La gestion des risques financiers
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La gestion des risques d'une banque s'est considérablement développée depuis 10 ans d'une part en terme des périmètre couvert et d'autre part quant aux moyens mis en oeuvre pour couvrir ce périmètre.

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Publié le 22 novembre 2017
Nombre de lectures 51
Langue Français
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Extrait

Thierry RONCALLI
La Gestion des Risques Financiers
> ApogeeI Normalizer CouleurRONCALLI_D1568_couv 12/08/04 14:41 Page 1
354698467 7489653654 @5454454 1486541486 4@465454 6116545461 121245648 8641651654 GESTION G ESTION945546541 8945648641 546541531 +68596589 215341153 8654164564 145545- 5789++685 L a gestion des risques financiers est en pleine évolution sous la ++32154+9 6+5649865 pression de la réglementation prudentielle et du développement 48784*631 654+64165 des outils pour mieux les maîtriser. Le Comité de Bâle a publié le @//=98744 59/-789+ 9+7444565Nouvel Accord sur le ratio international de solvabilité (Bâle II) le 26 juin 8*/96+6+56 445445454 6154892004, et la Commission Européenne a déjà adopté les différentes propo-4654 654546545 486513sitions de cet accord. Cet accord a été accueilli favorablement par la pro-+659/ La Gestion465475477 216574- fession bancaire et les établissements financiers ont maintenant deux ans 8=5@65+6 9842148*/96 et demi pour mener à bien cette réforme afin d’en bénéficier pleinement. 52+656454 654897+615 Les banques n’ont cependant pas attendu le Nouvel Accord pour 458544461 4895464894 354698467moderniser leur gestion des risques. Depuis dix ans, on assiste à un déve- 5748958651 345775644 des Risques748965loppement technique du risk management et les modèles pour mesurer3216 74844845 418954les risques sont de plus en plus sophistiqués. Le Nouvel Accord participe5749 94316144 1657488421 à cette évolution, puisqu’il vise à définir un capital réglementaire plus 61739874 9541654654 proche du capital économique obtenu avec les modèles internes. 3724@73 4185418974 Le présent ouvrage s’inscrit dans ces deux lignes directrices : régle- 12938549 985741 Financiers8954 1112374mentation du risque et modélisation du risque. Il s’adresse aussi bien à 6541896574 423977 574174des étudiants de troisième cycle, qui désirent acquérir une culture finan-8957 1@1*9 857-cière du risque et de sa gestion, qu’à des professionnels qui cherchent à4896 +2431 4566875418 mieux comprendre les fondements de la modélisation mathématique du 7134 54+9-9541 risque. 451 *631@6574 564 //=9878954 04* 49+741654 3 445654* *1854 2 4544541985 1 5465457416
Docteur ès Sciences économiques, Thierry RONCALLI est respon- 4654545418
654754sable Risk Analytics du Groupe de Recherche Opérationnelle du Crédit9574
778=5Agricole S.A. et professeur associé d’économie à l’Université d’Évry. Il1748
@65+6 Thierry RONCALLI57- a été auparavant Research Fellow au Financial Econometric Research
52+654566 Centre de la City University Business School et membre du Laboratoire 6454458754 d’Analyse et de Recherche économique de l’Université de Bordeaux.
854446+9Auteur de nombreux articles de finance et d’économie, il a aussi écrit 1354691486
84673deux livres sur le langage de programmation GAUSS et développé la5461 Préface de Antoine FRACHOT44845bibliothèque numérique TSM de séries temporelles et d’ondelettes.1654
61448641
98746589
@734564
489+685
749865
874165
ISBN 2-7178-4891-6 9789+
16+56 35 5
4654 9:HSMHLH=]Y]^VZ:
ECONOMICA+659/
-´PREFACE
La gestion des risques d’une banque s’est consid´erablement d´evelopp´ee
depuis dix ans d’une part en termes de p´erim`etre couvert et d’autre part
quant aux moyens mis en œuvre pour couvrir ce p´erim`etre.
En effet, s’agissant du p´erim`etre, la volont´e de surveiller l’exhaustivit´e
des risques est manifeste : un exemple est celui des risques op´erationnels
qui, il y a encore quelques ann´ees, n’´etaient pas ou peu surveill´es alors
qu’ils font d´esormais l’objet d’une v´eritable d´emarche de gestion des
risques, `a l’image de celle adopt´ee sur le risque de cr´edit et de march´e.
Pour ce qui concerne les moyens, il n’y a pas non plus d’ambigu�ıt´e :
les directions de risque se sont toutes renforc´ees tant en quantit´e qu’en
technicit´e.Les´equipesont´et´e´etoff´eesetleniveaudetechnicit´eexig´ed’un
risk manager s’est fortement ´elev´e.
C’est `a tous ces d´efis que l’ouvrage de Thierry Roncalli s’attaque.
La gestion des risques bancaires et financiers s’est
consid´erablement sophistiqu´ee ces derni`eres ann´ees
Si on prend l’exemple des trois grandes classes de risque d’une banque
– risque de cr´edit, risque de march´e, risque op´erationnel – il est ´evident
que la technicit´e requise, ne serait-ce que pour r´epondre aux exigences
r´eglementaires, a fortement augment´e. Les exemples abondent :
l’utilisation des mod`eles internes Value-at-Risk sur les risques de march´e du
portefeuille de n´egociation ou sur les risques op´erationnels, les formules dites
IRB du texte Bˆale II pour calculer l’exigence de fonds propres du risque8 La gestion des risques financiers
de contrepartie, le calibrage de ces formules en taux de d´efaut, taux de
r´ecup´eration, la mesure des effets de corr´elation, etc. Ces questions, qui
ne se posaient quasiment pas il y a dix ans, n´ecessitent d´esormais des
ing´enieurs de tr`es haut niveau pour ˆetre trait´ees correctement.
Quelles en sont les raisons? La plupart sont bien connues. Il y a en
premier lieu une pression des march´es vers davantage de sophistication :
les produits <plain vanilla> que toutes les banques savent construire,
vendre et g´erer finissent toujours par d´egager des marges faibles, `a la
limite de la rentabilit´e. Inversement, les produits complexes et innovants,
sous r´eserve qu’ils r´epondent `a une demande, ont des marges plus´elev´ees,
toutaumoinstantqu’unsavoir-fairesp´ecifiqueetrareestn´ecessairepour
les g´erer. La loi du march´e conduit donc spontan´ement les banques (et
d’ailleurs toutes les industries) `a investir des territoires toujours plus
so-
phistiqu´es.Concr`etement,ilpeutaussibiens’agird’unproduitd´eriv´eexotique (banque de march´e), d’un financement de projet complexe (banque
commerciale), d’un prˆet immobilier avec toutes sortes d’options
de d´etail), etc. Le risk management ´etant bien oblig´e de comprendre les
produits et d’appr´ehender leurs risques, la sophistication du risk
management suit – et si tout va bien, d’assez pr`es – celle des front
offices.
Endeuxi`emelieu,lar´eglementationenelle-mˆemepousse`alasophistication. Certes, il s’agit d’abord de r´epondre `a la sophistication des
march´es,
commed´ecrit`al’instant,maislar´eglementationbancaireeststructurelle-
menttent´eed’allerplusloin.Lafaillited’unebanqueoccasionnedesdommages collat´eraux lourds `a l’ensemble de l’´economie. En outre,
contrairement aux autres industries, les banques sont mal contrˆol´ees par leurs
cr´eanciers – les d´eposants – car ces derniers ont peu de comp´etences et
pas la motivation pour se charger de ce contrˆole. Toutes ces raisons, `a la
base de la th´eorie de la r´eglementation bancaire, sont bien connues des
micro-´economistes et servent `a justifier une r´eglementation sp´ecifique et
particuli`erement exigeante du secteur bancaire.
La sophistication est aussi la r´esultante d’un souci de transparence.
Que ce soit via les normes comptables IFRS, le pilier III de Bˆale II, la
loi de Sarbanes-Oxley, etc., il existe une exigence forte et g´en´eralis´ee pour
accroˆıtrelatransparencedescomptes,desratiosfinanciers,desindicateurs
`de toute sorte. A cet ´egard, cette transparence passe par la publication
de chiffres, cens´es synth´etiser l’´etat des risques, comme le paradigme de
la Fair Value des normes comptables, la Value-at-Risk pour les risques de
march´e et bientˆot risques op´erationnels et risques de cr´edit,
l’Earningsat-Risk, etc.
Enfin, la sophistication du risk management est aussi le r´esultat de
la recherche des gains de productivit´e. Les plans de cost-cutting dans
une industrie comme la banque visent essentiellement `a maˆıtriser les frais
de personnel et `a n’utiliser l’intervention humaine que sur les tˆaches `aPr´eface 9
hautevaleurajout´ee.Engestiondesrisques,celasignifietr`esconcr`etement
de d´evelopper des outils statistiques d’aide `a la d´ecision (score, syst`eme
expert) ou des indicateurs de risque synth´etiques, accroissant encore la
sophistication.
La sophistication de la gestion des risques g´en`ere
elle-mˆeme des risques
Cette sophistication a donc une justification et une l´egitimit´e claires
mais elle pose un certain nombre de probl`emes qu’il ne faut pas
sousestimer.
En premier lieu, la complexit´e est´evidemment plus difficile `a maˆıtriser.
L’utilisation des m´ethodes de quantification du risque g´en`ere des
nouveauxrisques:risqueop´erationneldemauvaiseimpl´ementationd’unoutil
ou d’un indicateur de risque, de mauvaise compr´ehension, de calibration
d´efectueuse, etc. On peut penser par exemple `a la m&#

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