Stratégie Internet n° 112 - avr 2007
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Tous les mois, l’essentiel de l’Internet : des informations et des conseils pour les dirigeants.

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Publié le 07 juin 2012
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stratégie internet Informations et conseils pour dirigeants d’entreprises Avril 2007 Les bonnes pratiques N°112 de la publicité rich media SOMMAIRE Animations en Flash, vidéo, formulaire, jeu… les formats publicitaires intègrent désormais un large choix de dispositifs rich media. Benchmark EnquêteP. 3 Group s’est intéressé aux opportunités qu’ils offrent et à leurs conditions Les internautes et l’achat d’utilisation dans l’e-pub, avec Eric Boquet, directeur de EyeBlaster. de véhicule neuf avec Internet ultimédias et interactifs, les formats “richProposer des fonctionnalités diverses et variées. M Etude de casP. 4 media” montent en puissance dans la publi- La technologie n’est plus une contrainte. Il est Maporama mise sur cité en ligne. Ces annonces comportent des anima- désormais possible d’intégrer des dispositifs divers les interfaces riches tions visuelles et sonores plus créatives, ainsi que et variés au sein d’une bannière : un système de des fonctionnalités interactives qui favorisent l’ex- call back, un formulaire, un module de vote, une FocusP. 5 périence de l’utilisateur avec la marque, au-delà de vidéo… Le poids d’un fichier dont la lecture se fait L’e-commerce allemand la simple exposition au produit. au fur et à mesure du téléchargement (streaming) soutenu par les vépécistes peut facilement atteindre 4 Mo. Des dispositifs adaptés aux besoins de l’annon-Les avantages du rich media ChiffresP. 6 ceur.L’utilisation du rich media varie en fonction Les seniors sur Internet Faire interagir l’internaute.L’interactivité est des acteurs et des objectifs visés. Les profession-Tableau de bord l’une des principales caractéristiques du rich nels du luxe utilisent généralement des visuels de media. L’internaute est impliqué dans l’annonce, il très haute qualité, tels que des vidéos grands for-JuridiqueP. 7 peut modifier l’image, régler le son, jouer ou rem- mats. En revanche, l’intégration d’un formulaire Hotspots gratuits : plir un champ d’information… Les créations d’inscription au sein d’une bannière convient le casse-tête sécuritaire publicitaires deviennent ainsi plus attractives. davantage aux banques et assurances. A lire... / Carnet L’internaute qui interagit avec la marque montreL’opportunité d’un minisite intégré dans l’an-l’intérêt qu’il y porte. C’est donc un moyen denonce.L’ouverture d’un minisite au sein d’une ActualitéP. 8 mieux qualifier les prospects. Un formulaire inté- bannière permet à l’internaute de rester sur la FAI, Finance, Médias, gré à l’annonce permet une prise de contact directe, page du site consulté. Il n’est plus nécessaire de le Télécoms, e-Commerce : sans avoir à rediriger l’internaute vers un autre guider vers le site de la marque. D’un point de vue l’essentiel des informations site. Ces formulaires doivent toutefois être légers ergonomique, les minisites publicitaires peuvent sur le Net (3 à 5 champs maximum) et comporter des s’intégrer parfaitement au sein de la bannière (un Evénements contrôles de champ permettant d’enrichir la base carré, un rectangle ou une bannière extensible). de données prospects. Un système d’onglets permet de proposer diverses De manière générale, les formats interactifs en fonctions à l’internaute : la lecture d’une vidéo, la Flash sont particulièrement appréciés, à condition participation à un jeu ou une prise de contact avec de ne pas être trop intrusifs. la marque.
Exemples de dispositifs rich media
Annonceur Nissan / Qashqai
IBM et le National Geographic
Ikea
Mercedes / Classe C
Fanta
Dispositif Un dispositif ludique : L'internaute détruit un mur au simple passage de la souris pour découvrir le véhicule. Il peut ensuite demander une brochure ou s'inscrire pour un essai. Une autre création permet à l'internaute de choisir une arme et de cibler le véhicule en mouvement sur deux écrans différents. Un minisite complet basé sur un système d'onglets : L'internaute peut modifier la forme d'une plan ète. Puis une mappemonde s'affiche ainsi qu'un minisite avec trois rubriques décrivant le service, une vidéo et un podcast. Un catalogue interactif intégré présenté par un personnage vidéo : L'internaute doit choisir un personnage (en vidéo flash) pour être guidé dans les pages du catalogue interactif. Une composition “communautaire” : Plusieurs internautes peuvent interagir simultanément en construisant des phrases sur le thème de la nouvelle Classe C. L'internaute inscrit son numéro de téléphone pour recevoir des contenus téléchargeables.
Une publication IntelliBgent enchmark group Management
Stratégie Internet n° 112 - Avril 2007
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Les formats de l’e-pub Le rapport de l’EIAA (European Interactive Advertising Association) sur les formats de la publicité en ligne en Europe, fait état d’une focalisation du marché sur 6 formats d’annonces qui représentent désormais 85 % de toute la production de publicité en ligne : - la bannière classique 468 x 60, - le skyscraper 120 x 600, - le skyscraper large 160 x 600, - le rectangle 180 x 150, - le rectangle moyen 300 x 250, - la bannière large 728 x 90.
La bannière large La bannière large prend peu à peu le pas sur la bannière traditionnelle. Elle représente ainsi à elle seule 30 % des formats publicitaires livrés en Europe, avec cependant des différences en fonction des pays concernés. La France en fait un usage modéré, à hauteur de 20 %, contre 44 % en Italie.
Le rectangle moyen Le rectangle moyen 300 x 250 a vu sa popularité grimper pour représenter aujourd’hui 27,2 % des formats publi-citaires livrés en Europe. Son succès est lié à la croissance du haut-débit qui favorise l’insertion d’éléments mul-timédias au cœur des encarts publici-taires. Le rectangle moyen est ainsi largement utilisé pour diffuser des spots vidéo.
Séminaire Concevoir et piloter une campagne de communication online 11 juin 2007 www.benchmark.fr
stratégie internet Informations et conseils pour dirigeants d’entreprises
En couverture
Comment optimiser la vidéo
Du “carré pub vidéo” au vidéomail, la vidéo est de plus en plus utilisée. La majorité des inter-nautes l’apprécient, en particulier lorsqu’il s’agit de films réalisés exclusivement pour le Web. Pour assurer un niveau de qualité suffisant, il faut cependant respecter certaines conditions.
Faciliter l’activation du son.Sur les modules vidéo intégrés aux bannières publicitaires, le son est généralement “off” par défaut. Le bouton qui permet de l’activer doit être rapidement identi-fiable afin que l’internaute puisse l’enclencher dès le début de la lecture du film. Miser sur les fonctionnalités interactives.Pour être attractif et se distinguer de la télévision, un contenu vidéo classique ne suffit pas, il doit être interactif. Les internautes apprécient les fonction-nalités qui leur permettent de prendre le contrôle du média, notamment la possibilité de réactiver la lecture du film. L’annonceur peut aussi laisser l’internaute choisir la suite du film au bout d’une dizaine de secondes. Il peut également proposer des dispositifs plus ludiques, comme un personnage que l’internaute pourra faire mouvoir à sa guise dans l’environnement de son choix. Préserver la qualité du film.Pour un affichage de qualité, il faut trouver le bon équilibre entre le poids du fichier compressé, la taille et la durée du film. Il s’agit en effet d’éviter l’apparition de pixels dans l’image, sachant que toute dégrada-tion nuit à l’image de l’annonceur. On pourra notamment choisir un format 300x250 avec un fichier téléchargeable de 1 à 1,2 Mo. Optimiser la durée du film.Les films durent généralement 30 secondes. En moyenne, un inter-naute sur deux qui entame la lecture d’un film le visionne entièrement. Et 60 % des internautes stoppent la lecture aux trois quarts du film. Par conséquent, pour être sûr que le film sera vision-né en entier par le plus grand nombre de pros-pects, il est préférable que sa durée totale ne dépasse pas les 20 secondes. La vidéo proposée doit par ailleurs s’afficher rapidement. Un film qui ne dure que 10 secondes mais dont le poids atteint 2 Mo mettra beaucoup de temps à s’afficher, au risque de lasser l’inter-naute.
Proposer des formats adaptés au type de connexion de l’internaute.Pour permettre à l’en-semble des internautes de lire une vidéo quel que soit leur type de connexion (en haut/bas débit), il est nécessaire de proposer des formats de lecture variés.
Privilégier la 3D pour mettre en scène un produit
A l’instar des démonstrations d’articles présentes sur les sites marchands, de plus en plus de publi-cités intègrent une création 3D, mélangeant par-fois graphisme et vidéo. Ces dispositifs sont parti-culièrement utiles pour faire découvrir un produit high-tech, une automobile, un village vacances ou un parc de loisirs.
Soigner l’ergonomie
L’utilisation de modules interactifs implique d’en soigner l’ergonomie. Il s’agit notamment d’infor-mer l’internaute de ce qui va se passer, avec un message du type : “Passez votre souris sur la ban-nière pour faire apparaître…” Les créations qui mentionnent clairement ce qui se produira en cli-quant sur la pub enregistrent généralement un meilleur taux d’interaction. L’internaute informé est en effet plus motivé. Il va donc passer plus de temps en interaction avec la marque. Pour une vidéo, il est important de mentionner que celle-ci est “en cours de téléchargement” afin que l’inter-naute ne sorte pas de la publicité. En cas d’utili-sation d’icônes à la place de texte, celles-ci doi-vent être bien visibles et compréhensibles.
Mettre en place des outils de mesure adéquats
Pour mesurer la performance d’une campagne, au-delà des traditionnels taux de clics et de l’au-dience du site, il est important de calculer le taux d’exposition de l’annonce, ainsi que la durée d’ex-position et d’interaction de l’internaute. Or, les agences spécialisées sont désormais capables de traquer un grand nombre d’actions de l’inter-naute : le nombre de fois où il déroule une ban-nière extensible, la durée de visualisation ou le nombre de formulaires remplis.
Tous les mois, l’essentiel de l’Internet : des informations et des conseils pour les dirigeants d’entreprise (direction générale, direction de la communication, direction marketing, direc-tion commerciale, direction des systèmes d’information...)
Edité parBenchmark Group,www.strategie-internet.com,69/71 Avenue Pierre Grenier 92517 Boulogne-Billancourt. Téléphone : 01 47 79 50 00 - Fax : 01 47 79 50 01. PDG/directeur de la publication : Corinne Delaporte.Stéphane Loire (benchsi@benchmark.fr), XavierRédaction : Fiquemo, Marc Mironneau, Julie Marétheu, Gilles Blanc, Francine Ma et Nicolas Garmy. Flashage/impression : Indica, Colombes (92), 01 47 82 32 32. Dépôt légal : Avril 2007 ; ISSN : 1270-9301. Prix du numéro : 49 euros. Prix de l’abonnement annuel (10 numéros : France 460 euros / Etrang er 490 euros). Copyright :toute reproduction même partielle, par quelque procédé que ce soit, du contenu de la revue, est interdite par la loi du 11/3/1957 sans l’autorisation écrite préalable de la direction de la revue. © Benchmark Group.
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Stratégie Internet n° 112 - Avril 2007
Enquête
Les internautes et l’achat de véhicule neuf avec Internet
Le Web tient un rôle important dans la préparation d’achat d’une voiture neuve. Les consommateurs se montrent par ailleurs sensibles aux apports de l’achat en ligne.
omment le Web influe-t-il sur les pratiques C et les choix des consommateurs ? Une enquête en ligne réalisée par Benchmark Group dans le cadre de son étudeAutomobile et Internet souligne l’enjeu du Web dans la vente d’automo-biles.
Déterminer le modèle de son choix avec Internet 78 % des internautes qui ont acheté une auto-mobile neuve au cours des 12 derniers mois ou qui prévoient de le faire dans les 12 prochains mois, utilisent Internet pour s’informer et choisir leur véhicule (modèle, options, prix…), en parti-culier les sites des constructeurs. En parallèle, cela ne les empêche pas de visiter une conces-sion (62 % des internautes interrogés). Les internautes sont également nombreux à consul-ter les sites des revendeurs indépendants tels qu’Auto-IES,Elite-Auto,AramisouStockauto (35 %). Quel est l’impact de ces recherches en ligne ? Pour les deux tiers des internautes qui ont ache-té un véhicule neuf au cours des 12 derniers mois, les recherches qu’ils ont effectuées sur Internet n’ont fait que confirmer leur choix ini-tial. En revanche, plus du quart d’entre eux ont trouvé l’inspiration ou changé d’avis sur le modèle choisi suite à ces recherches. "Selon vous, quels seraient les principaux avantages à l'achat d'un véhicule neuf sur Internet ?" Accèder à de meilleurs prix 79 %
S'assurer de la disponibilité du véhicule et réduire les délais d'attente
Gagner du temps
Eviter des négociations avec les commerciaux
Trouver un véhicule difficile à acquérir près de chez soi
18 %
39 %
34 %
34 %
Eviter de se déplacer 18 % chez les concessionnaires Source : Benchmark Group, 2006 Base : Internautes ayant acheté un véhicule neuf au cours des 12 derniers mois ou envisageant de le faire dans les 12 prochains mois.
"Vos recherches sur Internet vous permettent de…"
Déterminer précisément le modèle qui vous convient
Mieux choisir les options de votre véhicule
Mieux négocier le prix
Obtenir auprès du vendeur des informations sur certains points auxquels vous n'auriez pas pensé à priori
32 %
64 %
56 %
53 %
Faire plus attention à certains points 28 % durant l'essai du véhicule Source : Benchmark Group, 2006 Base : Internautes utilisant Internet lors de recherches et ayant acheté un véhicule neuf au cours des 12 derniers mois ou envisageant S’informer pour mieux négocier les prix La recherche d’informations en vue de mieux négocier les prix est l’une des raisons majeures qui poussent les consommateurs à consulter Internet. C’est le cas de la moitié des internautes interrogés. Cette démarche s’avère efficace car plus de la moitié de ceux qui ont acheté un véhi-cule neuf au cours des 12 derniers mois ont pu ainsi réduire le coût de leur automobile.
Les apports de l’achat en ligne L’achat sur Internet d’un véhicule neuf gagne également sa place dans les mentalités. 82 % des internautes ayant prévu d’acheter une voiture neuve dans les 12 prochains mois indiquent qu’ils pourraient éventuellement effectuer cette démarche en ligne. C’est avant tout pour obtenir de meilleurs prix qu’ils se montrent sensibles à l’achat en ligne. Viennent ensuite la possibilité d’obtenir plus rapidement son véhicule (39 %) et le moyen d’éviter le contact avec les forces de vente en concession (34 %). Les avis sont toutefois très partagés à ce niveau puisque près d’un internaute sur deux estime qu’il est en mesure de mieux négocier des remises ou des options supplémen-taires en ayant un contact direct avec le distri-buteur. Par ailleurs, la moitié des consomma-teurs interrogés pensent bénéficier d’une qualité de service supérieure en points de vente. Cela justifie les efforts de communication importants consentis sur les sites Internet des revendeurs pour rassurer les consommateurs. Le commerce en ligne de voitures neuves n’en est qu’à ses débuts. En 2006,Stockautoet Auto-IESont réalisé respectivement 3 000 et 7 500 ventes de véhicules neufs en ligne.
Méthodologie Dans le cadre de son étude Automobile et Internet, Benchmark Group a réalisé en juin 2006, une enquête en ligne auprès de 1 077 internautes, afin de mieux cerner leurs comportements sur Internet dans le cadre d’un achat ou de la vente d’un véhicule. Parmi eux, 712 internautes ont été interrogés sur l’achat de véhicule neuf et 365 sur l’achat de véhicule d’occasion.
La vente de véhicules d’occasion Pour vendre un véhicule, les inter-nautes interrogés par Benchmark Group privilégient majoritairement les sites spécialisés dans l’auto-mobile (58 % des internautes ayant vendu un véhicule d’occa-sion au cours des 12 derniers mois ou qui envisagent de le faire). Ils devancent les sites d’annonces généralistes (40 %), ou encore ceux spécialisés dans la revente entre particuliers. Les deux critères essentiels dans le choix d’un site sont, la visibilité de l’annonce par le plus grand nombre d’acheteurs potentiels, ainsi que la possibilité de bien mettre en avant son véhicule en photos. Par ailleurs, le fait de pou-voir offrir un couplage Web-papier apparaît décisif pour plus d’un tiers des internautes, ce qui donne un avantage aux grands acteurs de la presse spécialisée. En effet, 65 % des internautes qui recher-chent un véhicule d’occasion ou qui en ont acheté un récemment consultent au moins un support papier dans ce cadre.
Etude Automobile et Internet : meilleures pratiques, audience des sites, comportements des internautes Septembre 2006 www.benchmark.fr
Stratégie Internet n° 112 - Avril 2007
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Maporama International Maporama International est un acteur global sur le marché des services de localisation géocen-trique, proposant des solutions de localisation de points de vente, de gestion de flotte, de navigation GPS ainsi qu’une bibliothèque d’API d’intégration et de dévelop-pement. Ces services sont déli-vrés en mode hébergé (ASP) 24h/24 et 7j/7 et accessibles sur tous types de terminaux. Maporama a généré un chiffre d’affaires de 4,2 millions d’euros entre novembre 2005 et décembre 2006, la majeure partie de son activité étant réalisée à l’interna-tional (70 % du CA en 2005).
Une boutique en ligne Maporama International a lancé en octobre 2006 une version grand public de son site. En paral-lèle, la société s’est lancée dans la vente en ligne via un site dédié, http://shop.maporama.com. Le premier produit disponible en téléchargement payant est un logiciel de navigation compatible avec les PDA et téléphones mobiles. Au delà de l’extension de son offre à la cible grand public, l’entreprise compte également utiliser cette boutique en support à ses commerciaux BtoB, parfois très éloignés de la France, par exemple en Afrique du Sud où les produits de cartographie sont très demandés.
Séminaire Sites web : les clés pour passer aux interfaces riches 27 juin 2007 www.benchmark.fr
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Etude de cas
Maporama mise sur les interfaces riches
Maporama International a doté son site vitrine d’une interface riche, avec de nouvelles fonctionnalités et des améliorations ergonomiques. Retour sur cette refonte et ses facteurs de réussite.
pécialiste des applications de localisation S géocentrique, Maporama International, a lancé la V5 de son site de cartes et d’itinéraires, www.maporama.com, en juin 2006. Les objectifs de cette refonte étaient de relooker le site et de migrer ses applications vers .Net et Ajax. La refonte technique devait aussi permettre d’ex-poser sur le site Internet les fonctionnalités interactives des produits de la marque (en .Net depuis 2005). Le site représente en effet une vitrine du savoir-faire technologique de Maporama. Ses clients sont essentiellement des professionnels, l’activité BtoB représentant 95 % des revenus annuels de la société. Le reste des revenus se partage entre les ventes grand public et la publicité sur les sites web du groupe. Une ergonomie optimisée La nouvelle interface de cartographie présente une ergonomie optimisée qui améliore le service à l’internaute. Certaines applications du site vitrine de Maporama ont permis d’accélérer l’af-fichage des informations sans qu’il soit nécessaire de rafraîchir la page. C’est le cas du service de consultation de cartes/plans. Maporama a aussi mis en place un système de modules et d’options permettant à l’internaute d’agir sur l’interface du site. L’utilisateur peut déplacer la carte en glisser-déposer. Il peut aussi plier/déplier des modules fonctionnels au niveau de sa requête et sur le menu de la carte, pour personnaliser l’affi-chage (style de cartes, taille de l’affichage…) ou définir des paramètres d’itinéraires (mode de transport, trajet rapide ou court…). Le module de cartes a aussi été enrichi d’une fonction de zoom et de zoom via histogramme. En revanche, l’affichage des calculs d’itinéraires n’est pas aussi rapide et nécessite toujours le rafraîchisse-ment de la page. De nouveaux services - Maporama a mis en place un calculateur d’iti-néraire qui prend en compte les informations de trafic et le temps réel de parcours (en Ile de France). L’utilisateur dispose par ailleurs d’une
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vue cartographique de la situation du trafic rou-tier francilien en temps réel. - Cette refonte a été aussi l’occasion de mettre en place un service innovant permettant de télé-charger son itinéraire sur un lecteur MP3 ou un iPod. Les instructions de navigation sont accessibles en mode audio ou sur l’écran du lecteur. Fin 2006, le site enregistrait de 1 500 à 2 000 exports mensuels sur MP3. - Plus récemment, un module Netvibes a été intégré au site, permettant aux utilisateurs d’ajouter une interface de programmation (API) sur leur bureau virtuel Netvibes. Selon Maporama, ce module a séduit plus de 1 000 uti-lisateurs entre octobre 2006 et mars 2007. Les facteurs de réussite du projet Le projet de refonte n’a duré que trois mois, d’avril à juin 2006. Cela n’a été rendu possible que parce que la migration du back office avait déjà été réalisée antérieurement. La nouvelle architecture des bases de données et des flux avait également déjà été mise place dans le cadre du lancement de nouveaux services. L’équipe en charge du projet a pu ainsi se concentrer sur le front office. Composée d’un chef de produits, de trois déve-loppeurs et d’un graphiste, cette équipe “com-mando” a pu avancer rapidement, en partie grâce une méthode de travail très interactive. Le chef de produit travaillait aux côtés des déve-loppeurs, intégrant leurs suggestions au fur et à mesure du développement du nouveau site. De nouveaux services ont été ainsi initiés au cours de cette phase de développement. Le cahier des charges pouvait évoluer au fil du projet, dans le cadre de la vision globale qui avait été prédéfi-nie. Cette méthode a permis de réduire les délais de production du cahier des charges, et de rac-courcir le circuit de validation.
Maporama.com en chiffres 15 millions de pages vues par mois (monde) 2,5 à 3 millions de visiteurs uniques par mois (monde) Outils de mesure d'audience : Google Analytics + un outil inter-ne d'analyse des Logs (pour croiser les données) Chaque mois, les internautes téléchargent environ 600 docu-mentations produits à partir du site Entre 1 500 et 2 000 exports d'itinéraires par mois sur MP3 (fin 2006) Plus de 1 000 téléchargements du module Netvibes entre octobre 2006 et mars 2007
Focus
L’e-commerce allemand soutenu par les vépécistes
Le modèle multicanal des vépé-cistes traditionnels domine le marché en ligne outre-Rhin. Et le rythme de croissance de leurs ventes en ligne a tendan-ce à s’accélérer.
n Allemagne, la vente en ligne de marchan-E dises a franchi la barre des 10 milliards d’eu-ros au cours de l’année 2006, soit une progression de 35 % (+42 % en 2005). A l’instar des Etats-Unis ou de la France, la croissance du e-commerce grand public ralentit. Mais elle devrait continuer d’afficher une hausse à deux chiffres durant plu-sieurs années encore car les gisements de crois-sance sont considérables. 27,1 millions d’acheteurs en ligne.En 2006, les sites marchands allemands ont attiré 2,3 millions de nouveaux acheteurs. Mais avec plus de 50 mil-lions d’internautes et un usage de l’achat en ligne qui se banalise, le potentiel est encore très signifi-catif. D’autant que la fréquence d’achat et les dépenses moyennes continuent elles aussi de pro-gresser. L’habillement représentent près de 30 % du e-commerce.Contrairement au marché français, dominé par le secteurhigh-tech(horsvoyages), le marché allemand se caractérise par l’importance des dépenses consacrées aux produits vestimen-taires. Le secteurhabillement, textile et chaussures représente 2,8 milliards d’euros, soit près de 30 % du e-commerce en Allemagne. Ceci explique le poids des vépécistes en ligne pour qui les produits vestimentaires constituent le cœur de leur offre traditionnelle. Top 10 des sites marchands et d’aide au choix en Allemagne Nb de visiteurs uniques/mois (en millier, Sept-Nov 06) Audience Internet totale 32 176 Audience Internet des sites 22 999 marchands et d'aide au choix eBay 18 131 Otto Gruppe 11 176 Amazon Sites 11 071 Preisvergleich.de 7 186 Quelle.de 5 806 Neckermann.de 4 705 Tchibo 4 682 Ciao Sites 4 275 O2online.de 4 184 Apple Computer, Inc. 3 618 Source : comScore Networks
Les marchés en ligne leaders en Allemagne
Habillement, textile et chaussures
Livres, CD et DVD
Produits électroniques, Hi-Fi
Loisirs et divertissements Meubles Articles de droguerie
Electroménager
Ordinateurs et périphériques
Equipements auto & moto
Jardinage et bricolage Autre
387
363
353
350 305
742
489
1 800
1 405
1 068
2 805
Le poids des vépécistes.Les grands acteurs de la VPC ont saisi plus rapidement que dans d’autres pays les opportunités du canal Internet. Ainsi, sur les dix premiers sites marchands en Allemagne, six sont des vépécistes traditionnels. Le modèle multicanal prédomine outre-Rhin et les ventes en ligne de ces acteurs pèsent quasiment 40 % de l’ensemble du e-commerce. Pour la plupart d’entre eux, le canal Internet compte désormais pour plus de la moitié de leur chiffre d’affaires. Mais le site Internet est également devenu un levier majeur de recrutement. C’est notamment le cas chezNeckermann.de70 % des: environ nouveaux clients passent commande directement sur le site Web. Ainsi, les acteurs de la VPC par-viennent actuellement à accélérer la croissance de leurs ventes en ligne, contrairement au marché global qui tend à ralentir. Les sites des vépécistes se préparent actuellement à de profondes mutations pour mieux mettre en avant les marques avec lesquelles des partena-riats de distribution ont été noués, et évoluer vers une logique de plateforme de distribution Web 2.0. Dans ce contexte, les vépécistes ne cachent pas leurs intentions de déployer de nouvelles interfaces Web 2.0 dans les mois à venir, afin de proposer une approche en ligne différente de celle du catalogue papier, et de se rapprocher des stratégies des deux pure-players leaders en Allemagne :eBayetAmazon. A lui seul,eBay pèse 20 % du e-commerce en Allemagne, et Amazonse hisse à la deuxième place des sites marchands les plus visités. La bonne performance de ces acteurs s’explique essentiellement par un positionnement peu ou mal occupé par les vépé-cistes traditionnels.
La vente à distance En 2006, la vente à distance a représenté outre-Rhin 26,3 mil-liards d’euros, soit 6,8 % des ventes de détails. Les ventes sur Internet pèsent quant à elles 2,6 % du commerce de détail.
Le groupe Karstadt Quelle AG Le groupe de VPC Karstadt Quelle AG a annoncé pour 2006 un chiffre d’affaires en ligne d’envi-ron 3 milliards d’euros, soit une progression de 15,6 % (contre 12 % en 2005). Par ailleurs, la part des commandes en ligne par rapport à l’ensemble du volume d’affaires continue son accéléra-tion (+17,5 % en 2006 contre 16 % en 2005).
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Internet est jugé “trop compliqué” par un tiers des sexagénaires et 37 % des plus de 70 ans. Et un peu moins d’un quart des plus de 60 ans pensent qu’Internet ne leur est “pas utile”. Quant à l’achat en ligne, les principaux freins sont le manque de confiance dans la sécurité des paie-ments (42 % des 60-69 ans) et le fait de “ne pas pouvoir bien voir ou toucher les produits” (27 % des 70 ans et plus). Les seniors en ligne % dans la % dans la population population française internaute 50-64 ans 21 % 19 % 65 ans et + 19 % 4 % Retraités 22 % 7 % Source : Observatoire des usages Internet de Médiamétrie, e 3 trimestre 2006 L’achat en ligne % dans la Part des population cyberacheteurs internaute (%) 11-24 ans 29,2 % 22,7 % 25-34 ans 20,8 % 25,7 % 35-44 ans 19,2 % 20,7 % 45-54 ans 16,9 % 16,9 % 55 ans et + 13,9 % 14,1 % Source : Observatoire des usages Internet de Médiamétrie, e 2 trimestre 2006
Nb d’internautes (en millions) % de la population Marché du e-commerce B to C (en milliards d’euros, en 2006) Nb de cyberconsommateurs (en millions, en 2006) % d’internautes ayant acheté en ligne (en 2006) Marché de l’e-Pub (en milliards d’euros, en 2006) Part du Web dans les investissements publicitaires (en 2006)
France, Etats-Unis, Europe : Indicateurs clés de l’Internet
Tableau de bord
Chiffres
France
Etats-Unis
Les seniors investissent les blogs et les forums Selon une étude Ipsos réalisée en octobre 2006 auprès de 2 200 internautes dans cinq pays d’Europe (France, Grande-Bretagne, Espagne, Allemagne et Italie), 14 % des internautes européens âgés de 45 à 54 ans lisent des blogs ou des forums, et 11 % des 55-64 ans (la moyen-ne générale se situant à 17 %). Si l’utilisation des blogs est beau-coup plus répandue chez les jeunes (21 %), en revanche deux facteurs tendent à accroître l’utili-sation de ces outils chronophages par les seniors : ils ont davantage de temps libre et ils sont souvent plus isolés.
Stratégie Internet n° 112 - Avril 2007
36 34 : 48 65 50
En 2006, les plus de 55 ans représentaient 14 % de la popula-tion internaute et 14 % des ache-teurs en ligne selon Médiamétrie.
Chiffres Les seniors sur Internet
Usages des internautes Home panel Mediametrie//NetRatings en Mars 2007 ( Applications Internet Inclues ) Nombre de sessions par mois Nombre d’heures passées par mois sur le PC Nombre de domaines visités par mois Temps consacré par page en secondes
44 39 : 44 91 41
e-Pub : Baromètre AdNetTrack-JDN Nombre de créations diffusées par les 200 premiers annonceurs plurimédias Mars 2007 3 934 Février 2007 3 035 Janvier 2007 3 156 Décembre 2006 4 702 Octobre 2006 4 194 Juillet 2006 3 175 Mai 2006 3 982 Mars 2006 3 182
Europe (UE) 250 53 %
Etats-Unis 182 70 %
Sources : Benchmark Group, comScore NetWorks, Forrester Research, IAB, Internet World Stats, Médiamétrie, Nielsen NetRatings, TNS Media Intelligence.
’usage du Web continue de croître en France, L avec notamment une forte progression parmi les retraités (+47 %), ainsi que chez les inter-e nautes de 35 à 49 ans (+27 %) au 4 trimestre 2006 par rapport à 2005 selon Médiamétrie. La croissance du nombre d’acheteurs en ligne (+62 % en 2006) est notamment marquée par le nombre grandissant des 35 ans et plus, un public à fort pouvoir d’achat. Selon le CREDOC(EnquêteConditions de vie et Aspirations des Français, juin progres-2006), la sion du taux d’équipement en ordinateur à domi-cile a été particulièrement forte parmi les sexagé-naires (+11 points, contre +5 points en moyenne), un groupe qui était plutôt en retard. Un sexagé-naire sur trois serait détenteur d’un micro-ordi-nateur en 2006. En revanche, 53 % des individus qui n’ont pas accès à un ordinateur, ni au domicile, ni à l’exté-rieur, ont plus de 60 ans. Hormis l’absence d’un PC, plusieurs éléments freinent encore les seniors dans l’usage d’Internet. Selon le CREDOC,
Profil des internautes français Part dans l’ensemble Part dans de la population la population française internaute Hommes 48 % 52 % Femmes 52 % 48 % 11-15 ans 7 % 10 % 16-24 ans 13 % 19 % 25-34 ans 15 % 20 % 35-49 ans 25 % 29 % 50-64 ans 21 % 19 % 65 ans et plus 19 % 4 % CSP + 21 % 33 % CSP - 30 % 29 % Retraités 22 % 7 % Etudiants 10 % 17 % Autres inactifs 17 % 14 % ème Source : Médiamétrie - Observatoire des Usages Internet - 3 trimestre 2006 - Copyright Médiamétrie - Tous droits réservés
France 30 57 % 9 17 62 % 2,2 10 %
A LIRE
Site Web : priorité à la simplicité J. NIELSEN, H. LORANGER Editions Campus Press, 404 pages, 42 euros.
Communautés virtuelles S. PROULX, L. POISSANT, M. SÉNÉCAL Penser et agir en réseau. Editions PUL, 362 pages, 32 euros.
Faire évoluer son sys-tème d'information P. VIDAL, C. MANGHOLZ, S. VITAL-DURAND Guide pratique à l’usage du dirigeant de PME. Editions Maxima, 220 pages, 35,80 euros.
Code de la propriété intellectuelle - 2007 M. VIVANT, J. BILON
Editions Litec-JurisClasseur, 1 410 pages, 62 euros.
La gratuité, c’est le vol D. OLIVENNES Essai. Editions Grasset, 136 pages, 9 euros.
En bref
LESFAQ DU JURISTE
Hotspots gratuits : le cassetête sécuritaire e plus en plus d’établissements accueillant du public offrent à leurs D clients un accès à Internet par le biais du wifi (hotspot). Dans la plupart des cas, l’exploitant aura la qualité de fournisseur d’ac-cès à Internet (art. 6-I-1 de la loi n°2004-575 du 21/6/04) et d’opérateur de communications électroniques (art. L.32, 15° et L.34-1 du CPCE). Sous peine de sanctions civiles et pénales, il lui appartient alors de conserver les données suivantes sur les utilisateurs : 1. Informations permettant de les identifier. 2. Identification des numéros d’abonnement ou de connexion à des services de communications électroniques. 3. Recensement de l’ensemble des numéros d’abonnement ou de connexion d’une personne désignée. 4. Données relatives aux équipements terminaux de communication utilisés. 5. Données relatives à la localisation des équipements terminaux utilisés. 6. Données relatives aux communications d’un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelants. 7. Caractéristiques techniques ainsi que la date, l’horaire et la durée de chaque communication. 8. Données relatives aux services complémentaires demandés ou utilisés et leurs fournisseurs. 9. Données permettant d’identifier le ou les destinataires de la communication. Techniquement, si certaines de ces informations (4, 5, 7) peuvent être recueillies, d’autres ne le peuvent pas sans une identification sécurisée préalable de l’utilisateur. Or, ceci n’est pas toujours envisageable lorsque l’utilisation est libre et gratuite. Au mieux, les données collectées permettent d’identifier la machine utilisée mais non son utilisateur. La mise en place d’une carte de fidélité ou d’une clé de connexion viaSMS, par exemple, permettrait à tout le moins d’identifier l’utilisateur à défaut de collecter l’ensemble des informations requises par la loi.
Régis Carral et Fredéric Guénin, Avocats à la Cour Landwell & Associés, cabinet correspondant de PricewaterhouseCoopers
PROFILS Yahoo! Europe Toby Coppelest nommé au poste de managing director.
IAB France Jérôme de Labriffeest réélu à la présidence de l’Interactive Advertising Bureau.
2xmoinscher.com Paul Choppin de Janvryrejoint le site mar-chand en tant que respon-sable de la communication.
Internet Fr Frédérick Coeuille prend la direction générale de l’hébergeur.
1855 Stéphane Corriol rejoint le spécialiste du vin en tant que responsable approvisionnements.
24/7 Real Media Emilie Proyartest nom-mée au poste de chef de publicité online de l’éditeur de solutions marketing.
Nom .......................................... Prénom ........................ stratégie internet Pour s’abonner àd’entreprisesFonction ......................................................................... Informations et conseils pour dirigeants Société ........................................................................... Retourner ce document àBenchmark Group 69/71 Av. Pierre Grenier 92517 Boulogne-Secteurdactivité............................................................. Billancourt ou le faxer au 01 47 79 50 01. E-mail ............................................................................. Je m’abonne pourJe vous règle par un an (10 numéros) chèque bancaire Tél. ............................................Fax. ............................. àStratégie Internetci-joint à l’ordre de Adresse .......................................................................... pour415(1) Benchmark Group. au lieu de 460HT Je souhaite recevoir ..................................................................................... Net à payer TTC : une facture. 437,83Code Postal ................................ Ville ............................ Etranger 445au lieu de 490Date ........................................... Signature Je souhaite en complément recevoir la collection complè-te des10 derniers numéros (un an) pour 290HT SI 112 GarantieAu cas où je souhaiterais interrompre mon abonnement, les numéros à paraître me seront remboursés au prorata.(1) Offre spécialevalable jusqu’au 31 Mai 2007.
Stratégie Internet n° 112 - Avril 2007
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