lu o tu Si*ihiiS&^l:iÊmm.iyiAMi^ 99H' VIALATOUX J. Fianc*R D'ECONOMIE POLITIQUE Relation entre le désordre de notre économie et Foubli de la vraie nature de l'ordre économique Devant le problème de l'organisation économique, les deux premières journées de notre Semaine, consacrées à l'obser- vation des faits, se sont closes hier soir par un procès-verbal, sinon de carence, tout au moins d'essentielle Insuffisance (1). Que le trouble des sociétés actuelles se manifeste, d'une manière particulièrement saisissante, par son aspect écono- mique, et que cet asprct révèle, à l'analyse, une inadaptation de la cité et de l'économie, l'observation en est acquise. Le mal dont nous souffrons se traduit à tous les yeux par un désordre économico-politique. Si l'économie estmoderne inordonnée, c'est à coup sûr que la cité est inégale à sa fonc- tion, qui est de sauver de l'anarchie le règne humain tem- porel. Faits économiques et faits politiques sont liés. Mais, aux sources des faits humains, il a des idées et desy doctrines, parce que l'homme est de telle nature que s'îs décisions et ses actes dérivent de pensées et de conceptions. Si l'anarchie économiaue accuse une inadéquation de la cité à sa propre fin, mal n'accuse-t-il pas à son tour, au-dessusce des Etats où les cités prennent corps, les intelligences, les systèmes, les métaphysiques ? Par les faits eux-mêmes, notre programme se trouvait appelé à l'examen des doctrines.