiquement être retenue lorsque le vérificateur qui contrôle le crédit d’impôt recherche d’une entreprise se fait aider d’un agent de la BVCI. L’entreprise étant ainsi placée sur un pied d’inégalité par rapport à l’administration, il est parti culièrement important que son dossier de justification des projets et des dépenses éligibles au crédit d’impôt recherche soit constitué de façon complète avant qu’intervienne le contrôle des services fiscaux.
JeanLuc Pierre, Avocat associé Landwell & Associés(www.landwell.fr)
PROFILS Lastminute.com Ian McCaigdevient directeur général du voya giste. Il succède à Brent Hoberman, cofondateur de la société.
Club Internet/TOnline France Patricia Delonest nommée directrice marke ting et commerciale du FAI.
Comptoir de l’Homme CharlesEdouard Bornicheprend la direc tion générale du site de vente en ligne.
Miva Seb Bishopdevient Président du réseau indé pendant de marketing à la performance. En parallèle, il continue d’assurer ses fonctions actuelles de directeur marketing d’Espotting.
Index Multimedia Fabrice Valayrejoint le concepteur de produits et services mobiles en tant que directeur Internet.
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Stratégie Internet n° 103  Mai 2006
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