Stratégie Internet n° 92 - Avr 2005
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Tous les mois, l’essentiel de l’Internet : des informations et des conseils pour les dirigeants.

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Publié le 07 juin 2012
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Langue Français

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stratégie internet Informations et conseils pour dirigeants d’entreprises Sites Web des distributeurs : N°92Avril 2005 SOMMAIRE FocusP. 3 résultats contrastés Moteurs de recherche : qui s’y retrouvera au final ?
Les sites Web des distributeurs accordent une large place à l’actualité promotionnelle. Toutefois, certaines enseignes ont adopté une approche ambitieuse en apportant également de l’information et des services pour mieux aider l’internaute à préparer ses achats en maga-sin, d’autres en délivrant une information personnalisée par magasin.
es pages d’accueil des sites des distributeurs L sont en général assez riches en contenus, illus-trations mettant en avant l’actualité commerciale de l’enseigne. Les opérations promotionnelles sont très fréquemment relayées et occupent souvent une place centrale sur les pages d’accueil. Certains distributeurs, en particulier dans le secteur des biens d’équipement, font des focus sur un ou plu-sieurs produits en promotion extraits de ces opé-rations commerciales. A ce niveau, les sites de BoulangerouNorautoconstituent de bons exemples. Au-delà des mises en avant sur la home page, presque un site sur deux a conçu une rubrique dédiée aux promotions de l’enseigne. Dans 44 % des cas, cette rubrique est accessible depuis la page d’accueil du site. HormisMagasins U,CoraetMonoprix, la quasi-totalité des acteurs de la distribution alimentaire disposent d'une telle rubrique. Elle est également fréquente sur les sites
Les informations proposées sur les pages d’accueil Accès ou liens vers l’outil de recherche100 % d’un magasin Liens vers la rubriquecontact90 % Moteurs de recherche53 % Opérations promotionnelles47 % Liens vers une rubriquepromotion44 % Produits en promotion20 % Contenus éditoriaux20 % Accès aux guides d’achat20 % Nouveaux produits / Innovations18 % Numéro de téléphone9 % Source : Benchmark Group 2005
des grands magasins (BHV,La Samaritaine,Le Bon Marché) et sur les sites de bricolage/jardina-ge (Castorama,Truffaut,Gamm Vert). La mise en avant des innovations, nouveaux produits ou des nouvelles gammes est plus rare hormis dans l’ha-billement avec la présentation des nouvelles col-lections.Dartya fait le choix de ne mettre en avant qu’une information en page d’accueil, et générale-ment il s’agit de plusieurs nouveaux produits affi-chés enalternance.
Les outils d’aide à la préparation de l’achat
Seuls 40 % des distributeurs ont mis en ligne des guides d’achat. Parmi eux, un sur deux les rend accessibles depuis la page d’accueil.Castorama propose près de 120 guides d’achat. Le site de son concurrentLeroy Merlinest également particuliè-rement remarquable pour la richesse et la qualité de ses conseils. Sur le site deDécathlon, de très nombreux guides d’achat intitulésMieux choisir sont accessibles depuis les pages d’entrée dans chaque rayon. Les guides d’achat sont également largement déployés sur les sites du secteur de l’équipement de la maison (Boulanger,Darty, Conforama). SeulButn’en propose pas. Il a en revanche conçu une rubrique intituléeInspiration dans laquelle une décoratrice d’intérieur présente ses sélections de produits.Boulangera axé pour l’essentiel son site vers le conseil. Quatre sites ont développé des guides d’achat interactifs. Sur le site deLapeyre, des “outils vir-tuels” sont accessibles depuis chaque page du site, y compris la page d’accueil. Conçus en Flash, ils permettent de créer virtuellement son salon, sa salle de bain ou son placard, ou de visualiser et
Etude de casP. 4 Groupe-Casino.fr : les dessous d’une refonte
ManagementP. 5 La gestion des actifs du SI a besoin d’optimisation
Chiffres Les seniors investissent le Web Tableau de bord
Juridique E-mailing B to B : la Cnil fixe les règles A lire... / Carnet
P. 6
P. 7
ActualitéP. 8 FAI, Finance, Médias, Télécoms, e-Commerce : l’essentiel des informations sur le Net Evénements
Une publication B enchmark Intelligent group Management
Stratégie Internet n° 92 - Avril 2005
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Sur 120 grands distributeurs en ligne... 87 % disposent d’un site Internet en français. Mais des marques comme Gap, Zara ou Benetton font encore abstraction du consommateur français. Une très large majorité des sites d’enseignes proposent de l’infor-mation sur les produits distribués, mais très peu disposent d’un véri-table catalogue en ligne. Enfin, seul un quart des sites sont marchands.
Une relation client par e-mail imparfaite Près de 3 enseignes de distribu-tion sur 10 n’ont pas répondu à l’envoi par e-mail d’une question “consommateur”. Tous les autres ont répondu dans le délai imparti mais la qualité et la précision des réponses font encore souvent défaut. En effet, seules plus d’un tiers des réponses sont claires et complètes. Enfin, la moitié des messages n’étaient pas signées par un conseiller client.
stratégie internet Informations et conseils pour dirigeants d’entreprises
En couverture
d’élaborer en dynamique le système de balnéo-thérapie à domicile qu’ils souhaitent en choisis-sant les options proposées.Ikeaa conçu plusieurs outils interactifs dont quatre outils de planifica-tion pour la cuisine, le bureau, la chambre et les placards et un guide d’aide au choix des couettes, des oreillers et des matelas et sommiers. Les outils de planification présentent l’intérêt de pou-voir être facilement téléchargés pour être utilisés hors connexion. Ils débouchent sur une évalua-tion du prix de l’ensemble mais sans achat en direct.Castoramareste assez basique avec son “E-Décorateur” qui permet seulement de choisir les couleurs des murs et du sol pour chaque pièce de la maison. Un accès en page d’accueil vers la rubrique,l’an-nuaire,la carteou tout autre dispositif permettant de trouver un magasin est disponible sur l’en-semble des sites. Beaucoup de sites de la grande distribution alimentaire (Auchan,Leclerc,Cora, Magasins U,Intermarché,Auchan) ont pris soin de rendre cet accès très visible sur la page d’ac-cueil en l’isolant des menus.Ikea,Jardiland, Gamm vertouNorautoont également choisi cette solution. Plus rares sont les sites qui permettent la consul-ter des disponibilités en magasin. Parmi eux, Conforamaa mis en place un système simple et performant qui indique en temps réel le magasin le plus proche où trouver chaque article présenté sur le site, à partir du code postal de l’internaute. Sur les sites deLapeyreetIkea, c’est l’internaute qui indique un magasin.Lapeyreutilise un sys-tème performant mais il est uniquement acces-sible dans le panier de commande. Les inter-nautes qui n’ont pas l’intention d’acheter en ligne n’ont donc pas connaissance a priori de ce service qui concerne pourtant les achats en magasin. De son côté,Batapermet de préciser son départe-ment et sa pointure, mais l’information fournie date de deux jours.
La prise en compte de la dimension locale
Six sites bénéficient d’un système de personnali-sation de leur page d’accueil. Cette personnalisa-tion reste dans l’ensemble assez basique.Auchan,
Géant,Magasins U,Championindiquent le magasin le plus proche et ses coordonnées.Ikea indique le magasin sélectionné avec ses horaires d’ouverture.Ikean’impose pas cette personnali-sation mais demande à chaque internaute s’il sou-haite que les informations concernant un magasin particulier apparaissent sur la page d’accueil. Sur conforama.fr, il est nécessaire pour consulter la partiepréparez votre visite en magasind’indiquer son code postal ou son magasin de référence. Le site se personnalise alors avec la photo du maga-sin le plus proche. Ensuite, la consultation des stocks et des disponibilités se fait automatique-ment sur ce magasin. Dans la grande distribution alimentaire,Auchan, Cora,LeclercetIntermarchérelaient sur la ou les pages dédiées à un magasin les opérations organi-sées localement. C’est aussi le cas sur les sites des Galeries Lafayette, duPrintemps, d’Ikea, de Décathlonet deLeroy Merlin.
Les 45 sites étudiés Auchan.fr Joueclub.com Bata.fr Kiabi.com Bhv.fr Kookai.fr Boulanger.fr La-grande-recre.com But.fr Champion.fr Camaieu.fr Lapeyre.fr Carrefour.fr Lasamaritaine.com Castorama.fr Lebonmarche.fr Conforama.fr Leroymerlin.fr Cora.fr Marionnaud.fr Darty.com Monoprix.fr Decathlon.fr Mr-bricolage.fr E-leclerc.com Natureetdecouvertes.com Etam.com Norauto.fr Feuvert.fr Pimkie.fr Galerieslafayette.com Printemps.fr Gammvert.fr Promod.com Geant.fr Sephora.fr Hm.com Supercasino.fr Habitat.net Magasins-u.com Ikea.fr Toysrus.fr Intermarche.com Truffaut.com Jardiland.fr
Tous les mois, l’essentiel de l’Internet : des informations et des conseils pour les dirigeants d’entreprise (direction générale, direction de la communication, direction marketing, direc-tion commerciale, direction des systèmes d’information...)
Edité parBenchmark Group,www.strategie-internet.com,4 rue Diderot 92156 Suresnes Cedex Téléphone : 01 41 44 94 40 - Fax: 01 41 44 94 52. PDG/directeur de la publication : Corinne Delaporte.Rédaction : Thierry Hamelin (benchsi@benchmark.fr), Stéphane Loire, Xavier Fiquemo et Marc Mironneau. Flashage/impression : Indica, Colombes (92), 01 47 82 32 32.Dépôt légal : Avril 2005 ; ISSN : 1270-9301. Prix du numéro : 49 euros. Prix de l’abonnement annuel (10 numéros : France 460 euros / Etranger 490 euros). Copyright :toute reproduction même partielle, par quelque procédé que ce soit, du contenu de la revue, est interdite par la loi du 11/3/1957 sans l’autorisation écrite préalable d e la direction de la revue. © Benchmark Group.
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Stratégie Internet n° 92 - Avril2005
Focus
Moteurs de recherche : qui s’y retrouvera au final ?
Les compétiteurs se livrent une intense guerre des fonctionnali-tés pour imposer leur solution de recherche sur le Web et sur les postes de travail. Le point sur les manœuvres en cours.
elon une étude du cabinet américainOneStat S de janvier 2005,Googledisposerait d’une part de marché mondiale de près de 60 %. En France on retrouve cette même suprématie. Toutefois, la part des challengers s’est accrue ces derniers mois, notamment celle deMSN Search depuis le lancement de sa nouvelle version. En effet, depuis le 1er février 2005,MSNne s’appuie plus sur la technologie deYahoomais sur ses propres algorithmes de recherche entièrement développés en interne. Intégration de services, course aux fonction-nalités et partenariats stratégiques Afin de se démarquer, les principaux challengers que sontMSNetYahoojouent à fond la carte de la complémentarité des services. Sur leur barre d’outils intégrable au navigateur (Toolbar), l’ac-cès en un clic au service de webmail est possible. Par ailleurs, leurs moteurs respectifs ont été implémentés dans leurs clients de messagerie ins-tantanée (MSN MessengeretYahoo! Messenger). Enfin,Microsofta associé son moteur avec son Encyclopédie Encarta(1,4 millions d’articles sont consultables). De son côté,Yahooa conclu un accord avec Adobedepuis octobre 2004, qui lui permet d’im-plémenter sa barre d’outils dansAcrobat Reader et la rendre ainsi visible à chaque ouverture de fichier PDF.Yahooa aussi récemment ouvert les API (Application Programming Interfaces) de son moteur de recherche aux développeurs pour leur permettre de concevoir des interfaces com-patibles avec ses technologies propriétaires (moteur de recherche, modules publicitaires d’Overture…). Pour sa part,Googlea signé un accord avec la fondationMozillaqui lui permet d’être implé-menté d’office au sein du navigateur alternatif Firefoxet d’en constituer la page de démarrage par défaut. Outre, le cachet open source qu’il s’offre ainsi, le moteur poursuit également son prosélytisme autour des sujets qu’il explore dans le domaine de la recherche (Google Labs).
La lutte se poursuit pour la recherche sur le disque dur de l’utilisateur Afin d’affirmer son avance,Googlea lancé en octobre 2004, un outil de recherche (Desktop Search) de documents bureautiques (e-mails, word, excel…). En cela, il a repris le concept d’une solution lancée en août 2004 parCopernic (Copernic Desktop Search). Il a rapidement été suivi sur ce terrain parMicrosoft,Ask Jeeveset enfinYahooqui ont tous lancé une version beta. Yahoos’appuie d’ailleurs sur une licence de la sociétéX1 Technologies, signe de l’urgence ambiante de ces derniers mois dans la course pour investir le poste de l’utilisateur.Googleest cependant le seul grand acteur à avoir lancé depuis début mars la version finale de son outil. Il est également le seul à proposer sur son site fran-çais un lien sur ses pages pour afficher les résul-tats de la recherche effectuée sur le disque dur et non plus sur le Web (MSNle propose unique-ment sur msn.com). Un enjeu économique majeur Selon une récente étude deForrester Reseach, les actions de positionnement marketing au sein des outils de recherche comprises au sens large (réfé-rencement payant, recherches par mots-clés, opti-misation des sites et encarts payants) devraient s’élever en Europe à 1,4 milliards d’euros en 2005. Le cabinet estime ce montant à près de 3 milliards d’euros d’ici 2010. C’est dire l’enjeu qu’il y a pour les moteurs à imposer leur solution au marché pour capter la plus grande part de ces budgets, grâce notamment à la vente de mots-clés aux annonceurs. Ainsi,Microsoftvient de lancer en France et à Singapour son propre réseau de liens sponsorisés surMSN Searchpour s’affran-chir progressivement de la technologie d’Overture, filiale deYahoojusqu’alors utilisée. Part du trafic généré(France)
Autres 10 % Google.be 2,7 % AOL.fr 3 % Google.com 3,6 %
MSN.fr 6,9 %
Voila.fr 8,4 %
Yahoo.fr 9 %
Google.fr 56,5 %
Source : Ad’Oc
Moteurs de recherche : la suprématie de Google Selon le baromètre OneStat de janvier 2005 qui mesure le trafic issu des moteurs de recherche à l'échelle mondiale, Google génère à lui seul 57,2 % de l'audience des sites étudiés, contre 21,3 % pour Yahoo, 8,6 % pour MSN Search et 3,5 % pour AOL Search. La part de Google a progressé de 0,8 point en 8 mois tandis que celle de Yahoo est restée stable.
Google : une forte avance également en France Selon le baromètre de l’agence française Ad’Oc, Google représen-te 56,5 % du trafic enregistré par le panel de sites étudiés. Sur les trois derniers mois, Google a perdu 4,7 points de part de mar-ché alors que MSN a gagné 2 points, dont 1,4 point en février au moment du lancement de MSN Search.
Sites www.google.fr http://fr.search.yahoo.com (et sur www.yahoo.fr) http://search.msn.fr (et sur www.msn.fr) http://www.copernic.com/fr www.x1.com http://sp.ask.com/docs/desktop
Stratégie Internet n° 92 - Avril 2005
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Le Groupe Casino en bref Le groupe Casino possède 9 023 magasins couvrant 15 pays à tra-vers des enseignes telles que Géant, Casino Supermarché, Casino Cafétérias, Monoprix, Franprix/Leader Price ainsi que des enseignes de proximité (Spar, Vival, …) et également Cdiscount, l’un des leaders de l’e-commerce en France. Le chiffre d’affaires consolidé HT du groupe en 2004 s’élève à 23,17 milliards d’euros soit une progression de 0,8 % par rapport à 2003.
Le groupe Casino sur le Web Supercasino.fr Geant.fr Casino-proximite.fr Franprix.fr Leader-price-int.com Monoprix.fr Komogo.fr Imagica.fr Cdiscount.com Produits-casino.fr Casino-cafeteria.fr Repaburo.fr Banque-casino.fr Cmesvacances.fr En revanche, en avril 2002 le groupe a fermé son hypermarché en ligne Cmescourses.com.
Site www.groupe-casino.fr
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Stratégie Internet n° 92 - Avril 2005
Etude de cas
Groupe-casino.fr : les dessous d’une refonte
Avec la refonte majeure de son site en 2004, le groupe Casino a professionnalisé sa communica-tion institutionnelle tout en ratio-nalisant l’édition de contenu et la gestion du site.
our le groupeCasinocoté au CAC 40, la com-P munication sur Internet ne se limite plus aux investisseurs. Depuis mai 2004, le sitewww.grou-pe-casino.frs’adresse à une diversité de cibles (clients, candidats, actionnaires, investisseurs, journalistes et fournisseurs). Cette nouvelle ver-sion bilingue s’est traduite par une forte augmen-tation de l’audience du site. Celle-ci a quadruplé entre mai et novembre 2004. Les internautes étrangers représentent notamment 23 % des visi-teurs parmi lesquels une part importante connec-tée depuis l’Amérique du nord. Sur sa cible historique, les investisseurs, le groupe a aussi voulu améliorer son information en ligne. Dès la page d’accueil, le site présente le groupe (25 % des visites), son actualité, ses chiffres clés, son rapport annuel, la valeur du cours en bourse et une rubriqueAgir pour demainqui propose des contenus sur l’action deCasinoen matière de Développement durable, dePolitique de la ville, de travail des personnes handicapées (“handi-pacte”) et de mécénat.
Orienter les visiteurs et filtrer les contacts Avec pour mission première d’orienter l’inter-naute, la page d’accueil du site se compose d’une entrée par profil et une segmentation du contenu concrétisées par six rubriques sur la page d’ac-cueil :Client,Candidat,Actionnaire,Investisseur,
Groupe-casino.fr en chiffres
Nb de visiteurs en mars 2005visiteurs / semaine25 000 Durée moyenne des visites5,17 minutes Part d’internautes étrangers23 % des visites Fréquentation de l'espaceDécouvrir le Groupe25 % des visites
Fréquentation de l'espaceCandidat
Fréquentation de l'espaceInvestisseur
Fréquentation de l'espaceClient
Fréquentation de l'espaceActionnaire Nb de contacts Source : Casino
20 % des visites
19 % des visites
15 % des visites
9 % des visites
200 contacts / semaine
Journaliste,Fournisseur. La navigation est facili-tée par des menus déroulants positionnés sur les intitulés des principales rubriques dans le menu général. Ils permettent aux internautes d’accéder directement aux sous rubriques du site depuis la page d’accueil. Pour répondre aux questions des visiteurs, un lien contactest accessible au sein des entrées du site, en bas du menu déroulant. En coulisses, tous les contacts sont centralisés vers le webmaster qui transmet directement les questions (en moyenne 200 par semaine) aux interlocuteurs concernés. Les consommateurs à la recherche du site de l’une des enseignes du groupe (15 % des visites) sont redirigés grâce à la liste des sites commer-ciaux de la rubriqueClient. L’espaceCandidatdédié aux offres d’emplois du groupe représente 20 % des visites. Il propose notamment un service d’alertes.
Rationaliser la gestion du site Autrefois géré à temps partiel par l’équipe e-commerce du groupe, le site corporate est passé sous la responsabilité de la direction communica-tion déjà en charge de l’Intranet. En trois mois est née la nouvelle version du site. Le projet réalisé en interne a été conduit par une équipe composée d’un directeur de la publica-tion, deux webmasters, un graphiste et quelques rédacteurs pigistes. Seule aide externe, un second graphiste de la société de communication employée pour l’édition du bilan d’entreprise a été chargé d’harmoniser la nouvelle charte gra-phique avec celle des éditions financières du groupe. Aujourd’hui, cette même équipe gère le site cor-porate en parallèle à l’Intranet du groupe. La ges-tion a été rationalisée grâce aux synergies réali-sées au sein de la direction communication. En effet, la production et la gestion des contenus des supports wébisés sont centralisées. Si les thèmes sont traités différemment, ils sont similaires et nécessitent donc une seule et même recherche d’information. Les deux webmasters Internet et Intranet disposent également des services centra-lisés de la photothèque et de la cellule Web et audiovisuel du groupe. Enfin, la publication des communiqués et la mise à jour des chiffres sont assurées par une seule per-sonne, grâce à un système de mise à jour automa-tique relié à tous les supports Web du groupe.
Management
La gestion des actifs du SI a besoin d’optimisation
Les entreprises gèrent leurs actifs technologiques et pensent les maîtriser. Mais leur niveau de maturité et d’équipement peu élevé crée un décalage entre la perception et la réalité.
’environnement de plus en plus concurrentiel L auquel sont confrontées les entreprises implique une prise de conscience, au plus haut niveau de l’importance stratégique croissante du système d’information. C’est pourquoi, les grandes directions de l’entreprise (DAF, Direction Générale) se préoccupent fortement de la gestion de l’informatique (appelée encore IT management). Les DSI connaissent bien les principaux gains de ces méthodes : ils les appliquent en particulier à la gestion du matériel et des licences. En revanche, leur niveau de maturité n’est pas encore optimal pour leur permettre de mieux appréhender les bénéfices sur la gestion des contrats, la gestion des migrations ou encore la gestion des stocks. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par le cabinet IDC sur la gestion des actifs informati-ques auprès des directions informatiques de 150 en-treprises françaises de plus de 500 personnes. Les entreprises interrogées dans le cadre de cette étude déclarent en grande majorité (89 % d’entre-elles) qu’elles sont capables de réaliser un inventaire précis et permanent de leurs actifs informatiques. Mais, malgré une visibilité plutôt bonne sur les bénéfices de l’IT management, les entreprises ont une perception de l’efficacité de cette pratique supérieure à la réalité. Ainsi, seule-ment 77 % des entreprises déclarant être capable de réaliser un inventaire précis et permanent et
Equipement en solutions de gestion de l'informatique (Source : IDC, 2004)
Gestion de parc (matériels, logiciels)
Suivi budgétaire
Outils de supervision de systèmes
Help Desk
Gestion des approvisionnements
24 %
26 %
29 %
Oui Non
62 % 38 % 60 % 40 %
76 %
74 %
71 %
75 % des sociétés estimant connaître la localisa-tion de leurs actifs informatiques disposent de véritables solutions opérationnelles. De plus, la moitié des entreprises interrogées ne disposant pas de solution de gestion des actifs déclarent connaître parfaitement le nombre de PC et le nombre de licences utilisées et payées. Au vu de la complexification des systèmes d’in-formation, il est aujourd’hui devenu impossible de pouvoir réaliser un inventaire précis et perma-nent ainsi qu’une localisation exacte des actifs informatiques (matériels et logiciels) sans l’aide d’une solution dédiée. Les résultats de l’étude montrent que 6 % des entreprises interrogées ne possèdent pas de solu-tion de gestion des actifs et n’ont aucune ressour-ce dédiée à la gestion de parc. Malgré cela, la grande majorité d’entre elles (près de 70 %) déclarent connaître parfaitement le parc informa-tique (PC, licences payées et utilisées) .
La moitié des entreprises françaises a mis en place des tableaux de bord
Le niveau de maturité des entreprises sur la ges-tion de l’infrastructure reste encore insuffisant. Ainsi, les sociétés interrogées ne sont que 59 % à avoir mis en place des tableaux de bord, outils indispensables au suivi de la gestion de l’infra-structure. Par ailleurs, 58 % des entreprises n’uti-lisent aucun référentiel ou méthodologie pour la gestion de leur infrastructure. La mise en place d’accords sur les niveaux de service (SLA) est aussi très révélatrice du niveau de maturité des entreprises : moins de 30 % en possèdent entre la DSI et les directions opérationnelles et 37 % en ont mis en place entre la DSI et les prestataires. Vu le décalage existant entre la perception et la réalité, l’infogérance pourrait être une alternative pour améliorer le niveau de maturité et la visibi-lité sur l’IT management. Mais il n’en est rien. Les entreprises utilisant des prestations d’infogérance disposent plus souvent que les autres d’outils de suivi mais ces activités de reporting sont imposées par le client pratiquement une fois sur deux. Enfin, plus d’une entreprise sur deux utilisant des prestations d’infogérance ne voit pas d’améliora-tion sur sa visibilité concernant la gestion de ses actifs informatiques.
Poste de travail et Windows, priorités des grands comptes Fin 2004, Solucom a analysé la nature des projets d’envergure menés par ses plus grands clients. Il s’agit de projets réelle-ment démarrés au cours des douze dernier mois et non pas de déclarations d’intention. Figurent aux dix premières places les pro-jets concernant : le socle du poste de travail (XP, Office, Citrix) chez 60% des grands comptes, serveur Windows 2000/2003 (60 %), ges-tion des utilisateurs/SSO (50 %), sécurité intranet/extranet (50 %), annuaires (50 %), réseaux de don-nées et migration VPN/IP (50 %), politique et administration de la sécurité (40 %), messagerie (40 %) optimisation des dépenses voix (40 %), accès nomades (35 %). Il est à noter que les pro-jets concernant la qualité du ser-vice informatique arrivent en bons derniers (à la vingtième place environ) : on ne les rencontre que dans 5 % des grands comptes français.
Stratégie Internet n° 92 - Avril 2005
5
Région parisienne Province
En 2004 5 10 45 % 462
Europe 180 46 % 20 %
France 36 18 : 52 89 44
Temps consacré par page en secondes
Nombre de domaines visités par mois
Usages (janvier 2005)
Durée totale des connexions en heures
Nombre de sessions par mois
43 25 16 16
27 73
72 59
19 81
24 76
CSP + CSP -Etudiants Retraité, autres Inactifs
En 2004 90 95 61 960
7,1
-
0,8
Etats-Unis 156 73 % 30 %
Marché de l’e-Pub (2004, en milliards d’euros)
es seniors sont de moins en moins réticents à L utiliser Internet. Ce constat vaut aussi bien pour les Français que pour les Américains. Dans l’hexagone, les chiffresNielsen//Netratings portant sur le dernier trimestre 2004 révèlent que 34,3 % des 50-64 ans utilisent Internet. Ceux-ci représentent 15,3 % des internautes dans leur ensemble. A la fin de l’année dernière, les 50-64 ans étaient 3,6 millions à naviguer sur la Toile. Au total, les seniors français de 50 ans et plus sont 4,5 millions à utiliser le Web, en progression de 6,1 % par rap-port à la fin de l’année précédente. Si les 50-64 ans sont davantage familiers du média que les 65 ans et plus, ces derniers qui étaient déjà 690 000 fin 2003 sont désormais plus de 892 000, soit une croissance de 29,2 % en un an. Outre-Atlantique, l’évolution est similaire
Etats-Unis : des seniors de plus en plus riches Selon les chiffres de novembre 2004 de “The Media Audit” de l’institut de sondage texan, International Demographics, qui surveille constamment 80 grandes villes américaines, les personnes de plus de 50 ans sont de plus en plus riches. Entre 2000 et 2004, la part des 50 ans et plus dont le revenu s’élève à 50 000 dollars par an est passée de 32,7 % à 35,9 %, de 17,8 % à 20,6 % pour 70 000 dollars et de 9,6 % à 11,4 % pour 100 000 dollars. Ainsi, plus d’un quinquagénaire sur 10 perçoit plus de 100 000 dollars de revenus par an.
Sources : Benchmark Group, ComScore Networks, eMarketer, Harris Interractive, IAB, Idate, IDC, Médiamétrie, Nielsen NetRatings, Taylor N elson Sofres, TNS Media Intelligence.
6
Stratégie Internet n° 92 - Avril 2005
7 13 15 25 21 19
13 23 19 26 15 4
Profil des internautes(France) Population totale Internautes Cyberacheteurs % % % Part des femmes 52 46 41,4
4 23 23 30 16 4
France, Europe, Etats-Unis : les indicateurs clés de l’Internet France Nombre d’internautes (fin 2004, en millions) 24 % de la population (fin 2004) 46 % % de foyers connectés en haut début (fin 2004) 23 %
Etats-Unis 32 22 : 08 64 54
En 2003 33 75 46 % 445
Les seniors investissent le Web
Marché du e-commerce B to C (en milliards d’euros) Nombre de cyberconsommateurs (en millions) % d’internautes ayant acheté en ligne (fin 2004) Dépense moyenne par achat en ligne (fin 2004, en euros)
4ème trimestre 2004
56 37
--
34 25 20 21
21 31 10 38
Internautes depuis plus de 3 ans Se connectent tous les jours
Chiffres
Chiffres
Tableau de bord
Part des 11-15 ans Part des 16-24 ans Part des 25-34 ans Part des 35-49 ans Part des 50-64 ans Part des 65 ans et plus
Médiamétrie,
puisque les plus de 65 ans sont également de plus en plus nombreux sur Internet. Sur la base d’un sondage réalisé en février 2005, l’institut améri-cainPew Internet & American Life Projectesti-me que 26 % des seniors âgés de 65 ans et plus utilisent Internet, contre 22 % en 2004 et seule-ment 15 % en 2000. Au total, 5,5 millions d’Américains âgés de 65 ans et plus naviguent sur le Net selon l’institut de sondage texan International Demographicsainsi, représentant 7 % des internautes américains de plus de 18 ans. Mais que font les seniors sur le Web ? Selon une étude de laKaiser Family Fundation, l’achat en ligne (livres, vêtements et billets d’avion) est la troisième activité effectuée par les seniors de 50 ans et plus sur le Web, juste derrière la consulta-tion de la météo et de l’actualité. Que font les seniors américains sur le Web ? Activité en ligne 50-64 ans 65 ans et + Consulter la météo81 % 68 % Lire l’actualité76 % 67 % Acheter57 %72 % Echantillon d’internautes : 592 âgés de 50-64 ans et 190 de 65 ans et +. Source : Kaiser Family Foundation, Janvier 2005.
En France, 892 000 seniors de 65 ans et plus naviguent sur la Toile, soit près de 4,3 % des internautes de plus de 16 ans. Aux Etats-Unis, ils sont 5,5 mil-lions et représentent 7 % des internautes de plus de 18 ans.
Usages des internautes
A LIRE La sécurité sur Internet ZOUHEIRTRABELSI, HENRILY Dangers et remèdes des attaques via Internet. Editions Lavoisier, 556 pages, 60 euros.
Building your eBay traffic the smart way J. SINCLAIR Comment booster ses ventes sur Internet.
Editions Amacom, 271 pages, 18 euros, en anglais.
L’essentiel du tableau de bord ALAINFERNANDEZ Concevoir un tableau de bord adapté aux besoins des PME. Editions d’Organisation, 178 pages, 15 euros.
La grande mutation des marques high tech F. LAURENT Pour une nouvelle posture marketing. Editions Village Mondial, 210 pages, 27 euros.
L’intranet dans tous ses états M. GERMAIN ETC. MALAISON Comment organiser et faire évoluer son Intranet. Editions Isabelle Quentin, 196 pages, 30 euros.
En bref
LESFAQ DU JURISTE
E-mailing B to B : la Cnil fixe les règles a Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a L considéré en mars 2005 que le principe d’opt-in posé par l’article 22 de loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN) en matiè-re d’e-mailing ou de SMS-mailing ne s’appliquait pas en cas de prospec-tion à destination de professionnels. Rappelons que cette disposition est inscrite dans le code de la consommation (art. L 121-1-5) et dans celui des postes et communications électroniques (art. L 34-5). Toute infrac-tion pouvant être lourdement sanctionnée, il convient d’analyser cinq principes directeurs à prendre en compte. En premier lieu, les coordon-nées doivent concerner une personne exerçant une fonction dans un organisme ou une entreprise. En second lieu, l’envoi doit être “accep-table” pour le destinataire : lien avec sa fonction exercée et adéquation avec les biens ou services pour lesquels la personne est habituellement sollicitée. En troisième lieu, le fichier doit être conforme à la loi Informatique et libertés du 6 janvier 1978. En quatrième lieu, la person-ne prospectée doit avoir été mise en mesure de s’opposer à toute utili-sation commerciale de ses coordonnées, dans le respect de la LCEN. Dans ce contexte, les acteurs de l’e-mailing B to B doivent mettre en place une politique de gestion du risque. Contrôles et mise à niveau des modes de collecte, audit des contrats (prestation de service, location/échange d’adresses etc.), rédaction de chartes de bon usage des e-mail et des SMS sont autant de composantes d’un dispositif global. En contrepartie de la libération de l’e-mailing B to B, la Cnil pourrait en effet engager une action de surveillance des usages pour veiller au res-pect des nouvelles règles. Fort de son rôle de gendarme de l’e-mailing, elle pourrait prolonger l’opération “Boîte à spams” de 2004 qui l’avait conduite à saisir le parquet. Les plaintes déposées par des personnes physiques constituent pour la Cnil le premier facteur d’alerte.
Laurent Caron et Eric Barbry
Alain Bensoussan-Avocats(www.alain-bensoussan.com)
PROFILS IAB Europe/France Layla Pavoneest élue présidente du groupe euro-péen. Frédéric Joseph, Jérôme de Labriffe et Nadège Onderkasont nommés respectivement président, vice-président et responsable de la commu-nication d’IAB France.
M6 Web Xavier Marvaldiprend la tête de la direction géné-rale de la filiale de M6.
Travelocity Pierre Alzonest nommé directeur général du spé-cialiste du voyage.
ValueClick France Amaury Delloyeest nommé directeur général du fournisseur de solutions de marketing on-line.
EasyJet Stéphane Fargetteest nommé responsable des relations publiques et cor-porate de la compagnie.
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Stratégie Internet n° 92 - Avril 2005
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