GESTION DES RISQUES BANCAIRES
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Ces dernières années ont étaient marquées par des bouleversements et des changements, qui menacent le bien être du système bancaire et financier dans des différents pays du mondes. En effet divers vagues des faillites et des crises bancaires et financiers, qui déstabilisent l'activité bancaire en multipliant le volume des risques supportés par cette dernière qui représente la principale cause de sa défaillance.

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Publié le 22 novembre 2017
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Langue Français

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GESTIONDES RISQUESBANCAIRES
Ces dernières années ont étaient marquées par des bouleversements et des changements, qui menacent le bien être du système bancaire et Inancier dans des diférents pays du mondes. En efet divers vagues des Faillites et des crises bancaires et Inanciers, qui déstabilisent l'activité bancaire en multipliant le volume des risques supportés par
cette dernière qui représente la principale cause de sa déFaillance. Ainsi
du point de vue de l'importance des établissements bancaires dans le tissu économique comme le principal moyen de Inancement d'investissement, tout problème bancaire ou Inancier Freine l'économie
dans son ensemble.
 ïl existe une pluralité de risque auquel les banques Font Face, c’est ce qui nous amène à poser la question de savoir : Quels sont les risques
auxquels doit faire face une banque ?
Chapitre 1 : Evolution de la gestion des risques bancaires
1-Déînition du risque :
Le risque désigne un danger bien identiIé, associé à l'occurrence à un événement ou une série d'événements, parfaitement descriptibles, dont on ne sait pas s'ils se produiront mais dont on sait qu'ils sont susceptibles de se produire dans une situation exposante. ïl est aisé de comprendre pourquoi la notion de risque, ainsi déInie, ne permet pas de décrire les situations d'incertitude et de rendre compte des modalités de la prise de décision dans de tels contextes. On sait ce qu'on ne sait pas mais c'est à peu près tout ce que l'on sait : il n'y a pas de meilleure déInition de l'incertitude. Savoir anticiper, traquer les débordements potentiels, mettre en place un système de surveillance et de collecte systématique des données pour déclencher les alertes dès que des événements inhabituelles se produisent : la liste des mesures à prendre est longue, qui suggère que l'ignorance n'est pas une fatalité et que raisonner en terme d'incertitude, c'est déjà se donner les moyens d'en prendre la mesure.
2-Fondement théorique :
Qu'il soit de crédit, de change ou du taux d'intérêt, la problématique du risque bancaire fait partie des thèmes récurrents de l'actualité. Le risque bancaire est, à tort, considéré comme bien identiIé. En réalité, le risque bancaire connaît une explosion "démographique".
Juvin (2001) dans son analyse distingue huit classes de risque: Le risque commercial, le risque informatique, le risque opératoire, le risque juridique et Iscal, le risque politique, le risque de concurrence, le risque d'environnement, et le risque des ressources.
Face à cette nomenclature explosive, la culture bancaire traditionnelle s'essoue. Pour y faire face, les établissements bancaires hiérarchisent les risques, mettent en place une charte de contrôle pour chaque risque et clariIent les responsabilités. Mais l'essentiel réside dans une évolution nécessaire et délicate de la culture du risque.
Une littérature importante s'intéresse à la notion de risque et de performance. Cette littérature découle de la modélisation de Shrieves et Dahl (1992) qui démontrent une inuence simultanée et positive entre l'évolution du niveau de capital et l'évolution du niveau de risque des
banques américaines. Ainsi, à une hausse du niveau de risque correspond une hausse du niveau de fonds propres détenu et inversement. De même, d'autres travaux conIrment cette relation à savoir Kwan et Eisenbeis (1995) pour les banques américaines, Altunbas et al. (2004) pour les banques européennes, Heid et al. (2004) pour les banques allemandes et Godlewski (2004) pour les banques des pays en développement.
D'autres travaux arrivent aux mêmes conclusions sur le fond que Shrieves et Dahl concernant la prise de risque des banques mais il y a un point de distinction qui réside dans l'indicateur du niveau de capital qui est retenu dans ces études. Dans les travaux de Shrieves et Dahl et ceux qui suivirent et démontrèrent une inuence positive et simultanée, l'indicateur retenu est le ratio fonds propres sur total des actifs bancaires. Cependant, les travaux de Jacques et Nigro (1997), Aggarwal et Jacques (2001) pour les banques américaines, Van Roy (2003) pour les banques européennes, Rime (2001) pour les banques suisses et Murinde et Yaseen (2004) pour les banques africaines et du Moyen-Orient trouvent une inuence simultanée, mais négative entre le niveau de capital et le niveau de risque. L'indicateur du niveau de capital retenu alors est le ratio Cooke, c'est-à-dire un ratio qui intègre des pondérations en risque selon la nature de l'actif bancaire. Ces résultats semblent en apparence diérents, mais l'interprétation aboutit à reconnaître l'intérêt de la réglementation Cooke dans la contrainte d'une prise de risque excessive des banques.
EnIn, les travaux de Kwan et Eisenbeis (1995), Altunbas et al. (2004) et Godlewski (2004) mettent en évidence une inuence simultanée, mais négative entre le niveau de risque et la performance de la banque. Ce résultat indique qu'une hausse du niveau de risque de la banque conduit à une baisse de la performance et réciproquement. Ce résultat s'inscrit dans la Iliation des préconisations du Comité de Bâle et souligne l'intérêt d'une réduction de la prise de risque en vue d'améliorer la performance de la banque.
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La gestion des risques : origine et évolution
La gestion du risque est inhérente à l’existence. ïl y a quelques années déjà, je citais le nouveau testament à ce sujet : “ Aide toi et le ciel t’aidera. ” ïl s’agit de la nécessité pour l’homme de se gérer, de prendre sa destinée en main aIn d’éviter le sort. Cela a évolué au cours de l’histoire, notamment avec l’élévation du niveau de vie. ïl semble que l’aversion au risque augmente avec le niveau de confort. Par exemple, dès la période préindustrielle, il y a eu les premières assurances et avec la révolution industrielle, on a vu arriver les véritables couvertures d’assurance aIn de
réparer un patrimoine endommagé. C’était une première vision de la gestion du risque : le reInancement d’un événement potentiel. Tout cela a évolué avec la complexiIcation du risque. En eet, cela se voit parmi lesrisk managers, nous avons commencé avec une formation d’assurance. Puis, en 20-25 ans, la profession s’est orientée vers la gestion du risque plutôt que vers sa couverture. Cela a commencé par des instruments basiques de couverture des accidents pour aboutir progressivement à des systèmes de gestion de couverture et de gestion des risques beaucoup plus intangibles. C’est pour cela que l’approche de la gestion du risque est assez dicile puisqu’on est passé d’une approche assez tangible à une approche sur l’intangible et à une certaine complexiIcation.
Aujourd’hui, un nouveau facteur entre en ligne de compte : la communication et avec elle la rapidité d’information, les possibilités de comparaison… Par exemple, il y a 50 ans, il y avait des cas de listeria dans toute la France et ça ne faisant frémir personne alors qu’aujourd’hui, il sut d’un cas de listeria pour que toute l’Europe s’alarme. Cela complexiIe le risque et son impact. Les gens ont de nouvelles évidences quant aux risques. Par exemple, il va y avoir des gens qui ne mangent pas de fromage par peur de la listeria alors que nous avons rarement eu un aussi bon niveau de sécurité alimentaire ; en témoigne la crise de la vache folle.
ïl ne faut pas oublier non plus que les risques d’aujourd’hui étaient les risques d’hier. Donc, nous sommes toujours dans un même environnement mais avec une nouvelle perception du risque et un nouveau besoin sur lequel viennent se greer de nouvelles attentes économiques et des attentes en matière de performance. Cela entraîne, pour les entreprises, la prise de conscience que le risque fait partie de l’activité. ïl faut mettre en place des systèmes permettant de faire évoluer la performance des entreprises par rapport à leur risque. L’exemple typique d’un système de gestion du risque, c’est une course de formule 1 : celui qui va gagner est celui qui va prendre le risque de s’arrêter pour changer ses pneus en fonction de l’échauement, de la météo, de son réservoir…
Chapitre II : Typologie des risques bancaires.
Le métier de la banque comme toute activité à but lucratif implique la prise de positions risquées. L'inventaire des risques associés à l'activité bancaire fait état
d'une variété de risques considérable. Des divergences existent néanmoins sur
leur nature et leur étendue. Toutefois, au-delà des diversités d'appréciation, du périmètre restreint ou étendu que l'on entend donner à chaque type de risque,
une tendance se dégage .La première phase de toutes les démarches actuelles de gestion et de suivi des risques bancaires consistent dans la délimitation précise de ces derniers et dans une déInition claire de ces risques, commune et applicable à l'ensemble d'un établissement bancaire. Toute activité bancaire expose l'établissement à des risques stratégiques, des risques réputationnels, des risques Inanciers et des risques opérationnels. AIn d'apprécier et d'analyser chaque risque, le risk manager et/ou l’auditeur bancaire procède à une
estimation des risques inhérents (Voir graphique ci-dessous) à chaque domaine d’activité. Ces risques peuvent être classés en trois catégories :
Les risques înanciers
Découlant du marché (impact de la variation des prix), du défaut des contreparties (crédit) et de la liquidité (diculté de la banque d’honorer ses engagements) Les risques opérationnels Qui ont leur source dans les risques que l’organisation, ses acteurs et
l’environnement externe font courir à la banque. ïls intègrent les risques liés aux systèmes d’information, aux procédures, aux personnes et à l’environnement externe.
Le risque de réputation
Découlant de tout événement susceptible d'entacher la réputation de la Banque
ou de porter atteinte à la conIance qu‘elle doit inspirer au public. ïl se manifeste suite à une publicité ou un événement négatif ou à des erreurs de communication externe
Risque Inancier
Risque stratégique
Risque inhérent à l’activité Bancaire
Risque Opérationnels
Liquidité
Crédit
Marché
Juridique
Sécurité&Sï
Comptabilité
Fiscalité
AR&fraudes Exécution de la transaction
 Risque de réputation
1-Les risques înanciers
1.1- Le risque de crédit Le risque de crédit est déIni comme étant "la perte potentielle consécutive à l'incapacité par un débiteur d'honorer ses engagements. Cet engagement peut
être de rembourser des fonds empruntés, cas le plus classique et le plus courant,
risque enregistré dans le bilan. Cet engagement peut être aussi de livrer des
fonds ou des titres à l'occasion d'une opération à terme ou d'une caution ou
garantie donnée; risque enregistré dans le hors bilan ". La notion de risque de
crédit est immédiatement associée au risque de contrepartie, pour un dossier
donné, il est en eet clair que le risque premier réside dans la volonté, mais aussi
dans la capacité de l’emprunteur de faire face à ses engagements. Les risques
que l’on pourrait qualiIer d’additionnels ou de connexes au risque de contrepartie doivent également être maîtrisés et donc préalablement évalués. Au
nombre de huit, ils prennent naissance lors de l’initiation des transactions et le
plus souvent perdurent jusqu’à l’échéance Inale. On distingue alors :
Le risque de garantie :
La banque peut devoir supporter une perte si elle ne peut exercer la garantie
attachée à un prêt en défaut ou si le produit de cette action s’avère insusant
pour couvrir les engagements accumulés par le débiteur.
Le risque de concentration :
Une diversiIcation insusante du portefeuille de concours en termes de secteurs économiques, de régions géographiques, ou de taille d’emprunteur peut provoquer des pertes importantes. Le risque pays :bien connu des grands établissements, il se manifeste lorsqu’un pays étranger ne dispose plus de réserves susantes pour faire face
aux engagements en monnaie étrangère de ses ressortissants. Le risque de change :il naît chaque fois que l’établissement accorde un crédit dans une monnaie qui n’est pas celle de l’expression de ses capitaux propres; si
les ressources utilisées pour Inancer cet emploi sont libellées dans la même
devise, le risque ne porte que sur la marge de l’opération; dans le cas contraire,
le montant en principal est également exposé. Le risque de fraudes: multiforme, il peut s’agir par exemple de concours consentis à de faux clients, donc, bien évidemment irrécouvrables. Le risque d’initiés: il s’agit de concours accordés à des conditions hors marché, ou selon des procédures exceptionnelles à des dirigeants de la banque, à des entreprises dans lesquelles ils ont des intérêts ou à des sociétés liées à des actionnaires importants de l’établissement.
Le risque légal et réglementaire: l’activité de crédit est étroitement réglementée et le non-respect de nombreuses dispositions peut conduire l’établissement à supporter des pertes soit directement, soit en raison de l’impossibilité de mettre en œuvre une garantie. Le risque opérationnel: cette notion recouvre toutes les erreurs de traitement
qui peuvent survenir au cours de la vie d’un dossier tels que déblocage des fonds avant que toute la documentation requise n’ait été réunie, saisie erronée des conditions de crédit dans les systèmes de gestion, mauvaise identiIcation des
concours compromis…Le risque de crédit classique reste toujours la cause
principale des problèmes bancaires. Les pertes consécutives aux défaillances des
clients sont malheureusement inévitables et inhérentes au métier de banquier.
Les problèmes de risque de crédit sont souvent liés à des imperfections dans
l'audit interne et le risque management.
1.2 - Les risques de marché
On entend par risques de marché, les risques pouvant résulter, pour un établissement de crédit, d’une évolution défavorable des données de marché ou de leur volatilité. Ce sont les risques de pertes qui peuvent résulter des
uctuations des prix des instruments Inanciers qui composent le portefeuille de négociation ou des positions susceptibles d’engendrer un risque de change, notamment les opérations de change à terme et au comptant.
1.3 - Le risque de liquidité Le risque de liquidité s’entend comme le risque pour l’établissement de crédit de ne pas pouvoir s’acquitter, dans des conditions normales, de ses engagements à
leur échéance. ïl résulte de l’incapacité d’une banque de faire face à une réduction de son passif ou de Inancer un accroissement de son actif. Lorsqu’un établissement ne dispose pas d’une liquidité adéquate, il ne peut obtenir des fonds susants à un coût raisonnable, soit en augmentant son passif, soit en convertissant rapidement des actifs, ce qui aecte sa rentabilité. Dans des cas extrêmes, une liquidité insusante peut conduire à une situation d’insolvabilité. L'exposition actuelle des banques marocaines au risque de liquidité est relativement limitée (exclusion faite bien évidemment des ex-OFS). Elles bénéIcient à cet eet d'un Inancement quasiment gratuit constitué dans une
large mesure de dépôts à vue (à très faible taux de rémunération).Les statistiques sur le comportement des dépôts et des crédits montrent eectivement que les ressources varient à la hausse selon une cadence plus forte que celle des emplois, d'où un excédent de liquidité que les banques jugent structurel compte tenu de: -la distribution de crédits de plus en plus verrouillée, ce qui limiterait l'octroi de crédits à des clients notés d'un niveau de risque élevé;
-le comportement positif des dépôts dont une partie considérable provient des marocains résidents à l'étranger. La majeure partie des dépôts bancaires est d'une durée inférieure à un an. Les banques bénéIcient toutefois de la stabilité de leurs dépôts à vue et ont une faible dépendance vis-à- vis de gros dépôts à terme institutionnels ou commerciaux. En plus de la forte proportion des dépôts à vue, l'autre particularité importante des dépôts des banques commerciales
marocaines est que près du quart de ces dépôts provient des MRE. Le risque de liquidité associé à ces dépôts a été faible au cours des dernières années, la part des dépôts MRE dans l’ensemble des dépôts des banques est restée relativement stable au tour de 25 à 28%.Néanmoins, vu que ces dépôts sont mobiles, ils représentent la source la plus importante du risque de liquidité du système bancaire marocain.
1.4 - Le risque de taux Le risque global de taux d’intérêt se déInit comme l’impact négatif que pourrait avoir une évolution défavorable des taux d’intérêt sur la situation Inancière de l’établissement de crédit. Le risque de taux d’intérêt concerne à la fois les positions de taux prises en salles de marchés ainsi que l’exposition au risque de transformation qui est inhérent à l’activité bancaire par déInition. Ce risque aecte à la fois les bénéIces d’un établissement et la valeur économique de ses
créances, dettes et instruments du hors-bilan. Les principales formes du risque de taux d’intérêt auxquelles les banques sont généralement exposées sont les suivantes :
-risque de révision de taux, qui résulte de diérences dans l’échéance (pour les taux Ixes) et le renouvellement des conditions (pour les taux variables) des positions de l’actif, du passif et du hors-bilan;risque de déformation de la courbe des taux, qui provient de modiIcations de la pente et de la conIguration de la courbe; risque de base, qui est dû à une corrélation imparfaite dans l’ajustement
des taux reçus et versés sur des produits diérents, dotés par ailleurs de
caractéristiques de révision de taux analogues;risque de clauses optionnelles,
qui est lié aux options explicites ou implicites dont sont assortis nombre de créances, dettes et positions du hors-bilan des banques. Les activités bancaires de dépôt et de crédit impliquent un risque signiIcatif en cas de variation
importante des taux d'intérêt. Ses eets peuvent se révéler préjudiciables à l'avenir d'un établissement de crédit. Les actions à court terme des taux d'intérêt. ïl est évident en contrepartie que, vue l'importance des dépôts à vue dont le rendement implicite augmente avec la hausse des taux, la marge nette des banques résultant des produits et des charges d'intérêt diminuera sensiblement
dans un contexte de baisse continue des taux d'intérêt a lorsqu'elle augmentera dans la situation inverse. ïl faut toutefois souligner que la source principale du risque de taux d'intérêt est la conséquence du non-adossement des ressources
aux emplois ou le décalage, des emplois et des ressources quant aux échéances de révision des taux
2. Les risques opérationnels.
Présentation du concept.
La masse et la diversité des opérations traitées quotidiennement par une banque
sont toujours considérables. Des erreurs, négligences, retards et fraudes se produisent inévitablement. ïLS engagent, non seulement la responsabilité pécuniaire de l'établissement, mais également contribuent à détériorer son image
de marque. L'inecacité est aussi un risque important, qui se traduit par un coût excessif des services qui obèrent la rentabilité. A cette inecacité, s'ajoute en général une mauvaise qualité des services, qui là encore est un facteur de
deterioration de l'image de marque de l'établissement. Or, autant les pertes consécutives à des risques mesurés, et consciemment assumés et contrôlés, sont normales car inhérentes au métier de banquier, autant les pertes par négligence, par inadvertance, par inconscience ou par l'insusance d'organisation sont intolérables. Elles sont toujours la conséquence d'une carence dans le système de
contrôle interne. Ce sont là quelques aspects du risque opérationnel sans que cette liste soit exhaustive ou limitative. En eet, le concept du risque opérationnel n'est pas bien déIni et ne fait pas l'objet d'un consensus. ïl correspond également à une
série de pertes occasionnées par la gestion des opérations qui ne sont pas reliées
aux risques parfaitement identiIable, appelés parfois risques Inanciers, tels que le risque de marché, de credit, de liquidité, de taux d'intérêt. Certains d'ailleurs déInissent le risque opérationnel comme tout risque autre que les risques Inanciers. La circulaire BAM N°6 donnait un sens plutôt restrictif au risque opérationnel, déIni, à l'article 8, comme '' tous les risques qui pourraient être engendrés par des procédures inecientes, des contrôle inadéquats, des erreurs humaines ou techniques , des fraudes ou par toutes autres défaillances". Le risque opérationnel n'est pas un sujet nouveau. Durant les dix dernières années, les faillites bancaires, les pertes liées à des erreurs de valorisation ou à un mauvais suivi des risques ont défrayé la chronique : parmi les incidents les plus récents, Barings, Daiwa ou Sumitomo et la liste n'est pas exhaustive. Les pertes y aérents sont estimées à 12 milliard de dollars sur les dix dernières années. La gestion des risques opérationnels commence à préoccuper de plus en plus les établissements, de même
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