Évolution détaillée de l emploi salarié privé en 2001 : un ralentissement de la croissance (Flash d Octant n° 74)
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Évolution détaillée de l'emploi salarié privé en 2001 : un ralentissement de la croissance (Flash d'Octant n° 74)

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L'emploi salarié privé non agricole - intérim compris - a augmenté de 2,5 % en Bretagne au cours de l'année 2001 selon des données encore provisoires. Cette croissance de l'emploi reste supérieure à la croissance nationale (+ 1,6 %), mais est nettement inférieure à celle observée en 2000 (+ 4,6 %). Dans les zones de Morlaix, Rennes, Ploërmel, Guingamp, Saint-Malo, Pontivy-Loudéac et Vitré, la hausse est supérieure à 3 %. Malgré des créations d'emplois encore nombreuses, le chômage s'accroît davantage en Bretagne que France entière.

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Langue Français

Extrait

LE FLASH
Octant
Emploi Numéro 74 - Juin 2002
Évolution détaillée de l'emploi
salarié privé en 2001
Un ralentissement de la croissance
L'emploi salarié privé non agricole - intérim compris - a augmenté de 2,5 %
en Bretagne au cours de l'année 2001 selon des données encore provisoires.
Cette croissance de l'emploi reste supérieure à la croissance nationale (+ 1,6 %),
mais est nettement inférieure à celle observée en 2000 (+ 4,6 %).
Dans les zones de Morlaix, Rennes, Ploërmel, Guingamp, Saint-Malo, Pontivy-
Loudéac et Vitré, la hausse est supérieure à 3 %.
Malgré des créations d'emplois encore nombreuses, le chômage s'accroît davantage
en Bretagne que France entière.
'année 2001 marque un En revanche, l'industrie agroali-
ralentissement dans la mentaire progresse globalement de Les données présentées ici sont desLprogression de l'emploi 1,6 % créant un millier d'emplois données brutes et semi-définitives.
salarié : environ 15 000 emplois supplémentaires. Les créations Elles portent uniquement sur
ont été créés, c'est la moitié de d'emploi ne sont cependant pas l'emploi salarié privé non
l'année précédente. Les effectifs du réparties dans tous les secteurs : la agricole. A l'automne, elles
secteur tertiaire et de la construc- production de viande de boucherie serviront de base à l'élaboration
tion continuent d'augmenter à un augmente de + 4,7 % tandis que des estimations d'emploi où seront
rythme relativement élevé l'industrie de la volaille enregistre alors intégrés l'emploi public et les
(respectivement + 3,5 % et une baisse de 1,9 %. établissements cotisants à la MSA
+ 2,3 %) et le secteur industriel Dans les biens intermédiaires, les (notamment secteur coopératif des
stagne (+ 0,2 %). créations d'emplois sont à mettre à IAA, Crédit Agricole, etc). Ces
l'actif du secteur de la chimie, du estimations, qui seront publiées
Une stabilité caoutchouc et du plastique dans les "Tableaux de l'Economie
(+ 4,6 %). A contrario, les Bretonne”, comprendrontdes emplois industriels
industries des composants également l'emploi non-salarié.
Après avoir connu une croissance électriques et électroniques
exceptionnelle en 2000, les
Nombre de salariés au 31.12.2001effectifs de l'industrie (non compris
Évolutionles intérimaires employés dans ce
Effectifs (milliers) 2001/2000
secteur) sont restés quasiment (%)
stables en 2001. Cette stabilité est à
Industrie 180,8 + 0,2
mettre en relation avec le retourne-
Construction 61,4 + 2,3ment de l'activité manufacturière
Commerce 128,7 + 3,3dont ont particulièrement pâti
Services 238,2 + 3,5l'industrie automobile (- 4,3 %) et
les biens d'équipement hors Ensemble 609,1 + 2,5
arsenaux (- 2 %). Source : INSEE - URSSAF - données brutes semi-définitives
ISSN 1276-972X - CODE SAGE : FLASH7464 - PRIX : 2,20€Variation de l’emploi salarié privé non agricole - intérim compris - au cours de l’année 2001 rants progressent de façon
significative (+ 4,2 % soit 1 300
Ensemble dont établissements emplois). En revanche, la
des établissements de 10 salariés et plus
croissance de l'emploi dans lesNomenclature de diffusion NAF36
Effectif Évolution Effectif Évolution activités récréatives, culturelles
fin 2001 2001/2000 fin 2001 2001/2000 et sportives ainsi que dans les
(milliers) (%) (milliers) (%)
services personnels et domesti-
60,7 1,6 52,0 1,2Industries agricoles et alimentaires ques est inférieure à celle
observée en 2000.24,4 0,8 21,0 - 0,2Industrie des biens de consommation
Dans les activités financières, les- 6,0 - 6,4dont : Habillement, cuir 4,8 4,6
effectifs s'accroissent de 3,7 %.7,8 1,0 6,2 0,8Édition, imprimerie, reproduction
Cette croissance, moins marquée4,3 4,2 4,2 4,1Pharmacie, parfumerie et entretien
1,9 1,0Industries des équipements du foyer 7,5 6,0 que l'année précédente (+ 4,5 %)
se traduit tout de même par la
- 4,3 - 4,5Industrie automobile 11,6 11,3 création de près de 700 emplois.
-2,0 - 3,1 Le rythme des créationsIndustrie des biens d'équipement 36,2 32,0
6,7 - 7,5 6,1 - 10,0 d'emplois dans le commerce s'estdont : Construction navale, aéronautique et ferroviaire
14,6 1,3 12,3 0 bien maintenu. Les effectifsIndustries des équipements mécaniques
14,9 - 2,8 13,6 - 3,9Industries des équip. électriques et électroniques augmentent dans le commerce
de détail (+ 3,7 % soit + 2 50047,9 1,0 43,3 0,4Industrie des biens intermédiaires
postes de travail), ainsi que dans6,9 0,6 5,4 0dont : Industries des produits minéraux
le commerce de gros (+ 3 % soit1,5 - 6,0 1,2 - 8,9Industrie textile
+ 1 100 emplois). Dans le6,6 - 0,3 6,1 - 0,1Industries du bois et du papier
commerce et réparation, la14,8 4,6 14,2 4,0Chimie, caoutchouc, plastiques
croissance est également de 3 %,10,7 0,3 9,3 - 0,7Métallurgie et transformation des métaux
soit une hausse des effectifs de7,4 - 0,8 7,1 - 1,1Industries des comp. électriques et électroniques
l'ordre de 600 unités.
180,8 0,2 159,6 - 0,6Ensemble industrie Par ailleurs, l'emploi dans les
transports n'a pas souffert du61,4 2,3 37,1 2,9Construction
ralentissement général de
l'activité. En 2001, les effectifs128,7 3,3 79,3 2,5Commerce
ont progressé de 4,3 % avec la19,7 3,7 10,9 3,1dont : Commerce et réparations automobiles
création de près de 1 50037,4 3,0 26,8 1,5Commerce de gros
emplois. En 2000 la hausse était3,0 2,9ce de détail, réparations 71,6 41,6
de 4,5 %.
4,3 3,9Transports 36,1 30,8
19,3 3,7 14,4 4,1 Plus de 2,5 %Activités financières
dans 12 zones d’emploi- 0,2Activités immobilières 3,9 1,0 - 4,3
67,8 4,6 46,6 1,7Services rendus aux entreprises Dans douze zones d'emploi, la
1,9 9,5 1,1 8,5dont : Poste et télécommunications progression est supérieure à la
36,8 4,6 23,4 3,7Conseils et assistance moyenne régionale de 2,5 % et
28,3 3,0 21,5 0,7Services opérationnels elle atteint + 4,1 % à Vitré. La
0,8 10,9 0,6 8,1Recherche et développement zone de Rennes comptabilise
plus de 4 000 emplois supplé-49,8 3,6 20,2 2,8Services rendus aux particuliers
mentaires pendant que celle de33,1 4,2 13,2 2,4dont : Hôtels et restaurants
Fougères en perd une centaine9,1 2,2 4,0 8,3Activités récréatives, culturelles et sportives
(- 0,2 %). Tous les secteurs7,6 4,3 3,0 - 1,1Services personnels et domestiques
industriels se sont essoufflés,3,4 2,6Éducation, Santé, action sociale 61,3 49,2
particulièrement celui de la
5,4 - 1,1 2,9 4,3dont : Éducation
téléphonie mobile. Les baisses0,6 0,6Santé, action sociale 55,9 46,3
d'emploi à la SAGEM ont eu de
366,9 3,5 241,5 2,4Ensemble du tertiaire lourdes conséquences sur cette
zone. Dans la construction, les
Ensemble 609,1 2,5 438,2 1,1 effectifs sont restés stables,
alors que dans le tertiaire seulsSource : INSEE - URSSAF données brutes semi-définitives
les effectifs du commerce se
enregistrent des pertes d'effectifs employés dans ce secteur - ont croissance connaît un ralentisse- sont développés de façon
(- 0,8 %), tandis que les autres augmenté de + 2,3 %. Sur ment particulièrement sensible significative.
activités de ce secteur restent l'ensemble de l'année, le dans les services rendus aux Dans les zones de Brest, Lannion,
quasiment stables. nombre de créations d'emplois entreprises, du fait notamment et Dinan, la croissance globale
Dans les biens de consomma- s'élève à 1 300. de la moindre progression de bien que positive est inférieure à
tion, le bilan est légèrement l'emploi intérimaire(5,8 % la moyenne régionale. A Brest,
positif en dépit de nouvelles contre 10,3 % l’année précé-Ralentissement l'industrie (hors arsenaux) perd
baisses d'effectifs dans dente). Les créations d'emplois près de 700 emplois. Seules lesdans l'intérim
l'habillement et le cuir (- 6 %). restent par ailleurs importantes industries des équipements
Après avoir fortement progressé Dans le tertiaire, l'évolution dans les cabinets de conseil et électriques et électroniques et
globale se situe à + 3,5 % soit unen 2000 (+ 4,5 %), les effectifs d'assistance (+ 4,6 %). celles de la chimie, du caout-
salariés de la construction - non point de moins qu'en 2000. Bien Dans les services aux particu- chouc et du plastique affichent
compris les intérimaires que toujours au rendez-vous, la liers, seuls les hôtels et restau- des soldes positifs. En revanche,
2 INSEE Bretagne - Flash d’OCTANT - N° 74 - juin 2002l'industrie perd des emplois l'agroalimentaire a été le moteur Variation de l’emploi salarié privé non agricole (in

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