Les exportations : un moteur possible pour l emploi.
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Description

L'accroissement des exportations de biens et services est nécessaire au développement de l'économie et du marché du travail. Si les résultats paraissent modestes jusqu'ici, c'est que le poids des exportations sucrières dissimule les résultats des autres secteurs d'activité. Les exportations de produits industriels restent cependant limitées. Face à la concurrence des pays à faible coût de main d'œuvre, les entreprises réunionnaises ont choisi d'améliorer la qualité de leurs produits. L'élargissement de la gamme de production doit aller de pair avec l'extension géographique du marché.

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Langue Français

Extrait

éco nomie
Les exportations
Un mo teur pos sible
L’ac crois se ment des ex por ta tions de biens et ser vi ces estL’au teur
né ces saire au dé ve lop pe ment de l’éco nomie et du mar ché du
Jean-Fran çois Hoa rau est doc to rant en
tra vail. Si les ré sul tats pa rais sent mo des tes jus qu’ici, c’est que leScien ces Eco no mi ques à l’Uni ver si té de
La Réu nion - CERESUR (Centre poids des ex por ta tions su criè res dis si mule les ré sul tats des
d’études et de recherches économiques au tres sec teurs d’ac ti vi té. Les ex por ta tions de pro duitset sociales de l’Université de La
in dus triels res tent ce pen dant li mi tées. Face à la concur rence desRéunion.
pays à faible coût de main-d’oeuvre, les en tre pri ses réu nion nai ses
ont choi si d’amé lio rer la qua li té de leurs pro duits.
L’élar gis se ment de la gamme de pro duc tion doit al ler de pair avec Dé fi ni tions
l’ex ten sion géo gra phique du mar ché.
Elas ti ci té prix de la de mande :g
L’élas ti ci té de la de mande par rap port
e puis de nom breu ses an nées, le mance des ex por ta tions de La Réu nionau prix est dé finie comme la va ria tion
re la tive (en %) de la quan ti té de mandée chô mage est le pro blème ma jeur n’est pas un phé no mène nou veau mais
di visée par la va ria tion re la tive (en %) Dde l’éco nomie réu nion naise. D’un tend à per sis ter au fil des an nées. Ce pen -
du prix, soit : point de vue très gé né ral, deux pos si bi li - dant, en 1997, le ni veau des ex por ta tions
tés sont en vi sa gea bles pour y re mé dier. lo ca les a pour la pre mière fois de puis
quinze ans dé pas sé la barre des 1,2 mil -Il est pos sible dans un pre mier temps de
ren for cer le pou voir des en tre pri ses lo ca - liards de francs et il s’y est main te nu de -
les sur le mar ché in terne. Tou te fois, cel - puis.
Avec q = niveau de la demande les-ci oc cu pent déjà une place très im -
et p = niveau du prix La struc ture par ti cu lière du com mercepor tante avec près de 65 % du mar ché.
ex té rieur réu nion nais ex plique sonCet in di ca teur per met en fait de Sur ce point pré cis, le maxi mum éco no -
me su rer la sen si bi li té de la de mande à manque de dy na misme. Le sucre y oc -mi que ment en vi sa geable semble proche
une va ria tion donnée du prix. cupe une place très im por tante, même siet il sera donc dif fi cile de faire mieux.
elle est dé crois sante (de 79 % en 1985 àTaux de change réel ef fec tif :g
Dans un se cond temps, l’op tion du dé ve - moins de 60 % en 1998 et même 54 %C’est un in di ca teur syn thé tique de la
lop pe ment du mar ché ex terne, au tre ment en 1999). L’évo lu tion des ex por ta tionspo si tion concur ren tielle re la tive du
pays par rap port à l’en semble de ses dit les ex por ta tions de biens et ser vi ces, to ta les tend donc à re flé ter celle du
par te nai res com mer ciaux. La peut être re tenue. Au ni veau des ser vi - sucre. Or, après l’année re cord de 1985,
pré sen ta tion for ma lisée gé né ra le ment ces, les bons ré sul tats de ces der niè res les ex por ta tions su criè res ont eu ten -
adoptée dans la plu part des étu des an nées ont mon tré qu’il était pro fi table dance à dé croître pen dant dix ans. La
em pi ri ques est la sui vante. On d’in ten si fier les ef forts en ma tière de ten dance s’est re dressée à par tir de 1995com mence par cal cu ler le taux de tou risme. A titre in di ca tif, les dé pen ses avec un bon ré sul tat en 1997, que de -change no mi nal ef fec tif. Ce lui ci est
tou ris ti ques à La Réu nion sont pas sées vrait confir mer, en 2000, l’ex por ta tiondé fi ni comme la moyenne pon dérée
de 907 mil lions de francs en 1994 à de la bonne ré colte de 1999.des dif fé rents taux no mi naux des pays
ayant une im por tance si gni fi ca tive sur 1 592 mil lions de francs en 1999, soit
l’éco nomie étudiée : une pro gres sion de 75 %. Par contre, au
a1 a2 a3 an... ni veau des ex por ta tions de biens, lesl l l lE = E E E E1 2 3 n
chif fres sont moins en cou ra geants.avec :
Ei = le taux de change no mi nal L’ana lyse des sta tis ti ques du com merce
bi la té ral par rap port au pays i ex té rieur de l’île montre la fra gi li té des
ai = le poids dans les échan ges du ex por ta tions réu nion nai ses. Tout d’abord,
pays i le ni veau des ex por ta tions to ta les reste
Le cal cul du ni veau mon dial de prix P* mé diocre. Elles s’éta blis sent à 1,267
est réa li sé en suite en uti li sant le même mil liards de francs en 1999 contre 9,669
sys tème de pon dé ra tion que pour Mau rice et 1,378 mil -
pré cé dem ment : liards pour Ma da gas car. Nous pou vons
a1 a2 a3 an
l l l...lP = P P P P -en core ajou ter à cela le taux de cou ver 1 2 3 n
ture des im por ta tions par les ex por ta -On dé duit en fin le taux de change réel
ef fec tif du pays étu dié qui est don né -tions qui se main tient au ni veau dé ri
par la moyenne de ces taux de change soire de 8 %. Ensuite, el les font preuve
réels par rap port à cha cun de ses d’un dy na misme li mi té : el les étaient de
Les taux de crois sance sont fai bles,par te nai res com mer ciaux : 1,051 mil liards de francs en 1985, leur voir né ga tifs, sauf en 1992, qui
a1 a2 a3EP */P= (E P /P) l (E P /P) l P l...l taux de crois sance a donc été d’en vi ron com pense les mau vais ré sul tats de1 1 2 2 3
an(E P /P) 1991.n n -2 % en quinze ans. La mau vaise per for
6éco nomie
pour la créa tion d’em plois
-L’évo lu tion des ex por ta tions non agri co En ce qui concerne le sucre, l’in fluence de ces ex por ta tions. Une ap pré cia tion
les est beau coup plus sa tis fai sante. En du taux de change réel reste d’une portée réelle va de pair avec une baisse du taux
ef fet, une crois sance mo dérée s’est mise très li mitée et ceci pour deux rai sons. de crois sance des ex por ta tions in dus -
en route de puis 1985 avec une aug men - D’une part, comme pour la ma jeure triel les. Par consé quent, à la lu mière de
ta tion de près de 300 mil lions de francs, partie des pro duits de base ou ma tiè res ces ré sul tats, il ap pa raît qu’une baisse,
soit un taux de crois sance an nuel moyen pre miè res, l’élas ti ci té-prix de la de - ou une hausse, de la com pé ti ti vi té-prix
-de 3 % sur toute la pé riode. Tou te fois, mande mon diale est faible. Par consé n’en traîne pas une di mi nu tion, ou une
leur ni veau reste en core très faible. A quent, quel les que soient les fluc tua tions aug men ta tion, du ni veau des ex por ta -
titre de com pa rai son, il ne re pré sente du prix, la de mande varie peu. D’autre tions non agri co les réu nion nai ses ; elle
qu’un quart des ex por ta tions lo ca les, part, les ex por ta tions de sucre sont mas - ne fait que ra len tir, ou ac cé lé rer, la
alors que chez nos voi sins mau ri ciens, il si ve ment di ri gées vers les mar chés mé crois sance de cel les-ci.-
dé passe ac tuel le ment les 70 %. tro po li tain (70 %) et eu ro péen (14 %)
Si le prix n’est pas un fac teur ex pli ca tifsur les quels La Réu nion dis pose d’un
im por tant, quel les sont les “vraies” rai -
quo ta avec un prix ga ran ti su pé rieur au sons ex pli quant les mau vai ses per for -prix du mar ché mon dial. Ain si, les ven -
man ces à l’ex por ta tion pour l’éco nomietes sur les mar chés concur ren tiels étant
réu nion naise ? Tout dé pen dra en fait duné gli gea bles, le ni veau des ex por ta tions
type de bien consi dé ré.su criè res lo ca les n’est pas sou mis aux
aléas du prix mon dial. Pour le sucre, étant don né que la de -
mande mon diale est ri gide, les dé ter mi -
nants doi vent for cé ment se trou ver duLa com pé ti ti vi té des prix
côté de l’offre. En ef fet, la ré ponse ré -n’apparaît pas comme
side dans la fra gi li té de la struc ture pro -
déterminante duc tive lo cale. L’aug men ta tion de l’offre
est freinée par une sur face cul ti vable li -
Du point de vue théo rique, le taux de -mitée et de sur croît lar ge ment concur
change réel de vrait exer cer une in - rencée par les be soins d’es pace ha bi -
Les ex por ta tions de sucre

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