Les salaires dans les entreprises en 2001 - Un pouvoir d achat en hausse
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En 2001, dans les entreprises du secteur privé et semi-public, le salaire mensuel moyen pour un travail à temps complet s'élevait à 2 190 euros en brut et à 1 750 euros nets de tous prélèvements à la source. Compte tenu de la hausse des prix à la consommation de 1,7% en moyenne en 2001, le pouvoir d'achat du salaire net moyen a augmenté de 1,1% entre 2000 et 2001, après une hausse de 0,5% entre 1999 et 2000. Du fait de la poursuite du processus de réduction du temps de travail, les salaires horaires nets ont plus augmenté que les salaires mensuels : la progression a été de 3,1% en euros constants pour les salariés à temps complet, et de 5,0% pour les salariés à temps non complet. Le gain de pouvoir d'achat du SMIC mensuel net a été de 2,1% en 2001, après un accroissement de 0,5% en 2000.

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Nombre de lectures 27
Langue Français

Extrait

N° 939 - DÉCEMBRE 2003
PRIX : 2,20€
Les salaires dans les entreprises
en 2001
Un pouvoir d’achat en hausse
Julien Pouget et Anne Skalitz, Département de l’emploi et des revenus d’activité, Insee
n 2001, dans les entreprises du sec- de la durée du travail (heures supplémentaires,
chômage partiel), et les modifications de lateur privé et semi-public, le salaire
structure des qualifications sur le marché duEmensuel moyen pour un travail à
travail. L’évolution des salaires nets dépend en
temps complet s’élevait à 2 190 euros en
outre de celle des prélèvements à la source
brut et à 1 750 euros nets de tous prélève- (cotisations sociales, CSG, CRDS).
ments à la source. Compte tenu de la En 2001, la hausse du salaire moyen des sala-
hausse des prix à la consommation de 1,7 riés à temps complet en euros courants a été
de 2,6 % en brut et de 2,8 % en net. Les prélè-% en moyenne en 2001, le pouvoir d’achat
vements salariaux à la source ont en effet légè-du salaire net moyen a augmenté de 1,1 %
rement décru : ils représentent 20,4 % du salaire
entre 2000 et 2001, après une hausse de
brut en 2001 contre 20,5 % en 2000. Cet écart
0,5 % entre 1999 et 2000. Du fait de la pour- provient de la baisse des taux de cotisation
suite du processus de réduction du temps « chômage ».
de travail, les salaires horaires nets ont En euros constants, c’est-à-dire déduction faite
de la hausse des prix à la consommation, l’évo-plus augmenté que les salaires mensuels :
lution du salaire brut moyen pour un travail àla progression a été de 3,1 % en euros
temps complet a été de 0,9 % entre 2000 et
constants pour les salariés à temps com-
2001 (tableau 1), et le pouvoir d’achat du
plet, et de 5,0 % pour les salariés à temps salaire net moyen a progressé de 1,1 %
non complet. Le gain de pouvoir d’achat (tableau 2). En 2000, le pouvoir d’achat du
du SMIC mensuel net a été de 2,1 % en 2001, salaire net moyen avait augmenté de 0,5 %.
après un accroissement de 0,5 % en 2000.
Une légère baisse de la part
Les salaires bruts évoluent sous l’effet de plu- des primes dans les salaires
sieurs facteurs : l’évolution du prix du travail
fourni (salaires de base, primes), la variation L’évolution du salaire moyen dépend de celle du
du volume de l’activité du fait des fluctuations salaire de base et des primes. En 2001, la part
Évolutions annuelles, en euros constants, des salaires bruts moyens pour les emplois
à temps complet
En %
1996 1997 1998 1999 2000 2001
Hors heures supplémentaires et chômage partiel
Salaire brut moyen à structure constante 0,6 0,1 0,0 1,1 - 0,1 0,1
dont : incidence des primes - 0,4 - 0,2 0,0 - 0,1 - 0,3 - 0,1
1
Incidence des effets de structure 0,3 0,5 0,3 0,6 0,6 0,7
Salaire brut moyen 0,9 0,6 0,3 1,7 0,5 0,8
Y compris heures supplémentaires et chômage partiel
Incidence des heures supplémentaires 0,0 0,0 - 0,2 0,0 0,0 0,0
Incidence du chômage partiel 0,0 0,1 0,1 0,0 0,1 0,0
Salaire brut moyen 0,9 0,7 0,2 1,7 0,6 0,9
Pour mémoire : indice des prix à la consommation 2,0 1,2 0,7 0,5 1,7 1,7
1. Voir "Définitions".
Champ : Salariés à temps complet du secteur privé et semi-public.
Sources : DADS, Insee ; enquêtes annuelles ACEMO, ministère des Affaires sociales, du travail et de la solidarité
INSEE
PREMIEREdes primes dans le salaire annuel a conjoncture. Néanmoins cette augmenta- l’augmentation du salaire moyen « à
baissé, l’impact étant de -0,1 point sur tion n’a pas eu d’impact significatif sur structure constante » est de + 0,1 %
l’évolution globale des salaires nets. C’est l’évolution globale des salaires. pour le salaire brut et de + 0,3 % pour le
surtout la part des primes liées au salaire de salaire net en euros constants.
e
base (13 mois, fin d’année, rentrée…) et à Pour les salariés à temps complet, l’évo-La part des ouvriers diminue
l’ancienneté qui a diminué, alors que lution du salaire brut des perma-
celle des primes liées à la performance En 2001, les cadres représentent 16,7 % nents-permanents (définitions) a été en
individuelle ou collective a augmenté. des effectifs (contre 16,2 % en 2000), 2001 de +3,1 % en euros constants, après
Dans le même temps, le recours aux heu- tandis que la part des ouvriers passe une augmentation de +2,5 % en 2000.
res supplémentaires est resté stable ; il n’a de 37,4 % à 37,0 % (tableau 3). Ce
donc eu aucune incidence sur l’évolution changement de structure contribue à
Un éventail de salairesdes salaires. Par ailleurs, le nombre de hauteur de 0,7 point à l’évolution du salaire
journées autorisées de chômage partiel a moyen net entre 2000 et 2001. Une fois mensuels de même amplitude
augmenté de 68 % entre 2000 et 2001, en corrigée de l’effet de structure lié à l’évolu- qu’en 2000
raison du début de la dégradation de la tion de la qualification des emplois,
En 2001, un cadre à temps complet per-
cevait un salaire mensuel moyen net de Évolutions annuelles, en euros constants, des salaires moyens nets
3 380 euros, et un ouvrier un salaire dede tous prélèvements pour les emplois à temps complet
1 280 euros,proche de celui d’un employé.En %
Ainsi, en 2001, un cadre gagnait en
1996 1997 1998 1999 2000 2001
moyenne 2,6 à 2,7 fois plus qu’un ouvrier
Incidence des prélèvements à la source - 1,3 0,2 0,7 - 0,1 - 0,1 0,1
ou qu’un employé (tableau 3). Ce rapport
Hors heures supplémentaires et chômage partiel est stable depuis plusieurs années.
Salaire moyen net de prélèvements à structure constante - 0,7 0,3 0,7 1,0 - 0,2 0,3
Le rapport entre le salaire des femmes
dont : incidence des primes - 0,4 - 0,2 0,0 - 0,1 - 0,3 - 0,1
1 et celui des hommes demeure aussiIncidence des effets de structure 0,3 0,5 0,3 0,6 0,6 0,7
Salaire moyen net de prélèvements - 0,4 0,8 1,0 1,6 0,4 1,0 constant. En 2001, le salaire mensuel
net moyen d’un homme travaillant àY compris heures supplémentaires et chômage partiel
Incidence des heures supplémentaires 0,0 0,0 - 0,2 0,0 0,0 0,0 temps complet s’élevait à 1 870 euros,
Incidence du chômage partiel 0,0 0,1 0,1 0,0 0,1 0,0 tandis que celui d’une femme était de - 0,4 0,9 0,9 1,6 0,5 1,1 1 500 euros, soit un salaire inférieur de
Pour mémoire : indice des prix à la consommation 2,0 1,2 0,7 0,5 1,7 1,7 20 % à celui de son collègue masculin.
Cet écart est dû pour partie à des diffé-1. Voir "Définitions".
Champ : Salariés à temps complet du secteur privé et semi-public. rences de structure des qualifications :
Sources : DADS, Insee ; enquêtes annuelles ACEMO, ministère des Affaires sociales, du travail et de la solidarité ainsi, en 2001, 19,0 % des hommes
1 Les salaires annuels moyens et la répartition des effectifs pour les emplois à temps complet, selon le sexe
et la catégorie socioprofessionnelle
Salaires annuels moyens nets Répartition des effectifs
Salaires annuels bruts moyens
de tous prélèvements en années-travail
2000 2001 2000 2001 2000 2001Évolution Évolution
en euros en eurosEuros Euros Euros Euros
%%constants (%) constants (%)courants courants courants courants
Ensemble 25 660 26 320 0,9 20 400 20 960 1,1 100,0 100,0
Cadres 49 620 50 800 0,7 39 480 40 520 0,9 16,2 16,7
Professions intermédiaires 26 550 26 780 - 0,8 21 060 21 300 -0,6 24,3 24,1
Employés 18 720 19 120 0,4 14 870 15 200 0,6 22,1 22,2
Ouvriers 18 800 19 250 0,7 14 970 15 340 0,8 37,4 37,0
Hommes 27 470 28 170 0,9 21 890 22 490 1,0 100,0 100,0
Cadres 52 750 54 020 0,7 42 030 43 140 0,9 18,5 19,0
Professions intermédiaires 27 950 28 230 - 0,7 22 240 22 510 - 0,5 22,5 22,3
Employés 19 670 20 050 0,2 15 790 16 080 0,2 10,7 10,8
Ouvriers 19 310 19 760 0,6 15 390 15 750 0,6 48,4 48,0
Femmes 22 170 22 780 1,1 17 510 18 050 1,4 100,0 100,0
Cadres 40 230 41 480 1,4 31 830 32 930 1,8 11,9 12,5
Professions intermédiaires 24 340 24 550 - 0,8 19 210 19 440 - 0,5 27,6 27,6
Employés 18 280 18 680 0,5 14 440 14 790 0,8 44,2 43,9
Ouvriers 15 870 16 350 1,3 12 540 12 980 1,8 16,4 16,0
SMIC 12 790 13 250 1,9 10 100 10 480 2,1 - -
Champ : Salariés à temps complet du secteur privé et semi-public.
1. Les effectifs des salariés sont convertis en années-travail, au prorata de leur durée de présence.
Par exemple, un salarié ayant travaillé durant six mois et ayant perçu 10 000 euros compte pour 0,5 année-travail rémuné

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