2es Journées juridiques franco-japonaises (Tokyo-Kyoto, 2-13 octobre 1988) - compte-rendu ; n°1 ; vol.41, pg 223-232
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Description

Revue internationale de droit comparé - Année 1989 - Volume 41 - Numéro 1 - Pages 223-232
10 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1989
Nombre de lectures 32
Langue Français

Extrait

2es Journées juridiques franco-japonaises (Tokyo-Kyoto, 2-13
octobre 1988)
In: Revue internationale de droit comparé. Vol. 41 N°1, Janvier-mars 1989. pp. 223-232.
Citer ce document / Cite this document :
2es Journées juridiques franco-japonaises (Tokyo-Kyoto, 2-13 octobre 1988). In: Revue internationale de droit comparé. Vol. 41
N°1, Janvier-mars 1989. pp. 223-232.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ridc_0035-3337_1989_num_41_1_1695R.I.D.C. 1-1989
2es JOURNÉES JURIDIQUES FRANCO-JAPONAISES
(Tokyo et Kyoto, 2-13 octobre 1988)
Les Journées juridiques franco-japonaises, organisées conjointement par la
Société de législation comparée et par la Société franco- japonaise de science juridi
que, entrent normalement dans le cadre des grands Colloques scientifiques franco-
japonais, à vocation pluridisciplinaire, qui se tiennent régulièrement tous les trois
ans, depuis 1976, alternativement en France et au Japon, sous les auspices de la
Maison franco- japonaise de Tokyo et avec l'aide de la Direction générale des
relations culturelles, scientifiques et techniques du ministère des Affaires Étrangèr
es. C'est dire que le rythme de ces Journées ne dépend pas entièrement de nous,
et l'on ne peut s'étonner, étant donné le grand nombre de parties prenantes à de
tels échanges, qu'il ait fallu attendre neuf ans après la première rencontre tenue à
Paris au mois d'octobre 1979 pour que la seconde puisse avoir lieu, à Tokyo et
Kyoto, du 2 au 13 octobre 1988.
Il ne faut pourtant pas regretter cet espacement si celui-ci est garant d'une
meilleure préparation et, donc, d'un plus grand succès. Or nul ne peut douter que
ces secondes Journées aient, à tous égards, constitué une exceptionnelle réussite.
Le grand Colloque réunissait cette année dix disciplines - nombre record - et
une centaine de participants français. Il s'est ouvert le lundi 3 octobre à la Maison
franco-japonaise, en présence de M. Sosuke Uno, ministre des Affaires Étrangères,
de M. Gentaro Nakajima, ministre de l'Éducation Nationale et de M. Bernard
Dorin, ambassadeur de France au Japon. Les diverses allocutions prononcées à
cette occasion mirent toutes l'accent sur l'importance de la coopération franco-
japonaise dans le domaine scientifique et culturel ainsi que sur le rôle joué, depuis
sa création en 1924, par la Maison franco-japonaise, dont la direction française est
actuellement assurée par M. Hubert J. Ceccaldi.
Les Journées juridiques, pour leur part, ont débuté par une séance inaugurale
qui s'est tenue le mardi 4 octobre à la Salle de conférence de la Faculté de droit
de l'Université de Tokyo. Le professeur Toshio Yamaguchi a accueilli la délégation
française (1) en rappelant l'influence exercée par le droit français au Japon, depuis
l'ère de Meiji et le Code Boissonade, et en insistant sur la place qu'occupent
aujourd'hui les études de droit comparé, et singulièrement de droit français, dans
l'enseignement du droit au Japon. Il a évoqué les premières Journées juridiques
organisées à Paris en 1979 et souhaité que celles-ci contribuent de la même façon
(1) Cette délégation comprenait MM. Xavier BLANC-JOUVAN, professeur à l'Uni
versité de Paris I, secrétaire général de la Société de législation comparée, Pierre DEL-
VOLVÉ, professeur à l'Université de Paris II, Louis FAVOREU, professeur à l'Université
d'Aix-Marseille III, président honoraire, Martin KIRSCH, conseiller à la Cour de cassation,
Roger PERROT, professeur à l'Université de Paris II, Jacques ROBERT, professeur à
l'Université de Paris II, président honoraire, président du Centre français de droit comparé
et Mme Simone ROZÈS, premier président honoraire de la Cour de cassation. 224 REVUE INTERNATIONALE DE DROIT COMPARÉ 1-1989
à renforcer les liens déjà nombreux existant entre juristes japonais et juristes
français. Mme Simone Rozès, ancien président de la Société de législation compar
ée, lui a répondu en présentant les excuses du président Jacques Boutet, malheu
reusement empêché de participer à cette réunion, et en exprimant le vœu que
ces secondes Journées marquent le début d'une longue tradition ; au nom de la
délégation française, elle a remercié les organisateurs japonais pour l'excellence
et la chaleur de leur accueil.
Le thème retenu pour cette rencontre était celui de l'administration de la
justice. Il était examiné sous deux aspects principaux : celui de la notion et du
régime de la conciliation, envisagé successivement en droit civil et commercial
(séance du mardi 4 octobre) et en droit du travail (séance du mercredi 5 octobre)
et celui du juge face aux grands choix politiques et administratifs de l'État, en droit
constitutionnel et en droit administratif (séance du jeudi 6 octobre). Les trois
réunions de travail ont eu lieu à l'Université de Tokyo et se sont déroulées en
présence d'un auditoire nombreux et attentif. L'obstacle de la langue a pu être levé
grâce à la compétence des rapporteurs japonais qui se sont souvent exprimés
directement en français et au concours précieux de leurs jeunes collègues qui ont
rempli à la perfection l'office de traducteurs. Les discussions ont été rendues plus
animées par le recours à la technique du contre-rapport, qui a été parfaitement
utilisée à cette occasion et a permis de nourrir le dialogue entre les juristes (universi
taires, magistrats et praticiens) des deux pays. Grâce à une préparation minutieuse
et à une participation active, le colloque s'est ainsi révélé particulièrement fructueux
et riche d'enseignements sur les possibilités de l'analyse comparative.
Pendant la semaine passé à Tokyo, les membres de la délégation française ont
eu l'occasion de nouer des contacts nombreux et divers. Ils ont été reçus par les
plus hautes autorités universitaires (M. Wataru Mori, président de l'Université de
Tokyo et M. Kôji Shindo, doyen de la Faculté de droit de l'Université de Tokyo)
et judiciaires : ils ont pu longuement visiter la Cour Suprême, où un déjeuner leur
a été offert par son président, M. Kôichi Yaguchi ; certains d'entre eux ont eu une
entrevue avec M. le Ministre de la Justice, tandis qu'une rencontre organisée à la
Maison des juristes leur permettait d'avoir avec des magistrats et des avocats
d'intéressants échanges sur le fonctionnement de la justice en France et au Japon.
Ils ont enfin été, à l'Ambassade de France, les hôtes à déjeuner de M. l'Ambassa
deur et de Mme Bernard Dorin.
Plusieurs des participants français à ces Journées ont également été invités à
prononcer des conférences, soit dans le cadre de la Maison franco- japonaise (où
M. Jacques Robert, ancien directeur français à cette Maison, a parlé de la cohabita
tion et des élections françaises de 1988), soit dans l'une des Universités de la
capitale nippone sur différents thèmes de procédure civile, de droit constitutionnel
et administratif. Leurs interventions constituent autant d'éléments qui ont contri
bué au succès de notre rencontre.
Mais celle-ci n'avait pas seulement pour objet l'approfondissement de certains
thèmes juridiques et elle devait aussi permettre une meilleure connaissance - voire
une découverte - du Japon, de son histoire et de ses institutions. C'est pourquoi
une partie du séjour devait s'effectuer dans les anciennes capitales de Kyoto et de
Nara. Pendant quatre jours, les juristes français ont ainsi pu se nourrir de culture
et de civilisation japonaises : ils ont visité, sous la conduite des guides les plus
éclairés, temples et sanctuaires, palais et jardins qui renferment d'authentiques
trésors d'art en même temps qu'ils constituent d'éloquents vestiges du passé. Ils
ont été reçus par M. Takeo Tanioka, président de l'Université Ritsumeikan et par
M. Yasunori Nishijima, président de l'Université de Kyoto, et ont pu, en diverses
circonstances, prendre contact avec leurs collègues enseignant dans ces deux
Universités. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DE LÉGISLATION COMPARÉE 225
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