Année économique et sociale 2003 en Martinique
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Épargne-crédits Fortes progressions et amélioration de la sinistralité sur les crédits (2) es entreprises (25,8 % de relative dans l'encours totalAu 31 décembre 2003, l'ensemble Ll'encours total) et les " autres (67,7 % contre 69 % en 2002). (1) (3) agents " (6,6 %) sont les princi-des actifs financiers recensés en paux acteurs de la hausse an- L'ensemble des dépôts à court Martinique dépasse pour la nuelle de l'ensemble des actifs fi- terme (constitué des dépôts à vue nanciers, leur encours progres- et des placements liquides ou àpremière fois le seuil des sant respectivement de 11 % et court terme) est en hausse de 6 % 4 milliards d'euros et s'établit à de 12,7 %. L'évolution plus faible sur un an (+3,1 % en 2002). Par- des actifs des particuliers (+4,3 % mi les compartiments de4 047 millions d'euros, en contre +5,2 % un an auparavant) l'épargne à court terme, les dé- progression de 6,3 % par rapport à induit une diminution de leur part pôts à vue (33 % de l'ensemble 2002 contre +2,6 % l'année Les sociétés non financières acteurs de la hausse précédente.

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Langue Français

Extrait

Épargne-crédits
Fortes progressions et
amélioration de la sinistralité
sur les crédits
(2)
es entreprises (25,8 % de relative dans l'encours totalAu 31 décembre 2003, l'ensemble Ll'encours total) et les " autres (67,7 % contre 69 % en 2002).
(1) (3)
agents " (6,6 %) sont les princi-des actifs financiers recensés en
paux acteurs de la hausse an- L'ensemble des dépôts à court
Martinique dépasse pour la
nuelle de l'ensemble des actifs fi- terme (constitué des dépôts à vue
nanciers, leur encours progres- et des placements liquides ou àpremière fois le seuil des
sant respectivement de 11 % et court terme) est en hausse de 6 %
4 milliards d'euros et s'établit à de 12,7 %. L'évolution plus faible sur un an (+3,1 % en 2002). Par-
des actifs des particuliers (+4,3 % mi les compartiments de4 047 millions d'euros, en
contre +5,2 % un an auparavant) l'épargne à court terme, les dé-
progression de 6,3 % par rapport à induit une diminution de leur part pôts à vue (33 % de l'ensemble
2002 contre +2,6 % l'année
Les sociétés non financières acteurs de la hausse
précédente. Dans le même temps,
Actifs financiers selon la catégorie d'agent
l'encours global de crédit franchit à la Martinique
En million d’euros et %le seuil des 5 milliards d'euros à
Autres
Entrepre- Sociétés
agents
Particuliers neurs indi- non Total5 130 millions d'euros mais et clientèle
viduels financières
diverse
progresse moins par rapport à Au 31/12/2002 2 740 277 762 268 4 047
Part dans le total 67,7 6,8 18,8 6,6 100,02002 : 4,3 % sur un an contre
Évolution
4,3 2,6 13,4 12,7 6,3
2003/2002+ 4,9 % à fin décembre 2002.
Source : institut d’émission des départements d’Outre-Mer de la Martinique
(1) Dépôts à vue, placements liquides ou à court terme et épargne à long terme.
(2) Sociétés non financières (entreprises privées ou publiques ayant la forme juridique de sociétés, y compris les sociétés de fait, de person-
nes ou de capitaux, dont la fonction économique principale est la production de biens ou la prestation de services non financiers) et entre-
preneurs individuels.
(3) Sociétés d'assurance, institutions sans but lucratif au service des ménages, administrations centrales, administrations publiques locales,
administrations de sécurité sociale.
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N° 61 - Martinique - Septembre 2004Épargne-crédits
Forte progression des actifs Assurance-vie
à long terme
Évolution des actifs et passifs financiers à la Martinique
En millions d’euros
4 200
En 2003, la croissance de
l'épargne à long terme s'établit à
7 %. Tous les produits d'épargne
3 700 ont participé à la hausse de l'en-
Total des actifs financiers cours total. La bonne orientation
des indices boursiers en fin
d'année a contribué à l'évolution
3 200 de l'encours d'épargne à long
Total des crédits terme : les portefeuilles-titres et
les OPCVM non monétaires ont
respectivement augmenté de
2 700
10,3 % (contre 8,9 % en 2002) et1999 2000 2001 2002 2003
Source : institut d’émission des départements d’Outre-Mer de la Martinique 12,7 % 9,2 %). Sur un an,
le rythme de croissance de l'en-N.B. crédits : établissements de crédit locaux uniquement
cours d'épargne à long terme des
des actifs financiers) présentent la agents économiques de l'île entrepreneurs individuels s'est
progression la plus marquée (36,6 % de l'encours total des ac- fortement contracté (passant de
(+9 % sur un an) et atteignent leur tifs financiers) même si leur taux +50,2 % en 2002 à +2,5 % en
plus haut niveau historique de croissance est resté modéré en 2003). À l'inverse, celui des parti-
(1 335 millions d'euros). Leur part 2003 (+3,4 % contre +6,1 % fin culiers a favorablement évolué
dans le total augmente ainsi de 2002). La bonne orientation de (atteignant +6,7 % sur l'année)
0,8 point sur un an. En 2003, tous l'encours des comptes d'épargne grâce à un regain d'intérêt envers
les agents économiques de l'île à régime spécial (+3,6 %) et des les produits d'assurance-vie
participent à la bonne orientation OPCVM monétaires (+26,2 %) a (+10,4 %).
des dépôts à vue. Dans le détail, été atténuée par la contraction du
les plus fortes contributions sont rythme de croissance des dépôts à Les créances douteuses
apportées par les sociétés non fi- terme (+1,5 % contre +4,7 % en reculent
nancières (+18,8 % sur un an 2002) et la baisse des bons de
contre -3,1 % en 2002) et les " au- caisse (-1,4% sur un an) et des
tres agents " (+9,9 % contre certificats de dépôt (-34,7 %). En À fin 2003, tous établissements
-2,2 %) et, dans une moindre me- 2003, les acteurs les plus actifs confondus, l'encours global de
sure, par les particuliers (+3,6 % ont été, une fois encore, les " au- crédit croît en Martinique de
contre +2,2 %) et les entrepre- tres agents " (+12 %) et les socié- 4,3 % sur un an (contre +4,9 % à
neurs individuels (+2,8 % contre tés non financières (+5,3 %). La fin décembre 2002) franchissant
+1,3 %). part de ces dernières atteint désor- ainsi pour la première fois le seuil
mais 18 % de l'ensemble des pla- des 5 milliards d'euros d'encours
Les place-Préférence pour cements liquides où à court (5 103 millions d'euros). La pro-
ments liquides terme. Les particuliers ont vu leur gression annuelle de 4,8 % deles comptes
(2)ou à court poids dans ce type de placement l'encours sain est imputable à lad'épargne (1)
terme de- se stabiliser à un peu moins de hausse de 6 % des crédits à l'habi-à régime spécial
meurent les 70 % du total avec une progres- tat et des crédits de trésorerie. Sur
produits d'épargne préférés des sion annuelle de 2,2%. un an, les créances douteuses
(1) Les placements liquides ou à court terme regroupent l'ensemble des produits immédiatement disponibles sans risque de perte en capi-
tal. Ils se partagent entre les comptes d'épargne à régime spécial (livrets A, livrets ordinaires, livrets jeunes, livrets d'épargne populaire,
Codevi et comptes d'épargne logement) et les produits rémunérés au taux du marché monétaire (dépôts à terme, bons de caisse, certificats
de dépôts et OPCVM monétaires).
(2) S'oppose à l'encours compromis (c'est-à-dire aux créances douteuses brutes). Il se calcule donc en retranchant de l'encours total les
créances douteuses brutes. Ces dernières peuvent se définir comme étant l'ensemble des créances dont le principal et/ou les intérêts sont
impayés depuis plus de six mois pour les crédits et crédit bail immobiliers, et plus de trois mois pour les autres crédits.
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N° 61 - Martinique - Septembre 2004Épargne-crédits
brutes reculent de 0,9 %, soit la avec 54,2 % de leur encours de à hauteur de 72 % dans le finan-
première baisse enregistrée de- crédit) et des financements à court cement de l'habitat et à 23,2 %
puis mars 2001 (-0,5 % en glisse- terme (+7,3 % pour les crédits de dans celui de l'équipement. Leur
ment annuel). Ainsi, le taux de trésorerie). Suivant la même ten- encours de crédits (1 567 millions
créances douteuses brutes s'éta- dance, l'encours sain des entre- d'euros) sains a progressé de 3 %
blit à 8,8 % en 2003. prises (38,7 % du total) croit de sur un an et reste fortement corré-
L'encours sain octroyé aux ména- 5,6 % sur un an en raison de la lé aux évolutions des crédits à
ges (37,9 % du total) a augmenté hausse des crédits à l'habitat l'habitat (+4,7 % sur un an). Le
de +5,7 % sur un an. À l'excep- (+10,3 %) et des crédits à l'équi- risque global reste stable, le taux
tion des " autres crédits " (compo- pement (+7,3 %). Alors que le de créances douteuses représen-
(1)
sés pour l'essentiel de crédit bail taux de créances douteuses sur les tant1%de l'encours total oc-
et de comptes ordinaires débi- entrepreneurs individuels, qui troyé. L'encours sain des entrepri-
(2)
teurs ), la progression de l'endet- s'établit à 21 %, s'améliore de ses (60,4 % des financements
tement sain des ménages a 3,3 points sur un an, celui portant consentis) est essentiellement
concerné tous les types de finan- sur les sociétés non financières composé de crédits à l'habitat
cements (+5,7 % pour les crédits à (19,9 % au 31 décembre 2003) s

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