Forte décélération du chômage
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Chômage Forte décélération du chômage Dans un contexte de reprise de l'activité économique, les créations d'emplois, liées en majorité à l'intérim, ont participé en 2010 à la décélération du chômage en Rhône-Alpes. Toutefois, les embauches ont été insuffisantes pour inverser la courbe des demandeurs d'emploi et permettre, en particulier, aux personnes éloignées durablement du marché du travail de retrouver un emploi. our la région, l'évolution du taux de chômage comme aussi le recul très important des inscriptions à Pôle emploiPcelle du nombre des demandeurs d'emploi inscrits à liées à des licenciements économiques (- 41 %) Pôle emploi se situent dans un mouvement plus favorable contribuent à expliquer cette évolution moyenne. Celle-ci qu'en 2009, sans retrouver toutefois le niveau d'avant la masque néanmoins des disparités selon les catégories. crise financière. En lien, pour partie, avec le redressement de l'emploi Ainsi, le taux de chômage a diminué en Rhône-Alpes et, intérimaire, le nombre des demandeurs d'emploi exerçant à un degré moindre, en France en 2010. Selon les données une activité réduite (120 000) a encore nettement progressé l'an dernier (+ 15,4 %) alors que le nombre desprovisoires, le taux régional a reculé de 0,6 point (France : demandeurs d'emploi sans activité (251 000) est resté- 0,3 point) après avoir progressé de 2 points en 2009. Avec un taux s'établissant à 8,3 % au quatrième trimestre pratiquement stable (+ 0,1 %).

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Langue Français

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Chômage
Forte décélération du chômage
Dans un contexte de reprise de l'activité économique, les créations d'emplois, liées en majorité à
l'intérim, ont participé en 2010 à la décélération du chômage en Rhône-Alpes. Toutefois, les
embauches ont été insuffisantes pour inverser la courbe des demandeurs d'emploi et permettre,
en particulier, aux personnes éloignées durablement du marché du travail de retrouver un emploi.
our la région, l'évolution du taux de chômage comme aussi le recul très important des inscriptions à Pôle emploiPcelle du nombre des demandeurs d'emploi inscrits à liées à des licenciements économiques (- 41 %)
Pôle emploi se situent dans un mouvement plus favorable contribuent à expliquer cette évolution moyenne. Celle-ci
qu'en 2009, sans retrouver toutefois le niveau d'avant la masque néanmoins des disparités selon les catégories.
crise financière. En lien, pour partie, avec le redressement de l'emploi
Ainsi, le taux de chômage a diminué en Rhône-Alpes et, intérimaire, le nombre des demandeurs d'emploi exerçant
à un degré moindre, en France en 2010. Selon les données une activité réduite (120 000) a encore nettement
progressé l'an dernier (+ 15,4 %) alors que le nombre desprovisoires, le taux régional a reculé de 0,6 point (France :
demandeurs d'emploi sans activité (251 000) est resté- 0,3 point) après avoir progressé de 2 points en 2009.
Avec un taux s'établissant à 8,3 % au quatrième trimestre pratiquement stable (+ 0,1 %).
2010 (9,2 % en moyenne nationale), Rhône-Alpes figure
Les jeunes hommes sont les principaux bénéficiairesau sixième rang des régions françaises les moins
de la reprise de l'activité. Après avoir enregistré une
touchées par le chômage. très forte progression en 2009 (+ 25 %), le nombre des
Quant aux demandeurs d'emploi*, leur nombre jeunes demandeurs d'emploi a diminué de 4,7 % en 2010.
(371 000 personnes fin 2010 en catégories A, B et C, en Cette baisse a concerné uniquement les hommes de moins
CVS) a continué d'augmenter mais à un rythme fortement
25 ans (- 9 %), l'effectif des jeunes femmes s'étantralenti : + 4,6 % (+ 5,3 % au niveau national) au lieu de
stabilisé (+ 0,2 %). Le très net redémarrage du travail
+ 22 % en 2009. La reprise sensible de l'intérim
(13 000 emplois supplémentaires en équivalent temps
* sauf indications contraires, les évolutions qui figurent dans cette contribution concernent des données
plein, en fin d'année, soit + 26 % par rapport à 2009) mais portant sur l'ensemble des demandeurs en fin de mois de catégories A (sans emploi), B et C (avec emploi)
Stabilité du nombre des demandeurs d'emploi sans activité
Une aggravation qui concerne surtout les seniors(cat. A) mais hausse sensible du nombre des personnes ayant
et les chômeurs de plus d'un an d'anciennetéexercé une activité réduite de plus de 78 heures (cat. C)
Évolution annuelle du nombre des demandeurs d'emploi Évolution annuelle du nombre des demandeurs d'emploi de
en fin de mois en fonction de la catégorie d'inscription catégorie ABC en fonction du sexe, de l'âge et de l'ancienneté
(Rhône-Alpes à fin décembre de chaque année) (Rhône-Alpes à fin décembre de chaque année)en %
400 000 45,0361 670 371 593 (en données brutes) 200938,040,0
350 000
35,0 2010
28,9
30,0 26,3300 000 24,8 25,025,0 21,619,8
20,0250 000 16,015,0 15,7
15,0
10,0200 000 7,0
4,1 4,6
5,0 2,1
150 000 0,0
(en données brutes) - 5,0
- 4,7 - 3,7100 000 - 10,0
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
DEFM A DEFM B DEFM C
Source : Pôle emploi - Dares (Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé) Source : Pôle emploi Rhône-Alpes - Dares (Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé)
12 L’année économique et sociale 2010 - Dossier n° 156
Hommes
Femmes
Moins de 25 ans
25-49 ans
50 ans et plus
Plus d'un an
Moins d'un an
EnsembleChômage
d'autre part, par le relèvement progressif de l'âge butoir
Taux de chômage localisés et demandeurs d'emploi : deux indicateurs
ouvrant droit à une dispense de recherche d'emploi (57 anscomplémentaires mais non comparables
eret demi jusqu'en fin d'année 2008 puis 59 ans au 1 janvier
Les écarts d'évolution observés selon ces deux indicateurs tiennent à des 2009).
différences de définition de la notion de chômeur ou de demandeur d'emploi.
La hausse du chômage de longue durée (plus d'unAu sens du BIT, un chômeur est une personne en âge de travailler (15 ans ou
plus) répondant simultanément aux trois conditions suivantes : an d'inscription) se poursuit à un rythme élevé. Le
chômage de longue durée n'a cessé de croître au cours- être sans emploi, c'est à dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu'une
de l'année 2010 mais à un rythme moins marqué qu'enheure, durant une semaine de référence ;
2009. Fin décembre 2010, près de 128 000 demandeurs- être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ;
d'emploi étaient inscrits à Pôle emploi depuis au moins- avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir
un an, soit 25 600 de plus qu'en fin d'année 2009. Cettetrouvé un qui commence dans moins de trois mois.
progression de 25 % (France : + 20 %) fait suite à une
Les taux de chômage localisés sont cohérents avec les séries nationales hausse d'une très forte intensité en 2009 (+ 38 %).
issues de l'enquête emploi, qui sont elles conformes à ces derniers critères. Corollairement, la part des chômeurs de longue durée
Les demandeurs d'emploi sont les personnes qui s'inscrivent à Pôle emploi. parmi l'ensemble des personnes inscrites à Pôle emploi
Ils sont répartis dans différentes catégories en fonction de leur disponibilité, du s'est très nettement accrue, passant en un an de 28,8 %
type de contrat recherché et de la quotité de temps de travail souhaité.
à 34,5 % (France : 37,6 %), niveau jamais atteint depuis
2000. Ce même phénomène se retrouve avec la poussée
temporaire contribue à expliquer le repli du chômage parmi très importante du chômage de très longue durée : entre
les jeunes et en particulier les jeunes hommes, les plus fin 2009 et fin 2010, le nombre des demandeurs d'emploi
concernés par les contrats d'intérim. En effet, ces contrats de plus de 2 ans d'ancienneté est passé de 37 200 à
constituent une forme d'emploi surtout répandue dans 51 100 (+ 37 %). L'enracinement dans le chômage est un
l'industrie et la construction, secteurs à forte composante phénomène d'autant plus inquiétant que les possibilités
masculine. Les recrutements sous CDD, qui relèvent d'accéder à un emploi s'amenuisent avec l'allongement
plutôt du tertiaire et concernent majoritairement les de la durée d'inscription à Pôle emploi.
femmes, ont progressé aussi mais moins fortement que
l'intérim. Le nombre des demandeurs d'emploi progresse dans
tous les départements rhônalpins et dans la quasi-
Par contre, la situation s'est aggravée pour d'autres totalité des zones territorialisées emploi formation. Ce sont
profils de demandeurs d'emploi. L'aggravation n'a pas les départements où la situation s'était le plus aggravée
épargné la catégorie des 25 à 49 ans qui représente les en 2009 qui ont enregistré les plus faibles progressions :
deux tiers des demandeurs d'emploi (67,2 %). Les femmes + 2,4 % dans l'Ain et + 1,6 % en Haute-Savoie. En
revanche, la Drôme, la Savoie, l'Ardèche, la Loire et lesont particulièrement concernées : + 6,3 % contre
Rhône se sont signalés par les plus fortes hausses,+ 2 % seulement pour les hommes. Mais l'évolution la
plus défavorable a touché les seniors âgés d'au moins comprises entre + 6,2 % et + 5,4 %. L'Isère, quant à elle,
50 ans (+ 15,7 %). Ceci s'explique d'une part par le recul s'est située dans la moyenne régionale (+ 4 %).
de l'âge moyen de départ à la retraite lié au durcissement Confirmant ce constat, seules les zones de la Vallée de
l'Arve et d'Oyonnax, où la situation s'était fortementdu dispositi

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