Le secrétariat dans l insertion professionnelle des jeunes
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Le secrétariat dans l’insertion professionnelle des jeunes: emploi de passage ou profession durable?  Le secrétariat dans les trajectoires professionnelles d’une cohorte de sortants   Catherine Béduwé et Bernard Fourcade
    Quels sont les rapports qu’une cohorte de jeunes entrants sur le marché du travail entretient avec une profession ? La question se situe à la croisée de deux phénomènes : l’insertion professionnelle, le renouvellement d'une profession. D’un côté, une cohorte s'insère en occupant un éventail d'emplois ouverts aux débutants ; de l’autre côté, une profession recrute en permanence des actifs sur le marché du travail, dont éventuellement des jeunes débutants.  Pour une profession, les jeunes sortants de formation initiale constituent une catégorie de postulants en concurrence avec des actifs présents depuis plus longtemps sur le marché du travail et donc plus expérimentés, les professions étant elles-mêmes en concurrence dans la mobilisation de la main-d’œuvre.  Pour les jeunes, l’enjeu du processus d’insertion n’est pas seulement l’accès à l’emploi (éviter le chômage), mais aussi celui de trouver sa voie professionnelle, de trouver une profession à sa convenance. En effet, les emplois appartiennent à l’espace des professions, c’est à dire qu'ils ont des contenus de travail, des conditions de vie et des formes d’identité professionnelle spécifiques (D UBAR , 2000). Pour l’ensemble d’une cohorte, cette recherche d’un accord (“match”) entre individus et professions se réalise par tâtonnements successifs : mobilité d'emploi (passages emploi-chômage) et mobilité professionnelle (changements de profession) traduisent l’interaction entre comportements individuels et comportements des employeurs. Tout changement d’emploi marque la fin d’un appariement individu-emploi, que les raisons en soient dues à l’un ou à l’autre des termes de cette association. Pour un individu, un changement d’emploi marque la poursuite du processus de “matching” (d’appariement), jusqu’à sa stabilisation, ou son intégration plus durable dans une profession donnée.  Chaque individu d’une cohorte de sortants connaît un parcours d'insertion (sa “trajectoire professionnelle”), marqué par l’intensité et les formes de mobilité : trajectoire simple (un seul emploi sur toute la période) ou plus complexe (plusieurs emplois de durées plus ou moins longues). La trajectoire  d'un débutant peut être professionnellement homogène (tous les emplois dans la même profession) ou hétérogène (des emplois différents dans des professions différentes). La trajectoire observée peut n’être qu’une alternance de périodes d’emploi et de périodes de chômage désordonnées, sans stabilisation visible, mais ce peut être aussi, pour ceux qui ont une “stratégie” de carrière ou des objectifs professionnels précis, une succession d’emplois (éventuellement séparés par des périodes de chômage) constituant une stabilisation professionnelle, l’enracinement dans un métier, ou un début de carrière professionnelle.  
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