Stratégie Internet n° 105 - juill/aou 2006
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Tous les mois, l’essentiel de l’Internet : des informations et des conseils pour les dirigeants.

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Publié le 07 juin 2012
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stratégie internet Informations et conseils pour dirigeants d’entreprises Juillet-Août 2006 N°105 De forts relais de croissance pour l’e-commerce français SOMMAIRE En 2005, le commerce électronique en France est parvenu à mainte-nir une croissance égale à celle de 2004. Et ce, malgré le relatif FocusP. 3 essoufflement des ventes en ligne sur l’un de ses marchés phares, Les flux RSS le matériel informatique et les produits high-tech. au service du marketing elonBenchmark Groupchiffre achats. Selon l’étude “Génération Internet” réali-, en 2005, le S Etude de casP. 4 d’affaires de l’e-commerce en France a atteint sée par Médiamétrie et Benchmark Group Tignesairwaves.com, 7 milliards d’euros. Il a progressé de 44 % par rap- (décembre 2005), la moitié des 18-24 ans ont ache-un site événementiel dédié port à 2004. Cette croissance représente, en volume en ligne au cours du troisième trimestre 2005, aux jeunes d’affaires additionnel, l’équivalent de l’ouverture contre 26 % pour l’ensemble des Français. Certes, de près de 20 hypermarchés de taille moyenne. ne disposant pas toujours d’une indépendance SolutionsP. 5 En comparaison, en 1999, l’e-commerce générait financière ou d’un pouvoir d’achat conséquent, la Les outils de gestion seulement le chiffre d’affaires de deux hyper- consommation en ligne des jeunes demeure de contenu Open Source marchés. modeste. Mais en vieillissant, cette population Le commerce sur Internet continue de profiter de familière de l’e-commerce va alimenter durable-ChiffresP. 6 la progression du nombre d’internautes, des accès ment la croissance du commerce en ligne, et favo-L’achat de produits en haut débit et du basculement progressif de ces riser ainsi une démocratisation massive de ce de voyages sur Internet nouveaux internautes vers l’achat en ligne. Selon canal. Car, bien qu’en voie de généralisation, il Tableau de bord les données de l’Observatoire des Usages Internet existe encore des marges de progression impor-de Médiamétrie, le nombre d’internautes ayant tantes en termes de démocratisation des achats en JuridiqueP. 7 déjà acheté sur Internet s’élevait à près de ligne. En effet, ceux-ci sont encore majoritairement La libéralisation du .fr 13,4 millions fin 2005, soit 26 % de plus qu’en le fait de ménages avec un chef de famille CSP+. A lire... / Carnet 2004, et le double par rapport à 2002. Désormais, Autre facteur de croissance, les internautes, de plus d’un Français sur quatre achète sur Internet. plus en plus confiants, accroissent leurs dépenses sur ActualitéP. 8 L’achat en ligne concerne désormais toutes les Internet, par une fréquence d’achat plus importante FAI, Finance, Médias, tranches d’âge. Il s’est aussi considérablement et par une diversification de leurs achats en ligne. Télécoms, e-Commerce : féminisé, et les jeunes, massivement connectés, ont Les dynamiques ne sont toutefois pas homogènes l’essentiel des informations souvent le réflexe Internet dès leurs premiers suivant les secteurs. Le voyage maintient encore sur le Net une fois une performance supérieure à celle de Evénements Evolution du marché l’ensemble de l’e-commerce. Ainsi, la part du sec-e-commerce en France teur des voyages pèse pour près de la moitié de la valeur du commerce électronique B to C dans son Evolution du marché ecommerce en France ensemble. Sur ce marché, les spécialistes, les com-Source : Benchmark Group, 2006  * prévision pagnies aériennes et les hôteliers présentent glo-9,5 En milliards d'euros. balement des performances supérieures à celles 7des vendeurs de voyage. La vente en ligne de produits high-tech (informa-4,8 tique, électronique grand public) affiche en 3,4 revanche une croissance inférieure de près de 2,2 1,510 points à celle de l’ensemble du commerce élec-0,7 tronique, et surtout en retrait de près de 6 pointsUne publication 0,2 par rapport à 2004. Ces secteurs qui étaient en B phase avec le profil des pionniers de l’achat enenchmark 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 * Intelligent ligne (CSP+, technophiles…) le sont un peu moins group Management
Stratégie Internet n° 105 - Juillet-Août 2006
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L’e-commerce aux Etats-Unis Le Département du Commerce américain a estimé la valeur du e-commerce aux Etats-Unis au cours du premier trimestre 2006 à 25,2 mil-liards de dollars, soit une croissance annuelle de 25,4 % (et +7 % par rap-port au dernier trimestre 2005). Au premier trimestre 2006, l’e-commerce a ainsi représenté 2,6 % de l’ensemble du commerce de détail américain. Pour l’ensemble de l’année 2005, cette valeur atteignait 86,2 milliards de dol-lars contre 69,2 milliards en 2004. Le niveau de croissance enregistré en 2005 (+24,6 %) est comparable à celui de 2004 (+23 %). Fin 2005, le poids du commerce électronique B to C attei-gnait ainsi 2,6 % de l’ensemble des ventes de détail. Sur l’ensemble de l’année 2005, ce ratio se situe à 2,3 % contre 1,9 % en 2004.
Méthodologie de l’étude Benchmark Group a mené une série d’entretiens au cours des mois de jan-vier et février 2006 auprès de 55 mar-chands sur Internet dont les principaux leaders dans chacun des grands sec-teurs d’activité. L’étude s’appuie égale-ment sur une enquête réalisée auprès de 3 375 internautes.
Etude Le commerce électronique en France Mars 2006, 350 pages www.benchmark.fr
stratégie internet Informations et conseils pour dirigeants d’entreprises
En couverture
Croissance de l’e-commerce par secteur d’activité
Sites spécialisés dans...Croissance 2005/2004 Tourisme (voyage, transport, hôtellerie) + 51 % High-tech (informatique, multimédia, électronique grand public, électroménager) (1) + 35 % VPC généraliste (2) + 30 % Produits culturels (1) (Livres, disques, vidéos) + 28 % Cybermarchés (Supermarchés en ligne) + 22 % Parfumerie, cosmétiques + 60 % Total + 44 % (1) Les ventes de produits high-tech par des vendeurs de biens culturels ont été réaffectées au secteur high-tech. (2) CA des VPC généralistes tous produits confondus, y compris leurs ventes de produits high-tech ou de biens culturels. Source : Benchmark Group
avec celui des nouveaux acheteurs. Ensuite, cer-tains segments de marché, par exemple les appa-reils photo numériques, affichent des croissances plus modestes que les années précédentes. Mais dans ce secteur, les performances des marchands ont été particulièrement hétérogènes. Certains distributeurs ont enregistré des croissances supérieures à 50 % alors que chez d’autres, y compris parmi les leaders, l’activité a tout simple-ment fléchi. Dans la VPC généraliste, la croissance des ventes en ligne est également en retrait par rapport à celle observée en 2004. Pourtant, l’évolution du profil des consommateurs sur Internet devrait leur être favorable puisqu’il se rapproche de celui de leur clientèle historique. Contrairement à ce qui se passe dans la VPC traditionnelle, certains de ces acteurs subissent sur Internet une forte concurrence, y compris sur leurs marchés de pré-dilection comme le textile ou l’habillement, avec des acteurs tels queCdiscountouVente-privee. En deux ans, ce dernier est devenu l’un des lea-ders de l’e-commerce hexagonal. Sur les segments des biens d’équipement de la maison, les grandes sociétés de vente à distance sont confrontées à la montée en puissance des enseignes de la grande distribution (Lapeyre,Ikea,Conforama…) qui, globalement, ont vu leurs ventes en ligne progresser de plus de 50 % en 2006. C’est aussi le cas pour la parfumerie-cosmétiques qui bénéficie de la féminisation de l’achat en ligne.
Des perspectives très positives
Pour 2006, Benchmark Group anticipe une pro-gression de l’ordre de 35 % des ventes en ligne B to C, ce qui constituerait encore une fois une croissance tout à fait significative, mais en léger retrait par rapport à celle observée en 2005. Ce ralentissement relatif est anticipé par une majori-té des marchands interrogés dans l’étude. Ces dis-tributeurs estiment que la démocratisation de l’Internet crée des réserves de croissance très importantes. En moyenne, ils prévoient une pro-gression de l’ordre de 30 % par an dans les deux prochaines années. Ensuite, beaucoup d’acteurs pensent que les structures vont s’assainir. Les opérations de croissance externe en cours et la montée en puissance de la grande distribution devraient entraîner la disparition de certains petits acteurs qui, par leurs pratiques commer-ciales, ont tendance à déstabiliser le marché. Un marchand sur cinq a précisé qu’il comptait parti-ciper à ce mouvement de consolidation. Pour 2006, le marketing et la communication constitueront, comme en 2005, le domaine d’in-tervention prioritaire chez un tiers des mar-chands. Ensuite, les problématiques d’ergonomie montent en puissance, en particulier dans l’hôtel-lerie et chez les vépécistes traditionnels, qu’ils soient généralistes ou spécialisés. Les chantiers relatifs à la fidélisation viennent sur le devant de la scène dans les deux grands secteurs de l’e-commerce que sont la high-tech et le voyage. Le principal domaine d’intervention pour 2006
Marketing-Communication
Amélioration de l'ergonomie du site
Système d'information, technologie
Fidélisation
Logistique
Achats, approvisionnements
Merchandising sur le site
7 %
20 %
20 % 17 %
13 %
28 %
35 %
Source : Benchmark Group, 2006 2 réponses possibles
Tous les mois, l’essentiel de l’Internet : des informations et des conseils pour les dirigeants d’entreprise (direction générale, direction de la communication, direction marketing, direc-tion commerciale, direction des systèmes d’information...)
Edité parBenchmark Group,www.strategie-internet.com,4 rue Diderot 92156 Suresnes Cedex Téléphone : 01 41 44 94 40 - Fax : 01 41 44 94 52. PDG/directeur de la publication : Corinne Delaporte.Rédaction : Stéphane Loire (benchsi@benchmark.fr), Xavier Fiquemo, Marc Mironneau, Julie Marétheu et Gilles Blanc. Flashage/impression : Indica, Colombes (92), 01 47 82 32 32.Dépôt légal : Juillet 2006 ; ISSN : 1270-9301. Prix du numéro : 49 euros. Prix de l’abonnement annuel (10 numéros : France 460 euros / Etranger 490 euros). Copyright :toute reproduction même par-tielle, par quelque procédé que ce soit, du contenu de la revue, est interdite par la loi du 11/3/1957 sans l’autorisation écrite préalable de la direc-tion de la revue. © Benchmark Group.
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Stratégie Internet n° 105 - Juillet-Août 2006
Focus
Les flux RSS au service du marketing
Fidélisation, conquête de visi-teurs, publicité... : les avantages de la technologie RSS et le déve-loppement des portails personna-lisables ont ouvert la voie à de multiples opportunités marketing.
i les sites Internet des médias ont été les pre-S miers à s’approprier la technologie RSS (Really Simple Syndication), les web-marchands doivent saisir à leur tour cette opportunité. Côté avantages, avec RSS, l’internaute choisit la fréquence à laquelle il souhaite recevoir ses fils d’informations. Les procédures d’abonnement et de désabonnement sont simples et ne nécessitent pas de fournir son adresse e-mail. Ensuite, la dif-fusion de l’information et sa mise à jour sont quasi instantanées, et la standardisation de cette technologie la rend accessible sur l’ensemble des sites Web et des terminaux (PC, PDA...). Or, jusqu’à présent l’usage de flux RSS était l’af-faire d’une population d’internautes initiés, au travers d’outils encore peu utilisés (logiciels spé-cialisés, navigateurs Web : Firefox, Opera…). Mais le développement récent des portails per-sonnalisables (Netvibes, Google.fr/ig, Live.com de Microsoft, My Yahoo!, etc.), constitués de flux RSS choisis par l’utilisateur , devrait fortement contribuer à la démocratisation de ce canal de communication. Issues de la mouvance Web 2.0, ces pages d’accueil personnalisables permettent à l’internaute de configurer à volonté les modules d’informations présents sur sa page. D’un simple “cliquer/glisser”, l’internaute peut créer un module qui rassemble les flux RSS de ses sites préférés. En termes d’audience, selon Médiamétrie/NetRatings, en mai 2006 My Yahoo! enregistrait 534 000 visiteurs uniques, et la plateforme Windows Live qui propose notam-ment le service de portail personnalisable Live.com comptait 8 266 000 visiteurs uniques. Pour les web-marchands, il s’agit donc d’une rélle opportunité pour générer du trafic sur leur site, directement sur une fiche produit. C’est aussi un canal d’information idéal pour les ventes flashs et les ventes privées. La fourniture d’informations commerciales ciblées.Les fils RSS permettent de répondre de façon réactive et pertinente aux besoins des consommateurs, notamment en matière d’infor-mations sur les nouveaux produits et offres com-
merciales.Amazon.coma été l’un des premiers marchands à proposer des flux RSS, notamment les listes des meilleures ventes de livres et de CDs par catégorie.Top Achat,LDLC,Rue du Commerce,Digibaoet1855utilisent également des flux RSS pour informer les abonnés sur les nouveaux produits en boutique. De son côté, Ebaypermet à ses visiteurs de s’inscrire à des flux RSS entièrement personnalisables pour se tenir informés des nouvelles enchères. Pour les voyages,Expediasegmente habilement ses fils d’infos RSS en trois types d’abonnements : six sur les “meilleures offres de vol au départ de Paris et des grandes villes”, un sur les “offres de dernière minute” et un autre sur les “promotions”. Marketing viral.La diffusion des flux RSS auprès d’une population d’internautes regroupés en com-munautés (partageant des valeurs et des centres d’intérêt communs), couplée à la rapidité de leur reprise sur les sites et blogs, contribue à accroître la notoriété de la marque et de ses produits. Ainsi, pourAllociné, la reprise des flux au sein de nom-breux blogs et sites communautaires a multiplié les points d’accès au site Internet et accru son audience et sa notoriété. Sept flux RSS sont présents sur le site dans la rubriqueActualités. Par ailleurs, à l’instar deTop Achat, l’intégration de flux RSS au programme d’affiliation du site peut permettre d’accroître encore davantage sa diffusion. La publicité.Outre-Atlantique, les sociétés MoreoveretKanoodleproposent aux annon-ceurs d’intégrer des liens publicitaires contextua-lisés dans des listes de flux RSS, via un service commun baptiséBright Ads. D’autres sociétés commePheedo,FeedBurneretOrangeFeedont créé leur propre réseau d’annonce en proposant aux auteurs de blogs de mesurer la performance de leurs flux RSS, en échange d’insertions publi-citaires. Déjà, des annonceurs commeNikon, MicrosoftetHewlett-Packardexpérimenteraient ce nouveau canal de communication.
Les principaux usagers des flux RSS Recevoir des offres 30 % commerciales Collecte et archivage64 %
Partage d'informations65 % 93 % Alertes 94 % Veille Source : Enquête Benchmark Group réalisée entre octobre et novembre 2005 auprès de 358 utilisateurs de flux RSS  Plusieurs réponses possibles
Flux RSS vs Newsletters Les deux modes de diffusion de l’information se différencient sur trois aspects principaux : - La présentation et la mise en forme de l’information ; - La fréquence d’envoi et les caractéristiques de gestion des abonnements ; - L’envoi d’e-mails (newsletters) contre l’envoi de requêtes serveur (Flux RSS). Une newsletter se présente comme une synthèse d’informa-tions tandis que le flux RSS revêt un caractère d’exhaustivité. Si le flux RSS mise sur la “fraîcheur” de l’information délivrée, la news-letter se distingue, quant à elle, par sa hiérarchisation. Flux RSS et newsletters, de ces deux points de vue, ne s’excluent pas mais se complètent.
Les formats publicitaires utilisés dans les flux RSS La publicité passe par l’inclusion de bannières, de liens publici-taires ou d’offres spécifiques (coupons de réductions). Il existe deux techniques. La première, nommée “Standalone Ad Placement”, consiste à insérer un lien publicitaire contextuel parmi les contenus diffusés par le biais du flux. La seconde, baptisée “Inline Ad Placement” consiste à insérer une bannière publicitaire au sein du champ <description> de l’un des contenus diffusés par le biais du flux RSS. Contrairement à la première méthode, l’internaute ne prend alors connaissance de la publicité qu’après avoir consulté le contenu du flux.
Séminaire Faire de RSS un outil marketing efficace 29 septembre 2006 www.benchmark.fr
Etude Les flux RSS pour l’entreprise : applications, solutions, études de cas Mars 2006, 67 pages www.benchmark.fr
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Un mini-site vidéo par évènement Tignes Développement, la structu-re en charge du site Tignes.net, multiplie les mini-sites vidéo afin de mettre en avant les événe-ments de la station. Au-delà des sites Internet, les vidéos sont reprises sur le réseau câblé de la station et alimentent une chaîne de glisse. Ce basculement n’est pas difficile à réaliser, car la console d’administration utilisée pour les contenus Web est la même que celle qui sert pour le réseau câblé, ou encore, pour les écrans plasma d’information qui sont répartis dans la station.
Airwaves Créée en 2002, Airwaves est la deuxième marque du groupe Wrigley (Freedent, X-Cite, Hubba-Bubba, Eclipse Flash). D’envergure mondiale, le groupe est numéro deux des chewing-gums en France, derrière le grou-pe Cadbury (Hollywood, Stimorol, Malabar).
Site Tignesairwaves.com
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Etude de cas
Tignesairwaves.com, un site événementiel dédié aux jeunes
Pour promouvoir leur rendez-vous annuel de sports de glisse “alternatifs”, la station alpine et la marque de chewing-gums ont misé sur un mini-site vidéo. Retour sur le lancement de Tignesairwaves.com.
n janvier 2006 à Tignes, s’est déroulée la E deuxième édition duTignes Airwaves, un évènement qui, durant cinq jours, regroupe des compétitions et des démonstrations de sports de glisse “alternatifs” (Half pipe, Skiercross, Freeride, Parapente acrobatique…). Pour promouvoir cette édition, les deux parte-naires ont misé sur un mini-site en Flash accor-dant une large place à la vidéo et aux photos. La cible est un public de passionnés de ski, entre 12 et 35 ans, masculin, très consommateur d’Internet, bien équipé en informatique et très sensible à la mode. Pour mener à bien son projet de site,Tignes Développement, la société en charge des sites Internet de la station, a confié à des prestataires la réalisation du design et le développement en Flash du site (Diplomatic-Cover), ainsi que son hébergement (Xsalto). Pour la production des contenus vidéo du site, Tignes s’est appuyé sur la régie TV qui couvrait l’événement pour sa retransmission sur la chaîne Sport Plus. Elle réalisait un montage journalier d’une minute et demie, prêt à être diffusé sur le site seulement une heure après le direct. Grâce à ces synergies, les coûts de production vidéo étaient proches de zéro pour le site. Au final, 30 000 euros ont été employés pour la réalisation du site (hors hébergement). Le développement et le lancement du site ont Tignesairwaves.com en chiffres Audience du site : - Novembre 2005 121 000 visites - Décembre 2005 15 430 visites - Janvier 2006 20 500 visites - Février 2006 11 990 visites Coût de développement du site 30 000 euros (Hors production des contenus vidéo et hors hébergement) Prestataires Diplomatic-Cover Xsalto Source : Tignes Développement
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été rapides, moins de trois mois. Il s’agissait d’être prêt au moment de la campagne e-pub menée parAirwavessur de nombreux grands portails afin de développer la notoriété de l’évè-nement et générer du trafic vers le mini-site. Ainsi, le projet de site entrepris en août 2005 a été mis en ligne dès la fin du mois d’octobre. Une campagne e-pub.Deux semaines après la mise en ligne du site démarrait la campagne en ligne. Airwaves, le sponsor principal de cet évè-nement, a choisi de le promouvoir via des carrés vidéo diffusés en page d’accueil des portails Internet MSN, Lycos, Wanadoo, Yahoo!… du 14 au 20 novembre principalement. Les vidéos étaient des extraits de l’édition précédente. L’objectif de cette campagne était de créer du bouche à oreille autour de l’évènement et d’aug-menter ainsi sa notoriété. Selon les responsables, cet objectif a été atteint puisque leTignes Airwavesa été largement repris dans les médias. La marque Airwaves, qui réalisait ici sa deuxiè-me campagne en ligne de l’année, a ainsi pu accroître sa notoriété. L’audience du site.Cette campagne e-pub a généré 13 000 visites par jour en moyenne entre le 14 novembre et le 20 novembre, avec un pic d’audience atteignant 29 000 visites en une seule journée. Pour y faire face, l’hébergeur a dû accroître la capacité des serveurs et augmenter la bande passante. Le nombre de visites a ensui-te diminué en décembre. Durant le mois de jan-vier, au cours duquel se sont déroulées les com-pétitions et les démonstrations, l’audience du site a remonté de 33 % pour atteindre 20 500 visites. Le mois suivant, l’audience du site dimi-nuait de 40 %, bien qu’encore soutenue par la consultation des résultats des compétitions. De manière générale, les rubriques les plus consul-tées étaient les photos et les vidéos. Deux vidéos sur trois étaient visionnées en streaming, les autres étaient enregistrées. Les améliorations prévues.Pour pouvoir gérer plus facilement l’ensemble de ses sites, l’équipe en charge du site souhaitait développer une pas-serelle entre Flash et son système de gestion de contenu. Mais compte tenus des délais restreints, cela n’a pas été possible. Elle a ainsi dû se contenter d’une plateforme statique, pour cette fois du moins, car la version dynamique du site devrait être opérationnelle pour la prochaine édition de l’évènement en janvier 2007.
Solutions
Les outils de gestion de contenu Open Source
Au-delà d’une analyse de besoins fonctionnels et tech-niques, le choix d’une solution de gestion de contenu Open Source passe par l’évaluation du dynamisme de la communauté supportant son développement.
es outils de gestion de contenu (CMS) sont L conçus pour gérer de manière dématérialisée la collecte, le traitement et la publication des documents d’entreprise, que ce soit des fichiers statiques, de type documents bureautiques, ou des éléments dynamiquement composés, à la manière de pages Web. Dans cette optique, ils s’articulent traditionnellement autour de mécanismes de workflow (ou processus) adaptés à l’orchestra-tion de ces différentes étapes, combinés à des référentiels pour ranger les données manipulées, eux-mêmes associés à des portails de diffusion. Dans un livre blanc publié le 17 janvier, la société de conseil française Axidea fait le point sur les principaux CMS disponibles dans le monde Open Source, en détaillant pour chacun, points forts et points faibles (voir le tableau). Dans cette étude, Axidea passe en revue les prin-cipaux critères qui, selon elle, doivent présider au choix d’une solution de CMS Open Source. Premier critère évoqué : la richesse de la palette fonctionnelle. Inclut-elle ou non un portail per-sonnalisable, un moteur de recherche, le traite-ment des meta données ? Propose-t-elle des modules additionnels (sondage, “chat”, forum, etc.) ? Qu’en est-il de la gestion de pages multi-
lingues ? Autant de questions que le cabinet conseille de se poser en fonction des besoins et du périmètre du projet. Axidea recommande égale-ment de mener une étude technique, et notam-ment de sonder le caractère standard de l’appli-catif (Java, XML, etc.), ses possibilités d’intégra-tion à des systèmes tiers, et le degré d’ouverture de l’environnement à des développements adhoc. Autre élément cité : l’évaluation des fonctions de sécurité disponibles (authentification, chiffre-ment, etc.), ainsi que la performance de la plate-forme, notamment son habilité à amortir les mon-tées en charge.
L’importance d’une communauté dynamique
Enfin, la société de conseil revient sur la question du support technique de la solution Open Source, notamment en matière de documentation, et sur l’importance d’une communauté de développe-ment dynamique sur les forums et listes de diffu-sion. Dans la même logique, elle insiste sur les indices de pérennité de l’application. “Les dates, qui doivent être récentes et régulières, des der-nières versions de l’outil sont un signe d’une réelle activité et réactivité du projet. En général, une nouvelle version doit sortir tous les six mois”, estime Axidea. Dernier critère de choix évoqué : l’étendue des références du projet. Toujours selon Axidea, “c’est en effet un moyen d’avoir une vision concrète de ses différentes implé-mentations afin d’en découvrir les possibles évo-lutions”.
Les principaux CMS Open Source Editeur Points forts Points faibles LifeRayFaible utilité des portlets, JSR-170 non-supportéeDéploiement facile, beaucoup de portlets JetSpeedIntégration difficile, activité du projet en baisseNatif XML, portail bien structuré UportalDocumentation riche, support des standards (JSR 170...) Cible principalement universitaire, temps de prise en main eZ publishVersion commerciale non-GPL, pas de gestion multi-siteMoteur de workflow, cache, outil modulaire Open CMSWorkflow générique, peu de contributions au projetFramework puissant, fonctions attendues d’un CMS Lenya/CocoonNatif XML, respect des standards, workflow bien conçu Pauvre en outils additionnels, peu de retours d’expérience eContentInfrastructure d’intégration, système de catégorisation Standardisation faible, payant, communauté absente MagnoliaOutil peu mature, fonctions manquantes (LDAP, workflow...)Prise en main aisée, éditeur riche, support du JSR-170 TypozInterface de back-office déroutante, prise en main longueSouple, nombreux modules, nombreuses références JahiaNombreuses références, support des standards (JSR-168) Payant, métadonnées et import XML absents. Midgard CMSFonctions attendues d’un CMS, support des standards Manque de clarté, installation ardue InfoglueErgonomie claire, fonctions attendues d’un CMS Peu de références, peu standardisé, documentation faible Red Hat CMSActivité du projet quasi nulleInfrastructure robuste, palette fonctionnelle complète eXo PlatformPeu de portlets, fonctions de CMS manquantesRespect des standards, communauté française Tiki Group CMSAbsence de fonctions de versionning et de catégorisationModules nombreux, documentation riche
Source :Axidea, 2006
Le collaboratif plébicité par les directeurs financiers en Angleterre Pour une très large majorité des directeurs financiers anglais (82 %), l’amélioration du système d’information contribue à favoriser la croissance de l’entreprise. C’est là l’un des principaux enseigne-ments d’une étude réalisée fin 2005 par le cabinet Vanson Bourne auprès de 100 directeurs du système d’informations et 100 directeurs financiers en Angleterre, enquête publiée pour le compte de l’opérateur brita-nique Easynet. 76 % des direc-teurs financiers sondés affirment que les technologies de l’informa-tion améliorent la collaboration entre activités comptables. Et d’après une majorité de répon-dants, la présence d’un système de travail collaboratif entre filiales serait essentiel, voire critique, pour l’entreprise, notamment dans le cas du développement d’une activité paneuropéenne.
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France, Etats-Unis, Europe : Indicateurs clés de l’Internet
Nb d’internautes (en millions) % de la population Marché du e-commerce B to C (en milliards d’euros, en 2005) Nb de cyberconsommateurs (en millions, en 2005) % d’internautes ayant acheté en ligne (en 2005) Marché de l’e-Pub (en milliards d’euros, en 2005) Part du Web dans les investissements publicitaires (en 2005)
e-Pub : Baromètre AdNetTrack-JDN Nombre de créations diffusées par les 200 premiers annonceurs plurimédias Juin 2006 4 418 Mai 2006 3 982 Mars 2006 3 158 Décembre 2005 3 642 Novembre 2005 4 473 Août 2005 2 208 Juin 2005 3 681 Mai 2005 3 381
La recherche des meilleurs prix Selon une enquête réalisée par Benchmark Group, pour bénéficier des meilleurs tarifs pour un séjour, 64 % des internautes qui réservent régulièrement des séjours “consacrent beaucoup de temps en recherche et compa-raison”, 54 % sont “à l’affût des opportunités en s’abonnant aux
Chiffres
Tableau de bord
France 27 52 % 7 13 53 % 1,1 6 %
Etats-Unis 160 70 % 120 102 64 % 8 5,8 %
Sources : Benchmark Group, ComScore NetWorks, Forrester Research, IAB, Internet World Stats, Médiamétrie, Nielsen NetRatings, TNS Media Intelligence.
Europe (UE) 230 50 % 52
4 3,5 %
Profil des internautes(Fr Effectifs Part des int Hommes 25 039 Femmes 26 908 11-15 ans 3 847 16-24 ans 6 621 25-34 ans 7 813 35-49 ans 12 775 50-64 ans 10 974 65 ans et plus 9 917 CSP + 10 790 CSP - 15 7 Retraités 11 0 Etudiants 5 Autres inactifs 8 Source : Médiamétrie - Observatoire de 2006 - Copyright Médiamétrie - Tous dr
Usages des internautes Home panel Mediametrie//NetRatings en Mai 2006 ( Applications Internet Inclues ) Nombre de sessions par mois Nombre d’heures passées par mois sur le PC Nombre de domaines visités par mois Temps consacré par page en secondes
Chiffres L’achat de produits de voyages s
La majorité des cyberconsomma-teurs ont déjà acheté un produit de voyages en ligne.
haque trimestre, 16 millions de Français uti-C lisent Internet pour se renseigner et prépa-rer un déplacement ou un séjour. Et la consulta-tion de sites Web de voyages ou de tourisme
produits de voyages en séjour en agence, contr billets de train, 8 % po 6 % pour les nuits d’hô
L'opinion des acheteurs sur les différents services : % les jugeant “intéressant”
26 %
35 %
43 %
e t.
A LIRE
Gestion des médias numériques J. GOUYET, J. GERVAIS Digital Media Asset Management. Editions Dunod, 328 pages, 36 euros.
Videoblogging J. DEDMAN, J. PAUL Le guide de la vidéo sur Blog. Editions Wiley, 354 pages, 28,90 euros, en anglais.
Web 2.0 et Web avancé A. BONI, N. STEMART Initiation au Web 2.0. Editions Micro Application, 650 pages, 20,53 euros.
Réussir un projet de site Web N. CHU Les clés pour réussir un projet de site web. Editions Eyrolles, 244 pages, 25 euros.
Design in Europe-2006 COLLECTIFPYRAMYD Design, Graphic Design, Creation, Communication, Typography, Webdesign. Editions Pyramyd, 204 pages, 24,50 euros.
En bref
LESFAQ DU JURISTE
LA LIBERALISATION DU .FR epuis le 20 juin dernier, les noms de domaines en .fr sont acces-D sibles à toute personne physique majeure établie en France qui en fait la demande (nouvel article 10.3 de la charte du .fr). Cette nouvelle étape est la troisième et dernière d’un processus initialisé dès 2000. Cette libéralisation apparaît tout à fait logique en ce qu’elle permet aux personnes physiques d’enregistrer leur nom patronymique à titre de nom de domaine et devrait également faciliter les activités de “C to C” en donnant une plus grande liberté aux personnes physiques. Après la première phase d’ouverture en 2000, puis celle de 2004, les entreprises, collectivités locales, associations et titulaires de marques ont eu 6 ans pour réserver le nom de domaine qui leur revient de droit et se protéger. Le développement d’Internet passant notamment par la sou-plesse des règles de nommage, le temps était venu d’autoriser les per-sonnes physiques à s’approprier les noms de domaine encore libres, pour autant que cela ne porte pas atteinte aux droits des tiers. Dans le cadre de cette libéralisation, la sécurité des acteurs vis-à-vis du cybersquatting a été envisagée par l’Afnic bien en amont. En premier lieu, il convient de rappeler que la charte du .fr prévoit que la réservation d’un nom de domaine ne peut porter atteinte aux droits des tiers (article 12 de la charte du .fr). En conséquence, le titulaire lésé ne sera jamais démuni. En deuxième lieu, les “procédures alternatives de résolution des litiges” (PARL) ont été maintenues et permettront de résoudre les conflits en dehors des tribunaux. De plus, la nouvelle charte du .fr s’accompagne d’une troisième “Parl”, gérée par le Forum des droits sur l’Internet, et destinée à trancher les litiges impliquant des particuliers. En troisième lieu, l’Afnic, qui a toujours défendu l’esprit de la charte, a profité de son expérience acquise lors des contentieux passés, et s’est dotée de lignes directrices dans le cadre de sa lutte contre le cybers-quatting. Eric Barbry et Alan Walter, Avocats Alain Bensoussan - Avocats(www.alain-bensoussan.com)
PROFILS Yahoo! Olivier Parricheest nommé directeur du pôle d’innovation européen de Yahoo!, nouvellement créé. Il conserve ses fonctions de dirigeant de Yahoo! Search en France.
Shopping.com Bjorn Kvarbyrejoint la filiale française du site de comparaison de prix en tant que directeur général.
Expedia Private Label Julien Leroyest nommé directeur business develop-ment Europe du Sud de la marque blanche du voya-giste.
Promovacances Grégory Sionest nommé directeur qualité du site de vente de séjours sur Internet.
NRJ Mobile Laurent Simonrejoint le groupe NRJ en qualité de directeur général de NRJ Mobile.
Nom .......................................... Prénom ........................ stratégie internet Pour s’abonner àFonction ......................................................................... Informations et conseils pour dirigeants d’entreprises Société ........................................................................... Retourner ce document àBenchmark Group 4, rue Diderot, 92156 Suresnes Cedex Secteurdactivité............................................................. ou le faxer au 01 41 44 94 52. E-mail ............................................................................. Je m’abonne pourJe vous règle par un an (10 numéros) chèque bancaire Tél. ............................................Fax. ............................. àStratégie Internetci-joint à l’ordre de Adresse .......................................................................... pour415(1) Benchmark Group. au lieu de 460HT Je souhaite recevoir ..................................................................................... Net à payer TTC : une facture. 437,83Code Postal ................................ Ville ............................ Etranger 445au lieu de 490Date ........................................... Signature Je souhaite en complément recevoir la collection complè-te des10 derniers numéros (un an) pour 290HT SI 105 GarantieAu cas où je souhaiterais interrompre mon abonnement, les numéros à paraître me seront remboursés au prorata.(1) Offre spécialevalable jusqu’au 30 septembre 2006.
Stratégie Internet n° 105 - Juillet-Août 2006
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