Stratégie Internet n° 93 - Mai 2005
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Tous les mois, l’essentiel de l’Internet : des informations et des conseils pour les dirigeants.

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Publié le 07 juin 2012
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Extrait

Volume d'affaires en milliards d'euros
Source : Benchmark Group, 2005
internet Mai 2005 N°93 ctronique en % en 2004 SOMMAIRE
lume d’affaires en 2004, le commerce nce a continué de progresser à un ark Group dans la nouvelle édition de ce électronique en France”.
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internautes qui élargissent progressivement leurs achats en ligne à de nouvelles catégories de pro-duits. Derrière cette croissance globale qui reste remar-quable se cache de profondes disparités entre les marchands, et ce dans chacun des grands secteurs du commerce électronique (le voyage, l’informa-tique et l’électronique grand public…). Quand cer-tains marchands ont dû se contenter de repro-duire le chiffre d’affaires de l’an passé, d’autres grands acteurs ont continué sur des rythmes de progression supérieure à 80 %.
Des évolutions sectorielles contrastées
Les acteurs duvoyage, dutransportou del’hôtel-leriepositionnés sur Internet continuent de gagner rapidement des parts de marché sur les circuits de distribution traditionnels. En 2004, ce secteur a progressé de 51 % et continue de représenter la plus grande part du e-commerce en France (42 %). Les ventes en lignes deproduits high-tech (électronique grand public, informatique multimé-dia) génèrent près de 40 % de l’ensemble des
FocusP. 3 Immobilier sur Internet : inégalités devant le succès
Etude de casP. 4 Top Achat : RSS au service de l’animation commerciale
Management Cybersurveillance : place à la formation
Chiffres Les femmes et l’Internet Tableau de bord
P. 5
P. 6
JuridiqueP. 7 Protection des auteurs et des libertés individuelles : équilibre difficile, résultat incertain A lire... / Carnet
ActualitéP. 8 FAI, Finance, Médias, Télécoms, e-Commerce : l’essentiel des informations sur le Net Evénements
51 marchands en ligne Dans le cadre de son étude “Le commerce électronique en France, édition 2005”, Benchmark Group a interrogé une cinquan-taine des plus grands acteurs du e-commerce (Fnac, Alapage, Cdiscount, Rue du Commerce, La Redoute, 3 Suisses, Houra, AuchanDirect, Ooshop…) dont de nombreuses grandes enseignes du commerce spécialisé (Intermarché, Marionnaud, Lapeyre, Conforama, Surcouf…), mais aussi plus de 1 600 inter-nautes, acheteurs et non-ache-teurs, pour mieux comprendre les pratiques d’achat sur Internet sur chacun des marchés de l’e-commerce et identifier les leviers de développement possibles.
L’e-commerce aux Etats-Unis Le Département du Commerce américain a estimé la valeur du e-commerce aux Etats-Unis Selon lui, pour l’ensemble de l’année 2004, la valeur du e-commerce (hors dépenses de
En couverture
VPC généraliste continue d’afficher des crois-sances très fortes sur Internet (+49 %). Ces acteurs profitent de deux leviers de croissance. Le premier est le transfert progressif de la clientèle offline vers le online. Le second levier est l’acqui-sition d’une nouvelle clientèle grâce à une pré-sence affirmée sur Internet. Enfin, les supermar-chés en ligne (Ooshop,Houra,Telemarket…) progressent plus lentement (+10 %), ce qui s’ex-plique notamment par le maintien d’une couver-ture géographique restreinte. L’année 2005 pour-rait être différente avec l’ouverture du service dans plusieurs villes de province parOoshopet l’arrivée d’Intermarchésur ce créneau.
Des marchands optimistes pour 2005
Pour 2005, la moyenne des taux de croissance des chiffres d’affaires attendus par les marchands interrogés par Benchmark Group se situe autour de 45 %, soit à peine en dessous de la croissance moyenne observée en 2004 (+49 %). En fait, beaucoup d’acteurs (40 % des marchands) se montrent particulièrement optimistes ou ambi-tieux escomptant a minima reconduire leurs per-formances de l’an passé. Certains acteurs justi-fient l’accélération de la croissance par des straté-gies ambitieuses tant dans les opérations com-merciales et publicitaires que dans les services en ligne déployés. Pourtant, dans la compétition qui
d’importance au recrut Pour 2005, plus de d’augmenter leurs Parallèlement ils c poids de ces dépen comme cela a déjà 2004, les dépenses 40 % en moyenne alors que le chiffre en moyenne. La fidélisation co de l’importance da gies. En 2005, près nous ont indiqué v chantier prioritaire développement d’ ling ou pour certai projets de mise en lité sont plus rares. lioration de la qual s’agit aussi d’arrive per autant que pos ment axée sur le pr ticulièrement forte
Principal d d’interven des march en 2005
Source : Benchmark Group, 2005
4 %
eants direc-
44 94 52. quemo et : 49 euros. r quelque revue. ©
(*) Hors répondants cherchant une location pour habiter
Quels types de sites d'immobilier fréquentezvous ?
 12 % 51 % 37 % Journaux gratuits IdF d'annonces immo Province 37 % 46 % 16 %
 19 % 51 % 31 % IdF Province  19 % 52 % 29 %
 22 % 52 % 27 %
9 % 42 % 49 %
isites en agences
Les annonces dans IdF la presse papier Province
Principalement Un peu Source : Benchmark Group, 2005
Forte audience sur les sites d’immobilier Selon Nielsen//NetRatings, 2,1 millions de personnes ont visité au moins une fois un site d’immobilier en janvier 2005, soit 11,4 % de l’ensemble des inter-nautes qui se sont connectés sur cette période.
Seloger.com, le site d’immobilier le plus visité en France Toujours selon les résultats du panel Nielsen//NetRatings de jan-vier 2005, c’est seloger.com, le site spécialisé dans les annonces immobilières publiées par les pro-fessionnels du secteur, qui enre-gistre la plus forte fréquentation. Derrière, pap.fr, qui propose des annonces issues des particuliers, et fnaim.fr, arrivent au coude à coude.
Sites d'agences
 89 % 10 % 1 % Sites Web IdF d'immobilier Province  81 % 17 % 2 % Principalement Un peu Pas du tout Source : Benchmark Group, 2005
Sites d'annonces
Sites de promoteurs*
Focus
Benchmark Group a mené une enquête en ligne sur l’utilisation que font les internautes des sites d'immobilier. Bilan : les sites spécialisés dans les annonces ont le vent en poupe.
Immobilier sur Internet : inégalités devant le succès
Stratégie Internet n° 93 - Mai 2005
3
 25 % 56 % 19 % IdF Province 45 % 45 % 10 % 6 % 24 % 70 % IdF Province 5 % 31 % 64 %
 90 % 8 % 2 % IdF Province  70 % 22 % 9 %
Comment utilisezvous les sources d'informations suivantes ?
 Pas du tout
Des liens et informations pratiques
Très utile
 75 % 19 % 6 %
Des informations sur le quartier
Des indications sur les prix du marché
 32 % 49 % 19 %
 26 % 53 % 21 %
 13 % 34 % 53 %
 15 % 51 % 34 %
Des alertes par MMS (avec photo)
Pas utile
Assez utile
Source : Benchmark Group, 2005
 10 % 38 % 52 %
Que trouvezvous utile sur un site d'immobilier ?
l’occasion de la troisième édition de son A Forum “Immobilier et Internet” de mars der-nier, Benchmark Group a réalisé une enquête en ligne à laquelle ont répondu 612 lecteurs du Journaldunet.com et du site grand public Linternaute.com. Premier constat pour ces per-sonnes qui étaient toutes à la recherche d’un logement pour acheter ou louer : Internet est la principale source d’information mais les annonces dans la presse papier ou dans les jour-naux gratuits spécialisés sont encore assez forte-ment consultées en province. Sur Internet, ce sont les sites d’annonces immobilières (seloger.com, pap.fr…) qui sont les plus consultés, que ce soit en province ou en Ile-de-France. Les sites d’agences (fnaim.fr,orpi.com…) arrivent assez largement en retrait mais ce sont surtout les sites des pro-moteurs (bouygues-immobilier.com,capri-immo.fr,nexity-logement.com…) qui sont de loin les moins fréquentés. Si cette situation tient large-ment au fait qu’en ne proposant que du neuf, ils se privent de l’essentiel du trafic, cela n’explique pas tout. En effet, 64 % des répondants à l’en-quête fréquentant des sites de promoteurs trou-vent qu’ils sont mal référencés dans les moteurs de recherche, 57 % pensent qu’ils ne fournissent pas assez d’informations détaillées sur leurs offres et surtout, 82 % considèrent qu’ils man-quent d’outils aidant à mieux imaginer son futur logement (images et visites virtuelles). Plus large-
ment, les internautes à la recherche d’un loge-ment ont des attentes très pragmatiques vis-à-vis des sites qu’ils consultent. Outre la présence de photos accompagnant les offres qui apparaît comme indispensable, l’intérêt est fort pour le plan des logements, la localisation des biens sur une carte de quartier, les alertes par e-mail, des informations sur le quartier et des indications sur les prix du marché de l’immobilier. A l’inverse, des alertes par MMS ou SMS et des liens pour effectuer des demandes de financement sont plu-tôt jugés comme superflus. Entre les deux, des vidéos de présentation des logements, des infor-mations juridiques et pratiques ou encore des informations sur le financement sont considérées comme des plus. Au final, 31 % des personnes nous ayant renseignés sur leur site préféré ont citéseloger.com14 % pour, contre pap.fr%, 6 pourfnaim.fr, 5 % pourimmostreet.comet enfin 4 % pourexplorimmo.cometparuvendu.fr.
Les services immobiliers sur téléphones mobiles loin derrière Seuls 3 % des répondants à l’en-quête en ligne de Benchmark Group sont utilisateurs de ser-vices immobiliers sur téléphone mobile que ce soit sur i-mode, Orange World, Vodafone Live, Gallery ou encore en SMS Plus. Parmi eux, 93 % ont déclaré que c’était un bon complément au Web mais que cela ne se substi-tuait pas à l’utilisation des sites Internet.
2 % 18 % 80 %
Des informations sur le financement
 63 % 27 % 10 % Des liens pour effectuer des demandes de crédit
Des alertes par SMS
Des vidéos de présentation des logements
Des informations juridiques
Des alertes par e-mail
Le plan des logements
Un plan pour localiser les biens
Des photos des biens
 17 % 42 % 41 %
 70 % 21 % 9 %
 44 % 39 % 17 %
 24 % 41 % 35 %
 11 % 39 % 50 %
Bientôt un flux RSS sur Clust.com La société sœur de Top Achat (les deux marchands ont fusionné mi-2003) devrait bientôt mettre en place un flux RSS. Cela s’inscrira dans la politique de refonte du site qui s’est concrétisée par le lancement d’une nouvelle version en avril.
Des liens sponsorisés sur des flux RSS C’est ce que proposent déjà deux sociétés américaines : Moreover (www.moreover.com) et Kanoodle (www.kanoodle.com). L’adoption grandissante des flux RSS par les internautes en font en effet des outils prometteurs pour les annonceurs. Ils ont mis en place un service commun, Bright Ads, devançant en cela les ténors actuels des réseaux de liens sponsorisés (Google, Yahoo via Overture, Espotting et MSN).
Site www.topachat.com
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Stratégie Internet n° 93 - Mai 2005
Etude de cas
Top Achat : RSS au service de l’animation commerciale
Le site de produits high-tech fait partie des très rares marchands français sur Internet à utiliser un flux RSS pour soutenir ses ventes. Explications et perspec-tives.
our rappel, RSS (Really Simple Syndication) P est un fichier XML mis à jour en temps réel. Il reprend automatiquement soit les titres, soit le texte intégral des contenus d’un site. Un flux d’in-formation en RSS peut ensuite être affiché sous forme de liens cliquables sur un autre site Web ou sur un logiciel gratuit qui joue le rôle de lecteur, le “reader”. Certains disposent de leur propre interface, d’autres s’intègrent à un client de mes-sagerie comme Outlook, ce qui permet de rece-voir les flux RSS mis à jour comme on reçoit ses e-mails. Selon une étude du centre d’études américain The Pew Internet Life & American Life Project menée fin 2004, 5% des internautes utiliseraient déjà un service d’agrégation de fils RSS. Bien qu’il s’agisse des internautes les plus aguerris et les plus coutumiers de la veille sur le Web, une voie nouvelle vers un mode de consommation dif-férent de l’information est à présent amorcé. En France, hormis les blogs, les flux RSS sont essen-tiellement cantonnés aux fils d’actualité des sites éditoriaux. Ils sont déjà largement adoptés par les plus grands quotidiens nationaux commeLe Monde,Les Echos,La Tribune,Libération… Que l’on puisse en faire un usage commercial pour informer sur les nouveaux produits en boutique, il n’y avait qu’un pas queTop Achata franchi dès janvier 2004. Il faut dire que RSS est en phase avec la clientèle historique du site, technophile et au fait des nouveaux usages du Web, mais il per-met également d’élargir le panel des outils d’ani-mation commerciale et ce, avec un coût de mise en place quasi nul.
Les atouts de la newsletter sans ses inconvénients
Par rapport à une newsletter, RSS offre deux avantages majeurs. Tout d’abord, une meilleure visibilité. Avec RSS, pas de spamming et chaque message est automatiquement classé dans un dos-sier attribué à chaque émetteur. Second atout, la possibilité de multiplier le nombre de messages et
donc de pouvoir les consacrer à un produit et un seul. En effet, l’envoi d'une information RSS n’est pas du tout comparable à la lourdeur du dis-positif à mettre en œuvre pour faire parvenir une newsletter. Ainsi, chaque information RSS envoyée parTop Achatest relative à un nouveau produit et l’ouverture du message conduit direc-tement à la fiche descriptive sur le site. Pour les internautes friands de nouveaux produits high-tech, souvent informés de longue date par les constructeurs et la presse spécialisée de la future sortie d’un produit, c’est l’outil idéal pour se tenir au courant de leur disponibilité à la vente. D’autant que sur les produits très populaires, les stocks sont parfois limités au début de leur com-mercialisation.
Un outil proposé aux sites affiliés
Un autre avantage de RSS est la facilité de syndi-cation, c'est-à-dire la possibilité de mettre à dis-position son fil d’information sur d’autres sites. ChezTop Achat, RSS est intégré au programme d’affiliation. Selon ses dirigeants, l’accueil des affiliés a été des plus enthousiastes. La syndica-tion de contenu bénéficie en effet aux deux par-ties.Top Achattrouve ainsi un relais commercial pour son flux RSS qui peut s’intégrer très aisé-ment sur n’importe quel site Web. Les affiliés, quant à eux, peuvent facilement proposer des informations supplémentaires sur leur site, tout en se rémunérant sur les ventes générées.
RSS bientôt au service des ventes flash
Fort de son expérience,Top Achats’achemine dorénavant vers la mise en place d’un fil RSS consacré à des ventes flash. Il devrait normale-ment être lancé avant la fin du premier semestre 2005. RSS permettant des mises à jour en temps réel, informer électroniquement de l’existence d’une offre limitée dans le temps devient nette-ment plus aisé, y compris pour une promotion valable quelques heures seulement. Une approche qui peut s’avérer très pertinente pour accroître les occasions d’achat impulsif, d’autant que l’information peut être relayée par tout un réseau de sites affiliés.
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