Des signes d essoufflement au deuxième trimestre 2001 (Flash d Octant n° 65)
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Des signes d'essoufflement au deuxième trimestre 2001 (Flash d'Octant n° 65)

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Dans un contexte économique national fragilisé par le ralentissement mondial, l'activité des entreprises de la région s'est dans l'ensemble maintenue à un bon niveau bien que certains secteurs apparaissent déprimés. Dans l'agriculture, les marchés du porc et de la volaille sont bien orientés alors que la situation reste difficile sur le marché bovin. Dans l'ensemble, les productions légumières sont en baisse en regard du printemps précédent. Dans l'industrie comme dans le bâtiment, l'activité en hausse d'un trimestre à l'autre, est restée inférieure à celle du printemps 2000. Les perspectives générales d'activité pour les trois mois à venir se tassent dans le bâtiment et se dégradent dans l'industrie. Le commerce de détail a bénéficié d'une activité satisfaisante et le marché des véhicules neufs a conservé son dynamisme de début d'année. La baisse des échanges commerciaux initiée en début d'année s'est poursuivie. La croissance de l'emploi salarié a légèrement décéléré. Le taux de chômage a baissé de 0,8 point entre la fin juin 2000 et la fin juin 2001 mais il enregistre une légère hausse au deuxième trimestre.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Octant
Numéro 65 - Septembre 2001Synthèse
conjoncturelle
Des signes d’essoufflement
au deuxième trimestre 2001
Dans un contexte économique national fragilisé par le ralentissement mondial,
l’activité des entreprises de la région s’est dans l’ensemble maintenue à un bon
niveau bien que certains secteurs apparaissent déprimés.
Dans l’agriculture, les marchés du porc et de la volaille sont bien orientés alors
que la situation reste difficile sur le marché bovin. Dans l’ensemble, les produc-
tions légumières sont en baisse en regard du printemps précédent. Dans l’industrie
comme dans le bâtiment, l’activité en hausse d’un trimestre à l’autre, est restée
inférieure à celle du printemps 2000. Les perspectives générales d’activité pour les
trois mois à venir se tassent dans le bâtiment et se dégradent dans l’industrie.
Le commerce de détail a bénéficié d’une activité satisfaisante et le marché des
véhicules neufs a conservé son dynamisme de début d’année.
La baisse des échanges commerciaux initiée en début d’année s’est poursuivie.
La croissance de l’emploi salarié a légèrement décéléré.
Le taux de chômage a baissé de 0,8 point entre la fin juin 2000 et la fin juin 2001
mais il enregistre une légère hausse au deuxième trimestre.
Contexte national : la croissance faiblit à nouveau au deuxième trimestre
France entière, un nouveau ralentissement de la deuxième trimestre 2001 par rapport au trimestre
croissance est observé au deuxième trimestre. Le PIB précédent. La production a reculé dans les biens de
augmente de 0,3 % après 0,4 % au premier trimestre. consommation et les biens intermédiaires et a
La demande intérieure hors stocks contribue à hauteur progressé dans les autres secteurs, notamment dans
de 0,3 point à la croissance. Les variations de stocks y l’énergie. Dans l’industrie automobile, le rythme de
participent à hauteur de 0,2 point. En revanche, le progression a ralenti par rapport au début d’année.
commerce extérieur apporte une contribution négative L’emploi salarié privé s’est accru de 0,4 % au
à la croissance ce trimestre. deuxième trimestre, ce qui représente une progression
Après une année très dynamique, l'investissement des deux fois moindre qu’au premier trimestre (+0,8 %). Il
entreprises a progressé lentement au deuxième a augmenté moins vite dans le tertiaire et la construc-
trimestre (+0,4 % après +0,3 % au premier trimestre). tion et s’est stabilisé dans l’industrie.
L'investissement des ménages s'est quant à lui replié A la fin du mois de juin 2001, 1 943 000 personnes
de 1,1 %. Les exportations ont diminué de 1,9 % et les étaient à la recherche d’un emploi (en données brutes).
importations de 1,3 %. Le taux de chômage (CVS) s’établit à 8,8 %. Par rapport
La production industrielle, mesurée par l’indice de la à la fin juin 2000, il a reculé de 0,7 point malgré une a progressé de 0,2 % au progression de 0,1 point au deuxième trimestre 2001.
ISSN 1276-972X - CODE SAGE : FLASH6564 - PRIX : 12 FFGlobalement, les entreprises de la région ont bénéficié d’un bon courant d’affaires au printemps 2001 comme en témoignent les chiffres
d’affaires déclarés aux services des impôts. Les chiffres d’affaires ont augmenté de plus de 1 % par rapport au trimestre précédent et de
plus de 7 % en douze mois. Le montant des déclarations de chiffres d’affaires s’élevait à 142,4 milliards de Francs au deuxième
trimestre 2000 et 152,6 milliards de Francs au deuxième trimestre 2001. Indicateur avancé de l’investissement, les montants des
déclarations de TVA ont progressé de 4,8 % en moyenne annuelle, après les 6 % sur l’ensemble de l’année 2000.
Agriculture :
les marchés de la volaille et du porc sont bien orientés
Les abattages de veaux de boucherie ontAu deuxième trimestre 2001, la
augmenté de plus de 17 % par rapport àproduction de lait s’est stabilisée par
la même période un an plus tôt. Larapport à son niveau du printemps 2000.
cotation du veau de boucherie, élevéeLe prix du lait payé au producteur
en début de trimestre en raison desCours du porc charcutier breton -classe E (Unité : francs / kilo) s’élève en moyenne à 1,95 F ; soit 4,8 %
perturbations engendrées par la fièvre14 de plus qu’un an plus tôt.
aphteuse, subit en fin de période uneLa baisse des cours de l’œuf amorcée
Série brute baisse saisonnière marquée. Le cours duen début d’année s’est poursuivie. Au
12 veau de boucherie est cependantprintemps 2001, le cours de l’œuf est
supérieur de près de 8 % à celui duainsi inférieur de près de 13 % au
printemps précédent.cours plutôt élevé du printemps
10 La campagne s’est achevée pour lesprécédent. Le marché de la volaille de
choux-fleurs et les endives. Surchair est bien orienté. Les prix ont
l’ensemble du trimestre la production deprogressé de 7 % pour le poulet et
8 affiche une baisse de 17 %13 % pour la dinde par rapport au
par rapport à celle de la même périodedeuxième trimestre 2000.Série CVS
2000 ; la production d’endives est enLe prix du porc a conservé un niveau6
1996 1997 1998 1999 2000 2001 légère hausse par rapport à celle duélevé au deuxième trimestre, en baisse
Source : SCEES - CVS : INSEE printemps 2000. Concernant lescependant par rapport au niveau
artichauts, l’offre est restée inférieure àatteint en mars. Le cours du porcAbattages de gros bovins (Unité : tonne)
celle du printemps 2000 en raison dess’établit en moyenne à 11,97 F/Kg et
conditions climatiques peu propices.s’est ainsi apprécié de près de 30 % sur
24 000 Les apports de pommes de terreun an. En comparaison annuelle, lesSérie brute
primeurs sont également en baisse,volumes produits ont, quant à eux,
conséquence de plantations tardives etprogressé de 5 %.
19 000 d’une diminution de la superficieLe marché des gros bovins connaît
plantée. Sur l’ensemble du trimestre, lestoujours des difficultés. Les volumes
cours des productions légumières sontSérie CVS produits affichent une baisse de 6 % par
supérieurs à ceux de l’année passée à larapport au deuxième trimestre 2000. Les14 000
même période.cours des principales productions
Au deuxième trimestre 2001, lesbovines sont également inférieurs à ceux
quantités débarquées de poissons,de l’année passée à la même période.
9 000 crustacés et mollusques dans les criées1996 1997 1998 1999 2000 2001 Les cotations des jeunes bovins et des
bretonnes ont progressé de 5,8 % parSource : SCEES - CVS : INSEE vaches de réforme reculent de près de
rapport à la même période de 2000 et le20 % sur un an.
prix moyen est resté stable.
Industrie : un deuxième trimestre en demi-teinte
viandes (abattages et transformation,La production industrielle bretonne s’est
toutes productions confondues) qui alégèrement accrue au deuxième
trimestre par rapport au premier contribué à l’essor des industries
trimestre, sans toutefois atteindre les agroalimentaires. L’industrie du lait a
niveaux des deuxièmes trimestres des progressé mais à un rythme plus lent
qu’au début 2001. Après le recul duannées précédentes. Ce résultat
Tendance de la production industrielle (Unité : soldes d’opinions) d’ensemble recouvre des évolutions premier trimestre, l’activité a redémarré
40 sectorielles contrastées. L’activité des dans « le travail du grain et la fabrication
Production observée industries agroalimentaires s’est d’aliments pour animaux ».
30 nettement renforcée. Le secteur des L’industrie des biens de consommation a
biens de consommation a encore obtenu de bons résultats au printemps
bénéficié d’une activité soutenue. Par en raison, essentiellement, du haut
20
contre, le ralentissement d’activité niveau d’activité enregistré pour le
apparu en début d’année dans les biens deuxième trimestre consécutif dans
10 intermédiaires s’est poursuivi au « l’édition, imprimerie, reproduction ».
printemp

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